Les Français sont fiers du Louvre, le plus grand musée du monde et le plus visité.
Un musée qui fait intégralement partie du patrimoine national mais aussi de cette image que la France veut renvoyer d’elle-même, celui du pays de la culture.
Le vol de bijoux qui a eu lieu en plein jour, alors que le musée était ouvert et apparemment avec une grande facilité a donc provoqué naturellement un émoi dans la population.
Les médias en ont fait leurs gros titres avec une couverture continue sur les chaines d’information.
Mais ce casse que certains ont immédiatement qualifié «du siècle» alors même que la valeur monétaire de bijoux – au-delà de leur valeur historique – n’est pas astronomique, s’est rapidement déplacé sur le terrain politique.
Or, s’il est normal de questionner les autorités publiques sur les mesures de sécurité concernant un lieu comme le Louvre et de mener des investigations pour savoir s’il y a eu des erreurs ou des fautes afin de demander des comptes à ceux qui ont failli, la volonté d’en faire un scandale politique et d’affirmer qu’un vol, aussi spectaculaire qu’il soit, démontre le déclassement du pays est une instrumentalisation politicienne qui n’a pas lieu d’être.
Cette récupération est emblématique de cette époque dans laquelle nous sommes où tout événement est propice à créer des oppositions partisanes.
En revanche, les raisons de ce vol pourraient être politiques.
En effet, ces bijoux, en l’état, sont invendables et leur dépècement pour vendre les pierres précieuses que l’on peut retailleur ne justifient pas leur vol.
Il se peut donc que ce casse soit une volonté de nuire à la France et de créer des remous intérieurs.
Pour l’instant, rien ne permet de le dire mais les enquêteurs ont précisé que toutes les pistes étaient ouvertes.
Si tel était le cas, la polémique actuelle ne se justifierait aucunement et c’est plutôt le consensus contre des provocations extérieures qui devraient primer.
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