Donc il y aura des navires de guerre de très grande taille de la classe «Trump»!
Ce nouvel épisode de la mégalomanie narcissique de l’extrémiste populiste de la Maison blanche serait risible si ce n’était le énième exemple en la matière.
Voici une liste, non-exhaustive, de tous ses
agissements en la matière depuis le début de son second mandat:
- Il a installé un «Walk of Fame» à Maison Blanche «conçu et construit par
le président Donald J. Trump en hommage aux anciens présidents, bons,
mauvais et entre les deux» selon les documents officiles avec, dixit la
porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, « des descriptions
éloquentes de chaque président » dont « beaucoup avaient été
rédigés directement par le président lui-même »; une galerie de portaits
uniquement en son honneur puisque la plupart des descriptions des présidents contiennent
des références élogieuses sur Trump!
- Le conseil d'administration du Kennedy
Center, nommé par Trump, l’a renommé Trump-Kennedy Center.
- L'administration Trump a officiellement
rebaptisé l'Institut américain de la paix «Institut américain de la paix Donald
J. Trump», portant désormais son nom afin de « rendre hommage au plus grand
négociateur de l'histoire de notre pays ».
- Le Département de la Sécurité intérieure
a lancé la « Trump Gold Card », offrant aux candidats fortunés une
voie accélérée vers la résidence permanente et la citoyenneté américaine en
échange d'un « don » d'un million de dollars au Trésor public ;
une version pour entreprises exige une contribution de deux millions de
dollars, tandis qu'un niveau Platine, en projet, promet des séjours prolongés
pour cinq millions de dollars.
- Le programme « Trump
Accounts » a été créé dans le cadre de la loi fiscale et budgétaire
baptisée par Trump « One Big Beautiful Bill » de Trump, et vise à
proposer des comptes d'investissement bénéficiant d'avantages fiscaux aux
enfants nés entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2028.
- Le ministère de l'Intérieur a dévoilé un
nouveau design pour les laissez-passer des parcs nationaux américains,
remplaçant les images panoramiques traditionnelles par un portrait de Trump.
- L'administration Trump a recouvert
plusieurs bâtiments fédéraux à Washington de banderoles à son effigie.
Mais ce n’est pas tout.
Voici les projets en cours:
- Un projet de loi visant à renommer l'aéroport « Aéroport international Donald
J. Trump ».
- Un projet de loi visant à renommer le réseau de métro de la région « Train
Trump ».
- Une « Loi sur l'âge d'or de 2025 » vise à apposer l'effigie de Trump sur le
billet de 100 dollars; des propositions existent également pour un billet de
250 dollars et une pièce commémorative.
- Un projet de loi visant à ajouter le portrait de Trump au Mont Rushmore.
A tout cela, il faut ajouter les continuelles autocongratulations quotidiennes de Trump sur sa personne et son action qui tournent toujours autour du « plus grand président de l’histoire des Etats-Unis» ou de «la plus grande politique jamais vue dans le monde», entre autres.
Et quand on le traite de roi, il publie immédiatement sur les réseaux sociaux une image de lui avec une couronne sur la tête et un sceptre.
S’il n’en est pas encore à vouloir imposé un «Long live Trump!» en référence au «Heil Hitler!», rappelons que le dictateur allemand est l’un de ses principaux inspirateurs (et que Mein Kampf était un de ses livres de chevet selon sa première épouse) et que ses fan(atique)s à l’instar d’Elon Musk font des saluts nazis…
Oui, la mégalomanie de Trump ressemble à celle d’Hitler.
Surtout, elle est bien loin de celle de ses prédécesseurs, en particulier du premier président américain, George Washington.
Celui-ci refusa de devenir roi comme beaucoup de ses compatriotes le souhaitaient et il ne fit que deux mandats pour éviter d’accaparer le pouvoir au nom de la liberté, une règle depuis dans la Constitution que Trump tente de contourner (notamment en se présentant comme vice-président sur un ticket avec JD Vance qui, ensuite, démissionnerait pour lui laisser la place).
Il reste encore trois ans à Trump pour changer la démocratie américaine en autocratie voire en régime plus ou moins totalitaire.
Un délai qui suffit largement à Hitler pour détruire la démocratie allemande.
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