Voici une sélection, ce 13 octobre 2025, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France à propos de la nomination du gouvernement puis de la démission du premier ministre.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> J’appelle les forces politiques à œuvrer à la stabilité et non à faire des paris sur l’instabilité. Pour l’instant, je suis là dans mon rôle de garant de nos institutions (…). J’ai vu beaucoup de propos qui n’ont pas été à la hauteur et je demande à tout le monde de se ressaisir, de travailler avec exigence, respect, en n’oubliant jamais, qu’on soit au gouvernement ou au Parlement, que (…) Ce mandat, c'est de servir, de servir et de servir et d'apporter des réponses aux questions les Français du quotidien.
> Je trouve que beaucoup de ceux qui ont nourri la division, les spéculations, n’ont pas été au niveau du moment que vit la France et de ce qu’attendent les Françaises et les Français. Les forces politiques qui ont joué la déstabilisation de Sébastien Lecornu sont les seules responsables de ce désordre.
> Je partage la joie des familles et du peuple israélien alors que sept otages viennent d’être remis à la Croix-Rouge. Mon équipe et moi-même avions encore vu récemment leurs parents. Eitan Mor, Gali et Ziv Berman, Matan Angrest, Omri Miran, Alon Ahel et Guy Gilboa-Dalal sont sauvés. Bientôt ils seront libres. Avec leur libération et celle à venir ce matin des treize autres otages, la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région. La France sera engagée dans toutes les étapes du plan du Président Trump aux côtés des partenaires arabes qu’elle avait mobilisés. Mais pour l’instant, place à la joie.
> Je me suis entretenu avec le Président Zelensky. Alors que l’accord obtenu à Gaza dessine un espoir pour la paix au Proche-Orient, en Ukraine aussi, il faut mettre fin à la guerre. Si la Russie persiste dans son obstination guerrière et dans son refus de venir à la table de négociation, elle devra en payer le prix. La France condamne les frappes russes contre les infrastructures critiques ukrainiennes, qui visent de fait la population civile à l’aube de l’hiver. Nous explorons avec nos partenaires l’apport d'assistance nécessaire pour rétablir et garantir les services de base. La France se tient plus que jamais aux côtés de l’Ukraine et mobilisée dans le cadre de la Coalition des volontaires.
> Bravo à Philippe Aghion, prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel. Par sa vision de la croissance par l’innovation, il éclaire l’avenir et prouve que la pensée française continue d’éclairer le monde. Fierté française, inspiration mondiale.
► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer
Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais
appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il
s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos
sont retranscris ici et du fait qu’il a composé un gouvernement d’axe central
puis qu’il vient de démissionner]
> Un gouvernement de mission est nommé pour donner un budget à la
France avant la fin de l’année. Je remercie les femmes et les hommes qui
s'engagent dans ce gouvernement en toute liberté au-delà des intérêts
personnels et partisans. Une seule chose compte : l’intérêt du pays.
> Il y a deux ans, le 13 octobre 2023, Dominique Bernard tombait, victime du terrorisme, en tentant de protéger ses élèves. Nous n’oublierons jamais son courage, son engagement et son humanité. La Nation rend hommage à un professeur mort pour la liberté.
> Notre seul objectif et seule mission, évidemment, est de surpasser, de dépasser cette crise politique qui sidère une partie de nos concitoyennes et de nos concitoyens et une partie du monde.
> Le 13 juillet dernier, le chef de l’Etat a annoncé un nouvel effort pour accélérer notre réarmement (…). Je veillerai à ce que cette parole soit respectée.
► Gouvernement nommé puis démissionnaire
[Nota: Ce gouvernement nommé
et démissionnaire comportait un certain nombre de centristes et de membres de
Renaissance qui sont situés au centre-droit voire à droite; étant donné sa
courte existence nous reproduisons leurs propos concernant la nomination de ce
gouvernement et la démission du premier ministre]
●
Ministres centristes/centraux
Laurent Nunez (ministre de l’Intérieur)
> Nommé ministre de l’Intérieur
ce soir par le président de la République, sur proposition du Premier Ministre
: une responsabilité qui honore et qui engage. Ma seule boussole est l’intérêt
général de mon pays. Serviteur de l’État, je poursuivrai ma mission au sein du
gouvernement avec détermination et rigueur pour la protection et la sécurité de
nos concitoyens. J’ai conscience des attentes fortes qui sont les leurs et je
me consacrerai totalement à cette tâche.
Catherine Vautrin (ministre
des Armées et des Anciens combattants)
> Je remercie le Président de la
République et le Premier ministre pour leur confiance. Être nommée ministre des
Armées et des Anciens combattants est un honneur. Je mesure la lourde
responsabilité qui m’incombe dans un contexte mondial marqué par de fortes
instabilités. Elle m’oblige.
Roland Lescure (ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et
numérique)
> Je remercie le Président de la
République et le Premier ministre pour leur confiance renouvelée. Le dialogue
avec les forces républicaines de notre pays est l’unique moyen de parvenir au
compromis parlementaire indispensable et incontournable pour construire et
doter la France d’un budget pour 2026.
Avec la ministre de l’Action et des Comptes publics Amélie de Montchalin, nous
sommes déjà au travail et nous y œuvrerons sans relâche.
Jean-Noël Barrot (ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Le MoDem ne se dérobe pas face
à ses responsabilités. Nous avons été de tous les combats les plus difficiles
depuis 2017, la situation est suffisamment grave, nous n’allons pas changer de
cap.
> Les questions de personnes sont secondaires. Les places, les postes : les Français en ont soupé toute la semaine, ça suffit.
> A Gaza, la France a ouvert la voie au plan de paix présenté par les États-Unis qui doit permettre enfin la libération des otages et le cessez-le-feu.
> Je salue le courage de Yulia Navalnaya et son engagement à poursuivre inlassablement le combat de son mari, Aleksei Navalny. Soutien inconditionnel aux citoyens qui luttent pour les libertés fondamentales.
> C’est un immense soulagement. Les 20 otages israéliens vont retrouver les leurs. Avec eux, renaît l’espoir d’une paix durable dans la région. La France y travaille depuis plus d'un an. L’initiative franco-saoudienne, avec la déclaration de New York, endossée par 142 États, a créé une dynamique décisive et a ouvert la voie au plan de paix signé aujourd’hui.
> Grande fierté ! Après Michel Devoret en physique la semaine dernière, Philippe Aghion reçoit aujourd'hui le prix Nobel d'économie. Démonstration sans appel de l'excellence scientifique française et de son rayonnement mondial.
Stéphanie Rist (ministre
de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> Je remercie le Président de la
République et le Premier ministre pour leur confiance. C'est avec une profonde
humilité et le sens des responsabilités que j'ai accepté cette mission, dans un
ministère au cœur de l'humain. Et avec la volonté de construire des compromis
solides, avec les parlementaires.
> La politique,
c’est pas Super Mario On crame pas des « vies » au gré des jeux des partis,
avec des demandes inconséquentes de dissolution ou de destitution La vie des
Français, leur quotidien, leur pouvoir d’achat, leur emploi, valent bien mieux
que ça.
Mettons toute notre énergie à éviter toute nouvelle instabilité, à bâtir du
compromis, à remettre l’intérêt général au centre des débats et des décisions.
Marina Ferrari (ministre
des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative)
> La confiance renouvelée du
Président et du Premier ministre est un honneur. En période d’incertitudes, le
sport, la jeunesse et les associations ont besoin de stabilité et d’engagement.
Je serai pleinement à leurs côtés.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> Le Président de la République
et le Premier ministre m'ont proposé de poursuivre ma mission au service de
l'égalité des droits, de l'universalisme, de la lutte contre l'antisémitisme,
le racisme et les discriminations. C'est un ministère de combats. Des combats
pour lesquels toute notre société doit se mobiliser. Je suis fière de les
conduire au nom du Gouvernement.
> L'image que la politique a donnée la semaine dernière a été pitoyable. Qui peut prétendre le contraire ? Il est temps d'être au travail pour les Français. De parler d'eux et non de nous. De commencer les débats au Parlement.
> C'est un immense soulagement, une immense émotion de voir les otages revenir chez eux. 2 ans d'enfer. 2 ans après les attentats terroristes du Hamas. L'espoir de paix est à nouveau permis.
Mathieu Lefevre (ministre délégué auprès de la ministre de la Transition
écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le
climat et la nature chargé de la Transition écologique)
> Merci à Sébastien Lecornu et
au Président Emmanuel Macron pour leur confiance. La transition écologique est
l’affaire de tous les Français dans leur quotidien. J’aurai à cœur de la rendre
concrète et populaire sous l’autorité de Monique Barbut et aux côtés de
Catherine Chabaud.
Eléonore Caroit (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des affaires étrangères chargée de la Francophonie, des Partenariats
internationaux et des Français de l’étranger)
> Dans cette période exigeante,
je prends avec humilité et sens des responsabilités mes fonctions de ministre
déléguée à la Francophonie, Partenariats internationaux et FDE. Merci au
Président et au Premier ministre pour leur confiance.
David Amiel (ministre délégué auprès de la ministre
de l’action et des comptes publics chargé de la Fonction publique et de la Réforme
de l’État)
> C’est un immense honneur de
pouvoir travailler à améliorer, avec écoute et humilité, les services publics
et la vie des agents qui les font vivre, auprès d’Amélie de Montchalin, dans un
moment crucial. Merci au président de la République et au Premier ministre pour
leur confiance.
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (garde des sceaux,
ministre de la Justice)
> Au moment où la France connaît
des difficultés politiques très importantes, j’ai accepté, avec gravité, la
proposition de continuer mon travail au ministère de la Justice. Notre devoir
est d’assurer l’ordre républicain, l’autorité de l’État et la concorde
nationale. Un seul impératif guide mes décisions : servir mon pays et les
Français. Sans renier aucune de mes convictions, je me mets donc en congé de
toute activité partisane. Mon énergie est tournée vers la réussite des réformes
entreprises au ministère de la Justice : la mise en place de la loi narcotrafic
au 1er janvier 2026, l’installation des nouvelles prisons de haute sécurité,
les réformes et la mobilisation des moyens indispensables pour le bon
fonctionnement de notre Justice civile comme pénale, la protection de l’enfance
en danger et des victimes : tant de travaux sont en cours pour le bien des
Français. Je compte les mener à leur terme.
Annie Genevard (ministre
de l'Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire)
> Le Premier ministre m’a
proposé de poursuivre mon action au sein du Gouvernement. J’ai fait le choix
d’accepter à un moment où notre agriculture française connaît de profondes
difficultés et où la France traverse une grave crise politique. J’ai un devoir
envers nos agriculteurs qui attendent avant tout des réponses immédiates, de la
constance dans l’action publique, de la clarté dans les décisions et du courage
pour affronter les défis. C’est dans cet esprit et avec un engagement total
pour les hommes et les femmes qui nous nourrissent que je souhaite poursuivre
le travail engagé. Je demeure pleinement fidèle à mon parti et à mes
convictions, comme je l’ai toujours été. Servir dans un gouvernement n’efface
ni les valeurs ni les principes qui guident l’engagement d’une vie.
Naïma Moutchou (ministre
des Outre-mer)
> On ne choisit pas les
circonstances, seulement la manière d’y faire face. Par fidélité à l’État et
par devoir envers nos compatriotes des Outre-mer, j’accepte la responsabilité
qui m’est confiée. Je mettrai toute mon énergie à leur service, avec une
attention très immédiate pour la Nouvelle-Calédonie.
Philippe Baptiste (ministre
de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace)
> Un gouvernement de mission est
nommé pour donner un budget à la France avant la fin de l’année. Je remercie
les femmes et les hommes qui s'engagent dans ce gouvernement en toute liberté
au-delà des intérêts personnels et partisans. Une seule chose compte :
l’intérêt du pays.
> Je remercie le Président de la République et le Premier ministre de leur confiance. Pour l’enseignement supérieur, pour la recherche, pour le spatial au service de la science et de notre autonomie stratégique, la tâche est immense. Au cours des neuf derniers mois, nous avons lancé beaucoup de chantiers. Dès ce soir, nous nous remettons au travail !
Philippe Tabarot (ministre
des Transports)
> Je fais le choix, en
responsabilité, d’accepter ce soir la proposition du Président de la République
et du Premier ministre de poursuivre mon action au Gouvernement. Je les
remercie de faire des Transports un champ prioritaire de l’action publique,
avec un ministère de plein exercice – une première depuis 1988. J’y vois un
signe de confiance dans l’action que je mène depuis 10 mois, et une réponse aux
attentes exprimées par les acteurs du secteur. Cette décision personnelle, je
la prends en âme et conscience, en cohérence avec ce qui a conduit notre
famille politique à participer depuis un an au Gouvernement, où nous avons su
servir les Français avec efficacité. La droite n’est jamais aussi forte que
lorsqu’elle agit au service de nos compatriotes. Je n’ai rien à gagner à titre
personnel, au regard de la situation politique extrêmement fragile qui est
celle de ce Gouvernement. Mais je fais ce choix, par conviction, au nom de la
stabilité dont notre pays a besoin. Je fais ce choix par sens des
responsabilités et du devoir. La tâche est immense. Au travail.
Vincent Jeanbrun (ministre
de la Ville et du Logement)
> Pour réparer les quartiers et rétablir la République, il y a urgence à
changer la vie des Français qui vivent dans nos QPV et faire face à la crise du
logement. J'y mettrai toute mon énergie. C'est dans cet esprit que j'ai accepté
d'intégrer le Gouvernement de Sébastien Lecornu.
Maud Bregeon (porte-parole
du Gouvernement)
> C’est avec beaucoup d’humilité que je prends mes fonctions de
porte-parole. Dans ce moment difficile pour le pays et souvent angoissant pour
nos concitoyens, je n’ai qu’un objectif : aider à la réussite de Sébastien Lecornu
et de ce gouvernement. Apaisement, stabilité, sobriété.
> [Renoncement au 49.3] Les groupes politiques ne peuvent pas faire semblant d’ignorer que c’est une rupture majeure.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de l’Europe)
> Je suis honoré de continuer la
mission de ministre délégué en charge des affaires européennes. Je remercie le
président de la République et le Premier Ministre de leur confiance. Au
travail.
> Appeler à la démission du président n’a pas de sens. Que fait on si le prochain président n’a pas de majorité absolue ? S’il est impopulaire ? On demande la démission ? C’est à nous collectivement de prendre nos responsabilités et trouver des solutions.
> Sébastien Lecornu a montré ces derniers jours qu’il était animé par le devoir, pas l’obsession des postes. Faisons maintenant confiance au débat. Personne ne peut rester arc bouté sur des logiques de parti, d’avec moi ou contre moi. Le pays a besoin d’un budget.
> Personne n’a de majorité absolue dans ce pays. Chacun avec nos convictions, nos histoires personnelles, nous devons faire un pas vers l’autre et trouver des compromis. Nos voisins européens y parviennent.
> Nous avons besoin de trouver un budget pour le pays. Le Premier Ministre a dit son ouverture au débat, a renoncé au 49,3 pour laisser les parlementaires s’exprimer. Le débat ira à son terme, laissons-le démarrer.
Charlotte Parmentier-Lecocq
(ministre délégué de la ministre
de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées chargée
de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> Je remercie le Président de la
République et le Premier ministre pour leur confiance renouvelée.
Comme ministre chargée de l’Autonomie et du Handicap, je poursuivrai mon action
avec la même exigence et la même détermination : garantir à chacun la dignité,
l’inclusion et la possibilité de bien vieillir.
Notre priorité est de poursuivre le dialogue avec les parlementaires et les
partenaires sociaux afin de permettre l’adoption d’un budget qui donne les
moyens de créer de nouvelles places et solutions pour les personnes en
situation de handicap, ainsi que pour les personnes âgées.
Le défi démographique et les attentes des personnes en situation de handicap
appellent des réponses fortes. Je resterai pleinement mobilisée pour que ces
politiques demeurent au cœur de notre modèle social et pour construire une
société qui ne laisse personne de côté.
> Après deux
années en enfer, les derniers otages détenus par le Hamas sont enfin libres.
Pensées émues pour toutes les victimes et leurs proches.
Maintenant doit s’ouvrir la page du retour à la paix. Aussi difficile qu’en
sera le chemin, la France par la voix du président de la République, y prendra
toute sa part.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Quel soulagement d’apprendre la libération des otages israéliens.
Pensées pour eux, pour leurs familles, et pour tous ceux qui attendent encore.
Chaque libération redonne espoir : celui de voir s’éloigner la peur et de faire
renaître, pour Israël comme pour Gaza, la perspective de la paix.
> Je salue la nomination du gouvernement de Sébastien Lecornu. Nos institutions sont solides et sont à présent en ordre de marche pour œuvrer dans l’intérêt des Français. Les postures et les calculs doivent s’effacer au profit d’une discussion constructive devant l’Assemblée nationale. Place au débat parlementaire !
> Contrairement à ce que certains disent, l’Assemblée nationale n’a pas adopté des textes mineurs. Les réformes votées sont d’ampleur et ont un impact concret. J’ai reçu les présidents de groupe : nous pouvons poursuivre ensemble sur le budget et les grands sujets : santé, logement, travail, pouvoir d’achat, territoires. Allons-y !
> Valmy, 20 septembre 1792 : la Révolution triomphe. La République naît. 233 ans après, je suis fière d’avoir marrainé la reconstruction du Moulin de Valmy, que nous inaugurons avec Lise Magnier. Ses ailes embrassent de nouveau le ciel champenois, comme un serment vivant de liberté, d’égalité et de fraternité.
> Le Prix Nobel d’économie 2025 salue les travaux du Français Philippe Aghion, qui nous réconcilient avec la croissance et l’innovation, au service de la puissance et du bien commun. Une grande fierté pour la France !
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire
général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à
l’Assemblée nationale)
> Elle avait 9 ans. Elle s'appelait Sarah. Elle a laissé une lettre à
ses parents avant de mettre fin à ses jours à cause du harcèlement dont elle
était victime à l'École. Le harcèlement est un fléau, un poison lent qui ronge
la confiance en soi et qui peut conduire au pire. Toutes mes pensées vont à ses
proches et à sa famille.
> Le retour des otages capturés par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre est un immense soulagement et un espoir. Je partage la joie de leurs proches et celle du peuple israélien. Elle traverse et illumine le monde entier. Grâce à ces libérations, grâce à cette étape franchie, la perspective d'une paix durable pour Israël, pour Gaza et pour toute la région devient possible. Merci à tous ceux qui ont oeuvré sans relâche pour rendre ces libérations possibles et mettre fin au conflit.
> Notre candidate Renaissance l’emporte très largement face à LFI dans l’élection législative partielle de la 5eme circonscription des Français de l’étranger ! Une victoire nette et sans appel, et une bonne nouvelle pour le pays. Bravo à elle pour cette campagne victorieuse, et à son prédécesseur dont l’appui a été déterminant.
Sylvain Maillard (député)
> Aujourd’hui, je pense aux otages et à leurs proches, à tous ceux qui,
depuis le 7 octobre 2023, ont vécu dans la souffrance. Espérons que ce jour
marque un nouveau départ pour eux, et pour la paix au Proche-Orient.
> En ce jour, n’oublions pas de saluer la mémoire de Dominique Bernard, professeur de français assassiné le 13 octobre 2023 à Arras par le terrorisme islamiste. La cause d’une école laïque et émancipatrice face à l’obscurantisme doit être notre combat, aujourd’hui plus que jamais.
> En déposant des motions de censure avant même le discours de politique générale, RN et LFI, ennemis hier et alliés aujourd’hui, ne prouvent qu’une chose : ce qu’ils cherchent, c’est plonger notre pays dans le chaos. Face à ceux qui prônent l’instabilité, il faut que les vrais républicains fassent preuve de responsabilité.
> La taxe Zucman, c'est une connerie monumentale complètement débile !
> C'est aux socialistes qu'il faut demander combien de temps durera Lecornu 2... Chaque semaine, ils ont de nouvelles exigences !
> [Réforme des retraites] Il faudra faire des efforts (...) Il faut un débat, pas une suspension.
Jean-René Cazeneuve (député)
> Pour que ce gouvernement dure, il faut du compromis. Le Premier
ministre y est prêt, notamment sur la justice fiscale et les retraites. À la
gauche de montrer qu’elle l’est aussi. Les Français nous demandent de sortir de
cette crise.
Pierre Cazeneuve (député)
> Il est difficile ce matin de réfréner ses larmes suite à la libération
des 20 derniers otages après 738 jours de captivité, qui signifie par extension
la fin de la guerre et de l'enfer pour les habitants de Gaza. Puisse cette
journée être celle de la défaite des extrémistes de tous bords, et la première
étape du chemin vers la paix tracé par les États-Unis et la communauté
internationale. La priorité est désormais le déblocage massif de l'aide
humanitaire pour Gaza et une vigilance absolue pour le respect du
cessez-le-feu. Je pense à toutes les familles, palestiniennes et israéliennes,
meurtries et endeuillées par 2 ans d'un conflit effroyable. Demain matin, pour
la première fois en 738 jours, la prière pour la libération des otages ne sera
pas incantée dans toutes les synagogues de France et du monde. Elle laissera sa
place aux souvenirs douloureux mais surtout aux rêves de paix. Ce matin, il est
difficile de réfréner ses larmes, mais plus que jamais possible d'espérer que
le monde ira mieux demain.
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> Enfin, ils sont de retour ! Immense joie pour les familles et pour les
otages arrachés à l’enfer imposé par les terroristes du Hamas. Pensée pour ceux
qui ne reviendront pas. La diplomatie a, enfin, fait taire les armes.
> La censure comme la dissolution ne sont pas inéluctables à condition que chacun soit prêt aux concessions, le Gouvernement en tête. Dans ce moment de crise, c’est au Gouvernement de poser rapidement les bases du compromis pour stabiliser le pays.
> Dans la période d’instabilité que nous connaissons toute motion de censure qui serait adoptée ne serait vraisemblablement rien d’autre qu’une motion de dissolution.
Anne Genetet (députée)
> Il y a un an, je me rendais à
Arras pour rendre hommage à Dominique Bernard, professeur
d’histoire-géographie, victime du terrorisme. L’École de la République
continuera, sans relâche, à se tenir debout face à l’obscurantisme.
Aujourd’hui, nous honorons sa mémoire.
Caroline Yadan
(députée)
> Depuis la Place des Otages, à
Tel-Aviv, ce matin, l’attente touche à sa fin. Les otages retenus depuis deux
ans par le Hamas retrouvent enfin la liberté. Autour de nous, les larmes, les
chants, les drapeaux. Un pays qui respire à nouveau. Un peuple qui se relève,
uni dans l’émotion et la gratitude. L’espoir n’est plus un mot. Il est là,
parmi nous.
Brigitte Klinkert
(députée)
> Le monde entier peut se
réjouir de la paix au Proche-Orient. C'est le retour de l'aide humanitaire à
Gaza, mais aussi dès aujourd’hui, la libération tant attendue de 20 otages
retenus par le Hamas depuis le 7 octobre 2023. Le soulagement des familles des
otages que j'ai rencontrées à plusieurs reprises depuis deux ans est immense.
Ils sont enfin libres. La France reste vigilante à l'application du plan de
paix pour que cessent les morts et la guerre. Nous espérons désormais la
restitution des dépouilles des 28 autres otages, pour que leurs familles
puissent faire leur deuil et qu'Israël retrouve la paix.
● MoDem
> Le Mouvement Démocrate salue
la libération des otages israéliens et la fin des combats à Gaza. Que ce jour
marque le retour de la paix et de l’espérance pour les peuples israélien et
palestinien. La voie du dialogue doit désormais remplacer celle des armes pour
une solution politique durable.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Je veux saluer Jean-Noël Barrot, Marina Ferrari, Marie-Pierre Vedrenne
et Catherine Chabaud pour leur nomination. Dans un moment où la clarté et le
compromis sont indispensables, leurs parcours illustrent la ligne du MoDem :
fidélité aux valeurs, constance dans l'action, respect des autres et service du
pays. Nous participerons pleinement, pas à moitié. Nous chercherons des
compromis, loyalement et avec détermination. Félicitations à l’ensemble des
ministres de ce nouveau gouvernement.
> Je prends acte, avec mon groupe parlementaire, de la renomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Cette décision et les choix qu’elle implique appellent un certain nombre de clarifications. Au-delà des personnes, et depuis la crise politique née de la dissolution, Les Démocrates ont fait la preuve de leur responsabilité et de leur constance, sans jamais transiger avec les combats qu’ils mènent depuis 2017. D’autres ont fait le choix inverse et l’ont réitéré encore récemment : irresponsabilité, divisions internes, tractations et stratégies présidentielles, bien souvent délétères. Je le pense sincèrement : ces postures dégradent l’image de la politique, désespèrent nos concitoyens et affaiblissent notre pays. Ceci dit, nous avons maintenant une obligation de résultats, et cela exige de la clarté dans nos débats et de la vérité dans nos intentions. L’ambiguïté ne sert pas le compromis. Sortir de l’ambiguïté est un impératif pour avancer. Nous, Démocrates, considérons que la lutte contre la dette et les déficits doit demeurer un horizon partagé. Nous le devons à l’égard des générations futures, mais aussi pour assurer l’indépendance et la souveraineté de la France. Cet objectif n’a de sens, dans le contexte politique qui est le nôtre, qu’avec davantage de justice sociale et fiscale. Nous y restons profondément attachés. C’est pourquoi nous sommes ouverts à un débat sur notre système de retraites, dès lors que les solutions proposées en assurent la pérennité sur le moyen et le long terme, sans sacrifier l’avenir au présent. C’est dans ce cadre que nous considérons qu’il est dorénavant urgent de consolider cette plateforme de stabilité parlementaire et les actions qu’elle portera. Et c’est pourquoi, pour rester acteurs du compromis, dans un esprit de dialogue sincère, sans autre ligne rouge que la réalité des enjeux pour la France et le sens des responsabilités, nous demandons de connaître plus clairement les intentions du gouvernement. C’est sur cette base que nous déterminerons, en toute loyauté et en toute transparence, la nature de notre soutien. C’est sur cette base, enfin, que nous pourrons décider de nous engager totalement, avec en ligne de mire : la réussite du futur gouvernement et un budget pour la France.
Bruno Fuchs (député)
> Nous partageons la joie des familles et du peuple israélien alors que
plusieurs otages viennent d’être remis à la Croix-Rouge. Leur libération, ainsi
que celle attendue dans les prochaines heures, nourrit l’espoir de paix pour Israël,
Gaza et toute la région.
Maud Petit (députée)
> Les députés MoDem soutiendront le gouvernement Lecornu 2. Mais nous
avons besoin d'un cap, d'une feuille de route, pour définir, non pas si, mais
comment nous soutiendrons.
Frédéric Petit (député)
> Grand soulagement après la libération des derniers otages israéliens.
Espoir que la fin du terrible massacre à Gaza trace une voie vers la paix. Elle
sera difficile et semée d'embûches mais nous devons tout faire pour y parvenir.
● Parti radical
> Immense soulagement pour les otages libérés, leur famille et tout un
peuple. 1ère étape espérée vers une solution à deux Etats qui aboutisse enfin à
une paix durable au Moyen-Orient et garantisse le droit fondamental d'Israël à
vivre en sécurité.
> Le Parti radical prend acte du gouvernement Lecornu 2 ainsi que de la réduction inédite de son assise politique et de la disparition du socle commun. Les parlementaires radicaux poursuivront un travail indépendant et exigeant pour la stabilité et la responsabilité budgétaire.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
> Enfin libres ! Nous saluons la libération tant attendue des otages
israéliens restants. L’UE doit travailler pour jouer un rôle fort dans la
reconstruction de Gaza, après trop de souffrances. La seule solution est une
solution à deux États !
Valérie Hayer (députée, présidente)
> La libération des otages retenus par le Hamas est un soulagement
immense. J'ai une pensée émue pour eux, leurs familles et tous les Israéliens
qui ont vécu ce drame dans leur chair. Le chemin vers le paix pour Israël, Gaza
et la Palestine est encore long. L'engagement de toutes les parties prenantes,
États-Unis, France, Union européenne, Arabie Saoudite, Qatar, Egypte, Turquie,
est primordial pour arriver à la seule solution qui permette une paix durable :
celle à deux États.
> Il n'est jamais trop tard pour changer de méthode : j'appelle les parlementaires nationaux à la responsabilité pour trouver une voie de passage et voter ce budget dont notre pays a besoin.
> Nous avons un nouveau Gouvernement mais la clé est à
l'Assemblée nationale, avec très prochainement :
1. la déclaration de politique générale du Premier ministre,
2. la capacité ou non des chefs de partis et chefs de groupes à travailler
ensemble.
Bernard Guetta (député)
> On a besoin d’un rassemblement des modérés. Et les modérés
aujourd’hui, sur l’échiquier politique français, ce sont les socialistes et le
centre auquel j’appartiens.
> La stabilité politique du pays assure une relative stabilité financière. Alors que l’instabilité politique, ça coûte très cher – beaucoup plus que de suspendre la réforme des retraites.
> Repousser la réforme des retraites ce n’est certainement pas une bonne chose, [mais] c’est absolument nécessaire pour la stabilité politique du pays.
> [Libération des otages israéliens par le Hamas] C’est
une étape cruciale d’abord pour les familles israéliennes, pour les familles
palestiniennes – quand les prisonniers palestiniens seront à leur tour échangés.
C’est une étape cruciale pour le cessez-le-feu. Mais « une étape cruciale pour
la paix, ça, c’est vraiment une autre question . il n’y a pas d’automaticité
(…) d’une marche vers la paix suivant la libération des otages et l’échange de
prisonniers. (…)
On entre dans quelque chose d’absolument neuf. Le problème, c’est que les
points suivants dans le plan Trump, c’est notamment le désarmement du Hamas qui
a d’ores et déjà dit qu’il n’en était pas question.
Fabienne Keller (députée)
> Chacun arrive autour de la table avec ses lignes rouges. Ce n’est pas
comme ça que l’on mène une négociation. Plutôt que d’identifier les points de
blocage, mettons en avant les points d’accords possibles. Cela fonctionne au
Parlement européen. Pourquoi pas en France ?
Nathalie Loiseau (députée)
> On pourra gloser à l’infini sur la fragilité du cessez-le-feu et des
perspectives de paix au Proche-Orient. Aujourd’hui il n’y a qu’une chose qui
compte : les otages libérés.
● Personnalités
centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au
Plan)
> [Quatre députés issus de Renaissance, du MoDem, du PS et des
Écologistes déposent une proposition de loi visant à instaurer la proportionnelle
aux législatives pour contribuer à débloquer le pays] Oui, il est temps de
passer à la proportionnelle! Bravo pour cette initiative transpartisane. Aujourd’hui,
nous avons les résultats de la proportionnelle sans son avantage clé : des
campagnes électorales marquées par la nécessité reconnue du compromis futur !
Pour éviter que tout le monde fasse semblant d’avoir gagné seul…
> Immense joie empreinte d’émotion à la libération des premiers otages 7 octobre. Une joie profonde qui n’efface pas les souffrances qu’ils ont subies, ni la mémoire de ceux qui ne sont pas revenus en vie, victimes du terrorisme. Pensées aux familles en ce moment de retrouvailles.
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