► Emmanuel Macron (Président de la République)
> La Communauté politique
européenne. Ensemble en Albanie pour faire avancer nos priorités communes :
soutien à l'Ukraine, sécurité, développement des infrastructures énergétiques,
résilience démocratique.
> Nous avons eu à l’instant depuis l’Albanie une discussion avec le Président Trump. Une nouvelle fois, le Président Poutine ne répond pas à la proposition de cessez-le-feu inconditionnel faite par les Américains et soutenue par l’Ukraine et les Européens. En refusant le cessez-le-feu et le dialogue avec l’Ukraine, la Russie montre qu’elle ne veut pas la paix, et qu'elle cherche à gagner du temps, en poursuivant la guerre. Dans ce contexte, alors que la Communauté politique européenne se retrouve à Tirana en sommet, nous continuerons de nous coordonner avec nos partenaires européens, avec les États-Unis et la coalition des volontaires, pour définir une réponse concertée.
> Chers Albanais, merci pour votre accueil à Tirana et pour nos échanges. L’amitié entre l’Albanie et la France se renforce par des réalisations concrètes. Votre place est dans l’Union européenne. La France vous soutient et sera à vos côtés sur ce chemin.
> L’avenir de la Moldavie est résolument européen ! La France, avec ses partenaires européens et amis, soutient la Moldavie sur ce chemin et dans sa lutte contre toutes les menaces qui la visent.
> Avec le Premier ministre Nikol Pashinyan, en marge du Sommet de la Communauté politique européenne en Albanie. Je lui ai redit mon soutien à la signature d’un traité de paix avec l’Azerbaïdjan dans les meilleurs délais. La normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est essentielle pour la stabilité de la région. Plein soutien à l’Arménie, à son intégrité et sa souveraineté territoriale. Autre enjeu très important abordé durant notre rencontre : les océans. Nous collaborons étroitement dans la préparation de la Conférence des Nations unies pour l’Océan de juin à Nice, ainsi que de la COP17 sur la biodiversité que l’Arménie se prépare à accueillir en 2026.
> La France attire les investisseurs étrangers ! C’est bon pour l’emploi, pour l’économie et la vie des territoires. C’est notre stratégie d’attractivité et de réindustrialisation. On continue ?
> Première annonce avant même le Sommet Choose France du 19 mai : JPMorgan choisit la France ! La plus grande banque américaine décide d’étendre ses bureaux et de créer 1000 emplois supplémentaires à Paris.
> J’ai pu échanger pour la première fois avec le Pape Léon XIV. Je l’ai de nouveau félicité pour son élection. Nous avons abordé les efforts à mener pour faire taire les armes partout où les conflits sévissent dans le monde, en particulier pour une paix solide et durable en Ukraine et à Gaza. Nous partageons l’ambition de concilier lutte contre la pauvreté et protection de la planète. C’est ce que la France porte avec plus de 70 partenaires de tous les continents dans le cadre du Pacte pour la prospérité, les peuples et la planète. C’est ce que le monde défendra à Nice début juin lors de la Conférence des Nations unies pour l’Océan. La France sera toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix, et le dialogue entre les peuples.
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ;
néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres
centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de
coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne
disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
● Ministres
centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> Douleur après la mort d’un agent de la DIRIF au cours d'une
intervention, percuté par un poids-lourd, en Seine-et-Marne. Un autre est
grièvement blessé. Ils assurent notre sécurité, souvent au péril de leur vie.
Pensées profondes à leurs proches et leurs collègues.
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Intervention au Sénat] Vous
évoquez plus particulièrement la question de l'éducation prioritaire. Comme
vous, je suis convaincue que l'école doit offrir les mêmes chances de réussite
partout et à tous.
La politique de l'éducation prioritaire a précisément pour objet de
corriger l'effet des inégalités sociales et territoriales sur la scolarité des
enfants. Cet objectif justifie l'effort significatif consenti à cette fin en
faveur de mon ministère, puisqu'un montant de 2,7 milliards d'euros est
consacré à cette politique cette année, ce qui représente une hausse de
70 % par rapport à 2017.
Cette augmentation s'explique notamment par le dédoublement des classes
de grande section de maternelle, de cours préparatoire (CP) et de première
année de cours élémentaire (CE1) que nous avons mise en œuvre.
Toutefois, la carte actuelle date de 2014 et mériterait donc d'être
actualisée. C'est un chantier complexe, mais nécessaire. Nous devons
réinterroger notre modèle, pour le rendre à la fois plus efficace et mieux
ciblé. C'est le sens du rapport de la Cour des comptes que vous avez mentionné.
C'est également du travail que je vais demander au cours des prochains jours
sur cette question à l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la
recherche.
L'éducation prioritaire est une priorité de mon action, et qu'elle le
restera.
> Un tir de fusées d’artifice en classe est un acte intolérable et dangereux. Je tiens à exprimer tout mon soutien à l’enseignante, aux élèves et à l’ensemble de la communauté scolaire affectés par cet événement. Je salue la mobilisation rapide de l’équipe éducative et des forces de l’ordre. Un accompagnement est mis en place pour toutes et tous. Les auteurs ont été identifiés : une procédure disciplinaire est en cours et le procureur a été saisi. La sécurité à l’école est une priorité absolue.
Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> [Intervention au Sénat / Situation
en Nouvelle-Calédonie]
Depuis un an – en ce qui me concerne, depuis plusieurs mois –,
le Gouvernement travaille au redressement du territoire, grâce à un soutien qui
se chiffre à 3 milliards d'euros pour la seule année 2024. Il
continuera en ce sens, en se penchant sur les indispensables réformes
économiques et fiscales.
Par ailleurs, il assure, sous l'autorité du haut-commissaire de la
République et avec les moyens du ministère de l'intérieur, la sécurité de tous
les Calédoniens. Ils la méritent, car chacun sur place a droit à la protection
de l'État. Cet effort sera poursuivi.
À la demande du Premier ministre, que je remercie de la confiance qu'il
m'accorde, j'ai voulu recréer les conditions d'un dialogue entre les différents
partenaires politiques, indispensable à la reconstruction d'un projet commun.
La méthode du Gouvernement a permis que tous – je dis bien tous – se
retrouvent autour de la même table, non pas seulement pour discuter, mais pour
négocier, ce qui était encore impensable il y a quelques mois.
En effet, les fractures sont profondes après le traumatisme du
13 mai 2024 et les inacceptables violences qui ont fait de nouveau
couler le sang. La rupture de confiance trouve toutefois son origine dans une
histoire ancienne, qu'il faut regarder en face. Tant que nous n'aurons pas
réglé la question de la fin du processus de décolonisation, donc de l'exercice
du droit à l'autodétermination du peuple kanak, les conditions ne seront pas
réunies pour rétablir le dialogue et de la paix civile.
Sans mettre sur la table une formule particulière, j'ai proposé une
voie, afin de concilier l'aspiration au maintien d'un lien fort avec la France
et l'achèvement du processus de décolonisation. Essentiel, ce dialogue se
poursuivra entre l'État et les partenaires politiques, avec le soutien
– je n'en doute pas – du Sénat.
Je serai dans quelques jours devant le groupe de contact sur l'avenir de
la Nouvelle-Calédonie, présidé par Gérard Larcher, pour fournir une nouvelle
fois un maximum d'informations et d'explications. Je pense que le dialogue peut
être fructueux dans les jours et semaines qui viennent.
J'ai beaucoup pensé à Jean-Marie Tjibaou, à Jacques Lafleur, à Michel
Rocard et à Lionel Jospin ces derniers temps. Non que j'éprouve la moindre
nostalgie, mais parce que, au nom d'une certaine idée de la responsabilité, ils
ont montré la voie à suivre.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> J’étais en Turquie toute la journée hier pour défendre le camp de la
paix, c’est-à-dire le camp de l’Ukraine, face au camp de la guerre, celui de
Vladimir Poutine.
> On ne peut pas négocier sereinement sous les bombes
> Ce qui fera bouger Vladimir Poutine, c’est la pression colossale qui va
s’abattre sur lui. Il faut de nouvelles sanctions dissuasives afin d’asphyxier
son économie. (…) Européens, Américains, nous avons mis des sanctions très
lourdes sur Vladimir Poutine qui lui ont empêché de se saisir de l'Ukraine
comme il l'aurait souhaité, en trois semaines. Grâce à la résistance
ukrainienne et grâce à ces sanctions très lourdes que nous avons appliquées,
nous avons réussi à l'en empêcher. (…)
Il y a une centaine de sénateurs aux États-Unis, et 80 d’entre eux, à peu près,
ont déjà soutenu un paquet de sanctions colossales avec toujours comme objectif
de contraindre Vladimir Poutine à entrer de bonne foi dans des négociations.
> [Crise de Gaza} Le Premier ministre israélien doit entendre l'appel quasi unanime de la communauté internationale (…) Depuis le premier jour, la France a condamné le Hamas, sanctionné ses dirigeants, et elle appelle aujourd’hui au désarmement du Hamas, à son exclusion de la bande de Gaza. (…)
Israël doit cesser le feu pour laisser entrer sans aucune entrave et sans délai l’aide humanitaire, l’eau, la nourriture à Gaza. (…) Cette situation est inacceptable.
> Les Pays-Bas ont demandé à la Commission européenne d'examiner l'article 2 de l'accord d'association entre l'Europe et Israël qui prévoit que les deux parties respectent les droits de l'homme. (…) C’est une demande légitime et j’appelle la Commission européenne à faire ce travail d’un seul coup.
> [Iran] Cécile Kohler et Jacques Paris sont retenus otages depuis trois ans en Iran, détenus dans des conditions indignes, assimilables à de la torture. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, je dépose plainte devant la Cour internationale de justice contre l’Iran
> [Affaire Bétharram et audition de François Bayrou par la commission d’enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires] J'ai, comme beaucoup de Français, été choqué par l'inquisition politicienne menée par la France insoumise, non pas pour s'intéresser aux victimes, mais pour semer le chaos, fragiliser les institutions. (…) François Bayrou était sincère, combatif et intéressé au sort des victimes et pas aux procès politiques. M. Vannier et la France insoumise sont définitivement disqualifiés.
> La relation
entre les gouvernements algérien et français est totalement gelée depuis le 14
avril, date à laquelle les autorités algériennes ont pris la décision
injustifiée et injustifiable d'expulser 12 agents français en poste en Algérie.
Une décision qui contrevient à l'esprit de l'échange qui avait eu lieu entre
les deux présidents, l'esprit dans lequel s'était inscrit ma visite du 6 avril
dernier et qui avait vocation à ouvrir tous les champs de coopération, bien
sûr, y compris la révision éventuelle des accords qui régissent notre relation,
mais aussi de plaider pour un geste d'humanité vis-à-vis de notre compatriote
Boualem Sansal, dont nous nous préoccupons de l'état de santé et de la
situation de détention.
Alors évidemment, vous le savez, vous vous en souvenez, nous avons
apporté à ces décisions brutales une réponse immédiate et ferme en expulsant à
notre tour 12 agents algériens en poste en France et en rappelant notre
ambassadeur, auquel je veux rendre hommage, pour consultation. Les
consultations sont en cours aujourd'hui.
Et puis, dimanche 11 mai, une nouvelle fois, les autorités algériennes
ont pris une décision incompréhensible et brutale consistant à demander le
départ immédiat des agents français en poste pour des courtes missions de moins
de 90 jours, donc sans visa, du territoire algérien, décision à laquelle, une
nouvelle fois, nous avons répondu avec fermeté. Et immédiatement, j'ai convoqué
le chargé d'affaires algérien à paris je lui ai signifié que nous prenions
exactement la même décision, le renvoi de tous les agents titulaires d'un
passeport diplomatique mais sans visa, et que par ailleurs, pour la suite et en
fonction de l'évolution de la situation, nous ne nous interdisions rien.
Pourquoi ? Parce que nous nous sommes montrés ouverts au dialogue. Les
autorités algériennes ont choisi un autre chemin. Il leur appartient désormais
de décider si elles veulent régler les tensions qui perturbent désormais la
relation entre nos deux pays. Quant à nous, comme nous l'avons fait sous
l'autorité du Premier ministre, si besoin était, nous ne nous interdisons pas
de prendre de nouvelles mesures.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> A Port-la-Nouvelle, j’ai réuni les professionnels de la pêche et les
acteurs locaux et du pourtour méditerranéen pour une réunion de travail. Au
cœur des échanges : les défis majeurs du secteur, avec en tête le plan de
gestion européen WestMed. Un enjeu stratégique pour une économie bleue durable
et une vraie souveraineté alimentaire. Je leur ai redit clairement : je
porterai leur voix à Bruxelles. J’ai ensuite échangé avec les équipes
passionnées du parc naturel marin du golfe du Lion, qui s’engagent chaque jour
pour préserver cet écosystème aussi fragile que précieux. Nous avons parlé
terrain, solutions concrètes, équilibre entre préservation et activités
humaines. Ces échanges sont essentiels. Ils nourrissent nos politiques, ancrent
nos décisions dans le réel. Car on ne construit rien sans celles et ceux qui
vivent la mer, la protègent, et en vivent chaque jour.
> 1 000 litres d’essence volontairement déversés dans une rivière au sud de Lyon. Un acte inacceptable, que je condamne fermement. Je veux dire tout mon soutien et ma solidarité au maire et son équipe ainsi qu’aux habitantes et habitants qui sont les premières victimes de cette situation. Ils peuvent compter sur la réactivité des services de l’Etat. Ce geste irresponsable peut avoir des conséquences graves et nous expose à des risques bien réels, tels que la contamination des zones de captage pour l'eau potable ou des eaux d'irrigation et l'asphyxie des écosystèmes aquatiques. Polluer une rivière, c’est mettre en péril l’eau que l’on boit, la terre que l’on cultive et la vie qui nous entoure. Les auteurs doivent être identifiés, sanctionnés, et les responsabilités pleinement établies. La protection de l’environnement ne sera jamais une option, c'est un impératif. Pour notre santé et celle de tous les êtres vivants.
> Victoire française ! La Commission européenne valide l’affichage du coût environnemental des vêtements. Un outil essentiel pour permettre aux consommateurs de connaître l’impact de leurs achats et aux producteurs responsables de se démarquer. C’est aussi une réponse forte à l’ultra fast-fashion, souvent produite dans des conditions bien moins exigeantes qu’en France ou en Europe, avec des conséquences environnementales, économiques et sociales désastreuses. L’industrie textile est l’une des plus polluantes au monde. Nous agissons pour réduire cette pollution et protéger consommateurs, emplois et savoir-faire. La voie est désormais ouverte pour un déploiement dès le second semestre 2025, sur une base volontaire.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> Dans la République Française, la foi n'est pas et ne sera jamais au-dessus
de la loi. L’homophobie n'est pas une «sensibilité» ou une «diversité», c'est
un délit. La Ligue de football professionnel a pris une initiative essentielle
dans la lutte contre l’homophobie, elle doit être respectée par tous. Il est
temps que des sanctions claires soient prises.
Astrid
Panosyan-Bouvet (ministre
déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des
Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> Arrêtons avec les préjugés sur les jeunes qui ne « voudraient pas
travailler ». Le travail est un facteur d’émancipation à tout âge, en
particulier pour les jeunes qui commencent dans la vie active.
> Le taux de chômage des seniors n’est pas une fatalité : nous pouvons le combattre. Ce qui a été décidé par les partenaires sociaux dans l’ANI de novembre dernier va dans ce sens.
> Il faut être très vigilants sur la question du chômage. Nous avons toujours un rythme d’embauche soutenu et des métiers en tension de recrutement. Notre réalité économique est nuancée.
> Pour la sixième année consécutive, la France est la 1ère destination des investisseurs étrangers en Europe selon le baromètre annuel EY.
Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargée des Comptes publics)
> [Retour de la TVA sociale] En
fait, c'est le retour d'un débat, je pense, que les Français attendent.
Comment, quand on travaille en France, on gagne plus ? Comment ça fait plus sur
la feuille de paye ? Comment ça fait plus à la fin du mois ? Et c'est un débat
essentiel parce que ce qu'on a vu hier, et je pense que les Français le savent,
la moitié de nos dépenses aujourd'hui, c'est ce qu'on appelle notre modèle
social. C'est des choses qui font notre fierté. C'est notre modèle de retraite,
c'est notre santé, c'est la politique familiale. Le seul problème, c'est qu'il
y a 80 ans, comme le dit le président, c'était financé par une population très
nombreuse et très jeune. Aujourd'hui, on est de moins en moins nombreux à
travailler par rapport à la population, parce que les gens vivent plus
longtemps, et c'est une bonne nouvelle. Mais du coup, on finance de moins en
moins nombreux des dépenses de plus en plus grandes.
Et donc, la clé, c'est quoi ? Comment on fait que le travail paye plus ?
Comment on fait pour que les chefs d'entreprise, il y en a qui nous écoutent ce
matin, ils voient les charges. Ça les désincite à embaucher. Et donc, ça veut
dire qu'on a du chômage, ça veut dire qu'on a des entreprises qui ne
grandissent pas assez. Il n'y a pas de solution magique, c'est clair. Mais il y
a un débat qu'on peut ouvrir.
Comment, évidemment, on doit maîtriser la dépense, parce que le but, ce n'est
pas d'avoir des impôts et des impôts face à des dépenses qui ne sont pas
contrôlées, mais surtout, comment on répartit l'effort ?
Et la TVA, il y a plein d'autres solutions. Vous avez vu beaucoup de
propositions ces derniers jours. Comment on répartit mieux l'effort ? Il y a
des gens qui vous disent, peut-être qu'il faut regarder les successions, les
grosses étapes. Il y a des gens qui vous disent, peut-être qu'il faut regarder
la taxation d'un certain nombre de biens immobiliers. Moi, ce que je veux
surtout, c'est que nous ayons le débat. Est-ce qu'on veut garder le système
exactement comme aujourd'hui, avec tous les inconvénients et les avantages que
ça a ? Ou est-ce qu'on est prêt à changer le système ? Et ce qu'a dit le
président, c'est que c'est aux partenaires sociaux, c'est aux parlementaires.
Nous, on n'a pas de solution magique. Mais on sait que si on ne fait pas ce
débat, en fait, si on s'interdit tous les débats, à la fin, il n'y a pas de
solution.
> Aujourd'hui, si vous êtes un jeune au SMIC, c'est votre premier job, si on veut que vous ayez cent euros de plus à la fin du mois, ça coûte plus de 200 euros à votre patron. On a quand même un problème, c'est que les gens, ils veulent être augmentés, les patrons, ils sont prêts à augmenter. Mais si, quand ils mettent de l'argent, ça fait aussi peu à la fin, et en plus, vous avez des aides sociales qui parfois, quand vous êtes augmenté, diminuent, et donc, les gens ne s'y retrouvent pas.
> Tout le système en France fait que, quand vous avez un euro de plus sur la feuille de paye, il y a plus d'euros à la fin du mois, mais il n'y en a pas assez. Donc, notre enjeu, c'est, est-ce qu'à la fin, on veut que tout ça repose sur les travailleurs français, qui en ont ras-le-bol, et je pense qu'on peut le dire et l'accepter ?
> Il y a des solutions qui font payer les entreprises étrangères qui importent. Est-ce qu'on veut faire payer les entreprises chinoises, étrangères, du bout du monde, qui nous vendent plein de choses ? Ou est-ce qu'on veut faire travailler les jeunes travailleurs français ? Je pense que c'est un débat qui se pose. Il n'y a pas de solution magique.
> J'ai annoncé qu'on allait faire, avec les Européens, une redevance forfaitaire sur tous les petits colis en 2026. Je parle cette semaine à mon homologue polonais. J'ai eu la semaine dernière mon homologue néerlandais. J'aurai dans les prochains jours mon homologue allemand. On fait une réunion européenne. (…) On est aujourd'hui en train d'accélérer massivement le calendrier. Sinon, ce qui était prévu, c'était 2028. C'est dans trop longtemps. Deuxième sujet, vous me dites qu'on débat. Oui, on débat. Pourquoi ? Parce que si on veut faire des grands choix, aujourd'hui, si on pense qu'on impose et on y va, ça ne marche pas. On n'a pas de majorité absolue, on a un pays fragmenté, on a des partenaires sociaux qui veulent aller sur le sujet, on autorise le débat, on ouvre le débat, et on va trouver des solutions.
> On ne veut pas augmenter les impôts sur les classes moyennes et les classes populaires. On veut baisser les impôts sur les TPE, PME. Comment on va faire ? On va réduire la dépense. On va faire le ménage dans notre organisation. J'ai annoncé un tiers des opérateurs et des agences supprimés, fusionnés. On fait le ménage. On va réduire la dépense sur les choses qui ne sont pas des priorités. Il faut qu'on se dise la vérité.
> On est un des rares pays où, quand on a une maladie
grave dans notre pays, indépendamment de notre revenu, on est très bien soigné.
On n'a pas une médecine à deux vitesses. Et ça, je pense que c'est un acquis.
Et les Français le veulent. Il y a des choses maintenant que les Français
voient aussi. C'est qu'il y a des déserts médicaux et que parfois, il y a des
gaspillages. Et donc nous, avec le Premier ministre, il avait dit : la vérité
permet d'agir.
On veut libérer la capacité des chefs d'entreprise à embaucher, à investir, à
grandir. (…) On doit, un, rendre le système plus lisible. Le président de la
République a dit: je veux faire le versement social unique, la solidarité à la
source. À tout moment, vous devez savoir comment marche le système, et vous
devez de manière prévisible savoir que si votre patron vous augmente, vous avez
plus à la fin du mois et vous savez combien. Et aujourd'hui, notre système, il
est trop complexe, ça ne marche pas comme ça. Mais vraiment, ma feuille de
route, celle du Premier ministre, celle de tout ce Gouvernement, c'est de dire
: on arrête d'augmenter les impôts. Nous sommes les champions du monde des
impôts.
> Le but, ce n'est pas de remplir les caisses de l'État pour payer encore plus de dépenses avec la TVA. Est-ce que la solution, c'est de taxer davantage les produits qui viennent d'ailleurs ? Et c'est évidemment taxer davantage les produits qui viennent d'ailleurs. C'est évidemment taxer les industriels qui produisent d'ailleurs. Et la fameuse... si on baisse les charges d'un côté, et que certains impôts augmentent pour qu'à la fin, ça fasse le même argent, mais que c'est réparti différemment, et que ça nous permet de faire contribuer ce qui importe dans notre pays, je pense que c'est un débat qui mérite d'être ouvert. Je dis aujourd'hui : ce n'est pas le Gouvernement tout seul dans son coin qui, de manière autoritaire, va dire : c'est comme ça. On a besoin des entreprises, des chefs d'entreprise.
> [Référendum] Le premier ministre dit : si j'ai un plan, et qu'il y a des réformes qui sont difficiles, et des réformes qui demandent que les Français dans leur ensemble puissent donner leur avis, ça peut être une solution. Ce que dit le Président, c'est la même chose. Il dit : le budget, c'est le métier des parlementaires. Moi, je parle toute la journée avec les parlementaires. Parce qu'à la fin, on veut quoi ? On veut éviter la censure. On veut éviter le blocage. Et sur tous les sujets, on n'est pas en train de se dire : on fait du blabla. On a deux ans pour agir. Les Français de 2027, ils voteront à la présidentielle. D'ici là, nous avons une responsabilité. Poser sur la table les sujets, décider, trouver des consensus, et nous mettre dans un mode collectif, où soit on regarde les trains passer, soit on agit. Donc, tous ces sujets, un par un : les petits colis qui arrivent de l'étranger, on trouve une solution. Le travail qui paye plus, on trouve une solution. Mais on trouve une solution, pas tout seul. On trouve une solution avec les Français, et je pense que les Français, d'ailleurs, dans leur vote, il y a quelques mois, ils nous ont dit : voilà, le Parlement, il doit nous représenter. Et s'il nous représente, il est fragmenté. On doit trouver des compromis, on doit trouver des majorités, et c'est notre boulot.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Faire ses courses et recharger sa voiture en même temps, c’est
possible. Avec Éric Lombard, nous avons voulu aller au plus près des usagers. À
L’Haÿ-les-Roses, chez Carrefour, nous avons testé une borne de recharge
publique en conditions réelles : simple, rapide, efficace. Nous portons une
ambition claire : 7 millions de points de recharge d'ici à 2030, 400 000
ouverts au public dont 50 000 ultra-rapides. Un réseau plus dense que celui des
stations essence. Merci à Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, et aux équipes
du groupe, qui déploient – comme de nombreux acteurs de la grande distribution
et opérateurs de recharge – des bornes partout sur le territoire pour permettre
à nos concitoyens de s’emparer de l’électrique. Développer des bornes partout,
c’est rendre possible une électromobilité du quotidien, pilier de notre
souveraineté énergétique et de la décarbonation de notre société. (…)
Une borne tous les 60 km sur autoroute, 75 % des hypermarchés équipés : la
France tient le cap. En 3 ans, le nombre de points de recharge rapide a été
multiplié par 6. Avec Éric Lombard, nous avons détaillé les mesures du plan «Recharge
facile pour tous» :
- Accès aux prix et à la disponibilité en temps réel
- Simulateur de coût de la recharge
- Tarifs avantageux aux heures solaires, la nuit et le week-end
Le véhicule électrique va s'imposer d'ici 2035 comme la solution de la mobilité
décarbonée partout en France. Nous devons les produire en France, c’est une
question de souveraineté industrielle et sociale. (…)
Nous souhaitons engager un travail avec les employeurs pour faciliter l'accès à
la recharge au travail aux salariés qui n'ont pas de solution à domicile. Avec
le développement des heures creuses en journée, la recharge sera moins chère et
contribuera à stabiliser le réseau électrique.
Faciliter l’accès à la recharge, c’est rendre l’électrique possible partout,
tout le temps. C’est aussi renforcer notre souveraineté énergétique en
réduisant les importations d'énergie fossile.
> ArcelorMittal confirme son intention d’investir en France ! Notre cap est clair : souveraineté industrielle, emplois, transition. Nous ne lâcherons rien. Aujourd'hui, l'entreprise sidérurgique a réitéré un engagement industriel majeur : 1,2 milliard d’euros seront investis par Arcelor Mittal dans un plan européen de décarbonation, un jalon décisif pour les sites français. Cet engagement est le fruit d’un dialogue constant que nous avons mené avec ArcelorMittal, les élus et collectivités et les organisations syndicales et de notre travail depuis plusieurs mois auprès de la Commission européenne en lien étroit avec nos partenaires européens. Ces prochains jours, je poursuivrai le combat pour défendre nos emplois et nos intérêts industriels, il faut protéger notre marché européen, lutter contre la concurrence déloyale et obtenir des mesures de protection renforcées.
> Pour la sixième année consécutive, la France occupe la
1re place en Europe pour l’attractivité des investissements étrangers. Une
dynamique qui reflète la confiance dans notre économie et notre ambition
industrielle.
- Première place pour la R&D.
- Première place pour l’intelligence artificielle.
- Et en 2024, 1re place pour les implantations et extensions d’usines !
Un signal clair : notre politique industrielle fonctionne, concrètement, dans
les territoires. Nous ne lâchons rien : emploi, réindustrialisation,
souveraineté.
À quelques jours de Choose France, ce baromètre EY confirme que la France
attire, investit, et construit l’avenir.
Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargée du Tourisme)
> La France reste la première destination en Europe pour les
investissements étrangers ! En Europe, près d’un projet sur cinq se fait en
France: industrie, énergie verte, IA, R&D. Une attractivité durable, au
service de nos territoires et de notre offre touristique.
Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre
des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Les « thérapies de conversion » sont une violence reconnue comme une
forme de torture. Elles n’ont pas leur place en Europe. J’ai signé une pétition
pour qu’elles soient interdites dans toute l’UE.
Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des
Français de l’étranger)
> C’est un Conseil européen très important format
Commerce dans un contexte de commerce international évidemment toujours
trouble. Alors que la Commission européenne a entamé des discussions
avec l’administration américaine, la position française qui est défendue
demeure la même, d’abord aller vers la désescalade de cette guerre commerciale
que nous n’avons jamais souhaitée et que nous considérons comme néfaste pour
tout le monde, néfaste pour les exportations européennes bien sûr, mais aussi
néfaste pour les États-Unis, et je crois que c’est cette discussion autour d’un
agenda positif qui doit aujourd’hui présider.
Et puis la position de la France a toujours été très claire et nous le
répéterons aujourd’hui, il nous faut aussi nous préparer à des contre-mesures,
à des mesures de rétorsion si les négociations n’aboutissaient pas. Il faut
aussi avoir conscience que la période de suspension de 90 jours qui a été
proposée à la fois du côté américain et du côté européen reste fragile. Et à
l’heure où on se parle, la situation reste inacceptable en termes de droits de
douane additionnels imposés par les États-Unis, puisque les 25% de tarifs sur
l’acier d’aluminium, sur l’automobile et puis les 10% de ce qui est donc appelé
aujourd’hui comme des droits de douane réciproques, reste une situation qui
n’est pas tolérable et acceptable.
Donc il nous faut une discussion qui nous permette une sortie par le
haut, faute de quoi nous devons continuer à travailler à des mesures possibles
de réponse et de riposte européenne parce que l’Europe est une puissance
commerciale, c’est un marché unique de 450 millions de consommateurs qui doit
donc faire savoir ses droits dans cette situation internationale qui à nouveau
crée des risques nouveaux. Et nous devrons aussi parler des conséquences que
cette nouvelle situation commerciale, notamment sur les sujets des surcapacités
asiatiques vers le marché européen.
Et puis enfin c’est un Conseil qui devra également être l’occasion de
parler de l’avenir pour l’Europe et comment est-ce que nous devons diversifier
nos débouchés commerciaux, comment est-ce que nous devons préparer de futurs
accords commerciaux avec d’autres parties du monde, d’autres parties qui
veulent elles aussi diversifier leurs partenariats stratégiques et commerciaux
avec l’Europe et avec la France. Et donc c’est tout cela, un agenda chargé mais
dans un contexte international qui l’impose, qui sera à l’ordre du jour.
> [Liste de produits américains taxés en rétorsion de la guerre commerciale de Trump] Nous sommes dans une discussion qui aujourd’hui est une préparation à mesure de rétorsion. Il faut faire les choses dans l’ordre. La situation de suspension, elle est fragile mais elle doit d’abord nous permettre de ne pas mettre en place ces mesures de rétorsion. Et donc nous faisons effectivement des allers-retours comme tous les États membres avec la Commission, à la fois pour regarder ce qui est le plus juste en termes de réponse sur les biens mais aussi, souvenez-vous, le 7 avril à Luxembourg on avait aussi évoqué tous les autres sujets qui pouvaient être mis sur la table, je pense notamment au sujet des services. Et cela doit aussi encore être travaillé. Et donc nous sommes en train de faire un travail avec les filières françaises parce qu’il ne faut pas que les mesures de réponse soient aussi des cibles dans le dos de certaines filières. Donc effectivement cela rejoint votre question, nous devrons être vigilants à l’ensemble des acteurs qui sont peut-être plus vulnérables que les autres parce que non délocalisables et parfois aussi très symboliques de nos territoires.
> [Guerre commerciale de Trump] La position de la France a toujours été très claire là-dessus. Il ne faut rien s’interdire si une négociation est chaude. Donc, dans l’ordre, on fait tout pour sortir par le haut d’une situation que nous n’avons pas voulue. Deuxièmement, nous préparons tout ce qui peut être mis sur la table si l’issue ne veut pas être favorable du côté américain. Mais, permettez-moi d’être plus optimiste et de croire que la raison l’emportera sur la question commerciale parce qu’à la fin, ni l’économie européenne, ni l’économie américaine n’a intérêt à garder le niveau actuel que nous avons sur les droits de douane.
> [Guerre commerciale de Trump] Je crois qu’il faut être vigilant sur le fait que s’arrêter à 10% de tarifs réciproques serait une bonne nouvelle. Je crois qu’il faut rester ferme, d’abord, sur le fait qu’imposer ces droits de douane, dits réciproques, je dis dits réciproques car considérer que la TVA, par exemple, est un droit de douane côté européen, est quelque chose qui, pour moi, ne peut pas être accepté et entendu. Et donc, rester sur le schéma actuel, même suspendu 90 jours, de 25% sur l’acier aluminium, 25% sur l’automobile, 10% sur presque tout le reste, en attendant peut-être de nouvelles mesures sur des secteurs comme la pharmacie, etc., ne peut pas être considéré comme tolérable et comme quelque chose d’acceptable. Donc je laisse évidemment chaque pays souverain dans sa négociation avec les États-Unis par définition, mais je crois qu’on aurait tort au sein de l’Union européenne et c’est ce dont nous allons discuter, de considérer que la période de suspension est quelque chose qui peut finir là-dessus. Il nous faut être très clair sur le fait que la situation actuelle, telle que suspendue, doit être une situation sur laquelle nous devons évidemment aboutir pour l’annuler et en aucun cas pour considérer qu’elle est acceptable.
Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats
internationaux)
> L’ Union Internationale des Télécommunications fêtait ses 160
ans! Honoré d'être intervenu au Salon de l’horloge, où tout a commencé, pour
célébrer cet évènement et rappeler notamment
- Notre volonté commune de porter une vision inclusive du numérique,
- Notre engagement au sein de cette institution spécialisée des Nations Unies,
- Notre rôle en matière d'innovation numérique et d'intelligence artificielle,
dans la continuité du Sommet IA qui a constitué un véritable tournant dans la
mobilisation internationale.
J'ai salué également les nombreuses entreprises françaises présentes pour leur
dynamisme et leur engagement dans le secteur.
Cet anniversaire n'est pas seulement un jalon historique. C'est aussi le
témoignage vivant que notre ambition initiale de créer un espace de dialogue et
de coopération est restée intacte.
● Autres
ministres
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des
Familles)
> En cette Journée internationale des familles [15 mai], je veux saluer
l’engagement des 70 mouvements familiaux et des 5 000 associations familiales
qui, partout dans notre pays, accompagnent les familles, leurs parcours, leurs
défis. Depuis 80 ans, l’Unaf et son réseau constituent la « Force des
familles » en France. Je veux ici les saluer, leur action est
indispensable. Je veux redire ma conviction, en tant que ministre des Familles,
dans toutes leurs diversités : chaque famille mérite d’être écoutée,
accompagnée, protégée.
Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de
la Souveraineté industrielle et numérique)
> La méthode du Gouvernement n'a
pas changé : dès son arrivée à Matignon, le Premier ministre a demandé à
mon ministère qu'un dialogue ait lieu. Celui-ci se poursuit dans toutes ses
dimensions.
Tout d'abord, en matière de sécurité sociale – retraites,
santé… –, il prend la forme du conclave, pour reprendre le terme adopté,
qui se déroule en ce moment. Il avance en toute autonomie. Nous en verrons les
résultats dans quelques semaines.
Ensuite, le Premier ministre et l'ensemble des membres du Gouvernement
ont engagé une revue des politiques publiques de l'État, de façon à maîtriser
la dépense dans le projet de loi de finances qui sera proposé au Parlement à la
rentrée.
Enfin, en matière d'organisation territoriale, sous l'autorité du
Premier ministre et du ministre François Rebsamen, mon ministère a engagé le
6 mai dernier une concertation avec les associations représentant les élus
de toutes les strates de collectivités locales, afin de déterminer comment ces
dernières peuvent contribuer à l'effort commun.
Je rendrai compte de ces concertations au Premier ministre, qui rendra
ses arbitrages avant l'été prochain.
Dans le même temps, mon ministère dialoguera, comme il l'a fait pour
l'adoption du projet de loi de finances pour 2025 malgré des délais
réduits, avec l'ensemble des parties qui le souhaitent, au Sénat comme à
l'Assemblée nationale, de façon à préparer le texte qui, de façon normale, sera
présenté aux députés à la rentrée.
Les choses se déroulent comme prévu, de façon organisée et méthodique.
Mon ministère rendra compte régulièrement au Sénat des avancées de ce
processus.
> La France (encore) championne d’Europe ! Le Baromètre
EY 2025 de l’attractivité confirme que la France reste la première destination
européenne pour les investissements étrangers pour la 6e année consécutive. La
France attire près d’un projet sur cinq en Europe.
Elle conserve la première place pour les projets manufacturiers avec 415
projets, loin devant la Turquie et le Royaume-Uni. Elle est aussi en tête sur
les investissements dans l’énergie, portée par les renouvelables. Elle devance
ses voisins sur l’intelligence artificielle avec 41 projets contre 27 au
Royaume-Uni et 15 en Espagne. Elle reste enfin leader sur les centres de
R&D avec 104 projets contre 94 au Royaume-Uni et 51 en Allemagne.
L’attractivité française est bien là : durable, stratégique, tournée vers
l’avenir.
> 7 millions de bornes de recharge pour véhicules
électriques d’ici 2030 : c’est l’objectif que nous fixons pour notre pays. Si
la France est déjà sur le podium des pays les mieux équipés, voici les
priorités que nous avons rappelées:
- Accélérer le déploiement des bornes pour atteindre 400 000 points de recharge
en libre accès d’ici 5 ans, y compris en recharge rapide ;
- Améliorer l’expérience et l’information des usagers ;
- Mieux synchroniser la recharge avec la disponibilité d’électricité.
Developper les véhicules électriques passe aussi par garantir à chacun,
partout, un accès simple, rapide et efficace à la recharge.
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Après le voyage d'Emmanuel Macron, du chancelier Merz et du Premier
ministre Starmer en Ukraine, nous nous réunissons à Rome en format E5 avec mes
homologues. Notre priorité est d'obtenir un cessez-le-feu de 30 jours, ouvrant
sur des négociations directes au plus haut niveau entre Ukraine et Russie, que
seules les autorités russes refusent encore. Une fois les armes tues, la
première des garanties de sécurité pour l'Ukraine sera sa propre armée. Les
Européens soutiendront activement sa régénération et nous avançons concrètement
sur les besoins qu'expriment les Ukrainiens. Concernant notre propre
réarmement, nous mettons en place des coalitions capacitaires dans les domaines
clés : défense aérienne, alerte avancée, frappes dans la profondeur, spatial.
Lundi prochain, nos directeurs d'armement européens se réuniront à Paris pour
présenter les projets concrets en ce sens, projets que les financements
européens devront soutenir à très court terme.
> En marge de notre réunion des ministres de la Défense en format E5, entretien avec mon homologue allemand Boris Pistorius. Echanges sur nos efforts de défense respectifs et les enjeux de renforcement de l'autonomie stratégique européenne. Point d'étape sur notre coopération, notamment en matière industrielle et sur l'avancée de nos programmes communs de char et d'avion du futur, le MGCS et le SCAF.
> [Violences au sein de l’armée] L’armée, ce n’est pas ça. Notre position est claire et constante : tolérance zéro. La parole de ces anciens militaires est prise très au sérieux et nous contribuerons activement au travail de la justice. L'enquête interne sera sans concession, pour faire la transparence. Si les faits sont avérés, les responsables seront lourdement punis et les victimes accompagnées.
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> Ce ne sont pas les contraintes budgétaires qui ferment les lits à
l’hôpital. La réalité est plus simple. On ferme des lits quand il n’y a pas
assez de soignants pour prendre en charge les patients. Sans infirmiers, sans
aides-soignants, sans médecins, un lit ne peut pas accueillir un patient. Il
reste fermé, inactif, malgré tous les efforts et toutes les urgences. C’est le
cœur de mon combat depuis le premier jour : remettre les professionnels au
centre de notre système de santé. Cela passe par un engagement massif : former
plus, former mieux, former partout. Nous avons un cap : reconstruire l’hôpital
par l’humain.
> Former aux gestes qui sauvent, c’est sauver des vies. Avec la loi visant à généraliser la connaissance et la maîtrise des gestes de premiers secours tout au long de la vie, nous faisons un choix simple mais essentiel : donner à chacun le pouvoir d’agir. Arrêt cardiaque, suffocation, brûlure, accident de la route… Ces situations ne préviennent pas. Mais face à elles, un citoyen formé peut faire la différence. Former chaque Français, à tout âge, c’est multiplier les chances pour tous. Dans une école, un stade, un lieu public, il peut toujours y avoir quelqu’un pour intervenir. C’est une force collective, vitale, que nous devons entretenir. La santé, c’est l’affaire de tous. Les gestes qui sauvent aussi.
> J’ai participé à la table ronde organisée par le collectif MéninGO ! pour sensibiliser aux infections à méningocoques. Je veux saluer leur engagement et rappeler l’importance de cette mobilisation citoyenne face à une menace grave mais évitable. Les infections à méningocoques peuvent être foudroyantes et mortelles. Cette année encore, nous avons connu plusieurs foyers majeurs, avec des drames. Chaque infection évitable est une infection de trop. La vaccination reste notre meilleure arme. Elle protège, elle sauve, elle nous engage collectivement. Merci à tous ceux qui œuvrent au quotidien pour mieux informer et prévenir.
> Aux Assises de la santé scolaire, aux côtés d’Elisabeth Borne, pour réaffirmer une conviction simple : grandir en bonne santé, c’est la condition première pour apprendre, mais aussi pour bien vivre. Nous devons repérer plus tôt les fragilités, simplifier l’accès aux soins, donner toute sa place à la santé mentale. C’est le sens de notre action : un accompagnement global, cohérent et protecteur pour chaque élève. Avec la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, nous engageons une politique de prévention ambitieuse : bilans de santé, repérage précoce, vaccination. Pour permettre à chaque enfant de bâtir sa vie sur des fondations solides.
> Trois semaines après les annonces du pacte de lutte
contre les déserts médicaux, le Parlement a adopté la proposition de loi pour
améliorer l’accès aux soins.
Une réactivité assumée, à la hauteur de l’urgence.
Un texte structurant, qui incarne la volonté du Gouvernement d’avancer vite et
fort pour garantir à chaque Français un égal accès aux soins. Dans un contexte
de tension sur l’offre de soins, cette loi vient ancrer dans le droit le
principe de solidarité territoriale :
- En continuant de soutenir les professionnels qui choisissent de s’installer
là où les besoins sont les plus criants ;
- En valorisant les initiatives locales, l’engagement des élus, et les
dynamiques collectives de proximité ;
- En insistant sur la philosophie suivante : face aux déserts médicaux, nous
préférons demander peu à beaucoup de médecins, que beaucoup à trop peu d'entre
eux.
- En traçant une trajectoire claire pour rapprocher durablement l’offre de
soins des populations.
Nous ne partons pas de zéro. Mais ce texte marque un tournant, en affirmant une
responsabilité partagée entre l’État, les territoires, les élus, le parlement
et les acteurs de santé. Je tiens à saluer le travail du sénateur Philippe
Mouiller dont l’engagement constant a permis de traduire rapidement les
orientations du pacte en mesures législatives concrètes. Je remercie également
Corinne Imbert, Bruno Rojouan ainsi que tous les parlementaires qui ont permis
d’enrichir le texte. La méthode est claire : concerter, engager des réformes
ambitieuses et les mettre en œuvre. Nous continuerons à avancer, avec les
professionnels et les territoires, pour bâtir un accès aux soins plus juste
partout en France.
> Je salue l’adoption de la proposition de loi visant à
renforcer la sécurité des professionnels de santé. Merci à Philippe Pradal et
Anne-Sophie Patru pour leur travail et leur engagement. Grâce à ce texte, nous
franchissons une étape supplémentaire dans notre ambition commune : ne laisser
aucun répit à ceux qui s’en prennent aux soignants, et protéger comme il se
doit ceux qui prennent soin de notre santé.
Cette ambition est fondée sur une nécessité d’agir, que l’actualité nous
rappelle avec force :
- 23 498 agressions déclarées en 2022
- 44 % en plus de plaintes déposées Face à ces violences, ma ligne est claire :
fermeté.
Mon mot d’ordre : tolérance zéro. La violence est toujours un échec. Elle est
toujours inacceptable.
> La Haute Autorité de santé recommande aujourd’hui l’élargissement du rattrapage vaccinal anti-HPV à toutes les femmes et tous les hommes jusqu’à 26 ans, sans distinction. Une avancée attendue, que je salue pleinement. Objectif : mieux protéger contre les cancers liés au HPV, dont celui du col de l’utérus, en offrant une seconde chance à celles et ceux qui n’ont pas pu être vaccinés à l’adolescence. Ma priorité reste claire : vacciner tôt, entre 11 et 14 ans, pour éradiquer le cancer du col de l'utérus. Mais nous devons aussi agir pour ne laisser personne de côté, dans une logique d’équité et d’efficacité en santé publique. Cette recommandation, que je vais instruire sans délai, s’inscrit dans notre ambition d’atteindre 80 % de couverture vaccinale d’ici 2030, conformément à nos engagements nationaux et à la stratégie de l’OMS.
> Ce matin, lors du Comité d'orientation stratégique Écophyto 2030, nous avons réaffirmé notre engagement pour un recours raisonné aux produits phytosanitaires et une réduction des risques liés aux pesticides. Transparence, recherche et information sont au cœur de notre action pour protéger la santé et l'environnement. Je réunirai d'ici la fin de l'année un comité de suivi des études nationales sur les pesticides pour partager l'avancée des travaux de recherche sur les conséquences sanitaires des produits phytopharmaceutiques.
Valérie Létard (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée du Logement)
> [Intervention au Sénat] Le
logement connaît une crise inédite, qui pèse particulièrement sur les plus
fragiles.
Face à cela, notre premier défi consiste bien évidemment à relancer la
production de logements abordables. Pour ce faire, nous avons fait le choix
résolu de nous appuyer sur les bailleurs sociaux. C'est le sens de la feuille
de route que j'ai signée avec ce secteur en février dernier, dans la foulée du
travail que j'avais préalablement mené avec les parlementaires, que je
remercie, car ils ont été un vrai soutien, ainsi qu'avec Éric Lombard.
Ce travail a permis d'obtenir une baisse du taux du livret A à
hauteur de 850 millions d'euros, afin d'encourager la production de
logements, et une diminution de la réduction de loyer de solidarité (RLS). À
cet égard, je remercie le Premier ministre, qui, malgré nos difficultés
financières, a validé l'arrêté RLS consacrant la mobilisation de fonds propres
pour obtenir ce taux du livret A et ces liquidités, afin d'être au
rendez-vous pour atteindre l'objectif des 116 000 logements nouveaux
et des 130 000 rénovations qui figurent dans la feuille de route
conclue avec les bailleurs sociaux.
Évidemment, nous avons également relancé la Commission nationale des
impayés de loyer , pour envisager des propositions de solutions, en
coordination avec les départements, afin de mieux prévenir ce risque.
En outre, afin d'accompagner le secteur et de répondre ainsi au besoin
d'attributions de logement, nous allons développer le prêt à taux zéro pour les
ménages modestes, qui libéreront alors des places dans le parc locatif.
Nous améliorerons par ailleurs le statut du bailleur privé, afin de
relancer la production de logements locatifs abordables privés.
Ainsi, parallèlement à la lutte contre l'habitat indigne, à laquelle le
Sénat prend toute sa part, nous allons mettre les bouchées doubles sur ce
sujet.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Dans le cadre de l’élection présidentielle roumaine, des propos
offensants à l’égard de la France ont été tenus et de fausses informations ont
été diffusées. Je les déplore vivement. Ils ne reflètent en rien l’amitié
historique qui lie nos deux pays, la qualité des relations bilatérales et
l’exemple que constitue la Roumanie depuis qu’elle s’est choisie un destin au
sein de la famille européenne, ancré dans l’attachement aux valeurs
démocratiques.
> J’ai accueilli hier le commissaire Mc Grath au Quai d’Orsay. Dans un moment où nos démocraties sont ciblées, nous avons notamment évoqué des leviers européens pour agir : un bouclier commun face aux ingérences et l’utilisation du Digital Services Act. Nous avons aussi échangé sur l’approfondissement du marché unique européen avec le 28eme régime de droit des affaires.
> J’ai réuni hier nos partenaires pour évoquer la situation en Bosnie-Herzégovine. Dans la continuité de mon déplacement début avril, nous restons mobilisés pour dénoncer les actions sécessionnistes, défendre l’intégrité territoriale, l’unité et le chemin européen du pays.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> En marge de l’examen de la proposition de loi visant à lever les
contraintes pesant sur le métier d’agriculteur, plusieurs permanences
parlementaires ont été dégradées. Je condamne fermement ces actes
d’intimidation et apporte mon soutien aux parlementaires visés. Le débat doit
rester libre. Aucune pression ne saurait être tolérée.
> Chaque poste que j’ai occupé, je l’ai conquis par l’élection. Et je ne l’ai jamais fait seule : des parlementaires m’ont soutenue, portée, accompagnée. Loin d’être un chemin solitaire, c’est dans le collectif que je trouve ma force.
> On se bat pour que les femmes aient toute leur place en politique. Mais aux plus hauts niveaux, elles restent l’exception. Pourquoi suis-je encore la seule femme à la tête d’une grande institution de la République ? Chacun doit s’interroger.
> Le Conseil constitutionnel juge conforme à la Constitution la loi imposant la parité dans les communes de moins de 1 000 habitants. Derrière cette avancée, une exigence : que l’engagement des femmes ne soit plus une option, mais une condition de notre démocratie locale. Je le dis à toutes les femmes : engagez-vous !
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire
général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à
l’Assemblée nationale)
> Obtenir un million de signatures pour interdire les thérapies de
conversion partout en Europe ? C'est fait ! Bravo. Merci à toutes et à tous
pour votre mobilisation ! C’est un immense espoir pour l’égalité et les
libertés de tous les Européens. En Europe chacun doit être libre. Libre d’être
soi-même. Cette initiative est désormais entre les mains de la Commission
européenne. Nous nous battrons en première ligne avec les députés Renaissance et
Renew Europe pour défendre ce projet.
● MoDem
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> [Affaire Bétharram et audition de François Bayrou par la commission
d’enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l’État et de la
prévention des violences dans les établissements scolaires] Au fond, François
Bayrou a pu longuement, puisque c'est une audition qui a duré 5h30, rétablir la
vérité des faits, rétablir aussi les embrouilles qu'avaient essayé de mettre un
certain nombre de gens autour de la chronologie des faits. (…)
Je n’ose pas dire «la sainte Inquisition», mais c'était quand même un tribunal
de nature stalinienne. De toute façon, M. Vannier et son orchestre, si vous me
permettez cette expression, et sa meute, avaient décidé de se saisir de
l'occasion pour essayer de faire chuter François Bayrou. (...) Ils ont échoué
dans leur tentative. (…) C'était de mettre en défaut le Premier ministre comme
s'il était lui le coupable, comme s'il était lui l'agresseur et comme s'il
était lui celui qui avait couvert quoi que ce soit. (…)
Leur projet, c’est la démolition, c'est l'anarchie, c'est la révolution. Leurs
méthodes sont décrites dans La Meute. Ils veulent démolir l'honneur des gens,
démolir les fondements de la démocratie pour empêcher que le travail
parlementaire puisse se faire dans de bonnes conditions. (…)
Il faut qu’on arrête. Parce que ce poison-là, ce n’est pas le poison de
François Bayrou, c’est le poison politique et le poison de la société. Le
poison du doute et du doute qu'on instille dans la société sur des choses qui
ne sont pas vraies. (…)
La première circulaire qui dit qu'on n'a pas le droit de recourir à la violence
en milieu scolaire, c'est Bayrou qui l’a produite.
Comment on fait en sorte que cela ne se reproduise pas ? je pense surtout aux
victimes. Parce qu'à quel moment pendant 5h30, en dehors de Bayrou, ils se sont
posé la question de savoir comment éviter que ça se reproduise, comment on
évite que la parole ne se libère pas.
> [Référendum] François Bayrou n’a jamais dit qu’il soumettrait le budget à référendum », qui reste une prérogative du Parlement. (…) Ce n’est pas la question de soumettre le budget aux Français, mais de soumettre la question budgétaire. (…) Il faut trouver un chemin où on pose des questions qui ne peuvent pas passer par la voie parlementaire. Et qu'on les pose sans que ça donne le sentiment d'une manœuvre.
> Quand François Bayrou est arrivé, même si ça paraît anecdotique, nous n'avions pas de budget, nous en avons un. Il y avait un certain nombre de lois qui étaient en attente, loi d'orientation agricole, la question du narcotrafic ou autre : tous ces textes-là ont avancé.
> Il faut qu'on se prenne en main à l'Assemblée nationale pour aller plus vite.
> Il n’y a pas de rififi au sommet de l'État. Je sais que ça alimente les gazettes, mais je ne perçois pas de rififi au sommet de l'État.
> Tous ceux qui croient à la République, au débat démocratique, au travail parlementaire devraient se rassembler, malgré leurs désaccords, pour trouver des convergences.
> [Crise de Gaza] Israël a le droit de se défendre, pas de se venger sur une population. Vous ne pouvez pas affamer une population. Le Hamas est une organisation terroriste, il faut l’éradiquer. Mais les millions de Palestiniens à Gaza ne sont pas le Hamas. Ce sont des êtres humains, des enfants, des vieillards. (…) On ne peut pas laisser penser que l’État d’Israël, ce serait cela. (…) On est dans un moment, c'est terrible d'ailleurs, où on a du mal à faire entendre la voix que j'essaie de faire entendre, qui est la voix de la raison. Et en tout cas il faut pousser cette voie-là.
► Autres
● Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie
industrielle)
> Dans un marché largement
dominé par les surcapacités chinoises, nous devons soutenir notre industrie
photovoltaïque européenne. En simplifiant les procédures. En introduisant du
« made in Europe » dans nos marchés publics.
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Victoire ! La démocratie européenne a parlé : vous êtes plus d'un
million à avoir demandé l'interdiction des thérapies de conversion dans l'Union
européenne. Nous demandons désormais à la Commission européenne de faire sa
proposition de loi. (…)
Mettons fin aux abjectes thérapies de conversion encore pratiquées dans
certains pays de l’Union européenne, comme la Hongrie, la Slovaquie ou
l’Italie.
> La souveraineté alimentaire de l’Europe est une priorité. Nous sommes depuis toujours, avec le groupe Renew Europe, aux côtés de nos agriculteurs. C’est le sens de ma participation au Global food forum 2025. Nous sommes mobilisés pour faire de l’agriculture un moteur de croissance durable pour l’Union européenne.
● Personnalités
centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au
Plan)
> Le 17 mai est un symbole et un engagement : lutter chaque jour
contre les LGBTphobies, pour l’égalité qui est le combat de tous. Merci à
toutes celles et ceux qui se mobilisent, face à une haine et des violences qui
ressurgissent.
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> L’adoption ne doit plus être un parcours du combattant : la priorité
c’est l’intérêt de l’enfant. Notre responsabilité : créer les conditions pour
que chacun, parents adoptants comme enfants adoptés, soient plus accompagnés.
> Quand la société marginalise les enfants, c’est notre
commun qu’elle fragilise. Refusons la culture «No Kids», repensons nos espaces,
nos produits, nos récits pour inclure, pour être à hauteur d'enfant. Protéger,
c’est aussi prévenir. (…)
Je suis assez effrayée, et je pèse mes mots, du développement de mouvements,
d’espace «no kids», où les enfants ne sont plus les bienvenus, où les enfants
sont invisibilisés, voire interdits. (…)
On a tous vécu ces scènes, soit dans les métros parisiens, dans le train ou au
supermarché, ou dans des parcs où des adultes sont absolument excédés par le
mouvement d’un enfant, par sa présence ou simplement par sa voix. (…) Protéger
les enfants des écrans, des algorithmes, c’est aussi leur donner une société où
ils ont de l’espace pour eux, et donc, oui, une société bâtie à hauteur
d’enfants, dans l’espace public y compris.
> Au lycée L’Initiative avec Clara Chappaz et l’asso We Are Lovers : parler porno et écrans, c’est parler protection. 2,3M de mineurs y accèdent chaque mois. Ce n’est pas une fatalité. Ce combat, c’est celui de la santé publique. Et on le mène, ensemble.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.