2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

dimanche 7 décembre 2025

La Quotidienne centriste du 7 décembre 2025. L’objectif commun de Poutine, Trump et Xi: affaiblir la démocratie européenne


La désormais célèbre nouvelle «Stratégie de sécurité nationale» rédigée par le gouvernement étasunien et préfacée par Donald Trump ne contient rien de ce que l’on ignorait.

Oui, pour résumer, Trump déteste l’Union européenne, défend tous les gouvernements et mouvements d’extrême-droite et n’a aucune envie de défendre les Européens s’ils se font attaquer par la Russie.

Et, oui, Trump est sur les mêmes positions que Poutine et son mentor Xi comme a pu le constater Emmanuel Macron lors de sa visite d’Etat en Chine qui vient de s’achever.

L’objectif commun de l’apprenti autocrate et des deux dictateurs est bien d’affaiblir la démocratie européenne, voire l’Europe tout court qui est encore l’empêcheur de tourner en rond de ces trois dirigeants qui veulent se partager le monde entre eux.

Ce qui est nouveau des diatribes déjà connues de Trump, de son vice-président Vance et des conseillers de la Maison blanche, c’est que tout cela est désormais écrit noir sur blanc dans un document officiel.

Ainsi, plus personne ne peut faire semblant de ne pas avoir entendu les propos de l’administration américaine actuelle ou de faire semblant qu’il ne s’agit que d’effets de manche d’estrade de meeting électoraux ou de fan(atique)s venus écouter leur chef.

Et ces mots écrits sont les mêmes que ceux prononcés par Poutine et par Xi pour promouvoir leur nouvel ordre mondial d’où la démocratie serait bannie.

L’Europe est donc le dernier phare de la démocratie qui doit faire face à cette hostilité qui est relayée à l’intérieur même de ses frontières par ses ennemis intérieurs.

Désormais, ceux qui ne veulent pas agir seront responsables de tout ce qui pourra arriver à l’Europe et sa démocratie dans les prochaines années si rien n’est fait pour contrer les desseins américano-sino-russes et leurs alliés européens.

Bien sûr, il y a ceux qui préconise de faire le dos rond puisqu’en 2029, Trump ne sera plus au pouvoir.

Ce sont les mêmes qui disaient cela en 2016 sauf que Trump quatre ans après sa défaite de 2020 est revenu à la Maison blanche.

Et personne ne peut dire ce qui se passera en 2028, sachant que l’envie de Trump est d’être président à vie comme ses compères Poutine et Xi.

Et même si Trump n’est plus là, qui dit que ce ne sera pas un personnage encore pire comme JD Vance qui est encore plus extrémiste que lui.

Non, devant les menaces qui pèsent sur elle, la démocratie européenne n’a que le choix entre faire front et disparaître.

Malheureusement, ceux qui prônent la seconde solution sont très nombreux.

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


samedi 6 décembre 2025

Propos centristes. France – Menaces terroristes pour les fêtes / Budget de la Sécurité sociale / Agression de Poutine contre l’Ukraine / Trump contre la démocratie européenne / Sanctions européennes contre Musk / Recrédibiliser le Bac / Explosion du nombre de candidats au professorat…


Voici une sélection, ce 6 décembre 2025, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France à propos de la nomination du gouvernement puis de la démission du premier ministre.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> La Russie s’enferme dans une démarche escalatoire et ne cherche pas la paix. Je condamne avec la plus grande fermeté les frappes massives qui ont ciblé cette nuit l’Ukraine, en particulier ses infrastructures énergétiques et ferroviaires. Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix. Je me rendrai à Londres lundi pour rencontrer le Président ukrainien, le Premier ministre britannique et le Chancelier allemand et faire le point ensemble sur la situation et les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine. L’Ukraine peut compter sur notre soutien indéfectible. C’est tout le sens des efforts que nous avons engagés dans le cadre de la Coalition des volontaires. Nous les poursuivrons avec les Américains pour doter l’Ukraine de garanties de sécurité sans lesquelles il n'y aura pas de paix robuste et durable. Car ce qui se joue en Ukraine, c’est aussi la sécurité de l’Europe toute entière.

> Sur la guerre en Ukraine les choses sont claires : il y a ceux qui veulent la paix et il y a un pays qui s’obstine à la guerre.

> Je salue la signature d'un accord de paix à Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. L’engagement des parties et les efforts diplomatiques des États-Unis et du Qatar aux côtés du Togo, médiateur de l’Union africaine, ont permis cette avancée. J'appelle chacun à respecter ses engagements pour une paix durable pour les populations de l'Est de la RDC et des Grands Lacs. À l'image de la conférence que nous avons accueillie le 30 octobre, la France restera engagée pour atteindre cet objectif.

> Des investissements, des partenariats et des projets mutuellement bénéfiques : voilà notre objectif avec la Chine.

 

► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont retranscrits ici et du fait qu’il a composé un gouvernement d’axe central.]
> L’Assemblée nationale a achevé la discussion en deuxième lecture des trois parties du projet de loi de financement pour la sécurité sociale, sans que - par quatre fois - le Gouvernement n’ait eu à recourir au 49.3. Parole libre, débat libre. Comme promis. Chaque amendement voté porte une part de la volonté de la Nation. Parce que nous avons cherché le compromis, nous avons aujourd’hui un budget de la sécurité sociale pour l’an prochain prêt à être voté. Le Gouvernement a tenu parole, de la déclaration de politique générale à la fin de la discussion parlementaire. Il revient désormais à chaque député de se prononcer en conscience, pour l’intérêt général. La sécurité sociale n’est pas un objet de politique : c’est plus grand que nous, encore plus l’année de son 80ème anniversaire. Chacun peut maintenant endosser ce texte. Il est le fruit de plusieurs semaines de travail parlementaire. Ce n’est pas le texte du gouvernement, ni celui d’un parti politique, mais une avancée voulue par le Parlement, qui affirme pleinement ses prérogatives. Mardi se tiendra encore un dernier débat essentiel : le budget de nos hôpitaux. Le gouvernement fera une dernière proposition, transparente et responsable, qui devra être financée par des mesures structurelles. Enfin, le déficit de la sécurité sociale est encore trop grand pour ne rien faire. Des réformes, dont certaines pourront être prises par décret après concertation, sont nécessaires pour protéger les Français — sans passage en force. Ce projet de loi de financement pour la sécurité sociale n’est pas parfait, mais il est le meilleur budget possible. Personne n’ayant fait la démonstration qu’une majorité existe pour un autre. Ne pas avoir de budget serait dangereux, pour notre protection sociale, nos comptes publics et pour le rôle du Parlement. Sans oublier les progrès sociaux pour tant de nos concitoyens que ce texte porte, et que l’on ne peut pas repousser d’un revers de main. Le débat présidentiel viendra assez tôt pour trancher les plus grandes orientations. Dont celle des retraites. Il faut respecter celles et ceux qui - dans l’hémicycle - sont contre la suspension de la réforme de 2023 : ils l’acceptent par esprit de responsabilité, qu’ils en soient remerciés, et l’histoire retiendra leur rôle d’apaisement. Celles et ceux qui ont combattu la même réforme en 2023 ont désormais la possibilité de se prononcer. S’ils sont sincères, loin des considérations politiciennes et tactiques, ils auront l’occasion démocratique d’y répondre ce mardi. La parole donnée - là aussi - aura été tenue. Place désormais au débat sur le budget de l’État. Dès mercredi prochain, un premier chemin peut être trouvé suite au débat et au vote sur notre effort de défense.

> Je salue l’adoption de la partie recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale par l’Assemblée nationale. Cette étape importante reflète le travail de concertation mené avec les différents groupes et les compromis proposés. Le débat parlementaire se poursuit désormais pour consolider un budget responsable au service de notre Sécurité sociale.

> Le Gouvernement propose plusieurs amendements dans le cadre du budget de la sécurité sociale permettant d’améliorer la vie des ultramarins grâce à : - 100 millions d’euros pour améliorer le système de soins dans chaque territoire ultra-marin - une baisse de 32 millions d’euros du coût du travail à Mayotte grâce à une mise en œuvre anticipée de la LODEOM Ces avancées, essentielles pour nos concitoyens ultramarins, sont conditionnées à l’adoption du PLFSS.

> Le Gouvernement n'engagera pas de 49.3 sur le budget de la Sécurité Sociale. La responsabilité revient aux parlementaires de voter le PLFSS. Sans PLFSS, l’étude d’impact le montre clairement : nous allons tout droit vers 30 Md€ de déficit et une perte de contrôle. Les 20 Md€ de déficit restent accessibles – sans alourdir les prélèvements des Français. Le Gouvernement reste à la disposition de tous les groupes pour bâtir un compromis.

 

► Gouvernement
● Ministres centristes/centraux
Laurent Nunez (ministre de l’Intérieur)

>
(Menace terroriste] Il faut qu'on soit extrêmement présent en termes de protection de voie publique, mais comme on l'est tout au long de l'année. Évidemment, les fêtes de Noël, c'est un moment particulier, il y a une symbolique forte qui fait qu'on renforce notre vigilance sur la voie publique, dans les contacts avec les organisateurs.
Particulièrement cette année, évidemment, mais ce sont aussi les services de renseignement qui renforcent leur vigilance. Je veux rappeler que ces derniers jours, grâce à la DGSI, ce sont trois personnes qui ont été interpellées et qui pouvaient nourrir, avoir des velléités d'actions violentes.

> La menace terroriste demeure toujours très élevée. La menace ne provient plus d'équipes qui pourraient être projetées de l'extérieur, de France, ce sont plutôt des personnes qui sont présentes sur le territoire national et qui se radicalisent en écoutant la propagande d'Al-Qaïda et de Daesh et qui sont susceptibles de passer à l'action. Voilà, ça correspond exactement au profil des individus qui ont été interpellés ces jours derniers et qui sont par ailleurs de jeunes individus. Sur trois personnes interpellées, on avait deux mineurs et un jeune majeur.

> Attention, sur les Champs-Elysées c'est autre chose. Il faut rappeler que l'année dernière, il y avait eu un concert sur les Champs-Elysées pour le 31 décembre, ça n'avait plus lieu depuis plusieurs années, il y avait un concert assez important. Et la décision qui a été prise de ne pas renouveler cette année un concert sur les Champs est une décision qui tient à des considérations de mouvements de foule et de sécurité du public, non pas au sens d'agression mais au sens de mouvements de foule. L'an passé, il y avait énormément de monde qui s'est présenté sur les Champs-Elysées et ça créait une foule extrêmement compacte, dense et donc il ne paraissait pas raisonnable de reproduire, cette année, un concert. Pour autant, les festivités sur les Champs-Elysées auront lieu normalement. Il y a bien un feu d'artifice qui est prévu à minuit. Et on aura beaucoup de personnes qui vont quand même se rassembler sur les Champs mais qui ne seront pas attirées sur le haut des Champs parce qu'il y a un plateau, parce qu'il y a un concert. C'est pour éviter des problèmes de mouvements de foule, ça n'a rien à voir avec des problèmes de sécurité publique. On sait gérer des foules importantes, on sait protéger des foules importantes, on l'a montré pendant les Jeux et on le montre d'ailleurs à chaque 31 décembre à Paris où vous avez parfois jusqu'à un million et demi de personnes.

> J’ai célébré aujourd’hui les 50 ans de la sécurité civile, pilier de notre modèle de protection et de solidarité. De Chido à Garance, des méga-feux aux inondations, nos femmes et nos hommes répondent présents à chaque crise, sans jamais faillir. Fierté et reconnaissance pour cette communauté qui qui incarne courage, engagement et humanité.

 

Catherine Vautrin (ministre des Armées et des Anciens combattants)
> Le budget de la Défense pour 2026, en forte hausse, est indispensable pour soutenir l’emploi, réarmer la Nation et garantir notre souveraineté. En Gironde, j’étais à la rencontre de nos entreprises de défense, elles innovent, recrutent et ont besoin de cette visibilité budgétaire pour sécuriser les commandes et préparer l’avenir.

 

Roland Lescure (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique)
> Je salue la décision ferme de La Commission européenne de sanctionner la plateforme X. Le Digital Services Act montre toute son utilité : en Europe nous avons des règles et elles doivent être respectées par tous. Avec Anne Le Hénnanf, nous sommes pleinement engagés pour protéger les Français en ligne.
La lutte contre la désinformation en ligne et la prolifération de contenus illégaux est essentielle afin de protéger nos démocraties des dérives réactionnaires. La régulation du numérique est un atout, elle garantit notre souveraineté numérique.

> Bonne nouvelle : l’Europe avance vers l’Union des marchés de capitaux.
C’est un objectif que la France pousse depuis de nombreuses années pour une Europe plus compétitive, plus efficace et plus souveraine !
Je tiens à saluer la qualité du travail nourri par de vastes consultations qui a été mené par la Commissaire Maria Luís Albuquerque. Le paquet présenté marque une étape clé, notamment en proposant un renforcement de la supervision financière européenne.
L’harmonisation des règles et la simplification des procédures de contrôle entre États membres sont essentielles pour faciliter les opérations transfrontalières, réduire les coûts et renforcer la confiance des investisseurs. Une supervision plus intégrée est un levier puissant pour accélérer l’intégration des marchés et redonner à l’Europe la capacité de financer ses ambitions.
L’urgence soulignée par le rapport Draghi nous oblige à avancer vite. Il est temps d’accélérer notre projet d’union de l'épargne et de l'investissement. La France est déterminée à travailler en ce sens avec ses partenaires européens.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Non au boycott d'Israël au concours de l'Eurovision. Jamais la France ne s’engagera dans la voie du boycott d’un peuple, de ses artistes ou de ses intellectuels. Tout s’y oppose dans l'âme et la tradition de notre pays, celle de l’humanisme des Lumières : par la culture, chacun apprend à comprendre l’autre et se retrouve dans ce qu’il y a de plus universel en lui, son humanité. Y a t il meilleur moyen de cultiver la paix ? Je me réjouis que l'Eurovision n’ait pas cédé aux pressions, et que la France ait contribué à empêcher un boycott d’Israël dans cette enceinte. Je regrette profondément que plusieurs chaînes de télévision européennes aient fait un autre choix. J'appelle au refus catégorique de l’obscurantisme promu par les tenants du boycott dans les salles de spectacles comme dans les universités. Faudrait-il, par opposition à la politique d’un gouvernement, pousser la bêtise jusqu’à interdire les romans de David Grossman, les films d’Amos Gitaï, les concerts d’Avishai Cohen et de Daniel Barenboïm ? Assumons sans fard les différends politiques et les désaccords gouvernementaux, si profonds soient ils. Mais laissons la poésie, le cinéma et la musique rapprocher les êtres. Ne laissons pas la brutalisation du monde s'emparer des consciences et dresser les peuples les uns contre les autres. Opposons-lui les armes de l'esprit.

 

Amélie de Montchalin (ministre de l’Action et des Comptes publics)
> [Adoption du budget de la Sécurité sociale] Je suis très déterminée. Les députés doivent avoir conscience que
l’enjeu de ce vote n’est pas de soutenir ou non le gouvernement, c’est de ne pas lâcher les Français. Aujourd’hui n’est pas le moment de se positionner pour 2027, c’est le moment d’empêcher la Sécurité sociale de basculer vers un déficit à 30 milliards d’euros. C’est aussi le moment de donner des moyens supplémentaires pour l’hôpital, de créer des postes de soignants, de mieux financer un nouveau congé de naissance… (…)
Contrairement au
Budget de l’État, il n’y a pas de possibilité d’adopter une loi spéciale pour les finances de la Sécurité sociale. En cas de rejet du texte, les dépenses seront totalement hors de contrôle. Pour moi, aucun député responsable ne peut souhaiter cela. Un rejet serait par ailleurs antisocial - puisqu’il marquerait le retrait des avancées inscrites dans le texte - et antidémocratique puisque le Parlement abandonnerait son pouvoir de décision. Le gouvernement serait contraint de prendre un certain nombre de mesures par décret l’année prochaine pour garantir le bon fonctionnement de la Sécurité sociale. Par ailleurs, la réforme des retraites ne serait pas suspendue.

> Le compromis, ce n’est pas l’unanimisme, ni l’effacement des oppositions. C’est reconnaître qu’une majorité existe pour s’accorder sur l’essentiel, et aujourd’hui l’essentiel pour les Français, c’est leur santé et c’est l’hôpital. Le compromis, c’est admettre une réalité : il y a plus de députés qui veulent que la France ait un budget que de députés qui veulent que ça ne marche pas.

> Ceux qui estiment que les enjeux de finances publiques sont essentiels, comme Édouard Philippe l’a fait lorsqu’il était Premier ministre, savent que voter contre le budget de la Sécurité sociale revient à laisser filer le déficit et fragiliser durablement notre modèle social. Dans tous les groupes, nous échangeons avec des députés qui cherchent le chemin entre ce qui est équilibré, ce qui leur semble utile, et ce qu’ils peuvent accepter.

> Le pays a besoin d’un budget pour fonctionner. Pour l’État, les collectivités, la défense, l‘éducation, la sécurité, l’agriculture, la transition énergétique, nous devons pouvoir investir. Les députés ont la responsabilité et le pouvoir de donner les moyens à la France d’être à la hauteur des enjeux extérieurs et intérieurs.
Dans la vie quotidienne, dans leur entreprise, dans leur commune, des Français qui pensent des choses différentes savent se mettre d’accord. Ils ne comprendraient pas que le seul lieu où il n’y a pas d’accord, ce soit l’Assemblée. Acter cela serait dangereux pour un pays, car c’est en creux dire que les parlementaires sont inutiles, qu’ils sont vecteurs de freins et non de solutions pour les Français.

> Ce qui est bon pour le pays, c’est qu’il y ait un budget et que l’on réduise le déficit. Ce qui est mauvais pour le pays, ce n’est pas le compromis, c’est la dette qui augmente faute d’accord pour la réduire. Enfin, souvenons-nous que l’hiver dernier, le budget de compromis a été amélioré par rapport au budget proposé initialement.

> Les forces politiques ont trois options. La première : s’accorder sur l’essentiel et construire un compromis. La deuxième : décider qu’elles ne peuvent rien bâtir ensemble et donc s’avouer du côté de l’immobilisme. La troisième : censurer le gouvernement, et elles savent très bien que cela mènerait inévitablement vers une dissolution. Chaque parlementaire prendra en conscience sa décision.

> Par souci de transparence et afin de continuer à éclairer les débats parlementaires sur la partie « dépenses » du PLFSS, à l’issue du vote sur l’article 44, le budget de la sécurité sociale que nous examinons est en déficit de 22,5 milliards d’euros hors transferts de l’État pour la Sécurité Sociale et 18 milliards en les incluant.

 

Marina Ferrari (ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative)
> La recherche du compromis n’est pas aisée, mais ce dernier est possible si l’on s’en donne collectivement les moyens.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> La République ne vit que si elle se transmet, que si elle s’incarne dans tous nos territoires. Aujourd’hui, avec la jeunesse qui s’engage, avec les associations qui transmettent, avec les élus qui se mobilisent.

 

Mathieu Lefevre (ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature chargé de la Transition écologique)
> L'écologie, elle ne doit pas être incompatible avec les grands progrès de ce temps, et qu'il ne faut pas se tromper de combat, et qu'il ne faut pas faire en sorte de ralentir les progrès humains, et qu'il est possible d'avoir des espaces d'aménagement qui soient compatibles avec la préservation de la nature.

> La transition écologique, elle a un coût, mais c'est aussi une opportunité. D'ailleurs, en matière d'emploi, aujourd'hui, il y a une usine sur deux qui ouvre. C'est une usine verte. L'emploi y croit deux fois plus vite que dans l'industrie traditionnelle. Le Président de la République est en Chine aujourd'hui. La Chine, elle a développé de nombreuses industries vertes, parce que c'est une opportunité économique. C'est donc un levier d'action. Maintenant, en effet, il ne faut pas que ça pénalise les Français les plus modestes. C'est précisément pour ça que le Gouvernement soutient les dispositifs de transition singulièrement pour les ménages les plus modestes. On va relever le bonus électrique à 5 700 euros par ménage. C'est loin d'être négligeable. Il faut que la transition se fasse, qu'elle soit juste. Mais moi, je le dis et je le redis : les ménages les plus vulnérables, aujourd'hui, à la transition écologique, ce sont les plus modestes. Il y a une fracture écologique. Et si on pense qu'en ne faisant rien, on ne doit pas accentuer cette fracture écologique, on se trompe lourdement.

> Je préfère qu'il y ait un débat parlementaire, que les parlementaires se parlent et essaient d'aboutir à un compromis. Le 49-3, c'est une forme de solution de facilité. Chacun y est déresponsabilisé. Et vous savez, on est une démocratie mature, dans laquelle les gens sont capables de se parler et d'aboutir à un compromis.

> Personne n'a eu la main qui tremble pour interdire cette plateforme, pour la suspendre temporairement, notamment quand il y a eu ces questions de poupées pédopornographiques ou la vente d'armes. Donc, le Gouvernement n'a pas la main qui tremble face à Shein.

> La loi industrie verte permet d’accélérer les procédures environnementales sans rien céder de nos exigences écologiques. J’ai demandé aux services de la transition écologique de s’assurer de sa pleine application. La bureaucratie est l’ennemie de l’écologie et de l’économie !

> Pour la 6e année consécutive, grâce aux réformes menées depuis 2017, la France est le pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers, notamment en matière de décarbonation.

 

Eléonore Caroit (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger)
> Avec nos partenaires multilatéraux présents à
Rome (WFP, FIDA et FAO). À l’heure où l’insécurité alimentaire est le quotidien de 2 milliards d’êtres humains, ces institutions jouent un rôle essentiel dans le renforcement de la sécurité alimentaire et la nutrition à l’échelle mondiale.
Ensemble, continuons à œuvrer pour l’éradication de la faim dans le monde, en mobilisant toutes les énergies et expertises.

> À Rome avec mon homologue italien, vice-ministre des Affaires étrangères chargé du Développement. Échanges constructifs sur :
- la participation de l’Italie au sommet One Health du 7 avril 2026
- notre soutien à l’
OMS
- nos priorités pour le G7 que la France présidera
- la mise en œuvre du Traité du Quirinal
- les réflexions de l’Italie à l’approche du sommet « Africa Forward »
Ensemble pour porter, en Européens, des priorités partagées !

 

● Autres ministres
Monique Barbut (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature

> 26% : nouveau record pour les voitures électriques.
Porté par la qualité des véhicules produits les industriels européens, mais aussi le leasing social, les aides à l’achat, le bonus écologique et l’engagement des entreprises, l’électrique franchit un cap : +47% de ventes en novembre et une part de marché inédite de 26%.
Les r
ésultats sont là : la mobilité électrique décolle rapidement en France.
Cette dynamique n’a rien d’un hasard. Elle est le fruit d’un choix politique clair et assumé : faire de la l’électrification des transports, le secteur le plus émetteur, l’un des piliers de notre action publique. Ce choix s’inscrit dans notre trajectoire climat, dans le respect de l'Accord de Paris, et dans une stratégie cohérente pour réduire durablement nos émissions, limiter nos dépendances aux énergies fossiles et faire de la décarbonation un atout pour notre industrie.
Sans la politique volontariste et l’engagement de la France, ce décollage n’aurait pas eu lieu.
Et nous ne relâchons pas les efforts.
Avec la p
érennisation et le renforcement du bonus écologique pour 2026, nous irons encore plus loin, pour accélérer la décarbonation, soutenir notre industrie automobile et rendre l’électrique accessible à tous.

> Pour la première fois, l’ensemble des auteurs du GIEC sont réunis au même endroit. Et c’est en France, à Saint-Denis, pour une réunion de 5 jours.
Organiser cette réunion est extrêmement important, car leur travail nous permet, en tant que décideurs publics, de parler la même langue. Et d’ainsi avancer ensemble vers un objectif commun.
Cette langue, c’est celle des réalités scientifiques.

 

Edouard Geffray (ministre de l’Education nationale)
> Mon but, c’est que les bacheliers arrivent avec un sésame qui corresponde vraiment à leur niveau au moment d’entrer en études supérieures. Je veux redonner la valeur et la crédibilité du baccalauréat. (…)
On avait plus de 2% de nos élèves qui finissaient par avoir le bac alors que ça ne correspondait pas à leur niveau réel. Le bac, c’est un examen qui certifie un niveau. Donc il ne faut pas mentir aux gens sur leur niveau.

> Il y a (...) un vrai enjeu de crédibilité du baccalauréat. Il faut que les professeurs qui examinent les copies aient des consignes d'exigence claires. J'estime qu'une copie qui n'est pas écrite de manière intelligible, c'est-à-dire avec un niveau d'orthographe, de syntaxe et de grammaire absolument déplorable, ne peut pas avoir la moyenne.
[Concernant les «points jury»], pour le bac 2026 et les suivants, le coup de pouce maximum sera limité à hauteur de 0,5 point sur la moyenne générale à l'examen. (…)
Aucun repêchage ne sera possible en dessous de 8/20", ajoute-t-il. Des mesures qui doivent être formalisées dans un décret vendredi.

> Le nombre de candidats au concours pour devenir professeur a doublé. C'est donc 88.000 inscrits au concours premier degré (primaire) et autant ou un peu moins pour le secondaire (collège-lycée). (…)
Aux concours externes, ceux qui nous permettent de pourvoir le plus de postes, où on avait une chute importante des étudiants, ça a doublé. Donc c'est assez considérable. (…)
Ce qu'il faut regarder c'est le détail: il y a beaucoup plus d'étudiants de licence qui se sont inscrits qu'il y en a en master, donc ça veut dire qu'effectivement la réforme a l'effet attendu. Autrement dit on élargit l'assiette de nos candidats.

> [Etat condamné pour non-remplacement d’un professeur] Ce n’est pas normal, ce n’est pas satisfaisant. Mais c’est pas pour autant que c’est facile de remplacer. Il faut se mettre à l’échelle d’un ministère qui a 800.000 professeurs dans 60.000 implantations. Donc assurer le remplacement partout, c’est objectivement difficile. On assure aujourd’hui le remplacement à 95% dans le second degré. Ce n’est pas assez et parfois on a des situations comme celle-ci qui ne devrait pas exister mais pour lesquelles on est confronté à des difficultés de vivier.

Maud Bregeon (porte-parole du Gouvernement)
> [Budget de la Sécurité sociale] J'entends les doutes qu'émettent les uns et les autres (...) mais enfin quelle est l'alternative. Comment fait-on une fois qu'on a dit «on ne veut pas voter».

> [Budget de la Sécurité sociale] Il n'y aura pas d'augmentation des franchises médicales dans le budget qui est étudié (...) Si on renonce à cette mesure-là parce qu'on écoute l'Assemblée nationale, il faudra trouver des mesures d'économies à mettre en face.

> [Budget de la Sécurité sociale] Il y avait 23 milliards d'euros de déficit cette année, il est évident que la cible du déficit doit être inférieure au déficit de cette année. On maintient une cible à 20 milliards d'euros.

> [Budget de la Sécurité sociale] S'il n'y a pas de vote, (...) nous ne pourrons pas mettre en place de loi spéciale. Nous démarrerons l'année 2026 sans budget de la Sécurité sociale, avec un déficit qui filera de façon incontrôlée

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de l’Europe)
> Union des marchés de capitaux, 28eme régime, simplification : face à la concurrence internationale, soutenons nos entreprises, renforçons notre marché intérieur.

> Notre marché, nos règles. Je salue la décision de la Commission de sanctionner X pour infraction au Digital Services Act . Les plateformes doivent garantir la transparence, lutter contre les pratiques trompeuses et ouvrir l’accès aux données pour la recherche.

> On ne boycotte pas un peuple. La France ne boycottera pas l’Eurovision et y a toujours soutenu la participation d’Israël et de ses artistes. Nous ne céderons pas à cette campagne aux relents nauséabonds.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 

> Depuis 3 ans, on me dit que la France n’aurait pas la culture du compromis. J’ai toujours défendu l’inverse. Aujourd’hui, les parlementaires l’ont montré : le compromis fonctionne et fait avancer le pays. Il faut poursuivre cette dynamique.

> Une première étape franchie : l’Assemblée nationale a adopté la partie « recettes » du budget de la Sécurité sociale. Le compromis ne naît jamais par hasard : il se construit, patiemment, lorsqu’on accepte de se parler, de se comprendre, de chercher ensemble. J’ai toujours défendu cette méthode : le dialogue et la constance permettent d’avancer. Elle doit nous guider pour la suite de nos travaux, afin que nous puissions adopter un budget pour la Sécurité sociale.

> Sur des sujets essentiels, le compromis est possible ! Registre national du cancer adopté à l’unanimité, proposition de loi sur le remboursement intégral des soins liés au cancer du sein : pour protéger les Français contre le cancer, nous avons su dépasser les clivages.

> On ne naît pas égale, on le devient. Les inégalités économiques, sociales et politiques persistent, mais nous aussi. Au Forum Femmes & Challenges, je le dis : nous ne voulons plus être « l’avenir de l’homme », nous sommes le présent du monde. Alors osez. Parlez. Prenez votre place. Le plafond de verre ne tombera que si nous le faisons voler en éclats.

> J’ai vraiment la conviction qu’au sein de l’hémicycle, une majorité de députés veulent réussir. À nous de transformer cette volonté en actes.

> Il faut donner sa chance au débat parlementaire. L’Assemblée nationale doit débattre et aller au vote. J’appelle chacun à faire un pas vers les autres : un compromis sur le budget est à portée de main.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
> Non aux hausses d’impôts : grâce à notre travail sans relâche à l’Assemblée nationale, les épargnants, les classes moyennes et les propriétaires ne seront pas touchés par la hausse de la CSG qui avait pourtant été votée en première lecture !

 

Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Nous nous tiendrons toujours en première ligne pour défendre l’apprentissage et donc la rémunération des apprentis.

 

Agnès Pannier-Runacher (députée)
> Nous avons achevé l’examen du budget de la Sécurité sociale sans qu’aucun 49.3 ne soit utilisé. C’était l’engagement du Premier ministre, il est tenu. Je regrette le manque d’ambition de ce texte sur le volet dépenses car nous ne pouvons nous réjouir du niveau de déficit. Je regrette que seul le bloc central ait eu le courage de porter des mesures d’économies qui n’ont pas été votées faute du soutien d’autres groupes politiques. Ce n’est donc pas un moment de triomphe, mais c’est un moment de responsabilité et de compromis. Nous avançons quand chacun accepte de sortir des postures. Et je remercie les groupes politiques qui, en dehors du RN et de LFI, ont accepté de le faire avec pour objectif d’assurer la stabilité de notre pays et de donner de la visibilité aux Français. À présent, poursuivons dans cet état d’esprit pour le budget de l’État. Soyons à la hauteur des enjeux.

 

Prisca Thevenot (députée)
> 5ᵉ jour du calendrier de l’Avent : sans surprise, la gauche ouvre encore la case taxes. Ce matin, j’ai rappelé au gouvernement qu’un compromis se construit sur un point d’équilibre et jamais en sombrant, encore et toujours, dans la folie fiscale de la gauche.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> Tout n’est que soumission à Poutine dans les propos de Jean-Luc Mélenchon. C’est la Russie qui est l’origine de cette guerre et qui la poursuit avec une brutalité sans limites. Nous, Européens, défendons notre sécurité et la liberté de notre continent face à puissance impérialiste.

 

Marie Lebec (députée)
> La fertilité n’est pas qu’une affaire de femmes. Les jeunes filles sont suivies par un gynécologue dès l’adolescence, et c’est normal. Alors pourquoi n’existe-t-il aucun parcours de suivi pour les hommes ?

> Le RN fait fausse route. En plus, ils ne sont ni honnêtes, ni transparents. On le voit dans leurs votes à l'Assemblée nationale, typiquement sur les hausses d'impôts qui ne sont pas assumées, sur leur abstention sur la nationalisation d'Arcelor Mittal... Ils font fausse route.

> Faire des compromis, ce n’est pas écraser l’autre. La décision courageuse du Premier ministre de renoncer au 49.3 a été saluée par tous les groupes : elle permet un vrai débat. À nous, parlementaires, de prendre nos responsabilités et de trouver un accord où chacun se retrouve. C’est possible.

> C’est un peu désespérant de voir certains s’opposer au budget avant même la discussion. La balle est dans le camp des parlementaires : à nous de montrer que nous pouvons avancer sur ce budget, puis débattre sereinement d’autres sujets pour défendre nos convictions. Il reste des avancées importantes à voter d’ici 2027. Nos compatriotes, nos acteurs économiques et nos partenaires internationaux attendent de nous responsabilité et stabilité.

 

Paul Midy (député)
> [Intervention à l’Assemblée] A un moment, il va falloir qu’on s’arrête ! Ça fait deux mois que dans cette Assemblée, tout le monde a des idées pour augmenter les taxes et les impôts : il faut arrêter ça ! La France est déjà championne du monde de l’impôt : ce titre lui est acquis, elle doit maintenant viser celui de championne du monde de la croissance et de l’augmentation des salaires !
Ensuite, seconde horreur : on ne peut pas se plaindre à longueur de temps, et à juste titre, que trop peu de Français bénéficient des bons résultats de leur entreprise et de dividendes, tout en voulant surtaxer l’intéressement et la participation !
Laissez les Français tranquilles ! Développons l’intéressement et la participation ! Plus il y a de primes Macron, mieux c’est.
Allons plus loin encore : si on veut que les Françaises et les Français touchent la totalité des bénéfices des bons résultats de l’entreprise, il faut faire la retraite par capitalisation !

> Avec Jean-Luc Mélenchon, c’est 100% fake news et mensonge M. Mélenchon : toutes les aides aux entreprises sont évidemment conditionnées, et vous le savez ! Elles sont toutes conditionnées, comme celles que vous aviez vous-même mises en place lorsque vous étiez ministre pour soutenir les entreprises qui embauchent des alternants.

> Victoire : une taxe inique de plus supprimée grâce à mon amendement voté par notre groupe! Cette fois-ci, certains voulaient surtaxer la prime Macron et les dispositifs de partage de la valeur pour les salariés, l’intéressement et la participation. On ne peut pas s’émouvoir que les Français ne bénéficient pas assez des dividendes et des bons résultats de nos entreprises, que cela est réservé aux seuls actionnaires, et proposer de surtaxer les outils de partage de ces résultats avec les salariés !

> Ma réaction face à certains députés qui se cachent derrière des termes techniques pour justifier des horreurs. « Il serait utile de baisser les allègements généraux », ça veut dire « augmenter les charges sur le travail » et donc « créer du chômage ». Simple. Basique.

 

● MoDem 
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)

> L’Assemblée vient d’adopter la partie « recettes » du budget de la Sécurité sociale, ouvrant la voie au débat sur la dépense. Elle l’a fait par le dialogue et le compromis. Je le dis très clairement : ce vote est une défaite pour l'attelage LFI/RN prêt à tout pour tirer profit de l'affaiblissement de la France. Il met en évidence ceux qui font le choix du chaos. C'est donc une bonne nouvelle pour celles et ceux qui veulent donner un budget au pays. Sans PLFSS, le déficit de la Sécurité sociale dépasserait les 30 Md€. Nous allons désormais pouvoir aborder la troisième partie de ce PLFSS. Ce texte n'est pas parfait. Mais ce vote confirme une chose : dans la situation politique que nous connaissons, le compromis est possible. Vous pouvez compter sur les députés Démocrates pour faire tout ce qui est en notre pouvoir pour franchir les prochaines étapes, sans outrance ni invective, avec une seule boussole : l'intérêt supérieur de la Nation et le quotidien des Français.

 

● Parti radical 

> La loi de 1905 c'est la promesse républicaine qui fonde nos libertés. Pour ses 120 ans, le Parti radical réaffirme avec force la laïcité et sa modernité.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
> Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les États-Unis se détournent de leurs alliés historiques. L’Europe n’a pas été épargnée. Donald Trump montre de jour en jour son désintérêt pour le sort de l’Ukraine et ses accointances avec Vladimir Poutine. Lui qui ne connaît que le rapport de force, s’est inscrit dans une logique de guerre commerciale, avec de nouveaux droits de douane et des menaces répétées à l’encontre de l’UE. Son administration ne cesse de cibler nos lois européennes, qu’elles soient numériques ou environnementales. Nous n’oublions pas non plus l’agressivité et les leçons de morale honteuses du vice-président JD Vance à Munich en février dernier. Aujourd’hui, les États-Unis de Donald Trump ont franchi un nouveau cap dans leur hostilité vis-à-vis de l’Europe. La Maison Blanche a publié un document sur sa nouvelle Stratégie de sécurité nationale, dont une partie est « dédiée » à l’Europe. L’administration Trump y pointe du doigt le modèle européen et les valeurs qui en découlent. Ce modèle, nous l’avons choisi, de manière souveraine. Les États-Unis de Donald Trump n’ont pas à s’immiscer dans nos politiques intérieures et n’ont pas à s’arroger le droit d’imposer leur vision ultra-conservatrice en Europe. L’Europe n’a pas à se faire dicter ses choix par d’autres puissances. Elle doit se rendre compte, une bonne fois pour toutes, que les États-Unis de Donald Trump ont fait le choix de nous tourner le dos et de renier notre alliance. C’est notre capacité à prendre notre destin en main qui renforcera notre puissance. Car ne l’oublions pas : nous sommes une puissance. Nous devons simplement nous comporter comme telle. Nous ne renoncerons pas à notre souveraineté réglementaire. Nous ne renoncerons pas non plus à notre autonomie stratégique, que nous continuons de bâtir.

> Nous saluons l'amende infligée à X pour violation du DSA ! Il s’agit d’un message clair : aucune plateforme n'est au-dessus du droit !
Sandro Gozi: « Cette décision doit marquer le début d'une application plus rigoureuse de la loi. »

> Les géants du numérique ne se conforment pas à nos règles ? Ils en paient le prix. La Commission européenne a (enfin !) sanctionné la plateforme d’Elon Musk pour violation de notre réglementation numérique (DSA). X se voit infliger une amende de 120 millions d’euros. Nos règles ne sont pas là pour être négociées, mais pour être appliquées. Point. Nous le répétons depuis des mois : la Commission d’Ursula von der Leyen ne doit pas trembler devant les pressions américaines. Elle ne doit pas transiger. Car c’est de notre souveraineté et de notre modèle européen dont il s’agit. Le DSA établit un principe simple : ce qui est interdit hors ligne doit l’être également en ligne.

 

Valérie Hayer (députée, présidente)
> La Maison Blanche vient de publier un document sur sa nouvelle Stratégie de sécurité nationale. La section consacrée à l’Europe est d'une rare hostilité, parlant entre autres «d'effacement civilisationnel», «remise en cause de la liberté d’expression», «perte des identités nationales». Ce document est inacceptable et dangereux. L'administration Trump n'a pas à se mêler de nos politiques intérieures. Elle n’a pas à remettre en cause ce qui fait l’Union européenne, ses valeurs, ses choix démocratiques. Elle n’a pas à tenter d’importer sur notre territoire la vision xénophobe et ultra-conservatrice des réseaux MAGA. Non, nous ne renoncerons pas à notre modèle de liberté d’expression. Nous ne renoncerons pas à la protection de nos enfants sur les réseaux sociaux. Nous ne renoncerons pas à notre souveraineté réglementaire. Les relations transatlantiques demeurent cruciales, mais avec tous ceux qui respectent l'UE. Car cette nouvelle Stratégie est une confirmation : cette administration Trump est un ennemi de l’Europe. Nous devons cesser de nous comporter en ami avec elle. Alors, avançons dans l'autonomie stratégique de l'Union européenne ! Accélérons sur la compétitivité et la défense européenne, mettons fin à toutes nos dépendances ! Nous sommes les seuls maîtres de notre destin.

> De retour de réunions de haut niveau à Washington avec notre délégation parlementaire, j’ai constaté un fossé frappant entre une Maison-Blanche totalement déconnectée de la réalité et les voix beaucoup plus mesurées des parlementaires et experts politiques américains. Il est évident que le président Trump est de plus en plus isolé de ses propres experts, préférant s’appuyer sur un cercle restreint de conseillers malavisés. Cette dynamique a engendré un document profondément erroné et stratégiquement dangereux, présenté aujourd’hui comme une stratégie de sécurité nationale.
> L’Europe doit tenir ses promesses : nous devons accélérer le développement de nos capacités de défense, adapter notre compétitivité à une nouvelle réalité géopolitique et technologique, et impulser l’innovation, la résilience et l’indépendance stratégique européennes à un rythme sans précédent. Ce moment exige détermination, clarté et ambition.

 

Stéphanie Yon-Courtin (députée)
> 120 M€ d’amende pour X: l’Europe montre ses muscles. Et non, JD Vance, ce n’est pas de la «censure», c’est faire respecter la loi. La transparence n’est pas du «garbage», c’est la base d’une démocratie moderne. Nos règles ne sont pas à vendre, ni aux milliardaires capricieux ni à ceux qui préfèrent laisser la jungle numérique prospérer.

> Les Européens épargnent beaucoup… mais investissent peu. Résultat ? Des milliards dorment sur des comptes bancaires et financent la croissance ailleurs au lieu de soutenir nos entreprises, notre innovation, notre transition climatique.

 

Nathalie loiseau (députée)
> Qui ose encore prétendre qu’on exagère les menaces ?Les fusiliers marins ont tiré sur des drones au-dessus de la base navale de l’Île Longue, abri des sous-marins nucléaires français.

> La Commission européenne impose une amende à X pour non-respect du DSA. Il était temps de montrer qu’on ne badine pas avec nos règles. Il faut s’attendre à une réaction brutale de Washington. Commission fines X €120 million under the Digital Services Act.

> À quel moment ces avoirs russes givrés disent-ils : « il ne faut pas que la Russie fasse la guerre »? Jamais. Rappelez-vous Mitterrand : : « les pacifistes sont à l’Ouest, les missiles à l’Est ». Quant à la diplomatie, elle ne cesse d’être tentée, Poutine ne cesse de s’en moquer.

> Dmitry Medvedev menace l’Europe si les avoirs russes gelés sont prêtés à l’Ukraine. Moscou tente tout, depuis les fausses négociations de paix jusqu’aux menaces de guerre, pour décourager les Européens. Céder à l’intimidation serait une impardonnable faiblesse de la part des Européens.

 

Sandro Gozi (député)
> La Commission agit enfin et l’Europe envoie un message clair : nos lois ne sont pas optionnelles. Musk et ses alliés crient à la censure pour masquer une vérité simple : la transparence et la sécurité priment. Qui veut intimider l’UE trouvera un continent qui ne plie pas.

 

● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au Plan)

> Lorsque j’entends la petite musique qui dit que la planification ne sert à rien, je le dis, nous avons besoin d’un Plan.

> La démographie c’est par définition le temps long, mais le choc démographique est déjà là. 2025 est la première année, depuis 1945, où nous comptabilisons plus de décès que de naissances, et ce n’est pas une bonne nouvelle. Cela veut dire qu’il faut adapter nos politiques. Se demander quel sera l’impact de la démographie sur nos écoles, sur la population active, sur les secteurs en tension, sur les réseaux de transports, sur la politique du logement, cela se pense, ça s’organise, ça se concerte et ça se planifie.

> Si la France, dit l’ancien ministre des Transports, dispose d’un bon réseau à grande vitesse, cela est moins le cas pour le réseau intercités plus ancien, en mauvais état, qui mérite des investissements massifs. (…)
On parle souvent de nouvelles lignes, mais il faut commencer par entretenir nos réseaux, cela fait partie du patrimoine des Français. On ne peut pas laisser ces réseaux s’abîmer. Le changement climatique accélère les tensions sur les réseaux. Il faut que l’on investisse. La France doit rester un grand pays d’infrastructures. On doit aller plus vite, avec plus de sécurité juridique

> Une fois qu’un projet est engagé, il doit aller au bout. Nous sommes le pays d’Europe le plus long compliqué pour ses procédures en matière d’investissement.

> Nous affrontons les mêmes défis [en Europe]: décarboner, avoir une énergie plus verte, pas trop chère. Nous avons des sujets de défense aussi. D’autre part, 20 pays sur 27 sont aussi confrontés au sujet démographique. Nous y répondrons sans doute différemment car nous avons tous nos identités et nos débats nationaux, mais il faut se comparer.

 


La Quotidienne centriste du 6 décembre 2025. L’Amérique de Trump est officiellement l’ennemie de la démocratie européenne


Pour ceux qui étaient encore sceptiques sur les intentions de Trump à propos de l’Europe, le document rendu public hier par son gouvernement devrait définitivement lever leurs doutes.

Quant aux pro-Trump, ils seront ravis de son soutien.

Ainsi, la mise à jour annuelle de la stratégie de sécurité nationale des États-Unis à travers le monde qui vient d’être publiée indique que «notre politique générale pour l'Europe devrait donner la priorité» entre autres «à cultiver la résistance à la trajectoire actuelle de l’Europe au sein des nations européennes».

L’aide à cette «résistance» serait de soutenir encore plus les partis d’extrême-droite.

Ainsi, l’administration Trump se réjouit de «l’influence croissante des partis patriotiques européens» qui «est en effet source d’un grand optimisme».

Dans ce document, on assiste à une attaque directe contre les valeurs de la démocratie européenne:
«Les grands défis auxquels l'Europe est confrontée incluent les activités de l'Union européenne et d'autres instances transnationales qui sapent la liberté politique et la souveraineté, les politiques migratoires qui transforment le continent et engendrent des conflits, la censure de la liberté d'expression et la répression de l'opposition politique, l'effondrement des taux de natalité et la perte des identités nationales et de la confiance en soi.
Si les tendances actuelles se poursuivent, le continent sera méconnaissable d'ici 20 ans, voire moins.
Dès lors, il est loin d'être évident que certains pays européens disposeront d'économies et de forces armées suffisamment robustes pour demeurer des alliés fiables. Nombre de ces nations persistent actuellement dans cette voie. Nous souhaitons que l'Europe demeure européenne, qu'elle retrouve sa confiance civilisationnelle et qu'elle abandonne son approche inefficace d'étouffement réglementaire.»

Au-delà d’une phraséologie emphatique et marquée idéologiquement par un populisme et un extrémisme évident, ce document validé par Trump qui en signe l’éditorial est évidemment une ingérence inacceptable dans les affaires des pays européens et plus particulièrement ceux de l’Union européenne.

Il n’est guère une surprise sachant que les principaux alliés européens de Trump sont l’autocrate hongrois Orban et le nationaliste d’extrême-droite britannique Farage sans oublier la droitière radicale italienne Meloni et qu’il a déjà soutenu l’extrémiste populiste de droite Le Pen et son compère néerlandais Wilders.

Et bien sûr les dirigeants du parti néo-nazi allemand, AfD.

Trump avec ce document, officialise donc son combat contre la démocratie européenne.

Et il a suscité de nombreuses réactions comme celle de la présidente de Renew Europe, Valérie Hayer:
«La Maison Blanche vient de publier un document sur sa nouvelle Stratégie de sécurité nationale. La section consacrée à l’Europe est d'une rare hostilité, parlant entre autres "d'effacement civilisationnel", "remise en cause de la liberté d’expression", "perte des identités nationales". Ce document est inacceptable et dangereux. L'administration Trump n'a pas à se mêler de nos politiques intérieures. Elle n’a pas à remettre en cause ce qui fait l’Union européenne, ses valeurs, ses choix démocratiques. Elle n’a pas à tenter d’importer sur notre territoire la vision xénophobe et ultra-conservatrice des réseaux MAGA. Non, nous ne renoncerons pas à notre modèle de liberté d’expression. Nous ne renoncerons pas à la protection de nos enfants sur les réseaux sociaux. Nous ne renoncerons pas à notre souveraineté réglementaire. Les relations transatlantiques demeurent cruciales, mais avec tous ceux qui respectent l'UE. Car cette nouvelle Stratégie est une confirmation : cette administration Trump est un ennemi de l’Europe. Nous devons cesser de nous comporter en ami avec elle. Alors, avançons dans l'autonomie stratégique de l'Union européenne ! Accélérons sur la compétitivité et la défense européenne, mettons fin à toutes nos dépendances ! Nous sommes les seuls maîtres de notre destin.»

Quant au président du parti centriste italien Azione, Carlo Calenda, il estime:
«Le contenu du document de directives stratégiques américaines, la ‘Stratégie de sécurité nationale’, indique clairement que les Américains considèrent l'Europe comme un adversaire politique, susceptible d'être influencé par des partis souverainistes, étranglé économiquement et contraint de se soumettre à Moscou.
Le retrait de l'OTAN est désormais officiel. Trump a mis l'Europe en grand danger, ce qui permet à la Russie de mener des attaques de plus en plus ouvertes contre les pays européens.
Il est nécessaire de répondre aux Américains par un sommet des principaux pays européens qui rejette leurs accusations d'ingérence, élabore un plan pour reprendre le contrôle des structures de commandement et de contrôle de l'OTAN et réagisse fermement à toute action économique hostile.»

Au-delà de ces indignations qui se sont succédées depuis la publication du document, il serait bon que cette démocratie s’apprête à livrer bataille et pas simplement pat les mots.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


vendredi 5 décembre 2025

La Quotidienne centriste du 5 décembre 2025. La FIFA décerne un prix… «pour la paix»… à Trump!


Mais qu’est-ce qui a pris à une association sportive comme la FIFA (Fédération internationale de football) de décerner un «prix pour la paix»?!

En quoi cela fait-il partie de ses attributions?!

Si, encore, elle avait décidé de remettre ce prix à un footballeur, un club de football, une fédération nationale voire un club de supporters.

Mais, non, elle l’a attribué à un politique?!

Et pas n’importe lequel.
A un personnage aussi controversé que non-méritant en l’espèce… Donald Trump! Un politicien qui non seulement menace tous les pays et même ses compatriotes de leur envoyer l’armée américaine mais qui a failli dans ses multiples tentatives d’instaurer une vraie paix, même à Gaza et même entre le Rwanda et la République démocratique du Congo.

La réponse vient de ce que la président de la FIFA, l’Italien Gianni Infantino est un fan et un soutien du président américain.

C’est la seule raison de la création de ce prix.

Ce qui est totalement inacceptable dans le cadre de sa fonction.

Surtout lorsque l’on sait que ce prix qu’il vient de créer, l’a été spécialement pour le donner à Trump alors même que celui-ci n’avait pas, fort justement, reçu le prix Nobel.

A ce propos, d’ailleurs, L’ONG américains de défense des droits humains Human Rights Watch a publié un communiqué dans lequel elle pointe l’absence de «transparence» autour du choix du lauérat de ce prix de la paix, ayant vainement demandé à la FIFA « une liste des candidats, des juges, des critères»…

Le président américain est venu le recevoir à l’occasion du tirage au sort de la Coupe du monde qui se déroulera l’été prochain dans son pays mais aussi au Canada et au Mexique.

Il en a profité pour affirmer qu’il le méritait et qu’il était le meilleur président de tous les temps, ce qu’il répète en boucle à chacune de ses interventions.

Ici, nous n’avons jamais prétendu que la compétition sportive (à la différence de l’exercice physique), n’était pas politique.

Bien au contraire, elle l’a toujours été depuis sa création avec les Jeux olympiques en Grèce où s’affrontaient les hérauts des cités où leurs victoires étaient célébrées comme les victoires armées (et les perdants étaient parfois exécutés en revenant dans leur patrie…).
Mais, là, on passe à un niveau autre puisque ce prix n’a rien à voir avec le sport.

Si l’on veut vraiment comprendre le surréalisme d’un tel prix, c’est comme si le KGB décernait le prix du meilleur sportif de l’année…

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 


Propos centristes. Union européenne – «Au cours des 100 dernières années, la Russie a envahi au moins 19 pays» / Au rythme actuel, «l’égalité des genres ne sera pas atteinte avant 50 ans» / «L’UE doit se libérer de toutes ses dépendances» / Allemagne : «un plan de retraite injustifié» / «L'Espagne a besoin d'un centre fort, moderne et courageux» / Italie: «la gauche est perdue dans le populisme, la droite y est retombée»…


Voici une sélection, ce 5 décembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.

► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Kaja Kallas (vice-présidente, haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> [Enfants ukrainiens kidnappés par Poutine] Des milliers d'enfants ukrainiens ont été enlevés de leurs foyers par la Russie.
Lors d'un vote historique, l'ONU a adopté une résolution condamnant ces enlèvements et exigeant le retour des enfants en Ukraine.
Nous poursuivrons nos efforts jusqu'à ce que chaque enfant soit rentré sain et sauf chez lui.

> [Réunion de l’OSCE] Si nous lisons les documents fondateurs de cette organisation, alors cette organisation a été établie pour empêcher la guerre en Europe.
Et pourtant, il y a un membre de cette organisation qui ne respecte pas cela. C’est la Fédération de Russie qui viole ouvertement le droit international, mais aussi les principes de l’OSCE.
Nous appelons à nouveau la Russie à mettre immédiatement fin à cette guerre d’agression insensée contre l’Ukraine et à retirer toutes ses forces et son équipement, complètement et inconditionnellement, de toute l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues.
La création de l’OSCE n’est pas venue de nulle part, mais du fait que nous avons tous vécu des expériences historiques douloureuses.
Au cours des 100 dernières années, la Russie a envahi au moins 19 pays, beaucoup autour de cette table, et certains jusqu’à trois ou quatre fois.
Aucun de ces 19 pays n’a jamais envahi ou attaqué la Russie.
Donc, dans tout accord de paix, nous devons mettre l’accent sur la façon d’obtenir des concessions de la part de la Russie, afin qu’elle cesse l’agression et le désir de changer les frontières par la force.
L’Union européenne maintiendra le cap car seule une pression accrue sur la Russie et un soutien accru à l’Ukraine changeront l’équilibre et permettront d’espérer la paix.
Il est essentiel de réduire la capacité de la Russie à financer sa machine de guerre
Le 19e paquet de sanctions a été adopté et les travaux sur le prochain paquet se poursuivent.
Bien sûr, nous comprenons que c’est douloureux, nous souffrons tous de cela, mais nous voulons tous que cette guerre se termine.
Et pour cela, nous devons unir nos efforts et le faire collectivement.
Les guerres se terminent lorsque les agresseurs manquent d’argent pour financer les guerres.
L’Ukraine et l’Europe défendent la paix.
Passons maintenant aux autres priorités :
Nous continuerons à soutenir les efforts de réforme de la République de Moldavie et sa résilience démocratique au fur et à mesure que le pays progresse sur la voie de l’intégration à l’UE.
En Géorgie, l’UE appelle les autorités à respecter les droits de l’homme et à mettre fin au recul démocratique.

Les autorités devraient libérer les personnes détenues injustement, enquêter sur toutes les allégations d’usage excessif de la force par les forces de l’ordre et amener les responsables à rendre des comptes.
L’UE continue d’exhorter les autorités bélarussiennes à mettre fin à la répression en cours, à libérer tous les prisonniers politiques et à respecter leurs obligations internationales en matière de droits de l’homme.
L’Union européenne demande à la Biélorussie de cesser de soutenir la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine.
Nous félicitons les dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan d’avoir paraphé leur traité de paix bilatéral en août. L’Union européenne continuera à soutenir ce processus avec tous les outils dont nous disposons.
L’UE et ses États membres restent attachés à la perspective européenne des Balkans occidentaux. L’élargissement de l’UE reste l’outil clé pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région. Nous apportons un soutien significatif afin que les candidats puissent répondre aux critères d’adhésion à l’UE.
Nous continuons à soutenir le dialogue entre Belgrade et Pristina pour normaliser les relations.
En Bosnie-Herzégovine, notre force militaire robuste EUFOR Althea soutient les autorités pour maintenir un environnement sûr et sécurisé.
Plus nos partenaires se rapprochent de l’adhésion, plus nous voyons des acteurs malveillants essayer de mettre des obstacles. Ensemble, nous combattrons les menaces cybernétiques et hybrides, y compris la manipulation malveillante des informations étrangères et l’interférence.
L’Asie centrale et l’UE ont élevé leur relation à un niveau stratégique lors du tout premier sommet de l’UE en Asie centrale.
Nous coopérons désormais sur un large éventail de sujets, par exemple le changement climatique, la connectivité numérique et des transports, les matières premières critiques et la coopération en matière de sécurité.
Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec le président en exercice de 2026, la Suisse, sur ces questions.
Pour assurer le fonctionnement efficace de l’OSCE, les décisions sur un nouveau budget unifié et le président en exercice après 2026 sont importantes.
La candidature de Chypre au poste de président en exercice en 2027 mérite d’être soutenue.

> Les amis proches sont unis.
Alors que se poursuivent les efforts intenses pour mettre fin à la guerre menée par la Russie, une chose est claire : l’Ukraine peut compter sur notre soutien indéfectible.
C’est le message que j’ai transmis à Andrii Sybiha [ministre des Affaires étrangères ukrainien] à Vienne.
L’accord conclu aujourd’hui par l’UE sur la suppression progressive des importations de gaz russe mettra fin au chantage énergétique de Moscou et contribuera à tarir les sources de financement de sa guerre.

> Nous avons adopté un nouvel agenda stratégique pour le partenariat UE-Arménie.
Il s'agit d'une ambition commune : renforcer notre coopération dans de nombreux domaines, tels que l'état de droit, l'économie, mais aussi la libéralisation des visas et la sécurité.
J'ai également le plaisir d'annoncer un financement de 15 millions d'euros pour consolider la paix et bâtir une Arménie plus résiliente.

> Nous avons tenu aujourd'hui une réunion des ministres de la Défense de l'UE pour discuter de deux questions urgentes : la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine et la défense européenne. Le ministre ukrainien Shmyhal était également présent, ainsi que la secrétaire générale adjointe de l'OTAN, Shekerinska, qui a participé à une partie de nos discussions.
Cette semaine pourrait être cruciale pour la diplomatie, car d'intenses négociations se poursuivent pour mettre fin à la guerre menée par la Russie. Tous saluent les efforts déployés en faveur de la paix, à l'exception de la Russie. Ce week-end, la Russie a lancé une nouvelle offensive aérienne massive contre l'Ukraine.
Dans ce conflit, il y a un agresseur et une victime. Notre devoir est de tout mettre en œuvre pour soutenir la victime et non pour récompenser l'agression.
L'objectif est de parvenir à une paix juste et durable, et non à un accord qui prépare le terrain pour une nouvelle guerre. Un financement solide pour l'Ukraine est essentiel. En octobre, les dirigeants de l'UE se sont engagés à financer l'Ukraine pour les deux prochaines années. Les ministres ont insisté aujourd'hui sur la nécessité de s'entendre d'urgence sur les options de financement. Un financement pluriannuel changerait radicalement la donne pour la défense de l'Ukraine. Une Ukraine plus forte signifie une fin plus rapide à la guerre de Poutine, car plus tôt Poutine comprendra qu'il ne peut pas nous survivre, plus tôt ce conflit prendra fin. Notre travail de recherche de consensus et de financement se poursuit. Les risques doivent être partagés – c'est une évidence – et le Conseil européen de décembre sera crucial à cet égard.
Les ministres ont également évoqué le renforcement de notre soutien militaire à l'Ukraine. L'Europe a déjà fourni plus de 187 milliards d'euros à l'Ukraine, un montant supérieur à celui de tout autre pays. Nous devons intensifier nos efforts. La logique est simple : plus l'Ukraine est forte sur le champ de bataille, plus elle est en position de force lors des négociations.
Aujourd'hui, nous avons également examiné comment nos deux missions pourraient renforcer davantage l'Ukraine. Elles s'inscrivent dans le cadre du soutien apporté par l'Union européenne aux garanties de sécurité. Notre objectif est de finaliser au plus vite la planification de l'extension de ces missions.
Concernant la coopération industrielle de défense avec l'Ukraine, nous avons discuté des moyens de mobiliser des financements privés supplémentaires, notamment par le biais de la Banque européenne d'investissement. L'Europe et l'Ukraine doivent construire, produire et innover ensemble. C'est une situation gagnant-gagnant. L'Ukraine possède l'expérience du champ de bataille, et nous en avons également besoin pour notre industrie de défense. Je me réjouis de voir que de plus en plus d'États membres s'engagent dans cette voie. Aujourd'hui, par exemple, les Pays-Bas ont signé un accord avec l'Ukraine pour l'implantation d'une ligne de production sur son territoire.
Je souhaite également aborder les enquêtes pour corruption en Ukraine, notamment en temps de guerre, où la confiance est primordiale. La lutte de l'Ukraine pour la liberté et son chemin vers l'Europe ne doivent pas être entachés par cela. Toutefois, le simple fait que des enquêtes soient menées prouve que les organismes anticorruption ukrainiens sont opérationnels. Par ailleurs, l'indignation publique suscitée par ces enquêtes a été extrêmement forte.
Les ministres ont également discuté de la défense européenne. Tous se sont accordés sur la nécessité pour l'Europe de poursuivre le renforcement de ses défenses. Le temps presse. Il est peu probable que Poutine respecte longtemps un quelconque accord. Et si nous ne sommes pas suffisamment fermes, cela risque d'arriver plus tôt que prévu. Les dirigeants ont donné des orientations claires avec la Feuille de route pour la préparation de la défense. Des coalitions de capacités sont en cours de formation. Certaines se sont déjà réunies sur la défense aérienne et les drones, par exemple. D'autres suivront prochainement. Des projets concrets sont attendus au cours du premier semestre de l'année prochaine.
Aujourd'hui, nous abordons également les initiatives phares visant à coordonner les investissements dans les domaines où aucun État membre ne peut agir seul. Je tiens à féliciter la Finlande pour les mesures prises en faveur de l'initiative de surveillance du flanc est.
Enfin, les ministres ont également discuté du paquet sur la mobilité militaire, que nous avons présenté à la Commission le mois dernier. La capacité de déployer des troupes là où nous en avons besoin, au moment où nous en avons besoin, est essentielle à la dissuasion. La mobilité militaire est une garantie cruciale pour la sécurité européenne et nous devons accélérer son déploiement.

> [Discours lors du 10e Forum régional de l’Union pour la Méditerranée]
(…) Contrairement à la célèbre chanson de Joan Manuel Serrat, je ne suis pas né en Méditerranée, plutôt en mer Baltique. C’est aussi quelque chose de complètement nouveau, mais aussi un signe physique que les différences géographiques ne comptent plus car le monde est plus interconnecté comme nous le sommes actuellement. (…)
Et c’est un véritable plaisir d’accueillir à nouveau la Syrie dans l’UpM. L’année à venir sera importante pour consolider le soutien international en faveur de la Syrie, comment aider la Syrie dans ses réformes nécessaires qu’elle doit mener afin d’avoir une société démocratique inclusive. Et je veillerai à ce qu’il reste une priorité dans l’agenda de l’UE.
C’est formidable d’être ici pour mon premier Forum régional. Et j’aimerais commencer par trois observations.
Premier constat : la coopération méditerranéenne, via le processus de Barcelone puis formalisée avec l’Union pour la Méditerranée, a déjà beaucoup progressé.
En trois petites décennies, nous avons vu que des actions modestes peuvent faire une grande différence dans la vie des gens. Des petites subventions injectant de l’argent dans les entreprises, les centres de formation et les organisations locales aux forums d’affaires soutenant les femmes entrepreneurs dans la région.
Nous avons également vu que de grandes actions font de grandes différences, surtout lorsque vous vous concentrez sur des secteurs vitaux tels que l’eau. L’eau c’est la vie, surtout dans cette région. Le travail sur la gestion de l’eau comme nous le voyons en Égypte et en Jordanie par exemple, reflète le véritable esprit de l’UpM.
En plus de soutenir des projets à petite et grande échelle, l’UpM possède une autre qualité importante qui lui a permis d’accomplir beaucoup.
C’est la seule plateforme qui rassemble tous les États membres de l’UE et tous les partenaires méditerranéens. Elle exerce un immense pouvoir de rassemblement.
Qu’il s’agisse de réunions ministérielles, de rassemblements de la société civile, de réunions d’institutions financières internationales ou d’événements de réflexion, l’UpM a réuni plus de 10000 parties prenantes dans toute la Méditerranée.
Cela a toujours été la valeur ajoutée de cette organisation. Et c’est vraiment impressionnant pour une région aussi diversifiée que celle-ci.
Mais les anniversaires sont autant une occasion de réfléchir à ce qui vient ensuite, qu’ils sont l’occasion de célébrer l’endurance. Ce qui m’amène à ma deuxième observation : depuis le lancement du processus de Barcelone, la région a changé au point de ne plus être reconnue. Il en va de même pour le monde. Même depuis la dernière révision majeure de l’UpM en 2017, les réalités d’aujourd’hui ne sont pas encore reflétées dans le fonctionnement de cette organisation.
Mais même dans l’année qui a suivi le Forum de l’année dernière, la situation a changé à nouveau. La résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur une force internationale de stabilisation pour Gaza présente une réelle opportunité pour une paix à long terme dans la région.
Il bénéficie d’un soutien mondial, et c’est la clé. Assurer la paix nécessitera toutes les mains sur le pont. Et il y a un rôle pour chacun. Outre notre soutien à l’Autorité palestinienne, l’Union européenne continuera d’insister pour que l’aide humanitaire parvienne aux habitants de Gaza et soit prête à mobiliser nos ressources. Je me suis engagé personnellement pendant des mois pour m’assurer que Gaza reçoive de l’aide humanitaire. Je continuerai à m’engager.
Nous avons également deux missions importantes qui soutiennent la gestion des frontières et la formation de la police sur le terrain : EUBAM Rafah et EUPOL COPPS. Ceux-ci jouent déjà un rôle instrumental et je travaille avec les partenaires de l’UE pour renforcer leur présence à l’avenir.
Pour l’Europe, l’invasion de l’Ukraine par la Russie est notre crise existentielle, mais l’effet domino est également mondial. Un rapport de l’UpM pour 2025 a également reconnu l’impact profond de la guerre de la Russie sur les pays de l’UpM. Et n’oublions pas que la Russie a testé en Syrie des tactiques et du matériel militaire qu’elle utiliserait plus tard en Europe.
Poutine s’est vanté d’avoir testé plus de 320 systèmes d’armes dans le pays et de nombreux commandants de l’armée russe qui dirigent actuellement des troupes en Ukraine ont acquis une expérience de combat en Syrie.
Il est dans tous nos intérêts que cette guerre se termine, mais la façon dont elle se termine compte aussi. Au cours des 100 dernières années, la Russie a attaqué plus de 19 pays, certains jusqu’à trois ou quatre fois. Aucun de ces pays n’a jamais attaqué la Russie.
Il y a rarement des guerres où la situation est aussi claire. Ici, nous avons un agresseur et une victime. Nous avons besoin de la coalition internationale la plus large pour repousser l’agresseur russe, et j’appelle les membres de l’UpM à soutenir cela. Si l’agression paie quelque part, c’est une invitation à l’utiliser ailleurs. Ce n’est dans l’intérêt de personne.
La troisième observation : ce n’est pas une coïncidence si, à mesure que la sécurité mondiale diminue, les chances sont contre des forums multilatéraux comme l’UpM. Le multilatéralisme n’a jamais été soumis à une pression aussi intense. Mais c’est précisément pourquoi nous en avons besoin. C’est l’époque à laquelle tant d’organisations internationales ont été vraiment conçues. Mais l’UpM a besoin d’une révision et d’une vision.
Nous entendrons ensuite le secrétaire général Kamel à ce sujet et je ne veux pas anticiper ce qu’il dira, mais j’aimerais partager quelques réflexions supplémentaires.
Commerce. Le commerce est un domaine où il existe d’énormes déséquilibres régionaux que l’UpM pourrait aider à corriger. Si nous regardons le montant total des échanges commerciaux impliquant tous nos pays, 90 pour cent de ceux-ci ont lieu au sein de l’Union européenne, 9 pour cent entre l’UE et nos voisins du sud et seulement 1 pour cent entre les voisins du sud.
Des discussions sur la réduction des barrières non tarifaires à la promotion de l’investissement transfrontalier durable, l’UpM peut servir de plateforme pour promouvoir un changement collectif.
Le transport est un autre exemple. Un réseau de transport terrestre, aérien et maritime bien connecté est également vital pour stimuler le commerce, ainsi que la mobilité et l’investissement. L’UpM peut travailler plus étroitement avec les institutions financières pour encourager beaucoup plus d’investissements dans ce domaine.
L’UpM a été construite sur l’idée que les différences politiques ne devraient pas entraver le progrès de nos pays, régions et sociétés. Il a été conçu pour rassembler, encourager la pensée collective et produire des solutions qui fonctionnent pour toutes les parties concernées.
Vous ne trouverez pas de défenseur plus fort pour ce genre de travail que l’Union européenne. Parce que nous savons qu’il fonctionne. Et alors que le monde change, et que les normes internationales sont bafouées, le fait fondamental reste que nous sommes tous plus forts lorsque nous travaillons ensemble.
C’est pour cela que je suis ici – et nous attendons que vous soyez là aussi pour cela.

> L’Union pour la Méditerranée est une organisation vraiment unique. Comme nous l’avons déjà entendu, il rassemble 43 pays représentant plus de 700 millions de citoyens. Le pouvoir de rassemblement de cette organisation en dit long sur son potentiel à favoriser la coopération.
Aujourd’hui, nous avons eu de nombreuses discussions intéressantes, que mes collègues ici parleront. Je veux mentionner juste un aspect et c’est la façon dont nous travaillons ensemble. Le nouveau Pacte pour la Méditerranée, que nous avons officiellement lancé aujourd’hui, est une contribution importante à ce travail.
Je vous apporte juste un exemple. Dans le Pacte, nous avons des projets pour stimuler l’économie maritime durable, créer de nouvelles infrastructures numériques, intégrer les chaînes d’approvisionnement et diversifier les flux énergétiques. L’Union pour la Méditerranée est vitale pour la mise en œuvre de ces projets.
Prenez la numérisation, par exemple, qui me tient très à cœur. L’adoption généralisée des technologies numériques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pourrait augmenter le PIB par habitant de près de 50 % au cours des 30 prochaines années. Mais pour cela, vous avez besoin de câbles, d’une connectivité haut débit, de centres de données, entre autres. L’Union pour la Méditerranée peut rassembler toutes les bonnes personnes pour y parvenir.
Je tiens également à mentionner Gaza, qui est en tête de l’ordre du jour de tout le monde ici et dont nous avons eu des discussions approfondies. Le cessez-le-feu tient, mais il reste fragile. Des questions majeures restent ouvertes sur chaque partie du plan de paix et le calendrier de mise en œuvre. En Cisjordanie, un nombre record d’attaques par des colons créent la peur et sapent les efforts internationaux pour construire la paix. Ces attaques doivent cesser. Les responsables doivent être tenus responsables. La résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur une force internationale de stabilisation pour Gaza est une véritable opportunité pour la paix dans la région. Il bénéficie d’un soutien mondial et c’est la clé, mais il a besoin d’un mandat clair.
En ce qui concerne le rôle de l’Union européenne, tout d’abord, nous sommes le plus grand bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne et le champion des réformes. Nous avons également deux missions importantes qui soutiennent la gestion des frontières et la formation de la police sur le terrain, EUBAM Rafah et EUPOL COPPS. Ceux-ci ont déjà joué un rôle instrumental.
Nous travaillons maintenant avec nos partenaires de l’UE pour renforcer leur présence. Par exemple, avec les ministres Safadi et Abdelatty, nous avons également discuté de la manière dont nous pourrions former davantage d’agents de police palestiniens car, en fin de compte, la responsabilité de la sécurité à Gaza incombera à la police palestinienne. 
Ces discussions se poursuivent et nous sommes prêts à étendre les mandats des deux missions pour soutenir ce processus. Assurer la paix nécessitera que toutes les mains soient sur le pont et chacun a un rôle ici. 

 

Hadja Lahbib (commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> On ne peut résoudre un problème qu’en le mesurant. Le nouvel Indice d’égalité des genres 2025 de l’EIGE témoigne de progrès : l’UE a gagné plus de 10 points depuis 2010. Mais à ce rythme, l’égalité des genres ne sera pas atteinte avant 50 ans. L’égalité des genres est urgente, il est temps d’agir.

> La directive sur l'égalité de traitement a été un point important du Conseil EPSCO d'aujourd'hui. Une large majorité d'États membres a exprimé son ferme soutien à cette directive. J'ai salué le leadership de la présidence danoise et j'ai appelé à un nouvel élan vers l'unanimité sur cet instrument essentiel pour l'égalité.

> Les crises humanitaires s'étendent, les besoins de financement explosent et le système humanitaire est à bout de souffle.
Au Parlement européen, j'ai appelé à une réponse unie de l'UE, fondée sur un agenda humanitaire renouvelé : Protection, Efficacité et Partenariats.
Nous devons intensifier nos efforts. Des millions de personnes en dépendent.

> En cette Journée internationale des personnes handicapées, j'ai clôturé l'audition du Parlement européen sur les services de soutien de qualité.
Merci pour vos contributions à la mise à jour de la Stratégie relative aux droits des personnes handicapées. Des services de soutien efficaces favorisent l'inclusion au travail et dans la société.

> À l’occasion du 40e anniversaire de l’Union européenne des sourds, nous avons célébré quatre décennies de plaidoyer, d’autonomisation et de progrès pour les personnes sourdes.
J’ai réaffirmé l’engagement total de la Commission européenne en faveur du respect des droits des personnes handicapées.

> Les crises nous ont appris une leçon essentielle : nous devons passer de la réaction à la préparation, et c’est précisément ce que fait l’Europe en construisant ensemble une nouvelle ère de préparation.

> Notre stratégie est simple et vitale : protéger les populations et assurer la continuité de la société, l’activité des entreprises, l’éducation des enfants, le fonctionnement des hôpitaux et le maintien des chaînes d’approvisionnement, même en cas de crise. C’est en agissant ensemble que l’Europe est la plus forte.

> Depuis le poste frontière de Rafah, l'un des points de passage pour l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza, j'ai appelé au respect du cessez-le-feu, au respect du droit international humanitaire et à l'arrivée massive d'aide à Gaza.
Il est impératif que tous les points de passage soient rouverts et que l'aide parvienne efficacement à la population.

 

Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> Il y a un an, cette Commission entamait ses travaux.
Dans une Europe prise en étau entre l'Est et l'Ouest, nous devons rester unis.
Nous devons renforcer les économies, les démocraties et l'État de droit sur l'ensemble du continent afin de bâtir la confiance nécessaire pour qu'une Union plus large puisse mieux servir tous les Européens.

> Nos pays candidats constituent notre première ligne de défense.
En les intégrant à notre approche de sécurité économique, nous contribuons à nous prémunir contre la coercition économique et les ingérences hybrides.
Nous préparons nos futurs membres en favorisant l'alignement stratégique avant l'adhésion.

> La proposition d’aujourd’hui répond aux besoins militaires et budgétaires de l’Ukraine pour les deux prochaines années. S’appuyant sur le mécanisme de financement pour l’Ukraine, elle maintiendra des conditions strictes afin de dynamiser les réformes d’adhésion et d’accélérer la reconstruction. Et elle renvoie la facture là où elle doit être : à l’agresseur.

> Une occasion unique se présente de bâtir la paix dans le Caucase du Sud. La stabilité de la région est essentielle à la diversification de nos échanges commerciaux. Nous intensifions notre soutien à l'Arménie pour développer de nouveaux liens commerciaux et énergétiques, renforcer sa sécurité et lutter contre la désinformation.

> La Turquie est un partenaire clé pour la stabilité dans le Caucase du Sud, la Méditerranée et la région de la mer Noire. Avec le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan, nous poursuivons notre politique positive de développement des relations UE-Turquie. Nous intensifierons nos efforts pour soutenir l'accord de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

 

● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
> Renew Europe est profondément préoccupé par les informations persistantes concernant des irrégularités «intervenues par le passé» en matière de passation de marchés et d’autres fautes présumées impliquant l’ancienne Haute Représentante Federica Mogherini dans le cadre de l’Académie diplomatique européenne.
Nous exprimons toute notre confiance dans l’administration actuelle du SEAE pour coopérer pleinement, et en toute transparence, avec les autorités compétentes à mesure que les faits seront établis. La police belge et le Parquet européen (EPPO) disposent de tout notre soutien. Nous avons pleinement confiance dans les mesures renforcées en matière d’anticorruption et de conformité qui ont été mises en place au sein de l’EEAS, qui constituent une étape essentielle pour préserver l’intégrité institutionnelle.
Renew Europe continuera de suivre l’évolution de la situation de près. Les citoyens européens doivent pouvoir compter sur des institutions de l’UE qui respectent les standards les plus élevés d’éthique, de responsabilité et de service public. Une transparence totale et la prise de responsabilité pour les actions menées sous les mandats précédents sont indispensables pour maintenir cette confiance.

> À un moment crucial des pourparlers de Moscou, l'Europe reste ferme : la paix pour l'Ukraine doit être juste, durable et respectueuse de sa souveraineté.
À Washington, nous plaidons pour une approche unie UE-États-Unis en matière de défense et de dissuasion.
Tout plan de paix doit impliquer l'Ukraine et l'UE – point de sécurité sans responsabilité !

 

Billy Kelleher (premier vice-président)
> Cela exige une véritable implication des parties prenantes et une analyse approfondie des différentes options dont disposent les décideurs politiques pour protéger les enfants des contenus en ligne nuisibles ou addictifs.
L'Australie sera certainement un pays à suivre de près lors de la mise en œuvre de cette nouvelle loi.

> À l'attention de ceux qui ont refusé de reconnaître les efforts et les sacrifices de l'Ukraine face à l'agression russe. Regardez les photos prises quelques jours après l'expulsion des Russes de Bucha, Irpin et de la banlieue de Kiev.

> Des parcs éoliens au large des côtes des Pays-Bas et de l'Angleterre. Cela illustre l'ampleur des possibilités d'ingénierie. L'Irlande doit impérativement accélérer ses investissements dans les énergies renouvelables en mer afin d'atteindre ses objectifs environnementaux et de réduire sa vulnérabilité en matière de sécurité énergétique.

> Le rappel par l'UE de bœuf brésilien et l'enquête conjointe IFA/IFJ sur les normes déplorables en matière de contrôle des antibiotiques et de traçabilité au Brésil révèlent les failles de l'accord commercial du Mercosur. La santé humaine et la sécurité alimentaire ne sauraient être compromises.

 

Dan Barna (vice-président)
> Deux jours à Chișinău dans le cadre de la délégation du Parlement européen auprès de la Commission d'association parlementaire UE-Moldavie, afin de réaffirmer notre soutien indéfectible au processus d'adhésion de la République de Moldavie à l'Union européenne et à l'ouverture rapide des négociations.
Aujourd'hui, nous avons rencontré à nouveau la Présidente Maia Sandu, le Premier ministre Alexandru Munteanu, la Vice-Présidente du Parlement Doina Gherman, l'Ambassadrice de l'UE à Chișinău Iwona Piórko, les Ambassadeurs des États membres de l'UE et des représentants de la société civile. Nos discussions ont porté sur les progrès accomplis par la République de Moldavie en vue de son adhésion à l'UE, les réformes nécessaires, l'urgence d'ouvrir des chapitres de négociation et la mise en œuvre du mécanisme de croissance pour la Moldavie, doté de près de 2 milliards d'euros pour soutenir les réformes et l'intégration économique.
Demain se tiendra la 16e réunion de la Commission d'association parlementaire UE-Moldavie, accueillie par le Parlement à Chișinău. Nous débattrons de l'état des négociations d'adhésion, de la situation sécuritaire en République de Moldavie et de sa capacité de résistance face à la guerre hybride. Nous adopterons une déclaration finale assortie de recommandations à l'issue de la réunion.
L'avenir de la Moldavie est au sein de l'Union européenne !

> Le Parlement européen franchit une nouvelle étape vers la simplification et la débureaucratisation des procédures administratives en faveur des entreprises européennes. Aujourd'hui, la commission du commerce international (INTA) a voté l'avis de l'INTA relatif au paquet de simplification Omnibus IV.
En tant que rapporteur du groupe Renew Europe, je me réjouis que nous soyons parvenus à un compromis et que ce paquet Omnibus IV, soutenu par la majorité pro-européenne au Parlement européen, apporte des avantages importants à la nouvelle catégorie d'entreprises : les PME.
Grâce à la proposition de modification des règlements de défense commerciale [règlements (UE) 2016/1036 et (UE) 2016/1037], adoptée aujourd'hui, cette nouvelle catégorie de PME bénéficiera du même soutien que les petites et moyennes entreprises (PME) dans le cadre des enquêtes antidumping et antisubventions, notamment par la création d'un guichet d'assistance dédié. Ces mesures, ainsi que la numérisation complète du processus de dépôt des plaintes et l'alignement des délais d'enquête sur l'exercice financier de l'entreprise, allègent la charge financière et administrative et contribuent à la lutte contre les pratiques commerciales déloyales.
L'UE a plus que jamais besoin de débureaucratisation et de simplification pour gagner en compétitivité. La simplification est le moteur du marché unique et de l'économie européenne

> Joyeux anniversaire, Roumanie ! Joyeux anniversaire, chers Roumains, où que vous soyez ! Pour notre génération et les suivantes, la Grande Union signifie la responsabilité de construire, jour après jour, une Roumanie moderne, stable et sûre, mais aussi la responsabilité d'être encore plus unis pour l'avenir d'une Roumanie libre.

> Les violations de l'espace aérien moldave par des drones russes sont inacceptables et mettent en danger le trafic aérien civil. L'UE investit cette année 20 millions d'euros dans la défense aérienne de la Moldavie afin de renforcer la sécurité du pays. L'espace aérien moldave ne doit pas devenir une victime collatérale de la guerre menée par la Russie.

> Un événement formidable, organisé par l'USR, consacré à la sécurité numérique et à l'impact de la désinformation sur les citoyens via les réseaux sociaux. J'ai été ravi de constater l'intérêt des jeunes pour ce qui se passe « au-delà de l'écran ».
Nous avons discuté des mesures prises par l'Union européenne pour protéger les citoyens contre les risques liés à des plateformes comme TikTok. La guerre de l'information ne se mène pas seulement avec des armes, mais aussi par la manipulation, et les réseaux sociaux peuvent très facilement devenir des vecteurs de distorsion de la vérité. Dans un monde où une vidéo de 10 secondes peut modifier les perceptions ou semer la panique, l'esprit critique et l'éducation aux médias sont nos premiers remparts.

 

Karin Karlsbro (députée)
> Plus de deux milliards de personnes bénéficient de cette législation. Face à la montée du protectionnisme, il est essentiel que l'UE défende le développement par le commerce.

 

Michal Kobosko (député)
> Nous exprimons notre profonde préoccupation face à l'escalade des attaques hybrides orchestrées par le régime biélorusse en Lituanie et appelons la Commission européenne à réagir avec fermeté. Avec d'autres députés européens, j'ai signé une lettre adressée notamment à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et au commissaire à la Défense et à l'Espace, M. Kubilius.
En 2025, la Lituanie a connu une forte augmentation des violations de son espace aérien impliquant des ballons lancés depuis le Bélarus. Rien que cette année, les autorités lituaniennes ont intercepté plus de 600 ballons et plus de 250 drones. En octobre et novembre, les aéroports lituaniens ont suspendu leurs activités à 14 reprises, perturbant plus de 300 vols et plus de 45 000 passagers. Ces actions délibérées témoignent d'un mépris flagrant des normes internationales de l'aviation et mettent en danger la vie des civils.
Le régime biélorusse doit immédiatement cesser ses attaques contre l'UE, notamment les violations de son espace aérien, l'exploitation des migrants et les campagnes de désinformation, qui se déroulent également en Pologne. Nous sommes prêts à soutenir la Commission européenne dans toutes les initiatives législatives et diplomatiques visant à protéger la sécurité de l'UE et à répondre fermement à ces provocations.

> La Russie ne souhaite pas mettre fin à la guerre et impose donc des conditions inacceptables, car l'affaiblissement progressif de l'Ukraine lui profite également. C'est l'une des principales conclusions de ma visite de quatre jours à Washington, où j'ai fait partie de la délégation de Renew Europe.
Aux États-Unis, nous avons rencontré des républicains et des démocrates du Congrès, ainsi que des représentants du Département d'État, du Bureau du commerce et de groupes de réflexion. Nous sommes venus ici en tant que force politique profondément convaincue de la solidité du lien transatlantique et de son caractère intemporel, où l'Europe est perçue non comme une rivale, mais comme son allié le plus proche. Les véritables rivaux et ennemis sont ailleurs.
L'administration du président Trump entreprend de nombreuses actions que nous ne comprenons pas pleinement et qui nous inquiètent. Elle accorde plus souvent la priorité à la Russie qu'à l'Ukraine, assimilant ainsi l'agresseur à la victime, ce qui, à mon avis, est inadmissible. Il n'y a qu'un seul agresseur : la Russie. Le Kremlin ne cache d'ailleurs pas ses intentions envers d'autres pays d'Europe centrale et orientale. Elle intensifie également ses actions dans le cadre d'une véritable guerre hybride en cours, ciblant non seulement les pays de première ligne, mais l'Europe dans son ensemble.
Nous, la Pologne, et l'Europe tout entière, ne pouvons accepter de nous soumettre à aucun diktat de Poutine ni de mettre fin à l'agression contre l'Ukraine d'une manière qui, de facto, récompense l'attaque russe et donne au Kremlin le temps de se réarmer. La paix doit reposer sur des fondements solides pour durer, et l'Europe doit s'engager dans ce processus ; sinon, nous serons victimes d'un accord conclu à la hâte et à n'importe quel prix. Nul n'ignore que le président Trump souhaite régler la question ukrainienne au plus vite afin de se concentrer davantage sur l'Asie et la Chine. Cependant, ce règlement pourrait s'avérer illusoire, et la bombe à retardement explosera plus vite et avec plus de violence que nous ne l'imaginons. Par conséquent, pour maintenir la paix avec l'Europe, le président Trump doit garantir la paix en Europe.

> J'ai rencontré la Médiatrice européenne, Teresa Anjinho, et nous avons évoqué son année de mandat ainsi que le rapport sur son activité, actuellement en cours d'élaboration par la commission des pétitions. Teresa Anjinho a été élue à son poste le 17 décembre et la nouvelle Médiatrice aura bientôt un an de mandat.
La Médiatrice européenne représente les intérêts des citoyens européens et travaille en étroite collaboration avec la commission des pétitions, que j'ai le plaisir de coordonner au nom du Conseil européen.

> À Strasbourg, j'ai rencontré l'ambassadeur d'Ukraine auprès du Conseil de l'Europe. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre des préparatifs de la délégation du Parlement européen aux États-Unis, à laquelle je participerai et dont j'ai fait part à l'ambassadeur. Ce voyage aux États-Unis sera consacré à la recherche de solutions pacifiques et des rencontres auront lieu avec des congressistes des deux camps impliqués dans le conflit.
Nous avons convenu que le plan, dans sa forme actuelle, constitue une menace pour la sécurité de nos deux pays, tout en renforçant et en récompensant l'agresseur, ce qui est inacceptable. Nous avons également convenu que l'UE devrait proposer son propre plan (ou remanier le plan actuel), car ce document façonnera avant tout l'avenir de l'Europe. Nous ne pouvons rester passifs face à cette situation.

 

Raquel García Hermida-Van Der Walle (députée)
> Ce soir, nous avons réalisé une avancée majeure pour les citoyens qui attendent de l’UE qu’elle utilise judicieusement leurs impôts, pour les entreprises qui ont besoin de règles claires pour opérer dans toute l’UE, et pour tous ceux qui se soucient d’une vie politique fiable et du respect de l’État de droit. Le Parlement s’est engagé dans ces négociations avec ambition et nous avons remporté une victoire pour l’Europe. Nous sommes prêts à aller plus loin lorsque les États membres seront prêts à franchir les prochaines étapes.»

 

Katri Kulmuni (députée)
> L’UE doit se libérer de toutes ses dépendances. Le financement de la guerre de Poutine par les importations d’énergie doit cesser. Nous avons enfin une voie claire pour la sortie du gaz russe dans l’UE.

 

Ľubica Karvašová (députée)
> L’accord d’aujourd’hui constitue une étape historique pour éliminer les dépendances à l’égard de la Russie de Poutine, qui est devenue un agresseur et un fournisseur peu fiable. Moins nous importons de Russie, moins nous finançons la guerre de Poutine : aujourd’hui encore, nous contribuons environ à un milliard d’euros par mois au trésor de guerre de Poutine. Je suis convaincue que tous les États membres de l’UE réussiront à se diversifier et à s’éloigner des importations d’énergie russe pour le bien de notre propre sécurité énergétique.
Les négociations ont montré la détermination unie d’une forte majorité pro-européenne. Je suis également fière de faire partie de l’équipe de négociation de Renew Europe, qui a contribué de manière décisive à cet effort européen. Ce qui semblait autrefois inimaginable est désormais une réalité.

 

Jan-Christoph Oetjen (député)
> Nous ne pouvons pas permettre que les droits des passagers aériens soient réduits par les États membres. En particulier concernant la période de compensation de trois heures, nous ne pouvons accepter aucune détérioration pour les passagers.
C’est une véritable déception que les États membres de l’UE n’aient pas été disposés à trouver un compromis pour des droits solides pour les passagers aériens.
Le Conseil a également refusé d'accepter notre proposition d'un bagage à main gratuit standardisé. Il est donc inévitable que nous devions recourir à la conciliation pour la première fois depuis des années.

 

► Pays membres de l’Union européenne
● Allemagne 
♦ FDP 
> Les avertissements concernant les conséquences de la réforme des retraites sont on ne peut plus clairs. Pourtant, elle est soutenue par la CDU/CSU. Cela démontre l'incapacité du Chancelier à mener des réformes. Au lieu de nous contenter du statu quo, il nous faut le courage d'une véritable transformation du système, avec une retraite basée sur les actions.

> En matière de retraites, la CDU/CSU et le SPD foncent tête baissée vers le désastre. Nous avons besoin de véritables réformes pour stabiliser durablement le système de retraite. Cela inclut une retraite légale basée sur les actions. Il faut stopper le projet de réforme des retraites du gouvernement fédéral !

> La surveillance des conversations vise à protéger la vie privée numérique. Si les fournisseurs de services, voire l'État en collaboration avec ce dernier, sont autorisés à ouvrir chaque message, il ne peut y avoir qu'un seul « non » clair dans un État de droit. La surveillance des conversations doit cesser !

 

Christian Dürr (président)
> Le vote de cette réforme des retraites, une loi que Friedrich Merz lui-même juge totalement infondée, démontre l'échec de sa coalition. Elle ne sert qu'à se maintenir au pouvoir, sans améliorer la situation du pays ni garantir la sécurité des retraites.

> Ce plan de retraite est injustifié. Le chancelier lui-même l'affirme. Si cette décision vise uniquement à préserver le pouvoir de la CDU/CSU, alors la coalition a échoué. Nous avons fait un choix différent il y a un an, car nous n'étions pas prêts à soutenir des politiques erronées.

> Dehors, des jeunes font grève contre la conscription ; à l’intérieur, des membres de leur propre coalition protestent contre la réforme des retraites. Il serait temps que la CDU/CSU et le SPD comprennent enfin que leurs propositions pour le débat d’aujourd’hui au Bundestag sont à abandonner. Cette coalition endettée s’est véritablement égarée sur tous les sujets.

> Ce gouvernement n'a rien fait pour préserver les emplois ; au contraire, les chefs d'entreprise hésitent de plus en plus à rester en Allemagne. Les propos de Bärbel Bas sont une insulte à tous ceux qui contribuent à la création d'emplois. En tant que ministre du Travail, elle est responsable des intérêts des salariés comme des employeurs. S'en prendre à l'un ou l'autre camp est contraire à la raison d'être de sa fonction. La chancelière devrait la limoger.

> Les jeunes députés de l'Union devraient sérieusement se demander s'ils veulent vraiment sacrifier leurs convictions profondes pour des postes, juste pour que Merz puisse continuer à poursuivre les politiques du SPD.

 

Nicole Buettner (secrétaire générale)
> Miersch affirme que les employeurs devraient « retrouver l'objectivité ».
Klüssendorf parle d'« arrogance ».
Bärbel Bas, qui se sent désormais incomprise, trouve cela « très bien ».
Alors que le pays traverse une crise économique, le SPD se laisse emporter par sa rhétorique. Revenez à la raison !

> Les déclarations de Bärbel Bas sont emblématiques de la politique gouvernementale : la lutte des classes et la division au lieu des réformes. On oppose les jeunes aux personnes âgées au lieu de consolider le système de retraite. On incite les employeurs à se dresser contre les employés au lieu de dialoguer avec tous.

> La coalition criblée de dettes est sauvée par le parti de gauche. Je ne m'y attendais pas du tout.
Il semblerait donc que la majorité soit favorable à un plan de retraite catastrophique. Peut-être une bonne chose pour Merz, mais une mauvaise pour le pays.

> D'abord les bonbons, ensuite les devoirs. C'est absurde, mais c'est la méthode habituelle du gouvernement fédéral : il approuve d'abord des milliards de dollars de dépenses, puis nomme des commissions qui pourraient ensuite formuler des propositions de réforme. Mais il n'est déjà pas convaincu par ces idées de réforme potentielles…

> Les employeurs et les entrepreneurs allemands se trouvent actuellement dans une situation très délicate, mais doivent-ils pour autant être considérés comme des ennemis ? Le chancelier Friedrich Merz doit se demander si Bärbel Bas adopte le ton juste pour garantir la prospérité et l’emploi.

> « Revenons à l'objectivité, surtout du point de vue des employeurs. » Incroyable ! Le SPD ne semble absolument pas comprendre qu'il puisse être erroné de diaboliser systématiquement les employeurs. Une telle mentalité, en pleine crise économique, est extrêmement dangereuse.
Les propos irrespectueux de Bärbel Bas sont symptomatiques de sa politique. Comment compte-t-elle s'y prendre ? Redistribuer l'argent du contribuable, diaboliser les employeurs et ignorer les travailleurs indépendants : voilà qui ne relève ni de la politique économique ni de la politique sociale.
Le débat actuel est tout simplement incompréhensible. La Jeunesse discute avec la Chancelière et le SPD de l'opportunité d'abaisser le seuil de revenu minimum de 48 % à 47 % à partir de 2031. Et ils appellent cela une mesure d'équité intergénérationnelle.

 

● Autriche
♦ Neos

> Le premier paquet de débureaucratie est arrivé !
La bureaucratie coûte à l'Autriche 15 milliards d'euros chaque année. Avec plus de 100 mesures en place, nous faisons un pas clair vers la réduction de ces charges et le renforcement de notre économie.
Notre objectif : démanteler la bureaucratie, soulager l'économie et redonner aux gens leur temps.
Et ce n'est que le début.

> La science est en train de gagner !
«Nous avons fait un grand pas en tant qu'UE avec cet accord - un grand pas pour la recherche, pour la science, mais surtout pour l'agriculture.»
Enfin, nous donnons à nos agriculteurs les outils dont ils ont besoin pour des récoltes respectueuses du climat et moins de pesticides.

Voilà ce que cela signifie :
- Plantes plus résistantes à la chaleur et à la sécheresse
- Moins d'utilisation de pesticides
- Des récoltes sûres pour nos agriculteurs.

 

● Belgique 
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement de la Belgique) 

> La Belgique salue l’accord de paix signé à Washington par les Chefs d’Etat de la RDC et du Rwanda et soutient pleinement leur choix décisif en faveur de la paix et de la coopération. Nous félicitons les États-Unis ainsi que le Qatar et l’Union africaine pour le rôle déterminant qu’ils ont joué dans la réalisation de cette avancée majeure. Face à la dégradation rapide de la situation sur le terrain, il est temps d’agir : désescalade immédiate et cessation des hostilités, accès humanitaire sans entrave et plein respect des engagements pris à Washington et à Doha. La Belgique continuera à faire tout pour soutenir tous les efforts visant à promouvoir la paix, la sécurité et la prospérité partagée dans la région.

> Les États-Unis demeurent un allié historique et un partenaire essentiel pour la Belgique – une relation que nous sommes déterminés à maintenir et à renforcer.

> J’ai réaffirmé notre engagement indéfectible et à long terme, ainsi que notre détermination à répondre activement aux besoins de financement urgents de l’Ukraine. J’ai également exposé la position de la Belgique concernant le prêt pour les réparations, en soulignant notre nette préférence pour le mécanisme d’emprunt de l’UE, une alternative éprouvée et prévisible.
Nous avons salué les progrès accomplis par l’Ukraine en matière de renforcement de la gouvernance et de lutte contre la corruption, éléments essentiels à l’intégration européenne, et nous l’avons encouragée à poursuivre ses efforts dans ce sens.

> Nous le savons tous : la Cour internationale pénale a connu une année mouvementée, jalonnée de défis sans précédent. Ma présence à la ASP24 n’est donc pas anodine : le soutien de la Belgique à la CPI reste ferme, constant et sans ambiguïté.

> La Belgique soutient pleinement les appels de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’Union européenne en faveur d’un retour à l’ordre constitutionnel et de la poursuite du processus électoral en Guinée-Bissau. Nous appelons à la retenue et à éviter tout recours à la violence, à la libération des personnes détenues arbitrairement, ainsi qu’au plein respect des engagements internationaux en matière de libertés fondamentales.

 

♦ Les Engagés 
> En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, on rappelle une vérité incontournable, le VIH n’est ni une faute, ni une honte. Malheureusement, les chiffres repartent à la hausse en Europe. Le VIH reste un danger réel. Les avancées sont nombreuses : dépistage, traitements efficaces, PrEP, charge virale indétectable. Mais tout cela n’est efficace que si chacun·e peut y avoir accès, si l’information circule, si la solidarité l’emporte sur la peur. La lutte contre le sida, c’est une lutte pour la santé, pour la dignité, pour l’égalité. Ne baissons pas la garde. Ne laissons pas la stigmatisation, l’ignorance ou l’indifférence reprendre le dessus. Continuons à parler, à protéger, à soutenir. Pour nous, pour les autres, pour l’avenir.

 

Yvan Verougstraete (président, député européen)
> Vous êtes très nombreux à m’interpeller par rapport à la formation du gouvernement bruxellois, depuis des semaines et des mois… et encore plus à l’occasion du record mondial de la plus longue formation de gouvernement. Depuis 541 jours, nous soutenons que le rôle de formateur doit revenir à la première force politique de la région. Pour respecter le choix des électeurs, leur volonté de changement, même si la majorité du Parlement reste à « gauche ». Nous n’avons jamais épargné nos efforts, jour après jour, pour essayer de mettre ce gouvernement en piste. Nous avons tout fait pour apporter des solutions constructives et mettre de l’huile dans les rouages, jusqu'à mener des missions d'informateur ou de facilitateur. Malgré tout cela, un an et demi plus tard, force est de constater qu’une solution n’a jusqu'ici toujours pas pu être trouvée. Le MR n’a pas pu construire une majorité et, sauf changement de position du PS ou d’Ecolo, nous serons contraints, d’ici maximum 10 jours, vu l’urgence, d’acter que réunir une telle majorité derrière le MR n’est hélas pas possible. Nous devrons alors envisager toutes les solutions crédibles pour sauver la Région, qui a besoin de redresser sa trajectoire budgétaire de minimum 1 milliard € : que ce soit depuis l’opposition, au sein d’une majorité alternative ou en soutien à une initiative de la société civile ou de techniciens. Notre seule condition : agir pour les Bruxellois et Bruxelloises.

> Contrairement à ce que certains disent, les enfants les plus précaires continueront à avoir accès à des repas chauds et gratuits à l'école. C’est un engagement, une nécessité.
La vraie info : malgré les efforts d’économie, nous avons préservé les repas scolaires en révisant le mécanisme de financement pour un système plus flexible et moins administratif. Les moyens des écoles à encadrement différencié sont renforcés de 13 millions d’euros, ceux des écoles spécialisées d’1 millions d’euros.   L'opposition agite les peurs. Nous agissons. Lutter contre la pauvreté infantile n’est pas un slogan, c’est un choix politique. Et nous l’assumons.

> Le site de vente en ligne chinois Shein refuse de se présenter à une audition au Parlement européen.
Ceci illustre le mépris affiché envers une plateforme qui tire pleinement parti du marché intérieur européen tout en bafouant allègrement les règles !

> L’Europe doit être inclusive pour toutes et tous. Le Parlement européen a adopté la semaine dernière un rapport important consacré aux droits des personnes en situation de handicap. Ce travail rappelle une réalité forte : partout en Europe, trop de citoyens se heurtent encore à des obstacles pour se déplacer, accéder à l’emploi, se former, trouver un logement adapté ou bénéficier pleinement de services de santé. Le texte propose notamment :
- une reconnaissance plus simple et plus cohérente du handicap dans toute l’Union;
- un meilleur accès à l’emploi et au développement des compétences ;
- des avancées concrètes en matière d’accessibilité ; transports, numérique, services publics ;
- une protection renforcée contre toutes les formes de violence, en particulier envers les femmes handicapées.
Construire une Europe accessible, c’est garantir la dignité, l’autonomie et la pleine participation de chacun. Personne ne doit être laissé de côté.

 

♦ DéFI 
François de Smet (député)

> La Belgique a raison de réclamer des garanties solides des Etats membres avant d'utiliser les avoirs russes comme garanties d'un prêt à l'Ukraine. Mais cela n'empêche que les déclarations récentes du Premier ministre ("La Russie ne perdra jamais la guerre et ce n'est d'ailleurs pas souhaitable") sont maladroites. Il faut réaffirmer pourquoi nous soutenons ce pays: parce que le droit international mais aussi notre propre sécurité sont en jeu.

> Surpopulation carcerale
Madame la Ministre, Aujourd’hui en Belgique plus de 500 détenus dorment sur des matelas par terre tandis que d’autres sont dans des cellules sans fenêtre - je l’ai vu de mes yeux à Saint-Gilles il y a quelques semaines. Il faut pouvoir dresser ce constat implacable: plus nous construisons de prisons, plus nous avons de prisonniers. Malgré l’ouverture de 1 400 nouvelles places au cours des trois dernières années, le nombre de détenus a grimpé de 2 000 unités. Notre surpopulation carcérale est devenue un problème endémique qui inquiète désormais l’observatoire international des prisons, qui dénonce notre système carcéral actuel comme étant inhumain et inefficace, portant atteinte aux droits des détenus et aux conditions de travail du personnel. L'Observatoire nous dit que dans nombre de cas le recours à la prison aggrave la situation, car ceux qui en sortent sont souvent « en pire état que lorsqu’ils y sont entrés ». La prison est une « usine à maladies mentales, à consommation de stupéfiants, à désinsertion ». C’est une question qui n’est même plus politique mais sociétale : n’avez-vous aucun doute sur cette politique visant à construire et remplir des prisons de manière perpétuelle comme un tonneau des danaïdes ? Politique dont héritez mais que de toute évidence vous allez perpétuer. Assumez-vous l'investissement prioritaire de 600 millions d'euros dans la création de nouvelles places de prison plutôt que dans des mesures de désincarcération ou des alternatives, comme le propose l'OIP ? Rendre les gens en prison pire que dans l’état où ils sont entrés, ce n’est pas garantir la sécurité des citoyens. Si nos prisons restent des usines à récidive, nous n'y gagnons rien en termes de sécurité En littérature française il y a une citation très connue, qu’on attribue à tort à Victor Hugo mais qui traduit bien la pensée de cet écrivain : «Ouvrir une école c’est fermer une prison».

> Monsieur le Premier ministre, En dix mois à peine de pouvoir vous avez déjà dilapidé le bien le plus précieux en politique: la confiance. Et c'est pour cela que cette confiance, je vous la refuse.

> «La question se pose sérieusement, chers collègues des Engagés: Mais qu'est-ce qu'ils vous ont fait, les artistes?» La nuit dernière j'ai demandé au gouvernement de renoncer à sa dernière mesure contre le monde culturel: la suppression de l'abattement de 50% sur les droits d'auteurs, considéré à juste titre comme un coup de grâce pour le secteur. Ces droits font vivre un très grand nombre d'auteurs, de doubleurs, de scénaristes, etc. Et fragilisent aussi, en "double peine", le statut d'artiste lui-même. Nous continuerons à taper sur le clou.

 

● Danemark
♦ Moderaterne
> Un Danois sur quatre souhaite une transition en douceur vers la retraite. C'est tout le contraire du modèle actuel, qui impose pour la plupart un choix binaire : travail à temps plein ou retraite à temps plein, du jour au lendemain.
Notre système de retraite n'est pas adapté à la réalité et à la vie active des Danois.
Et les organisations se mobilisent pour nous dire qu'il faut le réformer.
Aujourd'hui, Forsikring & Pension, dans Avisen Danmark, nous rappelle que de nombreux seniors souhaitent continuer à travailler après l'âge de la retraite. Mais ils y renoncent car le système leur complique inutilement la tâche.
C'est pourquoi, au sein du parti des Modérés, nous proposons ce que nous appelons la retraite à temps partiel.

 

● Espagne 
♦ Ciudadanos 
> L'Espagne a besoin d'un centre fort, moderne et courageux. Ciudadanos est de retour pour combler ce vide.

> La régénération et l'éthique politique ont toujours été des valeurs fondamentales pour Ciudadanos. Nous adhérons à l'engagement d'España Mejor (plateforme de propositions de politiques publiques visant à trouver des solutions pratiques et viables aux défis du pays) et soutenons le Code de déontologie afin de garantir un exercice éthique du pouvoir.

> Nous réaffirmons notre engagement en faveur de la régénération démocratique, de la défense de l'État de droit et de cet espace politique courageux et nécessaire dont nous avons tant besoin aujourd'hui.

> Ábalos et Koldo en prison, un procureur général condamné et Cerdán incarcéré. Trois événements historiques en deux semaines. Ce n'est pas la malchance : c'est se croire au-dessus des lois. L'Espagne mérite des institutions fortes et une vie politique saine. La reconstruction est urgente. Une autre Espagne est possible.

 

Carlos Pérez-Nievas (secrétaire général) 
> L’essentiel est que le centre ne disparaisse pas. (…) Cet espace est nécessaire et représente 80 % de l'électorat espagnol actuel. (…) Nous sommes là. Si un parti meilleur que nous émerge, nous le soutiendrons. Mais nous ne pouvons pas laisser le centre mourir.

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 

> l'Amérique est officiellement un opposant à l'Europe démocratique.
Le contenu du document de directives stratégiques américaines, la « Stratégie de sécurité nationale », indique clairement que les Américains considèrent l'Europe comme un adversaire politique, susceptible d'être influencé par des partis souverainistes, étranglé économiquement et contraint de se soumettre à Moscou.
Le retrait de l'OTAN est désormais officiel. Trump a mis l'Europe en grand danger, ce qui permet à la Russie de mener des attaques de plus en plus ouvertes contre les pays européens.
Il est nécessaire de répondre aux Américains par un sommet des principaux pays européens qui rejette leurs accusations d'ingérence, élabore un plan pour reprendre le contrôle des structures de commandement et de contrôle de l'OTAN et réagisse fermement à toute action économique hostile.

> 630 000 jeunes ont quitté l’Italie en moins de 15 ans. Une initiative forte est nécessaire pour enrayer cet exode massif. J’ai rencontré près de vingt jeunes dans les universités ces derniers mois. Ils représentent une véritable richesse, tant civique qu’économique. Pourrions-nous engager un débat transpartisan sur cette question afin d’élaborer un plan à long terme ?

> Pour résumer : 1) nous sommes bloqués sur les avoirs russes à cause des Belges ; 2) sur la garantie commune à cause d’Orban ; 3) sur le recours au MES à cause de nous ; 4) sur le soutien de la BCE à l’interprétation des traités européens par Lagarde.
Pendant ce temps, Poutine menace d’exterminer tous les Ukrainiens et envoie des enfants kidnappés en Corée du Nord. Pendant ce temps, les Ukrainiens se battent. Seuls.
Ne cherchons pas à comprendre pourquoi les autocrates, ou ceux qui aspirent à le devenir, gagnent.

> Il est essentiel que vous compreniez, avant toute chose, qu'un jeune Sicilien est d'abord Européen, ensuite Italien, et enfin Sicilien. Car si vous persistez à tout envisager uniquement sous un angle régional, nous resterons englués dans les blocages, la bureaucratie et des services dysfonctionnels, et nous vous verrons émigrer année après année.
Aujourd'hui, ce qui prend un an en Europe, il en faut quatre pour réaliser en Italie. Résultat ? Une productivité et des salaires stagnants. Et dans le Sud, la situation est encore pire : la santé, l'eau et la gestion des déchets sont devenues des situations d'urgence chroniques.
La solution existe : nommer des commissaires chargés de superviser les dysfonctionnements, sélectionner les meilleurs par le biais de procédures publiques, démanteler le système de clientélisme et les Cuffaros, et rétablir le droit des citoyens à des services publics de qualité. En Sicile comme partout ailleurs dans le pays.

> La Russie mène une guerre cognitive à travers l'Europe.
Et l'Italie est une passoire : politiciens, commentateurs, professeurs et journalistes y exportent la propagande de Moscou en toute impunité.
Il nous faut désormais un rempart démocratique : les citoyens doivent savoir qui parle au nom de qui.
Avec Trump, allié de Poutine et désormais aspirant autocrate, notre liberté est une fois de plus menacée.
La défendre est un devoir.

> Aujourd'hui, Trump représente bel et bien la plus grande menace pour la stabilité des démocraties occidentales. Le problème, c'est qu'à l'exception du Canada, personne n'a le courage de le reconnaître et d'agir en conséquence.

> Le choix de ne pas s'engager en politique est légitime, mais ce n'est pas un acte contre les institutions ou la classe dirigeante actuelle. Au contraire, c'est un acte contre soi-même. Car même si nous décidons de ne pas nous engager en politique, la politique continuera de nous concerner (ou de ne pas nous concerner).
Et nous ne pouvons pas nous le permettre dans les temps à venir, qui seront très difficiles.
Il n'y a pas de choix à faire entre vie privée et politique. Nous avons hérité de la liberté sans la combattre, et aujourd'hui, nous devons la défendre. C'est cela, s'engager en politique : non pas un gros mot, mais la plus grande forme de liberté. Si ne serait-ce qu'un seul d'entre vous décide d'y contribuer, de quelque manière que ce soit, pour moi, cela aura valu la peine.

> Nous condamnons fermement la profanation des locaux de la rédaction d'un journal, espace démocratique de débat et de représentation. Il est paradoxal que nombre de ceux qui ont pris d'assaut le siège du journal soient ensuite descendus dans la rue, se proclamant « défenseurs de la démocratie ».

> Si l'on sous-paye les gens et qu'on les prive de perspectives d'avenir décentes, comment peut-on espérer qu'ils croient en la démocratie et votent ?

> La question n'est pas de savoir si nous avons fait assez pour la paix.
La question est : avons-nous fait assez pour empêcher la guerre ?
La réponse est non.
Pendant des années, nous avons enhardi Poutine en faisant preuve de faiblesse, en acceptant les violations du droit international et en renonçant à la dissuasion.
Aujourd'hui, l'Europe ne s'arme pas pour attaquer, mais pour éviter d'être attaquée.
La paix ne se construit pas en cédant du territoire à un agresseur, mais en affirmant clairement que les invasions ne resteront pas impunies.

> La gauche est perdue dans le populisme. La droite y est retombée.
C’est pourquoi nous devons parler à tous, y compris aux électeurs de centre-droit : personne n’est véritablement satisfait d’un gouvernement inactif.
Des travailleurs oubliés de Melfi à la lutte contre les profits d’Enel et de Terna : voilà notre terrain d’action.
En 2027, nous devons être une présence solide et non un choix de plus « contre quelqu’un ».
Quiconque souhaite construire avec nous l’alternative qui fait défaut est le bienvenu.
C’est ce que j’ai réaffirmé aujourd’hui à l’Assemblée nationale du Parti libéral-démocrate.

 

● Pays-Bas
♦ D66
Rob Jetten (président)

> D66 et CDA présentent leur programme d'avenir pour les Pays-Bas. Il comprend des mesures qui ont été trop longtemps reportées : davantage de logements, des investissements dans l'éducation et l'innovation, une politique climatique cohérente et une défense solide.

> Le parti D66 défend une politique qui prône le respect de l'État de droit, l'ouverture d'esprit et un véritable progrès.

 

● Pologne
♦ Polska 2050
> Si la loi sur les cryptomonnaies n'est pas adoptée rapidement, des milliards de zlotys et des millions d'investisseurs se retrouveront sans la protection dont bénéficient déjà les marchés d'autres pays.
Polska 2050 propose un projet de loi de sauvetage visant à réglementer le marché des cryptomonnaies en Pologne – une mesure simple et indispensable pour endiguer la fuite des entreprises et des capitaux et garantir la sécurité des citoyens polonais.

> La Diète (Sejm) a approuvé la loi relative au Fonds de sécurité et de défense. Ce fonds, d'un montant de plus de 20 milliards de zlotys, renforcera la sécurité de la Pologne.
Il financera notamment la construction d'abris, le développement d'infrastructures critiques, l'acquisition de technologies anti-drones, des investissements dans les entreprises de défense polonaises et un soutien spécifique aux collectivités locales.
Quant à la Confédération et aux partisans de Braun ? Ils se sont une fois de plus opposés au renforcement de la sécurité polonaise. Le Kremlin se félicite de ces initiatives jugées « bénéfiques ».

> Le bénévolat est l'une des formes de solidarité les plus concrètes.
Les bénévoles aident les personnes âgées, organisent des collectes de fonds, soutiennent les enfants, prennent soin des animaux et mettent en place des initiatives qui peuvent sauver des vies ou même des vies.
Grâce à vous, de nombreuses personnes ne sont plus seules face à leurs difficultés. Respect pour ce travail discret et quotidien.

> Et c'est formidable ! Une autre loi polonaise, la loi 2050, qui réglemente le marché immobilier, a été adoptée à l'unanimité par la Diète (chambre basse du Parlement) !
Fini les tours de passe-passe des promoteurs. Finies les surfaces artificielles dissimulées sous les cloisons, dans les alcôves et autres éléments inutilisables.
Lorsque vous achetez un appartement, vous payez pour la surface réelle, et non pour ce que le promoteur a inscrit dans un tableur Excel ou une publicité pour gonfler les prix.
Prochaine étape : le S
énat.

> Chaque année, des centaines de « souvenirs » fabriqués à partir d'animaux abattus étaient importés en Pologne : défenses d'éléphants, peaux de lions, parties de girafes et même trophées de rhinocéros blancs. Plus de 1 500 pièces ont été importées en une décennie.
Cette pratique décime les populations des espèces les plus menacées au monde.
Le programme Pologne 2050 propose des règles fermes et claires :
- interdiction d'importer des troph
ées, notamment d'éléphants, de lions, de girafes et de rhinocéros blancs ;
- l'importation de tels
« souvenirs » est un délit passible d'une peine de 3 mois à 5 ans de prison ;
- aucun permis d'importation de troph
ées (sauf pour les zoos et les institutions scientifiques).
Il est temps de mettre fin à la cruauté. Le monde n'a pas besoin de trophées d'animaux, mais d'espèces vivantes.

> Karol Nawrocki a transformé la présidence en un instrument de veto.
Améliorer la qualité de vie des Polonais ? Un veto.
Protection de la nature ? Un veto.
Défense des droits des animaux ? Un veto.
Monsieur le Président, vous gouvernez la Pologne avec le frein à main.

> La Journée internationale des personnes handicapées nous rappelle que l'égalité n'est pas un simple geste de l'État, mais une obligation. Il faut supprimer les barrières, et non les justifier et en créer de nouvelles.
Pour la Pologne, l'horizon 2050 est une priorité absolue. Nous avons amélioré le fonctionnement des ZAZ (Agences d'aide aux personnes handicapées), introduit des modifications judicieuses de la jurisprudence qui mettent fin aux absurdités bureaucratiques, et nous travaillons sur la loi relative à l'assistance personnelle afin d'accroître l'autonomie des personnes nécessitant un soutien et d'alléger le fardeau de celles qui se débrouillent seules depuis des années.
Nous aspirons à une vie quotidienne où l'assistance est la norme, et non une exception conquise au prix d'années de lutte.
Nous sommes à vos côtés !

> L'IA peut soigner, éduquer et accélérer le développement.
Elle peut aussi créer des deepfakes, diffuser de la désinformation et saper la confiance des citoyens envers l'État.
À Copenhague, lors de la session plénière de la COSAC, le député Lukasz Osmalak a déclaré sans ambages : « Ne sous-estimons pas la menace que représente l'utilisation injuste, contraire à l'éthique et illégale de l'IA. »

> Les habitants doivent reprendre le contrôle de ce qui se passe juste devant chez eux !
Fêtes, afflux constant de touristes et diminution du nombre d'appartements disponibles à la location ont transformé des immeubles d'habitation ordinaires en quasi-hôtels. Le problème persiste pour les résidents qui souhaitent simplement vivre en toute tranquillité et sécurité.
Pologne 2050 dépose une proposition de loi visant à donner la parole aux habitants et à fournir aux collectivités locales les moyens de décider du fonctionnement des locations de courte durée dans leurs quartiers.
Que proposons-nous ?
- Un registre des loueurs.
- Un pouvoir de décision pour les propriétaires, les collectivités et les coopératives.
- Des pouvoirs étendus pour les collectivités locales afin de définir des règles spécifiques à certaines zones, le nombre de logements et les conditions d'exploitation.
Il est temps de rattraper notre retard et d'atteindre le niveau qui est depuis longtemps la norme dans de nombreuses villes européennes.

> Nous accélérons la départisannerie des médias publics !
La nouvelle loi sur les médias met fin, avant tout, au sectarisme. Nous instaurons des règles claires pour le fonctionnement des médias publics :
- Concours ouverts pour les conseils d'administration, les comit
és de programmation, les conseils de surveillance et le Conseil national de la radiodiffusion (KRRiT),
- Auditions publiques des candidats,
- Justification compl
ète des décisions,
- Apolitisme (5 ans sans appartenance
à un parti et 10 ans sans se présenter à une élection ni occuper de fonction partisane),
- Expertise (au moins 5 ans d'exp
érience dans les médias, la culture ou le droit des médias),
- Un KRRiT plus pluraliste et
à renouvellement automatique : 9 membres pour un mandat de 6 ans, avec un tiers des membres renouvelé tous les deux ans.
Les médias doivent être au service des citoyens, et non des politiciens et du népotisme.

> Waouh ! 26 milliards de PLN du Programme national énergétique (KPO) sont déjà arrivés en Pologne !
Ce montant représente près de 100 milliards de PLN pour le pays.
Cet argent permettra de renforcer des secteurs stratégiques : l'énergie moderne, les transports efficaces, la formation professionnelle et les infrastructures sociales et numériques indispensables au fonctionnement quotidien des services publics.
Grâce à ce financement, la modernisation tant attendue des crèches, des écoles, des collectivités locales et des réseaux de transport d'électricité va enfin commencer. Il ne s'agit pas d'un simple « coup de chance », mais d'un travail concret et de décisions tangibles qui se traduisent par un développement national dont les effets se feront sentir pendant des années.
Voilà à quoi ressemble l'efficacité.

> La sécurité en temps de crise ne repose pas uniquement sur les services de l'État. Bien souvent, ce sont les petites communautés qui sont les premières à réagir : les sapeurs-pompiers volontaires, les associations de femmes rurales et les groupes de bénévoles. Ce sont elles qui aident les habitants lorsque les intempéries se déchaînent, en cas de panne de courant ou lors d'un imprévu.
C'est pourquoi le programme « La force des petites communautés », dirigé par Adriana Porowska, a été créé. Les associations locales, les associations et les militants peuvent bénéficier de formations et de financements pour répondre aux besoins réels de leurs communes.
Les habitants soumettent des candidatures et indiquent leurs besoins. Dans une commune, il s'agit de formations aux premiers secours, car les ambulances mettent plus de temps à arriver. Dans une autre, il s'agit de batteries externes, car les coupures de courant sont fréquentes lors des tempêtes, des coups de vent et des inondations.
Les communautés locales savent mieux que quiconque ce qui fonctionne chez elles et ce qui doit être amélioré. Et celles et ceux qui œuvrent sur le terrain démontrent que les petites communautés ont un véritable pouvoir 

 

● Portugal
♦ Iniciativa liberal
> Le droit de grève ne peut pas continuer à effacer totalement le droit au travail, le droit à la mobilité, le droit à l'éducation et le droit à la santé.

> Victoire libérale, l'Initiative libérale a approuvé deux mesures pour le budget de l'État de l'année prochaine qui favorisent une plus grande inclusion sociale des personnes handicapées, sacrifiant une petite recettes fiscales de l'État pour une cause à fort impact social.
La mobilité adaptée est un facteur crucial pour l'inclusion et la pleine participation des personnes handicapées aux activités sociales, sportives, culturelles et professionnelles. En exonérant la TVA sur les véhicules adaptés, le coût réduit considérablement pour les associations, fédérations et institutions qui, au quotidien, favorisent l'intégration sociale, le bien-être et l'autonomie des personnes handicapées.
Cette réduction des frais permettra à ces entités de canaliser leurs ressources vers le renforcement des services et des activités qu'elles fournissent, maximisant l'impact positif sur les communautés qu'elles desservent.

 

● Roumanie
♦ Gouvernement
Nicosur Dan (président)

> J'ai présenté au Parlement la demande de réexamen de la loi modifiant l'OUG 31/2002 sur la lutte contre l'extrémisme

L'État roumain a le devoir d'agir fermement contre la haine, la xénophobie et l'incitation à la discrimination. Toutefois, ce devoir ne peut être accompli que par des lois claires, prévisibles et équilibrées. Sinon, nous risquons l'effet inverse, l'aggravation des tensions dans une société déjà polarisée et l'aggravation de la méfiance envers les institutions étatiques

Sous la forme actuelle, la loi n'est pas suffisamment claire dans la définition des crimes. Certains articles peuvent être interprétés abusifs, ce qui pourrait faire de personnes non liées à l'extrémisme des criminels. Par exemple, la nouvelle loi prévoit des peines de un à cinq ans d'emprisonnement pour la distribution de tout matériel contenant des idées xénophobes, sans faire de distinction entre le matériel de propagande extrémiste et les œuvres littéraires ou les textes historiques.

La Roumanie a besoin à la fois de fermeté et d'équilibre. Les deux sont essentiels pour défendre la démocratie.

> J'ai signé le décret promulguant la loi qui instaure des règles plus claires et plus strictes dans le domaine de la construction et des transactions immobilières, afin de mieux protéger les citoyens qui achètent des logements qui font l'objet

La nouvelle loi modifie le cadre juridique concernant la qualité de la construction et le système de cadres, en introduisant des règles plus strictes pour les promoteurs qui ne peuvent promettre la vente d'une future maison qu'après que le permis de construire a été noté dans le livre foncier et après la fin de la procédure préalable

Parallèlement, les avances sont limitées à 5% maximum pour les réservations, 25% maximum pour la structure de résistance et 20% pour les installations, en cas de promesses d'achat.

Les sommes payées par les acheteurs ne peuvent pas être utilisées à d'autres fins que celles prévues par la loi, et le non-respect peut être passible d'une amende de 1 % du chiffre

Ces mesures visent à renforcer la confiance dans le marché de l'immobilier, à renforcer le pouvoir des promoteurs et à protéger les investisseurs et les familles qui achètent une.

 

● Suède
♦ Liberalerna
Simona Mohamsson (première secrétaire)

> Maintenant, nous protégeons constitutionnellement le droit à l'avortement.
Le droit à l'avortement, c'est le pouvoir de décider sur son propre corps. Depuis 1975, nous avons une loi qui donne aux femmes enceintes le droit à l'avortement gratuit jusqu'à la semaine 18. Nous devrions en être fiers.
En même temps, la Suède est ferme, d'autres pays sont allés dans la mauvaise direction. Aux États-Unis et dans certaines parties d'Europe, le droit à l'avortement a été restreint ou pratiquement interdit. C'est une grève contre la liberté des femmes et un développement qui ne devrait jamais être attaché ici.
Voilà pourquoi la décision d'aujourd'hui est si importante. Les droits suédois à l'avortement restent fermes et inébranlables.
Les libéraux défendent toujours la liberté et l'autodétermination des femmes. Inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution est une victoire libérale importante et un message clair de quel pays nous devrions être : un pays où la liberté des femmes est défendue.

> Tous les enfants ont le droit d'aller à l'école. L'éducation est un droit de l'homme, mais loin de tous les enfants dans le monde ont cette opportunité. En tant que ministre de l'Éducation, je veux aider à changer cela.