Voici une sélection, ce 26 décembre 2025, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France à propos de la nomination du gouvernement puis de la démission du premier ministre.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Je me suis entretenu avec Mark Rutte afin de faire le point sur la
situation en Ukraine et sur les travaux engagés dans le cadre de la Coalition
des volontaires. Dès janvier à Paris, nous continuerons le travail engagé dans
ce cadre pour doter l’Ukraine de garanties de sécurité solides, condition d’une
paix robuste et durable. Alors que la Russie poursuit son agression, l’Ukraine
continue de se battre et elle résiste. Elle peut compter sur nous aujourd’hui
comme demain.
> Je me suis entretenu avec le Patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pizzaballa. À la veille de Noël, je lui ai redit l’attention séculaire de la France aux chrétiens de Terre sainte. Nous avons notamment échangé sur la situation à Gaza et en Cisjordanie. J’ai salué l’engagement des institutions, des fidèles et des religieux qui continuent d’y assister les personnes les plus vulnérables, dans des conditions très difficiles. J’ai présenté au cardinal Pizzaballa des vœux de paix pour les peuples du Proche-Orient, tout particulièrement pour les chrétiens de Terre sainte. Je lui ai dit aussi la détermination de la France à continuer d’agir pour la sécurité de tous dans la région.
> Je viens de m’entretenir avec Thierry Breton. Je l’ai remercié pour le travail considérable accompli au service de l’Europe. Nous ne céderons rien et nous protègerons l’indépendance de l’Europe et la liberté des Européens.
► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer Sébastien Lecornu dans
cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais appartient à l’aile droite de
Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est toujours défini comme un
homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont retranscrits ici et du
fait qu’il a composé un gouvernement d’axe central.]
> Joyeux Noël et belles fêtes de fin d’année. Une pensée pour celles et ceux
pour qui cette période est plus difficile, et pour les personnes qui la
traversent seules. Une pensée particulière également pour celles et ceux qui,
au service de la Nation, veillent sur les Français ou sont engagés loin de
leurs proches. Leur engagement force notre respect et notre reconnaissance.
► Gouvernement
● Ministres centristes/centraux
Catherine Vautrin (ministre des Armées et des Anciens combattants)
> En cette veille de Noël, je souhaite adresser un message très chaleureux à
l’ensemble des femmes et des hommes qui servent au sein du ministère des Armées
et des Anciens Combattants ainsi que sous statut militaire. Que vous soyez
militaires ou civils, vous formez une communauté unie par un même idéal : le
service de la France. En métropole, dans nos outre-mer comme en opérations,
vous incarnez chaque jour les valeurs de notre République. Au-delà de vos
missions respectives, c’est votre engagement individuel et votre sens du
collectif qui font la force de notre pays. En choisissant de servir la Nation,
souvent au prix de sacrifices personnels, vous protégez nos biens les plus
précieux : la paix et la liberté. J’ai une pensée particulière pour vos familles.
Leur soutien et leur patience sont les piliers invisibles mais essentiels de
votre engagement. En ce moment de fête, alors que la distance vous sépare
parfois, elles partagent pleinement le sens de votre mission. À toutes et à
tous, je souhaite un Noël de sérénité, de fraternité et de fierté partagées.
Roland Lescure (ministre de l’Economie,
des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique)
> Un avenir industriel existe pour le site de Brandt. L’Etat sera pleinement
mobilisé pour faire émerger le projet le plus solide pour les salariés et les
territoires. Le travail continue avec mon collègue Sébastien Martin.
Stéphanie Rist (ministre de la Santé, des
Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> Campagne tarifaire et budgétaire 2026 des établissements de santé En 2026,
+3,6 milliards d’euros pour les établissements de santé. Un soutien renforcé
pour accompagner l’activité, stabiliser les tarifs hospitaliers et investir
dans nos priorités : soins critiques, santé mentale, hospitalisation à
domicile…
> Le décret infirmier est une avancée majeure pour
la profession infirmière. Je le dis très clairement : le décret infirmier
reconnaît et sécurise enfin les pratiques infirmières du quotidien. Il ne
s’agit pas d’une réforme théorique, mais d’un texte qui part du réel, de ce que
les infirmiers et infirmières font déjà chaque jour auprès des patients,
souvent sans cadre juridique suffisamment clair.
Il redéfinit l’exercice infirmier autour du raisonnement clinique, de la
prévention, de l’éducation à la santé, du suivi et de la coordination des
parcours de soins. Il consacre également des évolutions très attendues par la
profession : la consultation infirmière, la possibilité de prescrire dans un
cadre défini, et la confirmation de l’accès direct dans le rôle propre. C’est
un changement de regard profond : les infirmiers et infirmières sont reconnues
comme des professionnelles autonomes, responsables, pleinement actrices de
l’accès aux soins conformément à l’engagement de la profession et la volonté du
législateur.
> La consultation infirmière est
désormais clairement inscrite dans le décret, et c’est une reconnaissance
essentielle. Elle correspond à un temps clinique structuré, fondé sur
l’expertise infirmière et sur le raisonnement clinique.
Concrètement, la consultation comprend l’entretien avec le patient,
l’observation, l’analyse de la situation, la définition d’objectifs de soins,
leur mise en œuvre, leur évaluation et, si nécessaire, leur adaptation. Elle
peut également inclure des prescriptions de produits de santé ou d’examens
complémentaires, dès lors qu’ils figurent sur une liste définie par arrêté.
C’est une avancée importante, car elle donne de la lisibilité aux pratiques,
elle sécurise juridiquement les professionnelles et elle valorise une relation
de soin basée sur l’écoute, la continuité et la confiance.
> Le décret apporte un cadre clair et
responsable. Il confirme que les infirmiers et infirmières peuvent prescrire
des produits de santé et des examens complémentaires dans leurs domaines de
compétences, à condition qu’ils figurent sur une liste qui sera fixée par
arrêté en concertation avec la profession.
Cette évolution est très positive pour les patients comme pour le système de
santé. Elle permet de simplifier les parcours, tout en garantissant la sécurité
des pratiques. Le décret fixe le principe ; les arrêtés viendront préciser le
périmètre exact, les conditions et les modalités, en lien étroit avec les
professionnels : ce qui guide mon action, c’est le dialogue social. Dès ma
nomination j’ai souhaité que ce décret évolue suite aux concertations afin de
répondre aux attentes des professionnels.
> L’accès direct est clairement
confirmé, et c’est un signal politique fort. Cela signifie que les infirmiers
et infirmières pourront prendre en charge directement les patients pour des
soins relevant de leur rôle propre, dans un cadre qui sera précisé par arrêté.
Sur le terrain, cela ne se fera jamais de manière isolée. Le décret insiste
fortement sur la coordination avec les autres professionnels de santé, sur la
traçabilité dans le dossier patient et sur l’inscription dans le parcours de
soins. L’objectif est simple : améliorer l’accès aux soins, fluidifier les
parcours et permettre aux patients d’être orientés plus rapidement vers le bon
professionnel dans le cadre d’un parcours coordonné, notamment dans les
territoires en tension.
> Le décret reconnaît explicitement les
infirmiers et infirmières anesthésistes diplômés d’État (Iade) dans une logique
de pratique avancée. C’est une reconnaissance forte de leurs compétences et de
leur rôle dans la prise en charge des patients. Cette évolution conduit à un
chapitre à part dans le code de la santé publique pour les Iade.
Pour les autres spécialités, ce texte constitue une première étape
structurante. Il pose une architecture solide pour l’ensemble de la profession
infirmière. Les évolutions se feront ensuite de manière progressive, spécialité
par spécialité, dans un cadre concerté, sécurisé et juridiquement robuste. La
réforme est engagée et elle s’inscrit dans le temps, j’aurai l’occasion de
lancer le chantier du métier d’IDE de puériculture à la rentrée.
> Le calendrier est clair : l’ensemble du dispositif devra être opérationnel au plus tard le 30 juin 2026. Cela donne une visibilité et un cap très précis. Le travail sur ces arrêtés est en cours, actuellement en concertation : ils ont fait l’objet de plus de 200 contributions et je tiens à remercier l’ensemble des professionnels pour leur engagement et propositions ! Ces textes sont concertés avec une exigence forte : permettre une mise en œuvre progressive, lisible et adaptée à la formation, aux compétences et réalités de terrain.
> Je veux être très claire sur ce
point. Nous avons pleinement conscience des difficultés qu’ont pu poser, par le
passé, des réformes transmises trop tardivement aux instituts de formation. Ce
n’est ni souhaitable ni acceptable.
L’objectif est que les Ifsi disposent des textes sur l’universitarisation de la
formation et des éléments nécessaires en amont, avec une visibilité suffisante
pour adapter leurs contenus pédagogiques et leurs organisations. Cette réforme
est une avancée majeure pour la profession infirmière ; elle mérite d’être mise
en œuvre dans de bonnes conditions, dans le respect du travail des équipes
pédagogiques comme des étudiants.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du
Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la
Lutte contre les discriminations)
> Dan Elkayam avait 27 ans. Il a été assassiné parce qu’il était juif. En
tentant de sauver une petite fille. Aujourd'hui, ses parents ont eu à organiser
ses funérailles. Aucun parent au monde ne devrait voir son enfant partir avant
lui. Face à l’antisémitisme, il ne doit y avoir ni relativisme, ni résignation.
Mais un combat déterminé.
Mathieu Lefevre (ministre délégué auprès
de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des
Négociations internationales sur le climat et la nature chargé de la
Transition écologique)
> Pensées émues pour les proches du salarié décédé après l’explosion à
l’usine de Saint-Fons. Soutien aux salariés blessés, à leurs collègues et aux
équipes mobilisées. Une enquête est en cours : toute la lumière devra être
faite pour déterminer les causes de ce drame.
● Autres ministres
Gérald Darmanin (garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Il y a un an jour pour jour, à mon arrivée au ministère de la Justice, on
nous disait que les changements, les réformes étaient impossibles. En seulement
une année pourtant, nous avons :
- Fait voter au parlement une loi très importante pour lutter contre le
narcotrafic : parquet national anti-criminalité organisée, régime carcéral très
strict pour les narcotrafiquants, statut du repenti, mise en place de
procédures anonymes pour les agents pénitentiaires… des mesures concrètes pour
la sécurité des Français
- Créé des prisons de haute sécurité pour y incarcérer les criminels les plus dangereux, pour les empêcher de continuer leur
trafic en prison
- Créé le parquet national
anti-criminalité organisée (PNACO), qui entrera en fonction le 5 janvier sous la direction de
Vanessa Perrée, pour combattre sans relâche le narcotrafic et son blanchiment
- Mis fin aux activités provocantes en prison, sans lien avec la réinsertion ou la prévention de la récidive
- Créé une direction générale de l’administration pénitentiaire, dont le
décret est paru aujourd’hui, pour que la pénitentiaire puisse avoir des moyens
à la hauteur de ses missions - Revalorisé les directeurs de greffe judiciaire
- Mis en œuvre la réforme statutaire et indemnitaire des magistrats, une étape
importante en complément du recrutement de 1 500 nouveaux magistrats
- Simplifié le recours à l’amiable en matière civile et commerciale
- Confié la saisie des rémunérations aux commissaires de justice
- Confié la délivrance des apostilles aux notaires
- Lancé la réforme de la
protection judiciaire de la jeunesse avec un nouveau modèle qui permettra de
tourner la page des centres éducatifs fermés
- Créé des délits d’homicide routier et d’excès de grande vitesse, pour lutter
contre la violence routière et rendre justice aux victimes et à leurs proches
Oui, même dans le contexte parlementaire que nous connaissons, avec de la
volonté, la politique peut changer la vie des Français. Je vous souhaite à
toutes et à tous un excellent réveillon de Noël.
Annie Genevard (ministre de l'Agriculture,
de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire)
> Pour la première fois en France, le fléau du nématode du pin a été
détecté, dans les Landes. Il s'agit d'un ver qui bloque la circulation de la
sève et entraîne une mort rapide des arbres infestés. Nous devons agir vite et
fort pour protéger le massif forestier des Landes et, plus largement,
l'ensemble de la filière bois française. Cela passe notamment par la coupe des
arbres infestés, et une coupe préventive autour des foyers. Je veux rassurer la
filière : elle ne restera pas seule face à cette situation. J'ai ainsi décidé
cette semaine la prise en charge par l'Etat des coûts supplémentaires que
supporte la filière pour appliquer ces règles. Protéger nos forêts, c’est
protéger notre économie, notre biodiversité et nos territoires. L’État est au
rendez-vous.
Naïma Moutchou (ministre des Outre-mer)
> Les Outre-mer ne peuvent pas être renvoyés à plus tard. Le Premier
ministre l’a rappelé. Vie chère, jeunesse, sécurité, climat, énergie: ce sont
des urgences concrètes, vécues chaque jour dans ces territoires. Elles
appellent des réponses continues. C’est le sens du travail qui se poursuivra en
2026. L’adoption du budget est indispensable pour agir et tenir nos engagements
en faveur des Outre-mer.
Philippe Baptiste (ministre de
l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace)
> Soutien à Thierry Breton qui porte depuis longtemps la voix de l’autonomie
stratégique européenne. Recherche, innovation, industrie, c’est ce triptyque
que nous devons renforcer sans relâche pour l’avenir du continent sans céder à
aucune intimidation.
Philippe Tabarot (ministre des Transports)
> L’absence de budget au 1er janvier a des conséquences concrètes sur les
transports.
- Retard dans la commande de nouveaux trains de nuit.
- Retard dans les investissements nécessaires à la modernisation de notre
contrôle aérien, de nos routes et de nos voies ferrées.
La loi spéciale est une solution de court terme pour éviter la paralysie. Ce
n’est pas le budget dont notre pays a besoin pour investir pour l’avenir.
Vincent Jeanbrun (ministre de la Ville et
du Logement)
> Pas de budget, pas de guichet MaPrimeRénov. Simple. Basique.
Laurent Panifous (ministre délégué auprès
du Premier ministre chargé des relations avec le Parlement)
> [Budget] L'objectif est de 5% de déficit. Nous sommes à 5,3% à ce stade,
c'est-à-dire 9 milliards d'écart.
Alice Rufo (ministre déléguée auprès du
ministre de l’Intérieur de la ministre des Armées et des Anciens
combattants)
> La souveraineté des peuples européens sur leurs territoires, comme sur
leur espace numérique, n’est pas négociable. Nos adversaires comme nos alliés
doivent comprendre que nous la défendrons. Pied à pied. Et que nous saurons la
faire respecter.
Anne Le Henanff (ministre déléguée
auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté
industrielle, énergétique et numérique chargée de l’Intelligence artificielle
et du Numérique)
> Concernant les décisions de restrictions de visas prises par les
États-Unis hier. J’ai rappelé notre soutien à Thierry Breton et la détermination de la France à faire appliquer le DSA.
Ce règlement est le résultat d’un processus démocratique, décidé par les 27
pays européens après plusieurs années de travail collectif. Il ne vise aucun
pays mais s’applique à tous. C’est aux Européens de décider pour les Européens.
Comme l’ont rappelé le président de la République et mon collègue Jean-Noël Barrot, la défense de notre souveraineté numérique s’impose plus
que jamais.
Benjamin Haddad (ministre délégué
auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de
l’Europe)
> Soutien à Thierry Breton et aux quatre
personnalités sanctionnées par les États-Unis. Notre État de droit, notre
souveraineté ne peuvent en aucun cas être remis en question par des acteurs
extérieurs.
Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre
délégué de la ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des
Personnes handicapées chargée de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> Une première avancée majeure pour la branche de l’aide à domicile.
L’agrément de l’avenant 70 constitue un premier pas important pour la
revalorisation des professionnels de l’aide à domicile.
Dès janvier 2026, près de 10 000 aides-soignant(e)s à domicile bénéficieront en
moyenne de +115 € bruts par mois.
Avec Stephanie Rist, ministre de la Santé, des Familles, de l'Autonomie et des
Personnes handicapées, et Amélie de Montchalin, ministre de l’Action et des
Comptes publics, nous avons souhaité mobiliser ce levier indispensable pour
réussir le virage démographique et permettre aux Français de vieillir à
domicile, accompagnés et en confiance.
Cette étape appelle désormais à aller plus loin, afin de poursuivre la
revalorisation de l’ensemble de la branche de l’aide à domicile et renforcer
durablement l’attractivité de ces métiers essentiels.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne
sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus
retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du
groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Les admirateurs français de Donald Trump trouveront-ils l’énergie de
réagir face à une nouvelle remise en cause de notre souveraineté par un pays
pourtant allié ? La décision des États-Unis d'interdire de visa Thierry Breton
et d'autres personnalités européennes constitue une intimidation directe envers
tous les peuples européens. Une intimidation inacceptable. Ni les États-Unis ni
aucun autre pays ne peut nous imposer ses règles, sur notre espace numérique
comme sur tout autre sujet. Ce nouvel acte illustre que certains sont prêts à
tout pour intimider l’Europe. Et combien il est temps que celle-ci assume enfin
toute sa puissance, son autorité et sa souveraineté.
Jean-René Cazeneuve (député)
> Les réactions du gvnmt Trump sont inacceptables. Il
faut au niveau européen contrecarrer la mainmise des GAFAM sur les réseaux sociaux
- les taxer justement
- donner un cadre protecteur pour nos enfants sur les contenus
- garder le contrôle de nos données.
Olivia Grégoire (députée)
> Il n’est pas de sanction pour faire taire la souveraineté d’un peuple, et
encore moins pour faire taire Thierry Breton! N’en
déplaise à certains, L’Europe se dote de règles et doit les faire respecter.
Tout mon soutien et mon amitié sincère à lui.
Charles Rodwell (député)
> [L'Algérie adopte une loi criminalisant la
colonisation française] L’accord de 1968 entre la France et l’Algérie est le
fruit de cet héritage colonial. Dénonçons l’accord de 1968.
● MoDem
Frédéric Petit (député)
> Plein soutien à Thierry Breton. La France et
l'Union européenne ne peuvent se voir imposer leurs politiques par une
puissance extérieure, quelle qu'elle soit. C'est une question de souveraineté.
> Ça y est ! Le Traité de Nancy est officiellement ratifié ! La Pologne nous a remis ce jour son instrument de ratification. Le Traité entrera en vigueur 30 jours plus tard cad le 22 janvier prochain. Une étape importante pour les relations franco-polonaises !
> Si la France doit engager un nouveau dialogue avec la Russie elle devra se coordonner avec l'Allemagne, la Pologne, les Pays Baltes, le Danemark, la Finlande et la Suède, en pointe dans le soutien à l'Ukraine. Je parle de vraies consultations et d'une vraie coordination.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement
européen)
> Plein soutien à Thierry Breton et aux quatre
personnalités européennes, injustement sanctionnés par les États-Unis de Donald
Trump. Nous condamnons fermement cette décision honteuse. Ce n’est rien d’autre
que de la coercition et de l’intimidation à l’encontre des choix souverains de
l’Europe. Les lois numériques européennes posent un principe simple : ce qui
est illégal hors ligne l’est aussi en ligne. Nous sommes fiers de ces textes
adoptés démocratiquement par le Parlement européen et les États membres. Nous
n’avons aucune leçon à recevoir d’outre-Atlantique. L’Europe ne doit rien céder
face aux menaces de l’Administration Trump. Elle doit renforcer son
indépendance et pleinement affirmer sa puissance.
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Soutien total à Thierry Breton et profonde
indignation face à la décision américaine de le sanctionner, lui et 4 autres
personnes, pour avoir défendu le droit européen. Le Digital Services Act a été
adopté démocratiquement. Je suis fière de l’avoir voté au Parlement européen.
Oui, nous l’assumons, nous voulons protéger les Européens des dangers
d’Internet. Nous le disons à l’administration Trump avec le groupe Renew
Europe: aucune pression ne nous fera renoncer à notre
souveraineté réglementaire.
Christophe Grudler (député)
> Le gouvernement Trump a commis une grave erreur. Il a réussi à :
- faire de Thierry Breton une victime
- lui obtenir un soutien massif des Européens scandalisés
- provoquer un vaste rejet du gouvernement Trump
- renforcer la détermination de l’Europe à appliquer ses lois.
● Personnalités centristes
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> [application de la CNIL pour aider les jeunes à se protéger sur les
réseaux sociaux. Baptisée FantomApp] Le numérique doit rester un espace de
liberté et de sécurité. Avec FantomApp de la CNIL, on sécurise son profil : floutage de la photo, mot de
passe renforcé… Des pratiques pour utiliser les réseaux sereinement et en toute
sécurité !
