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dimanche 19 octobre 2025

Propos centristes. France – Et toujours pas de ministre des Enfants / Trop d’impôts en France / Un Budget de compromis mais aussi de progrès / Le mensonge de LFI sur Gaza / Pour une éducation alimentaire à l’école…


Voici une sélection, ce 19 octobre 2025, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France à propos de la nomination du gouvernement puis de la démission du premier ministre.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Sofia Corradi vient de nous quitter. Elle avait rêvé d'une jeunesse européenne qui se rencontre et s'enrichit de ses différences. Des millions d’étudiants lui doivent un morceau de vie et un horizon. Hommage à « Mamma Erasmus » dont le rêve continue de bâtir notre Europe.

 

► Gouvernement
Ministres centristes/centraux
Laurent Nunez (ministre de l’Intérieur)
> Il faudra qu'il y ait un bouger dans les discussions [avec l'Algérie]. On n'a plus d'échanges sécuritaires avec eux, je peux vous dire que pour un ministre de l'Intérieur, c'est un problème.

> J'ai toujours soutenu la police et les gendarmes.

> Il y a des actions d'ingérence sur notre territoire, qui se renforcent. Le but, c'est d'insuffler dans le débat politique français des thèmes qui nous divisent.

> Je n'utiliserai pas le ministère de l'Intérieur comme une tribune politique.

> Dès ce matin je me suis rendu, avec la ministre de la Culture au Louvre alors qu’un vol venait d’être commis. S’en prendre au Louvre, c’est s’en prendre à notre histoire et notre patrimoine. Tout est mis en œuvre pour interpeller au plus vite les auteurs de cet acte inacceptable. La mobilisation des enquêteurs sera totale, sous l’autorité du parquet de Paris. Tout mon soutien aux agents du musée et à nos policiers qui sont à la tâche.

 

 

Catherine Vautrin (ministre des Armées et des Anciens combattants)
> Mme Panot, vous entretenez un mensonge : pas une arme française n’est allée à destination de Tsahal. La France ne livre aucune arme à Israël. Le Premier ministre Sébastien Lecornu n’a cessé de le répéter depuis trois ans. Il est grave de mentir et de caricaturer la position de la France sur un sujet aussi sensible. La répétition d’un mensonge ne fait pas une vérité.

 

Roland Lescure (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique)
> [Dégradation de la note de S&P] C'est un appel à la lucidité, à la responsabilité. Je voudrais quand même rassurer, nous avons des atouts qui vont nous aider sur ce chemin. L'agence elle-même a souligné les très bons fondamentaux de l'économie française. Nous avons une économie diversifiée, une croissance qui résiste et un haut niveau d'épargne
C'est vraiment à nous, à la fois le gouvernement et le Parlement, de convaincre les observateurs pour continuer à rassurer les investisseurs et les agences de notation.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> France et Nigeria : un partenariat d´égal à égal au service de notre autonomie stratégique.

 

Stéphanie Rist (ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> 80 ans après sa création, la Sécurité sociale reste un pilier de notre modèle social. Mais son équilibre est fragile.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2026 poursuit trois objectifs :
- Préserver un haut niveau de protection sociale.
- Transformer en profondeur notre modèle, notamment pour l’adapter aux nouvelles réalités démographiques.
- Réduire le déficit, grâce à un effort juste et partagé.
Notre priorité : assurer la soutenabilité du système tout en protégeant les plus vulnérables.
Les députés débattront, amenderont puis voteront, en responsabilité.

> Promesse tenue : le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit un congé supplémentaire de naissance. Jusqu’à 2 mois de plus, bien rémunérés, pour chaque parent. Face à la baisse de la natalité, nous faisons le choix de renforcer les options à la disposition des familles et le temps passé par chaque parent auprès des enfants dans leurs premiers mois.

> À l’occasion de la Journée mondiale de la ménopause, rappelons que cette étape concerne 17 millions de femmes en France. Elle reste pourtant un sujet encore trop tabou, mal connu et parfois insuffisamment accompagné. Députée, j’avais souhaité contribuer à lever ce silence en présentant un rapport sur la ménopause en France. Aujourd’hui, en tant que ministre de la Santé, j’ai à cœur que la santé des femmes soit pleinement prise en compte à toutes les étapes de la vie, et que la ménopause devienne un sujet de santé publique à part entière.

 

Amélie de Montchalin (ministre de l’Action et des Comptes publics)
> Il y a toujours trop d’impôts dans ce pays. Notre boussole, avec le Premier ministre, c’est de considérer que si certains impôts augmentent, d’autres doivent baisser. Et nous devons nous assurer que la répartition de l’impôt est juste, pour protéger les plus modestes et nos entreprises.

> Le vrai travail commence maintenant: construire un compromis autour du Budget au Parlement, et y travailler pour qu’il soit voté. Ça veut dire changer de culture politique, alors que le vote du budget signifiait mécaniquement l’appartenance à une majorité, en général absolue. On peut assumer de se mettre d’accord avec nos oppositions sur de grandes priorités pour notre pays, sans rien renier de nos différences, parfois importantes. Nous avons commencé jeudi, grâce à tous ceux, oppositions comprises, qui ont choisi de ne pas voter la censure du gouvernement. Le Rassemblement national et La France insoumise ne veulent ni faire avancer le pays ni aider les Français. Ils cachent mal leur dépit d’avoir échoué à empêcher le débat parlementaire par de l’enfumage médiatique. Ce qu’ils veulent, c’est tout bloquer. Nous, nous serons toujours du côté de ceux qui veulent faire avancer la France.

> Ce n’est pas seulement un budget de compromis, mais un budget de progrès. Je ne suis pas sûre que les députés et les sénateurs aient des positions radicalement différentes. La majorité des parlementaires veut un Budget pour la France et veut servir les priorités majeures des Français. Ne pas avoir de Budget serait un aveu d’impuissance collective énorme. Pas de Budget, c’est bloquer la vie des Français et aggraver la crise de confiance. On est capables de faire des compromis dans les entreprises, dans les collectivités partout en France, et on ne serait pas capable de le faire à Paris ? Les Français attendent que les politiques, à Paris, se mettent enfin d’accord !

> Un pays sans Budget, immobile et impuissant, ne peut pas faire face à de nouvelles crises. Les sénateurs le savent. L’an prochain, nous devrons 8 milliards de plus à nos créanciers pour payer les intérêts de notre dette. C’est l’équivalent du budget annuel de la gendarmerie. C’est très concret. Il y a des priorités stratégiques essentielles qui demandent des moyens, comme notre défense, notre sécurité, notre éducation ou notre santé.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Il n'y a pas de fatalité à ce que la présidentielle en 2027 se résume à un duel RN - LFI. Il faut travailler maintenant, obtenir des résultats maintenant. C'est le choix que j'ai fait.

> La baisse de la natalité doit tous nous alerter. Les causes en sont multiples. Il faut plus et mieux accompagner les familles, les parents. C'est l'objectif du congé de naissance que nous allons créer.

> La France sans les Français juifs, ce n’est plus le même pays.

> Le débat au Parlement va permettre de clarifier les positions de chaque député, chaque groupe politique. J'ai hâte de connaître les positions économiques et fiscales du RN. Que chacun mesure leurs incohérences.

> L’objectif clé c’est la tenue de nos comptes, remettre de l’ordre dans nos comptes.

> Je ne renie rien de la réforme des retraites que nous avons portée. Le compromis supposait une pause. Nous y sommes prêts. Le rendez-vous de vérité sera en 2027.

 

Mathieu Lefevre (ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature chargé de la Transition écologique)
> Les pays du G20 représentent 80 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 80 % de la richesse mondiale. Nous avons le pouvoir, et le devoir, de faire basculer la trajectoire du climat.

> Dix ans après, l’Accord de Paris reste le socle de la gouvernance climatique mondiale. Il a permis d’éviter le pire : de +4-5 °C, nous sommes passés à +2-3 °C. Le combat continue, la France et l’Union européenne ne reculeront pas.

 

Eléonore Caroit (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger)
> À Washington, en marge des Assemblées du FMI et de la Banque mondiale, j’ai participé à la ministérielle Développement du G7.
Réforme du multilatéralisme, partenariats équilibrés, mobilisation du privé : au travail pour une prospérité partagée et un développement durable, au service des peuples et de la planète.
En parallèle, j’ai mené plusieurs rencontres bilatérales et pris part à une conférence sur la région des Grands Lacs, afin de renforcer nos coopérations pour la paix et le développement.
À l’approche de la COP30, la France réaffirme ses ambitions pour le climat et la protection des biens publics mondiaux.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Ce matin, j’ai échangé avec l’ensemble des présidents de tribunaux de France, réunis par leur Conférence, puis avec les présidents de cours d’appel et les procureurs généraux. L’occasion d’échanger sur les enjeux et les améliorations importantes que nous mettons en œuvre au ministère de la Justice, en particulier concernant l’aide aux victimes.

 

Maud Bregeon (porte-parole du Gouvernement)
> Ce ne sera ni le budget des socialistes ni celui de Sébastien Lecornu, ce sera celui du Parlement. On ne demande pas au PS de devenir macroniste, ni aux LR de devenir socialistes. Faire des compromis, ce n’est pas se renier. Faire contribuer davantage les Français les plus fortunés, comme demandé par les socialistes, n’est pas incompatible avec le soutien à l’emploi, auquel le socle commun est attaché.

> Le projet de budget déposé au Parlement est un point de départ que chaque parlementaire pourra amender.

> Le déficit devra être de 4,7 % du PIB en 2026, tout en préservant la croissance.

> Faire des compromis, ce n'est pas se renier.

> Faire contribuer davantage les Français les plus fortunés, comme demandé par les socialistes, n'est pas incompatible avec le soutien à l'emploi, auquel le socle commun est attaché.

> Nous proposerons au Sénat l’inscription des deux textes sur les soins palliatifs et l’aide active à mourir, à l’issue de l’examen du budget. Ce débat devra être tranché avant la présidentielle de 2027.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de l’Europe)
> LFI et Le RN se rejoignent dans un Frexit non assumé. Ne pas honorer notre contribution à l’UE, ce serait priver nos agriculteurs, nos entreprises, nos chercheurs, et nos territoires de financements essentiels.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Enfin ! La Commission européenne propose de mobiliser les avoirs russes gelés pour financer les achats d’armes de l’Ukraine auprès de fabricants européens. C’est une victoire, un souffle d’espoir immense pour l’Ukraine et un pas de géant pour la liberté. Depuis des mois, nous demandons la mise en œuvre d’urgence de cette mesure. Ce prêt doit aider l’Ukraine dans sa résistance. C’est à la Russie de payer pour sa guerre - et à personne d’autre. La proposition de la Commission européenne marque un changement de doctrine majeur et une prise de conscience essentielle. Défendre l’Ukraine, c’est nous défendre. Nous serons au rendez-vous, jusqu’au bout.

 

Thomas Cazenave (député)
> Pendant 6 mois, j’ai été rapporteur sur la réforme de la police nationale. Une réforme d’ampleur qui permet de clarifier la chaîne de commandement et renforce la coopération entre les services. Des défis demeurent notamment dans le champ d’action de la police judiciaire.

 

Sylvain Maillard (député) 
> Ce lundi débute l’examen du Budget 2026. Désigné Commissaire aux finances, je me battrai pour construire un budget où :
- Le travail paye plus ;
- Sans hausse d’impôt pour les Français ;
- Avec une baisse des dépenses publics d’au moins 25 Mds €.
- Avec une baisse des impôts de production pour notre Industrie ;
- Avec une taxe GAFAM sur les géants du numérique américains de 15% alignée sur leurs droits de douane ;
- Sans hausse temporaire de l’IS.
Nous resterons fidèles à nos combats de toujours : favoriser la politique de l’offre, préserver le pouvoir d’achat et combattre les rentes.

 

Pierre Cazeneuve (député)
> Ouf, le RN a la solution pour le déficit des retraites ! Leurs pistes concrètes? «La natalité et remettre les Français au boulot».
Mais quand on propose de travailler plus longtemps, de conditionner le RSA ou réformer le chômage, ils votent contre.
Ce sont des charlatans.

 

Olivia Grégoire (députée)
> Tout au long de mon expérience ministérielle, j’ai compris que dans un pays avec une si grande histoire culinaire et un si grand attachement à l’agriculture que la France, on ne peut pas laisser la tâche de l’éducation alimentaire aux seules familles ou aux initiatives de quelques collectivités locales. C’est injuste qu’elle dépende des origines ou du code postal. C’est un enjeu de santé publique, mais aussi d’équité. (…)
De santé publique, car le surpoids, qui concerne désormais un adulte sur deux en France, et l’obésité, qui en frappe un sur cinq, sont en train de devenir des pandémies.
D’équité parce que, pour des raisons d’éducation, de culture ou d’histoire personnelles, tout le monde ne sait pas ou plus comment cuisiner les produits bruts. Les rendre économiquement plus accessibles ne suffit pas toujours à améliorer l’alimentation des ménages les plus démunis.
Un sondage que j’avais commandé en 2024 montre que 20 % des jeunes ne font pas la différence entre un concombre et une courgette. Or, en achetant plus souvent des produits transformés, qui sont non seulement mauvais pour leur santé, mais aussi globalement plus chers et davantage exposés à la flambée des prix, ces personnes subissent une double peine.
Cuisiner un coleslaw avec du chou et une carotte coûte moins cher que l’acheter déjà préparée, et c’est meilleur sur le plan nutritionnel !
Je propose donc de rendre l’éducation alimentaire obligatoire tout au long de la scolarité, dès la maternelle jusqu’au lycée, dans toutes les écoles de France. Cela se fait déjà au Japon, au Danemark, au Canada, en Finlande…
L’objectif est de former les mangeurs, mais aussi les consommateurs, de demain. (…)
Ma proposition de loi ne crée pas un nouvel enseignement. Elle s’insère dans le programme déjà existant. En primaire, elle impose de consacrer à l’éducation à l’alimentation au moins trois séances par an au sein des cours « Explorer le monde » ou « Sciences et Technologies ». Au collège, cette obligation est intégrée dans le parcours éducatif de santé, à raison d'une séance par trimestre minimum. Au lycée, cela prendra la forme d’un module expérimental. Les enseignants pourront aborder l’alimentation de diverses manières : histoire et géographie des aliments, apports nutritionnels, saisonnalité etc. Je prépare en outre un décret qui accompagnera ma proposition de loi, afin de répertorier les ressources extérieures (associations, chefs) sur lesquelles les établissements pourront s’appuyer pour faciliter la mise en œuvre de ces cours. La bonne nouvelle est qu’ils sont déjà très nombreux dans toute la France.

> [Objectifs fixés par les lois Egalim] Je sais que sur ce point nous sommes encore au milieu du gué. Mais créer de nouvelles obligations n’aurait pas de sens : il faut déjà mettre en œuvre celles qui existent. Ma proposition de loi prévoit néanmoins que l’enseignement académique soit complété lors de la pause méridienne par des animations du temps de repas. Elles pourront être tenues par le personnel de l’école, mais aussi par des chefs ou des producteurs, pour montrer aux élèves comment réaliser une recette simple ou faire découvrir un fruit ou un légume de saison. Même si le menu servi n’est pas parfait, et même si les parents ne cuisinent pas à la maison, cette base reçue à l’école gravera quelque chose dans l’esprit des enfants, qui pourront même en devenir prescripteurs.

> Le fil rouge doit être la notion d’équilibre alimentaire  : c’est ce que nous devons inculquer à nos enfants. Et les enseignants disposent déjà d’une plateforme de référence sur l’éducation à l’alimentation pour adapter le contenu en fonction du niveau des classes.

> Je crois qu’il n’y a pas de mauvais contexte pour parler de cette priorité consistant à donner à tous nos enfants une base d’éducation à l’alimentation. Il ne faut pas oublier que c’est aussi un enjeu de finances publiques, puisque les maladies liées à la mauvaise alimentation coûtent très cher : plus de 100 milliards d’euros par an, selon l’institut Montaigne. Et que c’est aussi un enjeu de souveraineté alimentaire. Il s’agit de former les consommateurs de demain à reconnaître les produits locaux et de saison, donc les produits de qualité issus de l’agriculture française. Il s’agit aussi de préserver notre culture gastronomique, dans un contexte international où la gastronomie est un marché ultra-concurrentiel.

 

Prisca Thevenot (députée)
> Au RN, la lutte contre l’immigration clandestine, c’est un slogan mais jamais une action ! En 2024, pendant qu’avec vos amis insoumis, vous appeliez à renverser le gouvernement, qui s’était mobilisé contre la baisse des crédits sur le sujet ? Indice : pas vous.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> Il y a une majorité à l’Assemblée nationale qui refuse le désordre et veut stabiliser le pays. En ne votant la censure, elle a brisé la tenaille des populistes de LFI et du RN. Elle doit maintenant bâtir un compromis pour donner un budget au pays.

 

Violette Spillebout (députée)
> La SNCF, fleuron industriel Français est l’un des piliers de la transition écologique de nos mobilités pour l’avenir. Heureuse qu’après Farandou

, notre ancien Premier Ministre Castex puisse en devenir le Président : les enjeux de la concurrence internationale, de la transformation technologique et digitale, de la gestion des risques, de l’efficacité opérationnelle et de l’accompagnement humain seront majeurs !

 

Marie Lebec (députée)
> Sortons du débat de personnes pour aller vers un débat de fond. Depuis fin août, le débat politique s’est trop souvent enlisé dans les postures. Il n'y a pas d'alliance, mais la volonté des députés, du PS à LR, de renouer avec un débat à la hauteur des enjeux du pays.

> Contrairement aux idées reçues, il existe au Parlement une véritable culture du débat. Dans un contexte sans 49.3, chacun doit accepter que tout ne va pas dans son sens, et les ministres doivent, plus que jamais, s’impliquer dans la discussion parlementaire.

 

Anne Genetet (députée)
> Injustice, attente et condamnations insupportables ! Pensées solidaires pour Cécile Kohler et Jacques Paris, qu’ils sachent qu’ils ne sont pas oubliés. Nous resterons pleinement mobilisés jusqu’à leur libération.

 

● MoDem 
Perrine Goulet (députée)
> Les difficultés en protection de l’enfance nécessite d’avoir un ministre en capacité de parler avec les départements et d’agir législativement.

> Avoir des ministres en charge des plus fragiles est une nécessité. Nous avons dans le gouvernement des ministres aux droits des femmes et aux personnes en situation de handicap mais il nous manque un ministre en charge des plus fragiles : les enfants. Pourtant il y a urgence ! Le signal politique n’est pas bon !

> Le poste de Sarah El Hairy [haut-commissaire à l’Enfance] est intéressant mais elle ne siège pas en Conseil des ministres, elle ne peut pas porter de texte ni peser dans les arbitrages budgétaires sur tel ou tel dossier.

> Les Français attendent une évolution de la législation pour la fin de vie. Devant le refus des sénateurs de débattre de ce sujet, faisons un referendum !

 

Erwan Balanant (député)
> Nous devons être les garants du respect au droit à la vie privée sur les plateformes mais cela ne doit se faire aux dépends des droits des enfants ! Je soutiens l’initiative de Colette Capdevielle de presser l’UE à adopter un texte contraignant vs les abus contre les mineurs.

 

Bruno Fuchs (député)
> 20 et 17 ans de prison pour Cécile Kohler et Jacques Paris. Des accusations sans fondement, une condamnation politique. Nous refusons cette injustice. Libérez-les maintenant.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> On ne parle pas assez du budget européen. On a des investissements majeurs à faire pour notre compétitivité, pour l'IA, pour le quantique, pour la sécurité et la défense. À 27 on a une puissance de feu qu'on n'a pas tout seul. Il faut dépenser plus à l'échelle européenne pour être plus efficace et dépenser moins à l'échelle française.

> Je salue l'initiative de Sébastien Lecornu de lancer une grande conférence sociale sur les retraites. Je défends une retraite par points, pour tous, sans âge pivot. Et il faut qu'on ait une grande discussion sur l'employabilité des jeunes et des séniors.

> Si on veut une paix juste et durable en Ukraine, aucune discussion ne peut se faire sans les Ukrainiens et l'Union européenne. Ce sont les Européens qui vont mettre en place les garanties de sécurité. Et la sécurité de l'Ukraine, c'est la nôtre.

> Le président de la République a un leadership incontesté à l'échelle européenne et internationale. Emmanuel Macron a lancé la coalition des volontaires pour offrir des garanties de sécurité à l'Ukraine. Il a été à l'initiative de la reconnaissance de l'État de Palestine.

 

Christophe Grudler (député)
> En tant que rapporteur Renew Europe sur la législation spatiale , je me mobiliserai pour une politique spatiale européenne ambitieuse, souveraine et compétitive.

 

> Gregory Allione (député)
> Sofia Corradi vient de nous quitter. Elle avait rêvé d’une jeunesse européenne qui se rencontre, se forme ensemble et s’enrichit de ses différences. Des millions d’étudiants lui doivent un horizon élargi. Je poursuis son intention en l’adaptant à la protection civile : que nos sapeurs-pompiers, nos secouristes, nos volontaires puissent eux aussi se former ensemble, partager leurs pratiques, renforcer notre résilience collective face aux crises. Hommage à « Mamma Erasmus » dont le rêve continue de bâtir une Europe protectrice et solidaire.

 

Fabienne Keller (députée)
> [Orban] Le cheval de Troie de l’Europe est en difficulté dans l’opinion publique hongroise. À l’approche des élections législatives de 2026 en Hongrie, il est prêt à sacrifier l’Ukraine et briser l’unité européenne par un coup de communication pour sauver son avenir politique personnel.

 

Nathalie Loiseau (députée)
> Il y a pire que le cynisme de Donald Trump, pressé de lâcher l’Ukraine et de faire des affaires avec la Russie. Il y a la lâcheté des Européens, qui refusent de le voir et d’agir en conséquence alors que notre avenir et notre sécurité sont en jeu.

 

Sandro Gozi (député)
> Depuis la visite de Zuckerberg à Mar-a-Lago, Meta a renié ses engagements sur la publicité politique. L’Europe n’autorisera pas l’exploitation des données personnelles à des fins politiques. Ils peuvent être en désaccord, pas tromper. Ce règlement protégera la démocratie.

 

Stéphanie Yon-Courtin (députée)
> Les ports sont indispensables au développement de nos territoires ! Nous demandons : une stratégie des ports et un budget à la hauteur pour concrétiser nos objectifs de souveraineté et de transition.

 

● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au Plan)
> Notre parti mourra s’il devient le marchepied d’une candidature LR qui ne représente ni nos idées, ni nos valeurs aux élections municipales à Paris en mars prochain. Chacun le sait : cette option nous diviserait profondément; nombre de militants partiraient, définitivement. (…)
J
e suis prêt à mener ce combat. Je le dis aussi : ce qui m’importe avant tout, dans un moment si critique, c’est le succès collectif et la défense de nos valeurs.
Nous devons être ouverts à soutenir un candidat du bloc central qui partagerait notre projet et notre éthique

 

 


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