2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

mercredi 31 décembre 2025

La Quotidienne centriste du 31 décembre 2025. 2025, une bonne année pour l’impérialisme chinois


L’année 2025 aura été une bonne année pour les visées internationales de la Chine.

Elle a pu compter, pour cela, sur l’élection de Trump à un second mandat.

Celui-ci s’est ainsi focalisé sur la critique et la pénalisation de ses alliés occidentaux, de l’Union européenne au Japon en passant par le Canada et l’Australie ainsi que sur une relation proche avec Poutine qui est le principal partenaire-vassal du régime de Xi Jinping.

Sans faire de bruits excessifs même à propos de Taïwan outre les désormais traditionnelles condamnations dès que l’Europe ou les Etats-Unis lui fournissent des armes et les sempiternels «exercices militaires majeurs» aux larges des côtes de l’île comme ceux qui viennent de débuter cette semaine, la Chine a raffermi sa position sur l’échiquier mondial.

D’autant que pointée du doigt par Trump comme son principal adversaire, Pékin a d’abord fait dos rond à propos des tarifs douaniers prohibitifs que celui-ci voulait appliquer à ses produits entrant aux Etats-Unis, ce qui lui a permis de contre-attaquer et de menacer ces derniers de ne plus fournir de terres rares et de ne plus acheter de produits agricoles américains obligeant l’extrémiste populiste de la Maison blanche de battre piteusement en retraite même si sa rhétorique demeure guerrière à l’encontre de la Chine tout en adressant des compliments à Xi Jinping…

Quant à l’Union européenne, elle continue à l’inonder de ses produits à bas coûts, de mauvaise qualité et ne répondant pas aux normes de sécurité sans trop risques pour l’instant, le scandale Shein ayant montré l’incapacité des Européens d’agir fermement afin de protéger leurs intérêts.

Du côté de l’agression de Poutine contre l’Ukraine, Xi est désormais ouvertement du côté du criminel du Kremlin et, surtout, par son aide et son soutien, permet à celui-ci de continuer son équipée meurtrière et illégale.

2025 a ainsi confirmé que la principale menace pour les démocraties était la Chine, leader de cette internationale totalitaire qui veut instaurer un nouvel ordre mondial où la liberté n’existera plus pour les peuples.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


mardi 30 décembre 2025

Propos centristes. France – Soutien à l’Ukraine / Commerce avec la Chine / Drogues / Délit de grande vitesse / Formation des pharmaciens / Simplification des marchés publics…


Voici une sélection, ce 30 janvier 2025, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France à propos de la nomination du gouvernement puis de la démission du premier ministre.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Avec plusieurs autres dirigeants européens, j'ai participé à un échange avec les présidents
Zelensky et Trump. Je me suis ensuite entretenu avec le président Zelensky. Nous progressons sur les garanties de sécurité qui seront centrales pour construire une paix juste et durable. Nous réunirons les pays de la Coalition des volontaires à Paris début janvier pour finaliser les contributions concrètes de chacun.

 

► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont retranscrits ici et du fait qu’il a composé un gouvernement d’axe central.]
> Simplifier, accélérer, faire confiance. Comme je m’y étais engagé au Congrès des Maires de France, le décret relevant les seuils de dispense de publicité et de mise en concurrence des marchés publics vient d’être publié : - 60 000 € HT pour les marchés de fournitures et de services - 100 000 € HT pour les marchés de travaux Un levier concret pour faciliter l’action des acheteurs publics, soutenir l’activité économique et les entreprises locales.

 

► Gouvernement
● Ministres centristes/centraux
Laurent Nunez (ministre de l’Intérieur)

> [Crise agricole] Le mouvement a été géré avec énormément de souplesse. (…) [Des policiers] sont intervenus pour empêcher un déversement de fumiers sur  La Dépêche du Midi et se sentant menacés, ils ont sorti leur arme quelques secondes seulement. L'IGPN ne sera pas saisie.

> Réveillon de la nouvelle année] Des consignes de fermeté et d'autorité ont été données aux préfets. (…) Beaucoup de gens sortent dans la rue pour fêter le passage à la nouvelle année. Il faut sécuriser toutes ces personnes. Et puis il y a les traditionnelles violences urbaines de fin d'année avec un dispositif vise à les prévenir.

> Il faudra qu'on renforce la législation sur le protoxyde d'azote, sa commercialisation, son usage, son port, son transport. Il y a toute une batterie de mesures législatives qui sont préparées aujourd'hui, il y a une proposition de loi que le gouvernement va probablement soutenir pour durcir les sanctions contre le protoxyde d'azote.

> [Lutte contre le narcotrafic et la consommation de drogues] On va continuer, avec la nouvelle loi de juin 2025 qui a donné de nouvelles prérogatives aux préfets, poursuit-il. Il y a aussi un problème de consommateurs. D'où les annonces du président de la République de durcir les mesures contre les consommateurs.

> [Parlement algérien qualifiant la colonisation française de crime d'État et demandant des réparations] c'est un frein, évidemment, aux discussions qui étaient en cours. Mais elles se poursuivent à un niveau technique.

> Total soutien aux 7 gendarmes agressés lors de la poursuite effectuée suite à un refus d’obtempérer à Saint-Pol-de-Léon dans la nuit du 27 et 28 décembre. 5 d’entre eux ont été blessés et leurs véhicules violemment percutés. 4 individus ont été interpellés, dont un multirécidiviste sous mandat d’arrêt. 3 d’entre eux sont placés en détention provisoire. Face à ces faits graves, la ligne est claire : ne rien laisser passer. Fermeté absolue.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Alors que l'Ukraine passe un quatrième Noël sous les bombes russes, nos diplomates et leurs collègues allemands et britanniques font retentir dans le métro de Kyiv le chant de Mykola Leontovitch, dissident ukrainien assassiné par le régime soviétique. La paix, vite !

 

Stéphanie Rist (ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> Former les pharmaciens de demain, au plus près des besoins des patients et des territoires Attendue depuis 2017 et à de nombreuses reprises, repoussée, j’ai engagé la finalisation de la réforme du troisième cycle des études de pharmacie, pour les filières officine et industrie. À partir de la rentrée 2026, la 6e année d’études évoluera vers de nouveaux diplômes d’études spécialisées (DES) d’un an, plus professionnalisants, construits avec les universités et les acteurs de la profession.
Concrètement :
- des stages longs en officine, dans des structures différentes,
- une formation fondée sur les compétences et la pratique,
- un rôle renforcé des ARS et de commissions locales au sein des facultés pour garantir un bon maillage territorial.
J’ai également tenu à définitivement acter l’évolution attendue des conditions d’accueil et gratification des étudiants : la gratification des stages en officine sera revalorisée, presque doublée jusqu’à 12 450 € nets par an, avec des droits renforcés et un soutien au transport pour accompagner la mobilité dans les territoires.
Cette réforme, c’est un investissement pour :
- l’attractivité de la profession,
- la reconnaissance du rôle essentiel des pharmaciens,
- éviter les déserts pharmaceutiques,
- l’accès aux soins partout en France.
Les pharmaciens sont des acteurs clés de notre système de santé. Leur formation doit être à la hauteur de cet engagement partout dans nos territoires.

> Certification périodique des professionnels de santé Le décret est publié. Un cadre clair et progressif, très attendu par les professionnels, construit notamment avec les ordres, pour accompagner les carrières et renforcer la qualité des soins. Un engagement au service de la confiance des patients.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)

Marie-Pierre Vedrenne (ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur)
> Le permis de conduire, c'est le premier examen de France. Il doit être synonyme de liberté et de sécurité. À l'heure actuelle, c'était trop synonyme de vie.

 

Catherine Chabaud (ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature chargée de la Mer et de la Pêche)

Mathieu Lefevre (ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature chargé de la Transition écologique)
> Face à l’intensification des risques naturels, nous devons agir plus vite. Le décret publié le 27 décembre simplifie l’actualisation des plans de prévention des risques pour mieux protéger les populations et aider les territoires à s’adapter.

 

Eléonore Caroit (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger)
> [Décès de Brigitte Bardot] Ce qui est particulièrement frappant, c’est la couverture médiatique internationale de son décès. Partout, on reconnaît cette icône du cinéma français, cette actrice qui a contribué à faire rayonner notre cinéma bien au-delà de nos frontières, en portant un cinéma en langue française. Elle a également incarné une femme engagée, notamment pour la cause animale, dans laquelle elle s’est fortement investie. Brigitte Bardot est indéniablement une figure de la francophonie, une personnalité qui a participé au rayonnement de notre langue et de notre culture à travers le monde. (…)
Lorsqu’une personnalité disparaît, on examine l’ensemble de son parcours, avec ses aspects positifs comme ses zones d’ombre. À l’étranger, en revanche, c’est avant tout l’image de l’actrice qui demeure, notamment celle des années 1960 et 1970. Je pense par exemple à Rio de Janeiro, sur la plage emblématique de Búzios, souvent comparée à Saint-Tropez : une statue de Brigitte Bardot y est érigée et des hommages lui sont rendus. On retient donc davantage la star de cinéma que la trajectoire personnelle de la femme, qui, comme vous l’avez souligné, présente certaines aspérités. (…)
Je pense qu’il est important de lui rendre hommage comme nous le faisons aujourd’hui, en rappelant ce qu’elle a été, sans occulter aucune des facettes de sa personnalité. En tant que ministre déléguée chargée de la francophonie, il me semble essentiel de souligner combien elle a contribué à la promotion de notre langue. S’agissant plus spécifiquement d’un hommage national, on perçoit parfois une volonté de nourrir des polémiques. L’essentiel, à mes yeux, est de rappeler son parcours, d’exprimer ce que l’on ressent, et surtout de considérer la manière dont elle est perçue à l’étranger. (…)
De très nombreux artistes, pourtant immensément connus et célébrés, n’ont pas bénéficié d’un hommage national. Il existe des critères précis et ces décisions relèvent ensuite du président de la République, qui jugera de l’opportunité d’un tel hommage. Mais, dans un moment comme celui-ci, en pensant aux familles, aux admirateurs et à tous ceux qui ont aimé Brigitte Bardot, il me semble important de considérer la personne dans sa globalité. À travers le prisme de la francophonie, de la diffusion de la culture et de la langue françaises, ainsi que de son engagement pour la cause animale, on peut aujourd’hui lui rendre hommage avec justesse.

> [Burkina Faso, Mali, Niger] Ces trois pays marqués par une forte instabilité politique et par l’arrivée de juntes militaires, ce qui a profondément modifié nos relations avec eux. Mais il ne faut pas oublier qu’il existe 54 pays sur le continent africain. Plus largement, s’agissant de l’influence française, je peux en témoigner pour avoir été députée des Français d’Amérique latine et des Caraïbes : cette influence demeure bien réelle. Il existe une véritable appétence pour la langue française. Aujourd’hui, nous comptons environ 320 millions de locuteurs francophones et nous savons qu’ils seront près de 700 millions en 2050. La langue française est en croissance, et avec elle, son influence. C’est une langue qui n’appartient pas uniquement à la France, mais à l’ensemble de ses locuteurs. Enfin, l’influence de notre pays se maintient aussi grâce à son engagement en faveur du développement solidaire.

 

● Autres ministres
Naïma Moutchou (ministre des Outre-mer)

> Cette nuit, le préfet de Mayotte a été pris pour cible à son domicile. Je le connais. Je sais ce qu’il met au service de ce territoire depuis près de 2 ans, avec exigence et sens du devoir. S’en prendre à lui, comme à tout préfet, c’est franchir une ligne rouge en attaquant la République elle-même. Je condamne ces faits avec la plus grande fermeté et apporte à François-Xavier Bieuville tout mon soutien, ainsi qu’à ses équipes.

 

Philippe Baptiste (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace)
> Réforme des études de pharmacie (rentrée 2026). La 6ᵉ année officine/industrie devient un DES d’un an : compétences, immersion renforcée, ancrage territorial. Officine : 2×6 mois en officines différentes + enseignements ciblés. Gratification doublée (≈ 12 450 € nets/an), indemnité transport, droits renforcés. ARS & commissions locales régulent les terrains pour lutter contre les déserts pharmaceutiques. Entrée en vigueur à la rentrée 2026.

 

Nicolas Forissier (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité)
> [Commerce avec la Chine] Il y a une façon de travailler avec les Chinois qui se fait par étapes. On a bien vu par exemple sur le cognac et l’armagnac, même si le résultat obtenu n’est pas satisfaisant et n’est pas ce que nous souhaitions au départ, nous avons quand même une réduction de plus de moitié du coût pour l’entreprise. Ce n’est d’ailleurs pas par le biais du droit de douane, mais par une augmentation forcée du prix d’entrée sur le marché. Après des étapes de discussion, les Chinois ont évolué, j’espère bien qu’ils le feront sur la crème. En tout cas, nous considérons que cette décision est unilatérale, qu’elle ne repose absolument sur rien de vérifié et de tangible. Il n’y a pas de favoritisme ou de subventions excessives de la part de l’Union européenne sur le lait et notamment la crème, puisque comme cela a été dit avant moi, effectivement, c’est d’abord le poste de la crème de lait et le lait enrichi qui va souffrir. En gros, on est autour de 150 millions d’euros. Il faut aussi relativiser parce que la filière laitière, et c’est une chance, est très diversifiée. La France est un des principaux exportateurs de lait, de fromage, de produits laitiers. Et nous avons des exportations qui sont assez diversifiées, que l’on continue d’ailleurs d’essayer de diversifier dans les différents accords commerciaux. Mais sur le cas du marché chinois, on était au courant. Je ne pense pas que ce soit imputable, comme je l’ai entendu, à la visite du président Macron.
On est, en fait, en réalité, dans une discussion au long terme. J’étais en Chine au mois d’octobre et déjà nous avions cette discussion. On avait déjà aussi une discussion sur la viande de porc et les abats. Je vous ferais remarquer que la semaine dernière, la Chine a annoncé des mesures qui, par contre, sur la viande de porc, sont beaucoup plus rassurantes et ne vont pas constituer des taux de droits de douane excessifs. Donc vous voyez que c’est tout un travail, mais moi je fais remarquer simplement une chose, cela a d’ailleurs été dit avant moi, c’est qu’à partir du moment où on veut protéger l’industrie française, éviter l’envahissement de la puissance économique chinoise qui subventionne très largement ces secteurs industriels, qui, au fond, elle aussi, est en train d’essayer de prendre en main, si je puis dire, le marché européen. Si on veut le défendre, ce marché européen, si on veut défendre nos emplois, il faut aussi que l’on soit moins naïfs. On a suffisamment demandé à l’Union européenne, et notamment à la France, de ne plus être naïve, d’être ferme. C’est ce que la France fait, et elle est très motrice de ce point de vue-là au sein de l’Union européenne, et c’est comme cela que nous avons pris un certain nombre de mesures qui, effectivement, provoquent des réactions des Chinois. Je le rappelle, les véhicules électriques, mais très récemment encore, des mesures de protection sur l’acier, pour faire face au fait que les Chinois ont beaucoup trop de capacités, qu’ils n’utilisent pas chez eux et essaient de vendre partout. Donc il faut être réalistes.

> Le commerce international, il est en train de vivre une espèce de mouvement de plaque tectonique, de frottement qui peut être douloureux. Et il faut, encore une fois, que l’Union européenne renforce ses positions, soit beaucoup plus unie, renforce son marché de capital, fasse un énorme effort de réindustrialisation, se concentre sur l’innovation pour peser. Il y a beaucoup de gens qui commencent à comprendre que nous sommes, au fond, dans cette guerre, plein d’atouts, qu’il faut arrêter de se désoler. Mais quand vous avez des pressions excessives, quand vous avez des gens qui utilisent, au fond, un langage qui est celui du rapport de force, il ne faut pas s’affaiblir. C’est ce que fait actuellement la France et l’Union européenne. Alors cela peut être douloureux à vivre sur un cas très précis comme la filière lait et notamment la crème, mais cela va concerner en réalité quelques entreprises, comme cela a été dit avant nous, notamment des grands groupes et un en particulier. Il va falloir évidemment accompagner, nous allons nous battre jusqu’au bout pour faire en sorte, et c’est un peu ma mission aussi, que nous puissions obtenir une mesure satisfaisante et une transaction avec les Chinois. Mais nous sommes dans cette guerre-là. Effectivement, il ne faut pas être naïfs. Nous ne sommes pas seuls au monde. Et cela veut dire que la France et l’Union européenne d’une façon générale, doivent faire des efforts sur eux-mêmes considérables, se mobiliser, être beaucoup plus unis pour résister. Mais moi, je ne suis pas du tout pessimiste. Je pense que nous avons des tas de raisons de réussir.

> [Augmentation des droits de douane chinois sur les produits laitiers] On est dans une discussion et une négociation qui est celle conduite par l’Union européenne puisque c’est la compétence de l’Union européenne, mais évidemment comme la France est un des grands producteurs et exportateurs de lait et de produits laitiers, on est évidemment à la manœuvre et on pousse tout ce que l’on peut. L’objectif, c’est d’amener les Chinois à la raison et d’accompagner dans le même temps les entreprises. Il est trop tôt pour vous dire ce que sera la décision définitive des Chinois qui devraient intervenir en février. Mais dans l’intervalle, on va continuer à discuter, à négocier, à faire entendre raison et à accompagner les entreprises de la filière qui, entre parenthèses, ont fait un énorme travail, je tiens à les saluer, de transparence, d’explication à l’égard des Chinois. Mais c’est une réalité, moi, je n’ai pas de baguette magique. C’est un combat. Et mon maître mot en matière de commerce extérieur, surtout dans la situation très difficile que nous connaissons dans le commerce mondial, je le disais, les plaques tectoniques, et cela touche tous les secteurs, eh bien, mon maître mot, c’est l’opiniâtreté. Il faut se battre jusqu’au bout sur la base d’une Europe qui, effectivement, accompagne les entreprises en question, et notamment, si on n’a pas le résultat que l’on souhaite, il faudra trouver une solution d’accompagnement. Mais il faut aussi, je le dis, continuer à diversifier nos débouchés. Moi, j’entends parfois certains discours sur le Mercosur. Je suis le premier, étant depuis toujours l’élu d’une région d’élevage bovin, à dire attention, il y a danger, il faut que l’on protège nos éleveurs, par exemple. Mais parallèlement, la filière lait et fromage, elle a tout à gagner à l’accord du Mercosur. Personne ne le dit. Moi, je le dis. Parce qu’il y a aussi un certain nombre de vérités à rappeler. Diversifier nos débouchés par le biais d’accords commerciaux qui nous permettent de ne plus être ultra-dépendants, pour certaines filières ou segments de filières, comme c’est le cas actuellement sur la Chine, de mouvements de tension, de prises d’otages entre guillemets, commerciales.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Sylvain Maillard (député) 
> En 2019, j’ai fait voter à l’Assemblée nationale : Sale sioniste = Sale Juif L’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit en France, passible d’un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Pour ceux qui avaient un doute, au moins c'est clair. Rima Hassan de LFI appelle à la destruction d'Israël.

 

Charles Rodwell (député)
> Les durées de rétention des étrangers sous OQTF sont très limitées. Au bout de 90 jours, le juge est obligé de libérer ces personnes. Je considère que c'est insupportable parce que le droit européen nous permet d'aller jusqu'à 180 jours, voire 210.

> Si on veut continuer à construire des centres de rétention, donc des places pour enfermer des gens dangereux qui n'ont rien à faire en France, il faut adopter le Budget.

 

● Parti radical
> Brigitte Bardot, icône du cinéma français, demeurera le symbole de la femme libre et indépendante. Elle a consacré sa vie à la cause animale qui lui doit tant. Si ses opinions politiques sont éloignées des nôtres, le respect s’impose aujourd’hui. Pensées à sa famille et ses proches.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Nathalie Loiseau (députée)
> [Poutine prétend que Zelensky a attaqué une de ses résidences] Il y a une seule information fiable dans la déclaration de Sergueï Lavrov [et de Poutine] : la Russie va tirer prétexte de cette annonce d’une attaque pour ne pas négocier de paix avec l’Ukraine. C’est la seule information de cette déclaration et ce n’est pas une surprise.

 

 


Propos centristes. Monde – Obama: lutter pour notre démocratie et pour nos valeurs fondamentales avant qu'il ne soit trop tard / Japon: un budget de droite dépensier / Canada: soutien sans réserve à l’Ukraine / Etats-Unis: il faut publier tous les documents de l’affaire Epstein / Venezuela: menaces contre les prisonniers politiques…


Voici une sélection, ce 30 décembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

● Argentine
♦ Propuesta Republicana
Mauricio Macri (président)

> Je me réjouis de l'adoption du budget et remercie notre bloc pour son engagement et son travail acharné ! C'est une excellente nouvelle pour tous les Argentins, qui disposent désormais d'un cadre clair et d'une meilleure prévisibilité pour la croissance de l'Argentine l'année prochaine.

 

● Bolivie
♦ Gouvernement
Rodrigo Paz (président)

> La foi devient un refuge, et l'espoir, un chemin.
La Bolivie a déjà traversé de dures épreuves et a toujours su se relever.
Que ces fêtes nous rappellent que nous ne sommes pas seuls, qu'une force supérieure nous unit et nous soutient.
Avec foi, avec espoir et avec la certitude que la Bolivie ira de l'avant.
Joyeuses fêtes. Que Dieu bénisse chaque famille bolivienne.

> C'est désormais une réalité ! Nous avons promulgué le Décret suprême 5509, qui autorise les géants de la technologie comme Starlink, Amazon et OneWeb à s'implanter en Bolivie. Nous garantissons une connectivité de pointe aux communautés rurales, aux zones frontalières et aux régions isolées qui ont longtemps été négligées.
Nous réduisons la fracture numérique : la Bolivie connectée au monde et le monde connecté à la Bolivie.

 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Mark Carney (Premier ministre) 

> Le Canada se tient aux côtés de l’Ukraine. Nos nouvelles mesures comprenant du financement et des garanties de prêts contribueront à instaurer une paix juste et durable ainsi qu’à aider le peuple ukrainien à se rétablir et à reconstruire.

> Le combat de l’Ukraine — liberté, démocratie, souveraineté — est aussi celui du Canada. À ce stade critique, nous offrons jusqu'à 2,5 G$ en garanties de prêts et autres mécanismes pour aider l'Ukraine à instaurer une paix juste et durable, à se relever et à se rebâtir.

> Bon retour au Canada, président Zelensky . Aujourd'hui, à Halifax, nous avons annoncé des nouvelles mesures pour aider l'Ukraine à mettre fin à la guerre d'agression russe, à se relever et à rebâtir. Lorsque la paix viendra, le Canada sera là pour l’Ukraine. Slava Ukraini.

> Lorsque je me suis tenu aux côtés du président Zelensky à Kiev à l’occasion de la fête de l’Indépendance de l’Ukraine cette année, j’ai clairement indiqué que le Canada soutiendra l’Ukraine tout au long de cette terrible guerre et lorsque la paix régnera enfin. C’est pourquoi le Canada a annoncé un nouveau soutien à l’Ukraine, non seulement pour contribuer à mettre fin à cette guerre, mais aussi pour aider le peuple ukrainien à se relever et à reconstruire. Le Canada se tient aux côtés de l’Ukraine, parce que son combat – la liberté, la démocratie et la souveraineté – est aussi le nôtre.

> Le Canada est une fédération, et notre force réside dans notre unité et notre collaboration. Merci aux premiers ministres des PT de ce partenariat cette année. Au plaisir de collaborer en 2026 pour continuer à bâtir une économie plus forte, plus compétitive et plus indépendante.

> Cette année, des millions de Canadiens et de Canadiennes ont choisi d’acheter canadien, et grâce à notre nouvelle politique « Achetez canadien », le nouveau gouvernement du Canada a fait de même. À l'achat de produits canadiens en 2026!

> Nous transformons notre économie et mettons tout en œuvre pour mener à bien ce changement.

 

● Côte d’Ivoire
♦ Gouvernement 
♦ Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)

> Dans le cadre des élections législatives, le Président de la République, Alassane Ouattara, a exhorté ses concitoyens à accomplir leur devoir citoyen pour le renforcement de la démocratie en Côte d’Ivoire.

 

● Etats-Unis  
♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 

> Les Républicains s'acharnent à renommer illégalement des bâtiments au nom de leur maître manipulateur. Pendant ce temps… Ils ne se soucient absolument pas de préserver le système de santé des Américains.

> Quel rapport entre le changement de nom du Kennedy Center et le fait de rendre la vie plus abordable ? Absolument aucun.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> L’administration d’extrême droite de Trump mène une guerre contre l’accès à l’avortement sécurisé. Sa nouvelle politique du Département des Anciens Combattants interdit l’avortement aux vétérans, même en cas de viol, d’inceste ou de complications mettant leur vie en danger. C’est une trahison envers nos courageux vétérans américains.

> [Dossiers Epstein] L'administration Trump ment comme une arracheuse de dents. D'après l'analyse des Démocrates, elle n'a publié que 40 000 pages, dont beaucoup entièrement expurgées, depuis la date limite du 19 décembre. Quand elle prétend en avoir publié des centaines de milliers, c'est tout simplement incroyable. (…)
La publication, la veille de Noël, d'« un million de documents supplémentaires » ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : Trump est impliqué dans une vaste opération de dissimulation.
La question à laquelle les Américains méritent une réponse est simple : que cachent-ils, et pourquoi ?
Justice différée est justice refusée. Publiez les documents. Respectez la loi.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
>
Partout dans le monde, nous assistons à une montée de l'autoritarisme.
Les politiciens s'en prennent à la société civile, sapent la liberté de la presse et instrumentalisent le système judiciaire. Personne n'est épargné. Même les pays qui se croyaient à l'abri des attaques massives contre la démocratie comprennent désormais que nous sommes tous concernés par ce combat.
À l'aube de 2026, nous devons tous prendre conscience que nous sommes à un tournant décisif. Il est temps de lutter pour notre démocratie et pour nos valeurs fondamentales, maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. (…)
Nous savons que notre démocratie ne fonctionne pas d'elle-même. Il nous incombe, en tant que citoyens, de défendre nos valeurs fondamentales, surtout en ces temps difficiles.

 

Cory Booker (sénateur du New Jersey) 
> Ensemble, nous pouvons créer un système de santé qui fonctionne pour tous. Trump et les Républicains ont tout fait pour rendre l'accès à des soins de qualité plus difficile et moins coûteux.

> Nous devons faire davantage pour protéger les enfants américains de la violence armée.

> Oui, il y a beaucoup de négativité et d'obscurité en ligne. Mais on y trouve aussi une profonde bonté : des actes de grâce, un courage discret et une bienveillance au quotidien.
Ce qui me donne de l'espoir, c'est vous. Dans vos commentaires, vos messages et les histoires que vous avez partagées avec moi, vous aussi, vous mettez constamment en valeur et célébrez ce que nous avons de meilleur en nous.
Comme nous l'a rappelé Martin Luther King Jr. : « Les ténèbres ne peuvent chasser les ténèbres ; seule la lumière le peut. La haine ne peut chasser la haine ; seul l'amour le peut. »
Merci de contribuer à créer une communauté empreinte de bienveillance et de compassion et d'inspirer plus de lumière dans le monde.

 

Adam Schiff (sénateur de Californie) 
> La solution à notre crise du logement ? Plus de logements. Beaucoup plus. Mon projet de loi pour un boom du logement stimulerait la construction et la création d’emplois, comme lorsque nous avons construit des millions de logements abordables après la Seconde Guerre mondiale pour les GI de retour au pays.

> Les Californiens ont payé plus de 1 000 $ de taxes supplémentaires cette année, en raison des droits de douane imposés par l'administration Trump, ce qui a renchéri le logement, l'alimentation et les produits de consommation courante. Et avec l'inflation qui continue de faire grimper les prix, le coût de la vie sous Donald Trump pourrait encore augmenter en 2026.

> Des dizaines de projets énergétiques annulés en Californie. Et maintenant, cinq autres sur la côte Est. Tout cela parce que Donald Trump veut anéantir les énergies renouvelables et bon marché.

> Voici un nouvel exemple glaçant de l'obstination de l'administration Trump à servir ses riches complices. Les discours haineux et les actes de violence en ligne contre les enfants ont explosé, et voilà que l'administration s'en prend à ceux qui luttent contre ce fléau. Leur cupidité est sans limites.

> L'immense majorité des Américains, et même la Cour Roberts, s'accordent à dire que cette instrumentalisation illégale de notre Garde nationale doit cesser. Il est grand temps que nos militaires rentrent chez eux et cessent d'être déployés contre leurs propres communautés.

> [Les principaux donateurs de Trump après l'élection] « Sur les 346 donateurs identifiés par le Times, au moins 197 ont bénéficié, ou travaillent dans des secteurs qui ont bénéficié, des politiques ou des actions de M. Trump ou de son administration. » C'est de la corruption au grand jour.

 

● Japon 
♦ Parti démocrate constitutionnel

> [Propos du secrétaire général Atsushi Azumi sur) le projet de budget pour l'exercice 2026 et les discussions sur les crédits d'impôt avec prestations]
- Projet de budget pour l'exercice 2026
À la suite de l'adoption par le Conseil des ministres du projet de budget initial pour l'exercice 2026, le secrétaire général Azumi a déclaré qu'il s'agissait d'un « budget dépensier ». « Comme le montre la hausse des taux d'intérêt à long terme, les marchés ont tiré la sonnette d'alarme face à un budget de grande envergure, y compris l'émission d'obligations d'État, mais le budget élaboré dépasse largement celui de l'exercice précédent. De plus, il inclut des montants qui semblent inutiles dans des fonds, afin de le faire paraître plus important qu'il ne l'est en réalité », a-t-il déclaré.
Il a ensuite présenté sa politique pour la session ordinaire de la Diète : « Au cours du mois à venir, pendant les fêtes de fin d'année, nous allons procéder à une vérification complète de ce budget, corriger ce qui doit l'être et élaborer une contre-proposition afin d'améliorer le budget et de le rendre plus efficace dans le cadre d'une politique budgétaire durable. De notre point de vue, ce n'est absolument pas le meilleur budget possible. »
- Concertation sur les crédits d'impôt avec prestations
Concernant la participation à la Conférence nationale sur la sécurité sociale que le gouvernement envisage de mettre en place, le secrétaire général Azumi a expliqué : « Les discussions se poursuivent en coulisses, et aucune décision définitive ne sera prise avant le début de l'année prochaine. »
Le secrétaire général Azumi a ajouté : « Nous avons déclaré que nous ne participerions en aucun cas à une commission d'examen placée sous l'égide du gouvernement et qui servirait les intérêts de ce dernier. Le Komeito et nous-mêmes avons tenu le même discours. » Il a ensuite précisé : « La proposition qui a été faite à la fin de l'année ne relevait pas du gouvernement, mais d'une commission mixte réunissant notre parti, qui avait dès le départ appelé à la mise en place d'un crédit d'impôt avec prestations, les partis qui y sont favorables et le gouvernement. Nous sommes actuellement en train de finaliser les détails de cette proposition. »
Il a également déclaré : « Si un cadre de discussion sur le système de crédit d'impôt avec prestations peut être mis en place au sein d'un organisme consultatif conjoint sur un pied d'égalité avec le gouvernement, nous le lancerons. Nous voulons régler tous les détails, comme l'emplacement du secrétariat, et si possible, parvenir à une conclusion avant la session ordinaire de la Diète. »

> [Déclaration de Président de la commission des affaires politiques du Parti constitutionnel démocrate, Tomofumi Honjo concernant le budget 2026]
- Le budget pour l'exercice 2026 a été adopté par le Conseil des ministres. Concernant ce budget d'environ 122 300 milliards de yens, le plus important jamais établi, le ministre des Finances a déclaré : « Compte tenu de la tendance inflationniste, il est normal que le budget ne diminue pas par rapport à l'année dernière et qu'il atteigne un niveau record. » Il est ainsi apparu clairement que la « politique budgétaire responsable et proactive » du gouvernement Takaichi n'était en réalité qu'une « politique budgétaire irresponsable et laxiste » qui négligeait les risques d'accélération de la hausse des prix et d'augmentation des taux d'intérêt.
- Bien que ce budget représente une augmentation de 6 % par rapport au budget initial de l'exercice actuel, il dépasse largement le taux d'inflation actuel de 3 % et risque d'accélérer l'inflation. Augmenter les dépenses publiques de manière inconsidérée en invoquant l'inflation, sans revoir le budget existant, imposera un lourd fardeau à la génération actuelle et aux générations futures.
- Les dépenses liées aux obligations d'État ont dépassé pour la première fois les 30 000 milliards de yens, mais si la confiance dans les finances publiques japonaises continue de vaciller et que les taux d'intérêt continuent d'augmenter, les charges d'intérêt augmenteront encore davantage, ce qui pèsera sur les dépenses nécessaires telles que les dépenses de sécurité sociale et les budgets consacrés à l'éducation et à la science et la technologie. La Première ministre Takaichi insiste sur le fait que « les finances dépendent de l'économie », mais « les politiques dépendent aussi des finances ». Nous demandons instamment une « gestion budgétaire intelligente » qui permette d'assurer les dépenses politiques nécessaires tout en assumant les responsabilités budgétaires.
- Il existe de nombreux autres points à examiner de près, tels que l'inscription d'une réserve colossale de 1 000 milliards de yens, les dépenses de défense qui s'avèrent inutiles chaque année, ou encore la « suraccumulation » de fonds soulignée par la Cour des comptes. De plus, la Première ministre Takaichi a déclaré qu'il était « très important de prévoir correctement le budget nécessaire dans le budget initial », dans le but de mettre fin à la dépendance vis-à-vis des budgets supplémentaires à partir du budget de l'année prochaine. Ce point doit également être confirmé lors des délibérations budgétaires.
- Le Parti constitutionnel démocrate va examiner minutieusement ce budget, le plus important de l'histoire, en mettant tout en œuvre pour parvenir à une « gestion budgétaire intelligente », et proposera un budget qui soit bénéfique à la fois pour l'économie, les finances et la vie des citoyens.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Cette année a démontré l'impact réel d'une politique pragmatique et axée sur les valeurs pour apporter des changements à travers le pays et dans nos communautés.

> L’époque de la Grande-Bretagne à la Dickens est peut-être révolue, mais les grandes surfaces continuent de se comporter comme Scrooge. Il est temps de dénoncer ce fléau de la réduction des formats et d’obliger légalement les grandes surfaces à vous informer lorsque la taille des produits diminue malgré la hausse des prix.

 

Ed Davey (leader) 
> Donald Trump a clairement fait de la « culture de la résistance » au Royaume-Uni et ailleurs sa politique officielle. Donc oui, je pense que cela constitue une ingérence étrangère.

> Les Libéraux-démocrates sont fiers de lutter contre la taxe sur les exploitations familiales depuis le début. Le gouvernement a finalement fait une concession, mais après des mois d'angoisse et d'incertitude pour les agriculteurs familiaux, c'est insuffisant : nous ne nous arrêterons pas tant que cette taxe néfaste ne sera pas totalement abolie.

 

● Venezuela
♦ Vente Venezuela
> Aujourd'hui, 28 décembre, on commémore les 16 mois de détention de Biagio Pilieri à la prison d'El Helicoide. Il est innocent et souffre de graves problèmes de santé qui ne sont pas pris en charge.
16 mois d'isolement.
16 mois sans contact régulier avec sa famille.
16 mois d'injustice.
Nous exigeons des soins médicaux et la liberté pour Biagio.

 

María Corina Machado (leader)
> Alerte mondiale : menaces contre les prisonniers politiques au Venezuela
J'ai reçu ces dernières heures des informations concernant des menaces directes et systématiques d'exécution extrajudiciaire contre des prisonniers politiques détenus à la prison d'El Rodeo, au Venezuela.
Ces menaces émanent de responsables de l'appareil répressif du régime et constituent des crimes contre l'humanité, de graves violations du droit international humanitaire et un danger imminent pour la vie des personnes actuellement prises en otage par l'État. Il s'agit d'actes d'intimidation directs et répétés dirigés contre des personnes totalement sans défense, privées de liberté et sous la garde de l'État.
Le régime est responsable de tout préjudice physique et psychologique résultant de ces menaces.
À la communauté internationale :
Nous exigeons une action immédiate des instances internationales de défense des droits humains, notamment la mise en place de mécanismes de protection et de vérification, afin de prévenir les exécutions extrajudiciaires.
Nous exhortons les gouvernements démocratiques et leurs alliés à exercer d’urgence des pressions diplomatiques, à renforcer la surveillance internationale et à adresser des avertissements formels pour dissuader le régime de mettre à exécution ses menaces.
Nous demandons une protection immédiate pour les prisonniers politiques, l’accès d’observateurs indépendants et des garanties effectives pour la vie et l’intégrité physique. Des vies sont en danger aujourd’hui.