2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

lundi 17 novembre 2025

La Quotidienne centriste du 17 novembre 2025. Soutien à l’Ukraine: La France franchit une «nouvelle étape»


Lors de la visite de Volodymyr Zelensky à Paris et sa rencontre avec Emmanuel Macron, ce dernier a annoncé une «nouvelle étape» du soutien de la France à l’Ukraine avec, en particulier, la livraison à Kiev de 100 avions Rafale.

Celle-ci, évidemment, n’aura pas lieu demain mais il s’agit à la fois de marquer le coup avec une implication de plus en plus grande de la France dans la défense de l’Ukraine et, surtout pour assurer sa sécurité sur le moyen et long terme.

Ainsi, au-delà des Rafales, ce sont toute une série d’armements et d’équipements divers qui seront livrés à l’Ukraine.
Emmanuel Macron a expliqué, la démarche française:

«Il n’y aura pas de paix robuste et durable qui puisse être acceptée s’il n’y a pas une armée ukrainienne forte et des forces de réassurance, parce que nous sommes instruits par ce qui s’est passé en février 2022 ou par ce qui s’est passé en 2014. Si l’Ukraine n’est pas forte et crédible, la Russie violera les engagements qu’elle a elle-même pris. C’est pour ça que nous faisons tout ça.»

Et, bien sûr, si la France s’implique de telle manière parce qu’elle ne croit plus du tout en la volonté de Poutine de mettre fin à son agression, c’est aussi pour assurer la défense et la sécurité de l’Europe et de la France.

Car il ne fait pas de doute qu’une victoire de Poutine sur l’Ukraine serait catastrophique pour la démocratie sur le continent européen et dans le monde où les régimes totalitaires et autocratiques en profiteraient certainement pour passer à l’acte, on pense ici d’abord à la Chine vis-à-vis de Taïwan mais aussi à la Russie qui, forte de son succès, se tournerait alors vers les pays baltes et la Moldavie, entre autres.

Cette «nouvelle étape» est une bonne nouvelle.

Espérons seulement qu’elle sera aussi celle de toute l’Union européenne, voire du monde libre et qu’elle ne vient pas trop tard.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


dimanche 16 novembre 2025

La Quotidienne centriste du 16 novembre 2025. Taxation des petits colis chinois: une réponse dérisoire


Certains diront que c’est mieux que rien.

Sans doute que la taxation des petits colis chinois envoyés en masse par les plateformes chinoises en Europe est une décision salutaire.

Mais elle ne règle évidemment pas la question de la pénétration du marché européen par les produits chinois.

D’autant que cette pénétration a été acceptée et même voulue par les pays européens qui ont encouragé la fabrication à faible coûts de tous ces produits par la Chine, trop contents de préserver un pouvoir d’achat de leurs populations tout en faisant le pari d’avoir toujours une innovation d’avance sur celle-ci, ce qui s’est révélé être une douce illusion qui aurait pu être démonté dès qu’il fut conceptualisé.

Comment, en effet, avoir pu croire qu’un pays comme la Chine allait seulement s’accommoder d’être l’usine de l’Occident sans chercher à le concurrencer puis, si c’était possible, à le dépasser.

Alors, aujourd’hui, ce qui reste à cet Occident c’est de taxer des petits colis de sites internet commerciaux qui sont en train de devenir les intervenants principaux des achats en ligne à l’instar de Tik Tok qui a pris le dessus sur ses réseaux sociaux.

Peut-être qu’il est déjà trop tard pour réagir à la hauteur du défi que la Chine nous impose.

Mais c’est bien nous qui avons créé cette situation.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. France – Bâtir des compromis pour la stabilité de la France / Pour un déficit public à 4,7% / Réduire le déficit de la sécurité sociale à 20 milliards / Taxe sur les petits colis / Créer une industrie européenne de l’armement forte…


Voici une sélection, ce 16 novembre 2025, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France à propos de la nomination du gouvernement puis de la démission du premier ministre.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Est-ce que je vais changer de politique économique ou de ce que je crois être bon pour le pays? Non. Je pense que ce qu'on a fait depuis 8 ans fonctionne. On a augmenté l'attractivité, on a baissé le chômage, on a une des plus fortes croissances d'Europe, les chiffres du dernier trimestre le montent encore. La moitié de la croissance de la zone euro, c'est la France. On a augmenté le taux d'activité, baisser le chômage des jeunes, etc., etc. Donc les résultats sont là. On a stoppé 12 ans de désindustrialisation. On commence à remonter. Le pays a les capacités d’être plus compétitif et plus souverain, avec des territoires qui réussissent et des talents qui émergent.
Néanmoins il y a un contexte qui est nouveau et ce qui n'est pas nouveau, c'est que nous sommes une démocratie. C'est une bonne chose. Donc, et ce que j'ai changé pour ma part de conviction sur la politique économique, non. Est-ce que je suis d'accord, est-ce que je pense que c'est une bonne chose ce qui est voté tel ou tel jour ou telle ou telle heure? Parfois oui, parfois non.
Mais je pense que c'est une bonne chose que le gouvernement, avec le Parlement et les forces politiques qui y sont présentes, cherchent à trouver des compromis, à bâtir des compromis pour la stabilité du pays. Oui, ils ont raison de le faire. Donc on est dans une situation qui est certainement imparfaite et qui a été voulue par les Françaises et les Français parce qu'on ne peut pas mener une politique si elle n’est pas soutenue par la majorité dans une démocratie.
Et donc il faut trouver ce chemin. Mais ce chemin aussi, il faut l'éclairer à l'aune de ce qui est fait, des résultats obtenus et en regardant ce qui marche et ce qui ne marche pas. Donc voilà, je vous le dis pour vous dire d'où je parle, avec mes convictions, avec aussi une situation démocratique parlementaire qui est ce qu'elle est, et la nécessité de bâtir des compromis. Mais néanmoins avec la conviction qu'il faut garder quelques axes.

> À tous les entrepreneurs de France : ne cédez pas aux passions tristes, ne cédez pas à la morosité, ne cédez pas à quelques fatalités. On a tout dans nos mains, tout. On est un pays fort, on est un pays qui a des talents, qui a des territoires variés, qui produisent dans tous les domaines. Faut juste qu'on continue de nous organiser comme on le doit. Et qui garde le cap, les résultats. Et on peut le faire parce qu'on l'a fait. Et on peut le faire parce que je le vois, vous avez faim. Et vous avez envie. Et moi avec vous! Donc redoublons d'énergie pour que le Fabriqué en France soit un choix de tous les jours pour convaincre les Français de ces perspectives, pour aider celles et ceux qui font, qui produisent, pour encourager nos compatriotes à acheter français, qu'il s'agisse de l'alimentation, de la gastronomie, qu'il s'agisse des produits industriels, qu'il s'agisse de tous les domaines du jeu, du textile à la haute couture, en passant par notre industrie dans tous les domaines, parce qu'on en a besoin. Mais on y croit. On l'a fait, on va continuer de le faire.

> Je salue l’accord signé à Doha entre la RDC et le M23. Après tant de souffrances, une véritable ouverture pour la paix et une lueur d’espoir pour tous. Merci à toutes les parties pour leur esprit constructif et au Qatar pour son rôle déterminant. La France œuvrera toujours pour la paix, la stabilité et le soutien aux populations, dans l’esprit de la Conférence des Grands Lacs organisée à Paris en octobre dernier.

 

► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont retranscrits ici et du fait qu’il a composé un gouvernement d’axe central.]

► Gouvernement
● Ministres centristes/centraux
Laurent Nunez (ministre de l’Intérieur)

> Les propos tenus aujourd’hui en marge d’une messe en « hommage » à Philippe Pétain à
Verdun sont contraires à notre mémoire collective. En soutien du maire de Verdun, je condamne fermement toute tentative de réhabilitation d’une figure liée à la collaboration et à l’oppression. Le préfet de la Meuse va prendre un article 40.

 

Catherine Vautrin (ministre des Armées et des Anciens combattants)
> À Berlin, j’ai échangé avec mes homologues du E5, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Pologne, en présence de
Kaja Kallas, Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne. Un an après sa création, ce format prouve sa valeur : nous, Européens, prenons nos responsabilités. J’ai rappelé notre détermination : nous continuerons de soutenir l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra, avec une solidarité européenne constante et concrète. La sécurité de notre continent passe aussi par une industrie de défense forte : nous devons œuvrer ensemble à créer une véritable base industrielle et technologique de défense à l’échelle européenne.

 

Roland Lescure (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique)
> Concilier économie et écologie, c'est possible ? Je me suis rendu aujourd'hui à Saint-Vulbas dans l'Ain chez
Séché Environnement dans le cadre du lancement de Choose France. Avec Maxime Séché, nous avons annoncé leur nouvel investissement de 23 millions d'euros qui va leur permettre de doubler leur capacité de traitement et valorisation de déchets. Les solvants recyclés chez Séché émettent 80 % de CO en moins que des solvants neufs et nous permettent de réduire nos importations. Séché, c'est l'exemple de la réindustrialisation que nous devons continuer à mener en France et en Europe : celle qui met de l’avant l’économie circulaire, qui construit notre souveraineté économique et industrielle et qui, plus que tout, réconcilie économie et écologie.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> La libération de Boualem Sansal est un désaveu cinglant pour les partisans de la méthode forte, de la brutalité et de l'invective.

 

Stéphanie Rist (ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> Nous sommes aux alentours de 25 milliards de déficit de la
Sécu… Nous devons le réduire en dessous de 20 milliards. Nous demandons un effort à tous.

> Nous allons mieux lutter contre la fraude, avec plus d'outils pour les administrations et plus de sanctions.

> [Taxe sur le vapotage] En tant que médecin et ministre, je sais que le vapotage peut être utile au sevrage tabagique. Les outils nécessaires à l'arrêt du tabac doivent être protégés.

> [Taxe sur l'installation des fast-foods] À titre personnel, je comprendrais qu'il y ait une justice envers les restaurateurs.

> [Retraités américains soignés gratuitement en France] Il n'y a pas de tabou, il faut remettre ces conventions sur la table.

> Nous devons avancer sur la détection précoce des troubles de santé mentale. Nous avons encore beaucoup d'efforts à faire.

> Dans le contexte du budget de la sécurité sociale, il est essentiel de maintenir un dialogue constant et constructif [avec les médecins]. Pour améliorer ensemble l’accès aux soins, pour maîtriser nos dépenses par la pertinence, pour améliorer la santé de nos concitoyens !

> Journée mondiale du diabète ! 4 millions de Français sont concernés : prévenir, détecter et accompagner n’a jamais été aussi essentiel. Le Gouvernement renforce son action pour améliorer la qualité de vie des patients et éviter les complications.

> Le protoxyde d'azote est très dangereux. Il provoque des troubles neurologiques aux conséquences irréversibles. Nous devons faire de la pédagogie.

> [Suppression de la prime de Noël] Nous devons trouver des économies. Les pistes sont sur la table.

 

Amélie de Montchalin (ministre de l’Action et des Comptes publics)
> [Déficit public] On est aux alentours de 5% du PIB alors qu'on devrait être sous les 5%. Notre objectif reste 4,7%. Ce n'est pas un fétichisme! (…)
Tous les efforts qu’on ne fera pas en 2026, il faudra les réaliser en 2027, 2028 ou 2029. Il faut arrêter d’augmenter la dette, et ce au plus vite, car elle génère des charges d’intérêt, à hauteur de 74 milliards d’euros en 2026. Je le dis aux députés : le déficit ne va pas disparaître par magie.

> LFI a voulu ressusciter l’URSS, et décider dans un seul pays de nouvelles règles fiscales mondiales.

> Ne pas trouver de compromis sur le budget, c’est donner dès maintenant les clés de la présidentielle de 2027 à Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

> [Budget 2026] Si on regarde le détail, les députés ont baissé les impôts sur les ménages. Vous avez 3 milliards de moins d'impôts sur les PME dans le budget 2026. Ils ont créé pas mal de niches fiscales, ils sont revenus sur pas mal d'impôts. C'est un débat qui n'est pas inintéressant.
Moi, je n'ai aucun problème à ce que les impôts baissent. Mais j'attends le même enthousiasme des députés pour baisser les dépenses. Parce que, si on ne fait que voter pour baisser les impôts mais pas les économies, alors on creuse le déficit.

> La libération de Boualem Sansal est une réussite pour les Européens, pour les droits de l’Homme.

 

Marina Ferrari (ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative)
> Au Forum des associations pour soutenir celles et ceux qui, chaque jour, font vivre le lien social et la solidarité. 1,3 million d’associations, 22 millions de bénévoles : une force vive, essentielle à notre démocratie. Je serai résolument à leurs côtés.

 

Marie-Pierre Vedrenne (ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur)
> La mortalité routière recule enfin : – 13% en octobre. Un signal positif, après des mois d’augmentation Mais la mortalité des cyclistes progresse. Garantir la sécurité des usagers vulnérables est une priorité La sécurité sur la route n’est pas une option!

> Faciliter l’accès au permis sans jamais compromettre la sécurité Dans la Somme où je me suis rendue, j’ai mesuré le travail remarquable de tous les acteurs: délais réduits, réussite en hausse, accidents en baisse Je continue mon investissement pour une route plus sûre pour tous.

 

Catherine Chabaud (ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature chargée de la Mer et de la Pêche)
> Retour sur mon déplacement à Boulogne-sur-mer autour des enjeux de la pêche, de la surveillance et de la sécurité en mer et de la science.
À la veille du Conseil des ministres européens en charge de la pêche, j'ai souhaité rencontrer pêcheurs et mareyeurs afin de mieux comprendre les enjeux de ces négociations sur les totaux admissibles de captures (TAC) et les quotas de pêche et entendre leurs inquiétudes.
Premier port de pêche français, Boulogne-sur-Mer incarne les enjeux et les défis de la filière, marqués par des pressions qui s’accumulent : impacts du changement climatique et pollutions, concurrence étrangère, difficultés à engager la décarbonation des navires au regard du cadre normatif, recrutement, évolution du cadre financier…
Les échanges ont aussi porté sur la situation catastrophique du maquereau : le stock s’épuisant, les scientifiques recommandent une diminution des captures de 70% pour les navires européens (avec de forts impacts sur la filière), mais comme il se remonte dans les eaux plus froides du nord de l’Europe, Norvégiens ou Britanniques réclament plus de quotas. Une attitude qui appelle une action forte de la Commission et le sujet sera au cœur de nos discussions.
J’ai également annoncé la nomination d'un pilote en charge de rassembler l'ensemble des acteurs autour de la table. L'objectif de ce plan de gestion de la Manche: élaborer des propositions communes pour la pêche et tenant compte de sa diversité et des enjeux climatiques et écosystémiques pour construire l'avenir.
Pour mieux comprendre ces derniers, j’ai souhaité rencontrer la communauté scientifique locale et remercie l’équipe de Nausicaá - institution dédiée à la sensibilisation et à la médiation scientifique -, de son accueil. Parmi ses actions, Nausicaa développe un formidable programme de sensibilisation à la consommation durable et locale du poisson ? devenu programme
européen.
Le Pas-de-Calais est l'un des détroits les plus fréquentés au monde et fait l’objet d’une surveillance permanente et d’interventions régulières de sauvetage en mer. J’ai tenu à rencontrer et à saluer l’engagement des équipes qui assurent cette mission essentielle.

 

Mathieu Lefevre (ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature chargé de la Transition écologique)
> [
Déplacement dans les Landes et soutien aux chasseurs à la palombe] Je suis ici pour soutenir ce patrimoine et pour dire que je souhaitais le préserver car il est possible de concilier le respect du droit européen et la préservation des spécificités françaises. C’est le sens du travail que l’on va engager avec l’Union européenne dans les prochaines semaines. Une écologie venue d’en haut, une écologie qui s’impose bureaucratiquement aux territoires, ça ne peut pas fonctionner

 

Eléonore Caroit (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger)
> à New York : participation une table ronde consacrée à la diplomatie féministe aux côtés de nos partenaires internationaux. Dans la continuité de la 4e conférence des diplomaties féministes organisée à Paris fin octobre, j’ai réaffirmé les engagements de la France en matière de droits des femmes, des minorités, ainsi que de droits sexuels et reproductifs. Sans égalité entre les femmes et les hommes, il ne peut y avoir de multilatéralisme réellement efficace.

 

● Autres ministres
Edouard Geffray (ministre de l’Education nationale)

> La France qui gagne, c'est cela la
voie pro !
Hier, à l'Elysée, nos champions des
Euroskills étaient mis à l'honneur à l'occasion du lancement de l'exposition «fabriqué en France» par le Président de la République.
J'étais heureux et fier de pouvoir rencontrer nos champions de l'équipe de Worldskills France et ceux qui les forment.
A savoir :
- Les Worldskills sont un peu les jeux olympiques des métiers, avec des compétitions nationales, régionales et mondiale.
- En 5 ans, grâce à la mobilisation de tous, notamment de WorldSkills France et de sa présidente Florence Poivey, la France est devenue la 3ème nation mondiale et, en septembre, la championne d'Europe, avec 27 médailles dans des métiers aussi divers que le fraisage, l'intégration robotique, la mécatronique... mais aussi la boulangerie ou l'esthétique ;
- La voie pro n'a jamais été aussi présente dans la compétition et parmi nos champions. Notre triple médaillé d'or a d'ailleurs été formé et soutenu par sa professeure d'un lycée professionnel du Gers !
- Oui, nos élèves se tournent de nouveau vers l'industrie, et y excellent. Et ce n'est que le début !
L’objectif: les championnats du monde à Shanghai 2026 !

> À Saint-Germain-en-Laye, fierté et émotion partagée en écoutant les élèves de 3ème du collège Claude Debussy chanter le Chant des partisans, la Marseillaise et l'hymne.
Ces collégiens, engagés dans la classe de défense et de sécurité globales ou dans une classe à horaires aménagés musique et danse, ont des talents merveilleux et une chance : leurs professeurs et toute l’équipe éducative.
Au terme de cette semaine marquée par d'importantes commémorations, élèves et professeurs sont porteurs d'un formidable espoir : avec eux, l'unité collective et la citoyenneté ne sont pas seulement des mots, mais un héritage vivant et une perspective partagée.

 

Maud Bregeon (porte-parole du Gouvernement)
> Je considère que LFI et le RN sont aussi dangereux l'un que l'autre pour la France.

> [Budget] Nous ne voulons pas utiliser les ordonnances.

> [Messe en hommage à Pétain] Un évènement révoltant.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 

> La France et le Portugal sont liés par un Traité d’amitié et de coopération ambitieux. À Lisbonne, j’ai rencontré mon homologue pour relancer notre coopération parlementaire, partager nos expériences politiques et renforcer nos convergences en Europe. Une relation franco-portugaise riche et profonde, au service de nos démocraties.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
> Le RN joue les caliméros politiques. Ils votent 30 milliards de taxes sur les entreprises, déposent des amendements inapplicables, puis jouent les victimes quand le Gouvernement pointe leur incompétence.

> Vous avez du mal à suivre le programme du Rassemblement National ? Nous aussi ! Un jour ils sont pour le fret maritime, un jour ils sont contre. Nous en revanche, nous sommes constants : nous défendons nos entreprises et nos spécificités Françaises !

> LFI et les écolos nous reprochent de trop aider les entreprises mais ils les taxent encore et encore ! Baissons les impôts des entreprises pour leur permettre de grandir, d'innover et d'investir ! Taxer tout et n'importe quoi n'est pas un programme, c'est la fin de nos entreprises !

 

Olivia Grégoire (députée)
> [Plateformes internet chinoises] Nous déposons, avec plusieurs de mes collègues, une résolution européenne qui vise deux objectifs:
- L’activation des mécanismes de sanction contre ces plateformes
- L’avancement de la réforme douanière à 2026 pour mettre fin à l’exonération de droits de douane sur les petits colis.

> Depuis 8 ans qui a fait baisser l’impôt sur les sociétés et les impôts de production pour réindustrialiser et produire français ? Grâce à qui les investisseurs sont revenus? Chacune des mesures que nous avons portées est en train d’être décousue au Parlement par les oppositions.

> On ne peut pas continuellement pleurer les conséquences des causes que l’on chérit. 51% de défaillances en plus dans le commerce d’habillement l’an passé, 11% de vacance commerciale à Paris, quand Shein augmente ses ventes de 58% dans le même temps.

> Aux Etats-Unis, la taxe sur les petits colis a permis une baisse d’achat de 40% sur les plateformes en un an. Je souhaite que les petit colis étrangers d’une valeur inférieure à 150€ soient taxés du même ordre, c’est à dire 25€ par colis, afin que ce soit réellement dissuasif.

 

Paul Midy (député)
> Si vous trouvez un Français qui comprend vraiment notre système de retraites… chapeau ! Avec Gabriel Attal, nous proposons un nouveau système de retraites universel, plus simple, avec plus de liberté et productif avec une part de retraite par capitalisation. Un système sans âge légal, qui met enfin fin au psychodrame des retraites qui revient tous les cinq ans dans notre pays.

> Victoire: rétablissement du dispositif Jeunes Docteurs dans le crédit d'impôt recherche (CIR)
Aujourd'hui, avec mes collègues du groupe Ensemble pour la république, nous avons rétabli le dispositif Jeunes Docteurs dans le crédit d'impôt recherche en adoptant l'un de mes amendements, avant la poursuite des débats au Sénat. Ce dispositif facilite l'embauche de doctorants par des entreprises, notamment par nos start-ups et PME innovantes.
Concrètement, il permet aux entreprises qui proposent un premier CDI à un doctorant de disposer d’un CIR avantageux durant les 24 mois suivant l’embauche. C’est un lien humain essentiel entre recherche publique et entreprises privées, promu par l'ensemble du monde académique français. Le supprimer, c'était freiner l’intégration des jeunes docteurs dans le monde professionnel et affaiblir notre compétitivité technologique.
Il faut soutenir notre recherche, il faut soutenir notre innovation, elles sont les conditions nécessaires de notre prospérité future et de notre capacité à maîtriser notre destin et à porter nos valeurs dans ce monde de compétition technologique avec les États‑Unis et la Chine. Un grand merci à tous les députés qui avaient soutenu ma proposition de loi transpartisane et à toutes les personnes qui ont participé à ce combat : rendez-vous au Sénat !

 

Denis Masseglia (député)
> Si l'impôt était la solution, la France n'aurait pas de problème.

 

● MoDem 
Frédéric Petit (député)

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Cette nuit, plus de 400 drones et 18 missiles russes ont fait 4 morts et de très nombreux blessés, parmi lesquels des enfants et une femme enceinte. Trop, c’est trop ! Surtout lorsqu’on sait que tout cela aurait pu être évité à en croire les récentes déclarations de M. Jens Stoltenberg, ancien Secrétaire général de l’Otan. L’Europe doit arrêter immédiatement ce massacre.

 

● Parti radical 

► Autres 
● Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie industrielle)

> Buenos Aires, première étape d’un tour international pour sécuriser nos contrats d’approvisionnement en matières premières critiques
Un objectif: passer des engagements aux investissements.
Car sans métaux rares, pas d’industrie.
Prochaines étapes : Afrique du Sud et Brésil.

 

● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Une très bonne nouvelle hier pour la protection des consommateurs européens et celle de nos entreprises. À l’initiative de la France, les ministres des finances des 27 États membres ont décidé que les « petits colis » importés dans l’UE (d’une valeur inférieure à 150 €) ne bénéficieront plus automatiquement d’une exonération de droits de douane. La mesure sera effective dès le premier trimestre 2026. C’est une réponse claire et assumée contre le e-commerce chinois : à l’heure où SHEIN tente d’imposer son modèle de fast fashion et de produits qui contournent les normes européennes, nous devons défendre les Européens et les commerces européens. Renew Europe soutient cette mesure de souveraineté économique européenne.

 

Sandro Gozi (député)
> Au Canada, nos échanges l’ont confirmé: libéraux et démocrates doivent unir leurs forces pour renforcer l’ordre multilatéral, l’État de droit, l’ambition verte, le développement durable et le soutien à l’Ukraine. Une coopération transatlantique plus forte est indispensable.

> L’Europe trace une ligne claire. Plus aucun passe-droit pour les colis à faible valeur. Fini les avantages injustes pour les plateformes étrangères. Nous rétablissons l’équité, protégeons les consommateurs et affirmons notre souveraineté économique. Les entreprises UE d’abord!

 

Fabienne Keller (députée)
> Arrivée au Conseil européen pour les négociations sur le budget 2026 de l’UE. (…) Pour un budget ambitieux et solide, à la hauteur des enjeux à laquelle l’Europe est confrontée.

 

● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au Plan)

> Ça vaut le coup de ne pas complétement matraquer nos entreprises qui font de l'innovation.

 

Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> Les enfants ont souvent parlé. Longtemps, on a refusé de les entendre, comme s’ils exagéraient ou mentaient. Grâce aux témoignages, aux collectifs, aux travaux parlementaires, aux films, l’écoute se libère enfin, et avec elle, la parole des enfants.

> Nous mettons en place un conseil des victimes. Nous travaillons avec les collectifs pour le faire. Il permettra l'expression des survivants et de nous aider à faire en sorte que ces violences ne se reproduisent jamais.

> J’ai saisi l’Arcom au sujet de Vinted. Soit ces plateformes assument leurs responsabilités, soit elles paieront oetfermeront. Pour l'heure, elles sont complices de ceux qui piègent nos enfants en ligne et achètent des poupées à des fins d'entrainement.

 

 


Actualités du Centre. A nouveau contexte, nouvelle gouvernance, Macron explique sa position sur la politique suivie


Lors d’une intervention à l’occasion de la «Grande exposition du Fabriqué en France» qui se tient à l’Elysée hier et aujourd’hui, Emmanuel Macron en a profité pour expliquer sa position et développer sa propre analyse sur la politique suivie par le gouvernement français en regard de la composition du Parlement, des propos clairs sur la manière dont il appréhende la situation actuelle.

Précisant ses convictions sur ce qu’il croit être «bon pour le pays», il a déclaré qu’il n’allait pas changer sa vision d’une bonne politique économique et de rappeler les résultats de celle-ci:
«Je pense que ce qu'on a fait depuis 8 ans fonctionne. On a augmenté l'attractivité, on a baissé le chômage, on a une des plus fortes croissances d'Europe, les chiffres du dernier trimestre le montent encore. La moitié de la croissance de la zone euro, c'est la France. On a augmenté le taux d'activité, baisser le chômage des jeunes, etc., etc. Donc les résultats sont là. On a stoppé 12 ans de désindustrialisation. On commence à remonter. Le pays a les capacités d’être plus compétitif et plus souverain, avec des territoires qui réussissent et des talents qui émergent.»

Ayant dit cela, le Président de la république n’est pas dans le déni du rapport de force:
«Néanmoins il y a un contexte qui est nouveau et ce qui n'est pas nouveau, c'est que nous sommes une démocratie. C'est une bonne chose. Donc, et ce que j'ai changé pour ma part de conviction sur la politique économique, non. Est-ce que je suis d'accord, est-ce que je pense que c'est une bonne chose ce qui est voté tel ou tel jour ou telle ou telle heure? Parfois oui, parfois non.»
Et de poursuivre:
«Mais je pense que c'est une bonne chose que le gouvernement, avec le Parlement et les forces politiques qui y sont présentes, cherchent à trouver des compromis, à bâtir des compromis pour la stabilité du pays. Oui, ils ont raison de le faire. Donc on est dans une situation qui est certainement imparfaite et qui a été voulue par les Françaises et les Français parce qu'on ne peut pas mener une politique si elle n’est pas soutenue par la majorité dans une démocratie.

Emmanuel Macron est donc lucide et accepte le choix des urnes à l’inverse de ceux qui veulent l’instrumentaliser ou qui lui reprochent en réalité la décision des électeurs dans une sorte de déni de la démocratie.

Néanmoins, en tant que Président de la république, il n’abdique pas son rôle de premier représentant de la nation, élu deux fois démocratiquement:

«Il faut trouver ce chemin. Mais ce chemin aussi, il faut l'éclairer à l'aune de ce qui est fait, des résultats obtenus et en regardant ce qui marche et ce qui ne marche pas. Donc voilà, je vous le dis pour vous dire d'où je parle, avec mes convictions, avec aussi une situation démocratique parlementaire qui est ce qu'elle est, et la nécessité de bâtir des compromis. Mais néanmoins avec la conviction qu'il faut garder quelques axes.»

Voilà qui remet les choses en place même s’il ne faut pas se leurrer sur le fait que les oppositions continueront leurs attaques sur un président soi-disant incapable de regarder la situation en face et des médias qui préfèreront la critique et la polémique aux faits et aux dires.

 

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samedi 15 novembre 2025

La Quotidienne centriste du 15 novembre 2025. Pétain est toujours une idole de l’extrême-droite


La manifestation de quelques dizaines de personnes en hommage à Philippe Pétain qui s’est tenu à Verdun rappelle au grand public que le chef de l’«Etat français» et initiateur de la collaboration avec Adolph Hitler, demeure une référence, voire une idole, de l’extrême-droite française.

C’est bien sûr au nom du maréchal qui a résisté à l’offensive allemande à Verdun – pire bataille de la Première guerre mondiale – que les militants fascistes célèbrent celui qui a été condamné à mort par la République pour sa trahison lors de la Libération.

Et il y a encore des gens, même en dehors de l’extrême-droite, qui veulent dissocier le vainqueur de Verdun du collaborateur des nazis.

Cette volonté a débuté dès la fin de son procès et a pu tenir quelques temps jusqu’à ce que le travail des historiens et la publication de documents au fil des ans (n’oublions pas que la Deuxième guerre mondiale, en termes historiques, est un événement récent toujours en train d’être largement écrit) dressent un portrait bien différent d’un père bienveillant qui aurait protégé les Français.

Aujourd’hui, on sait quelle a été l’action de Pétain pendant l’Occupation et que ses agissements n’étaient pas dictés par le bien-être des Français mais par une idéologie qu’il avait embrassé bien avant le déclenchement du conflit en 1939 et qui n’avait rien à envier à celles du nazisme, du fascisme et du franquisme.

Ses desseins de détruire la République et ses valeurs, de prendre sa revanche sur une Révolution française honnie et la remplacer par sa «révolution nationale» en ont fait un ennemi de la devise nationale «liberté, égalité, fraternité» qu’il a remplacée par «travail, famille, patrie», ces mots étant eux-mêmes instrumentalisés pout une cause totalitaire.

On comprend pourquoi Pétain demeure adulé par l’’extrême-droite.

On comprend pourquoi le combat pour la mémoire et la nécessité du récit historique sont indispensables pour qu’une légende idolâtre ne viennent pas s’imposer.

Les tentatives de réhabilitation de sa personne sont identiques à celles d’Hitler, Staline, Mussolini ou Franco que l’on observe ces dernières années.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. Monde – Etats-Unis: fin du «shutdown» mais les problèmes demeurent / Royaume-Uni: sauver la BBC de Trump / Argentine: lutte contre la corruption / Japon: lutte contre la vie chère / Canada: bâtir de grands projets de façon durable / Côte d’Ivoire: bâtir une «Grande Nation, ambitieuse et solidaire»…


Voici une sélection, ce 15 novembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

● Argentine
♦ Propuesta Republicana
> Commence le procès «des carnets d’argent de poche». Ce n’est pas un fait mineur : il s’agit de la plus grande affaire de corruption de l’histoire argentine, avec des dizaines d’hommes d’affaires et d’anciens fonctionnaires kirchneristes, dont une ancienne présidente, accusés d’avoir utilisé l’État pour s’enrichir alors que les aéroports, les ports, les écoles, les hôpitaux et les logements qui ne sont jamais arrivés ou ont coûté beaucoup plus que ce qu’ils devaient.
La corruption ne vide pas seulement les coffres publics : elle vide l’espoir. Il fait que les Argentins se méfient de la politique, de l’État et surtout de la possibilité que les choses se fassent bien. Voilà pourquoi ce jugement est si important : parce qu’il nous rappelle ce qui se passe quand le pouvoir est utilisé pour voler au lieu de servir.
Chez PRO, nous croyons profondément que les travaux publics ne doivent pas être synonymes de corruption. Ils peuvent se faire avec transparence, planification, contrôle et résultats. Nous le démontrons chaque fois que nous avons eu à gouverner : des travaux qui ont été entrepris et terminés dans les délais, avec des budgets clairs, des appels d’offres ouverts, des audits publics et une gestion fière. La liste est infinie : le Paseo del Bajo, le Belgrano Cargas, les aéroports, les ports, les hôpitaux, les écoles, les routes, les usines de traitement des eaux et plus encore.
Parce que pendant que le kirchnerisme utilisait l’œuvre publique pour s’enrichir, nous l’avons comprise comme un véritable outil de transformation. Parce que faire n’est pas un privilège : c’est une obligation de l’État.
Aujourd’hui, plus que jamais, il est temps de retrouver ce sens du faire. De démontrer qu’il n’est pas nécessaire de voler pour construire, ni d’arrêter de faire pour être honnête. Qu’on peut gouverner avec intégrité et en même temps avec résultats, en faisant ce qui doit être fait.
Le PRO est né avec cette conviction : que la politique ne peut être un business, ni un obstacle, ni un frein. Que le vrai changement n’est pas dans les discours, mais dans les œuvres qui transforment vraiment la vie des gens.
Nous croyons en un pays où chaque poids des argentins revient aux argentins. Où l’œuvre publique est synonyme de fierté et non de suspicion. Où la transparence et l’efficacité sont le point de départ, pas l’exception.
Parce que lorsque les choses sont bien faites, les résultats parlent d’eux-mêmes. Et parce que l’avenir de l’Argentine ne se construit pas avec des pots-de-vin, ni avec des excuses : il se construit avec le travail d’équipe, avec honnêteté et avec la gestion. C’est la voie.

 

Mauricio Macri (président)
> La netteté que je recommande est une vision libérale complète. Être libéral dans la liberté d’expression, dans le respect des institutions. Nous n’avons jamais cru aux personnalismes. Une vision libérale accompagnée d’un renforcement institutionnel. Ne perdons pas que nous sommes un parti de gestion et que nous croyons dans le détail, dans la petite chose qui ajoute

 

Maria Eugenia Vidal (députée)
> Le PRO ne se dissout pas, ne se mélange pas, ne se confond pas. Au Congrès nous restons Bloc PRO. Nous soutiendrons les lois qui aident le pays, mais nous défendons notre identité. Parce qu’un PRO fort est une garantie pour que l’Argentine maintienne le cap du changement.

 

● Bolivie
♦ Gouvernement
Rodrigo Paz (président)

> En Bolivie, il n’y a plus de place pour les mafias, la corruption, le vol et la contrebande.

> Les Forces Armées sont le produit de la liberté et s’expriment à travers la Constitution et l’exercice de la démocratie. En ce sens, la Constitution est l’expression ultime de l’ordre entre les Boliviens.

> La priorité numéro un pour le pays est l’économie au service des gens. (…) La patrie est le plus important pour nous.

> Nous avons tenu une réunion stratégique avec la vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Amérique latine et les Caraïbes, avec le ministre de l’économie.
Cette approche permettra d’articuler la coopération technique et financière pour notre plan de gouvernement, en donnant la priorité aux infrastructures, à l’innovation productive et au renforcement institutionnel. Nous poursuivons un programme de développement durable avec des partenaires stratégiques pour transformer le pays.

 

● Brésil
♦ Movimento Democrático Brasileiro
Baleia Rossi (président )

> [La députée Janaina Riva a dénoncé des attaques avec un contenu sexuel et moral sur les réseaux sociaux] Tout mon soutien à la députée de l’état, présidente du directoire du MDB du Mato Grosso. Nous ne pouvons tolérer des comportements qui visent à subjuguer le rôle des femmes, surtout en politique. Janaína est un leader qui sert d’exemple à de nombreuses jeunes femmes qui méritent d’occuper des espaces de pouvoir et de décision toujours plus grands.

 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Mark Carney (Premier ministre) 

> En réalisant de grands projets de manière durable, nous investissons dans un avenir axé sur l’énergie propre, apte à soutenir les travailleurs et les entreprises du Canada pour de nombreuses générations.

> Ce n’est pas seulement ce que nous bâtissons, mais aussi comment nous le bâtissons. Nous bâtissons de grands projets de façon durable, avec les Autochtones, en solidarité avec les travailleurs, et nous bâtissons canadien, avec des matières et des technologies canadiennes.

> Il est temps de mettre en chantier les grands projets qui nous permettront de passer de la dépendance à la résilience, de renforcer notre économie et de créer des emplois bien rémunérés dans tout le pays.

> Face à l’incertitude, le nouveau gouvernement du Canada fait des choix audacieux pour rendre notre économie plus forte que jamais. Ainsi, nous réalisons des investissements majeurs, accélère le processus d’autorisation et lance un message clair aux travailleurs et à l’industrie : il est temps de bâtir. Nous bâtissons de manière durable, en partenariat avec les peuples autochtones, en nous appuyant sur les travailleurs, les matériaux et le savoir-faire canadiens, et en établissant de nouveaux partenariats audacieux entre les gouvernements et les régions, afin de bâtir un Canada fort. 

> Grâce au Budget 2025, nous bâtissons plus de logements et veillons à ce que vous puissiez vous les offrir. Pour réduire les coûts, le nouveau gouvernement du Canada supprime la TPS pour les acheteurs d'une première propriété dont la valeur ne dépasse pas 1 million de dollars.

> Pour bâtir un Canada fort, nous bâtissons des communautés fortes.   Nous investissons plus de 50 G$ dans de nouvelles routes et nos transports en commun, hôpitaux, collèges et universités – pour des déplacements plus rapides, de meilleurs services et plus de possibilités.

> Dans le Budget 2025, le gouvernement du Canada investit pour bâtir grand : plus de logements, d’infrastructures et de grands projets renforçant l’économie.   Et la politique « Acheter canadien » exigera que les constructeurs utilisent nos matériaux et ressources pour ce faire.

> Nous devons être notre meilleur client : le moment est venu d’acheter des produits canadiens.

> Pour passer de la dépendance à la résilience, le Canada doit devenir son propre meilleur client. Notre nouvelle politique « Achetez canadien » placera les matériaux et les ressources du Canada au centre de la construction de logements et des grands projets réalisés au pays.

> Le secteur du tourisme a connu son plus gros volume d’affaires cet été en accueillant le monde et en étant son propre meilleur client. Autre bonne nouvelle : le laissez-passer Un Canada fort revient aux Fêtes et à l’été 2026. Ça coûtera moins cher d’explorer notre fabuleux pays.

> L’an passé, l’investissement mondial dans l’énergie propre avoisinait les 3 mille milliards $. Nous lançons la Stratégie de compétitivité climatique pour saisir ces occasions. Nous allons attirer des investissements, réduire les émissions et créer des milliers d’emplois.

> Dans le cadre du Budget 2025, nous allons doubler le rythme de la construction d’habitations. Résultat : plus de logements pour la population canadienne et plus d’emplois dans les métiers spécialisés.

> Avec le budget 2025, nous nous concentrons sur ce que nous pouvons contrôler : bâtir ici, chez nous, afin de protéger les Canadiens et les Canadiennes et de leur donner les moyens de réussir.

> Nous devons notre liberté aux braves femmes et hommes ayant répondu à l’appel, dont des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis héroïques de l’armée. En cette Journée des vétérans autochtones, nous honorons leur sacrifice, passé ou présent, et leurs familles.

> L’institut Vector a permis au Canada de se positionner comme un leader mondial de l'IA. Dans le Budget 2025, nous investissons pour recruter au Canada plus de mille autres chercheurs et innovateurs de classe mondiale pour catalyser des investissements et faire croître l’économie.

 

François-Philippe Champagne (ministre des Finances et du Revenu national)
> Pour renforcer le Canada, nous devons concentrer nos efforts sur ce que nous sommes en mesure de contrôler. Nous pouvons choisir où nous allons nous approvisionner, et nous choisissons de le faire ici même, au Canada. Pour renforcer notre puissance économique, il faut d’abord devenir son meilleur client. Notre nouvelle politique "Achetez canadien" vise à soutenir les entreprises canadiennes, y compris les PME, à garantir de bons emplois et à favoriser la prospérité dans tout le pays, alors que nous passons de la dépendance à la résilience.

 

● Corée du Sud
Lee Jae-myung (président de la république)

>
Notre priorité première est de relancer le taux de croissance économique potentiel. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement doit mener des réformes structurelles de manière décisive. (…)
Les réformes structurelles sont toujours accompagnées de difficultés et résistances. C'est difficile, mais nous devons les surmonter.

> Il y a une controverse ces jours-ci concernant la CDN mais la transition vers une société neutre en carbone est un chemin inévitable que nous devons prendre pour la croissance durable et l'élan vers une puissance économique mondiale même si cela implique une douleur.

 

● Côte d’Ivoire
♦ Gouvernement 
Alassane Ouattara (président de la république)

> La Côte d’Ivoire, notre pays, est riche de nos différences qu’elles soient ethnique, religieuse ou politique. Notre responsabilité à tous est de faire de ces différences une richesse, en mettant nos intelligences et nos énergies ensemble pour bâtir une grande Nation.

> C’est avec beaucoup d’humilité et une profonde reconnaissance que j’ai accueilli la décision de nos compatriotes, de me renouveler leur confiance. (…) Comme je m’y suis engagé, je continuerai d’être le Président de tous les Ivoiriens, garant de la cohésion sociale et pleinement au service de l’intérêt général. (…)
Cette victoire est, avant tout, celle du peuple ivoirien, qui a exprimé avec responsabilité et une très grande maturité, son choix pour la démocratie, la paix et la stabilité.

> Nous devons faire en sorte que chaque décision, chaque action et chaque réussite de ce nouveau mandat soit un pas de plus vers l’idéal que nous portons : Une Grande Nation, ambitieuse et solidaire.

> Le respect des dispositions constitutionnelles renforce davantage la crédibilité de nos Institutions et l’ancrage de notre démocratie. Nous pouvons en être fiers.

> Je ne ménagerai aucun effort pour mériter la grande confiance que le peuple ivoirien vient une fois de plus de me témoigner. 

> Je m’incline devant la mémoire des compatriotes qui ont tragiquement perdu la vie. Ce sont des pertes en vies humaines de trop, qui nous rappellent combien la paix et la cohésion nationale demeurent des biens précieux qu’il nous appartient à tous de préserver.

> Je salue le professionnalisme dont nos forces de défense et de sécurité ont fait preuve, durant la période électorale.  Je les en félicite.

> J’apprécie l’important travail accompli par le Gouvernement, les Institutions de la République, ainsi que l’ensemble des acteurs du processus électoral, pour la tenue effective du scrutin à la date constitutionnelle prévue, dans un climat de paix et de sécurité.

 

● Equateur
♦ Gouvernement 
Daniel Noboa Azin (président de la république)

> Il y a des moments où un pays se définit. Pas par les discours, mais par les actions. Comme nous l’avons promis, le treizième salaire dans le secteur public est déjà payé, ce qui fait bouger notre économie. Tandis que certains essaient de semer la confusion dans les esprits, nous montrons la vérité avec des faits. Et ceux qui croient dans ce pays ont également fait un pas en avant. Entrepreneurs, travailleurs, fonctionnaires : vous êtes ceux qui poussent l’Équateur, pas ceux qui le freinent.
La différence est simple: Il y a ceux qui aiment parler mal du pays et le voir tomber... et ceux qui le soulèvent.

> C’est un Equateur qui accomplit avec des faits.
Ce que nous avons promis il y a des mois aujourd’hui est une réalité pour la police nationale et les forces armées. Nous avons crédité le bonus «Legacy of Honor» en reconnaissance du risque que vous prenez chaque jour en mettant votre vie sur la ligne de front.
Malgré les voix qui cherchent à semer la confusion, ce gouvernement les a soutenus et ne manquera pas de le faire. Ils ont la gratitude d’un pays tout entier.

> Merci, Maria Corina Machado, pour votre invitation personnelle à vous accompagner en un jour si important pour notre continent. Ce sera un honneur d’être avec vous en Norvège pour la remise du prix Nobel. Votre combat représente le courage de toute une région qui refuse de se rendre, qui refuse de revenir en arrière. Nous nous voyons là-bas, comme depuis le début : du même côté de l’histoire.

> Quand il y a des résultats, les mensonges tombent d’eux-mêmes. Notre risque-pays est descendu à 688 points, ce qui représente une baisse de près de 1300 points depuis que nous sommes ici et l’inflation annuelle en octobre 2025 a été de 1,24 %, la plus faible depuis 2021. L’Equateur avance, et cette fois personne ne l’arrête.

> Ils ont écrit les règles pour se protéger entre eux. Aujourd’hui, l’Équateur choisit de faire autrement. Une nouvelle Constitution où le bien est au-dessus du mal, où un criminel n’est pas la priorité sur vous, où ils ne peuvent pas sortir de prison.

 

● Etats-Unis  
♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 

> Les républicains contrôlent la Chambre, le Sénat et la présidence. Donald Trump et les Républicains ont pris la décision de fermer le gouvernement, la plus longue fermeture dans l’histoire américaine, préféreraient faire cela plutôt que de fournir des soins de santé abordables aux Américains de la classe ouvrière, à la classe moyenne et aux contribuables américains qui travaillent dur. Partout dans le pays, je suis certain qu’il y a des gens en Amérique qui se demandent où nous allons à partir d’ici ? Les démocrates de la Chambre ont une réponse simple. Nous continuerons à lutter pour réduire le coût élevé de la vie. Les démocrates de la Chambre continueront à se battre pour résoudre la crise sanitaire que les républicains ont créée. Et les démocrates de la Chambre continueront à se battre pour étendre les crédits d’impôt de l’Affordable Care Act pour des dizaines de millions d’Américains.
Ce combat n’est pas terminé. Nous commençons juste. Nous nous battrons aujourd’hui. Nous nous battrons demain. Nous nous battrons cette semaine. Nous nous battrons la semaine prochaine. Nous nous battrons ce mois-ci. Nous nous battrons le mois prochain. Nous nous battrons jusqu’à ce que nous gagnions cette bataille pour le peuple américain. C’est notre engagement en tant que démocrates de la Chambre. Et il n’y a que deux façons dont cette lutte se terminera. Soit les Républicains décident enfin d’étendre les crédits d’impôt de l’Affordable Care Act cette année, soit le peuple américain licenciera les Républicains l’année prochaine et mettra fin une fois pour toutes à la présidence de Donald J. Trump. C’est comme ça que ce combat se termine.

> Nous croyons en la transparence. Nous pensons que cela fait beaucoup trop longtemps que cette information a été cachée au peuple américain. Et c’est extraordinaire qu’au lieu de se concentrer sur la tentative d’étendre réellement les crédits d’impôt de l’Affordable Care Act, de faire baisser le coût élevé de la vie ou de rendre la vie meilleure pour le peuple américain, Donald Trump et sa famille ont passé cette semaine à faire pression sur les républicains pour qu’ils ne soutiennent pas l’effort visant à divulguer ces dossiers de Jeffrey Epstein au peuple américain.

> Le peuple américain mérite mieux que l’extrémisme qui s’est déchaîné sur lui depuis le premier jour de cette présidence. Et il est certain que nous allons continuer à nous concentrer sur la réduction du coût élevé de la vie dans ce pays. L’Amérique est beaucoup trop chère.

> Nous devons aborder la corruption rampante que nous voyons à Washington, D.C., sortir de l’administration Trump et permise à plusieurs reprises par les flagorneurs de Donald Trump lors de la House Republican Conference

> Les républicains corrompus continuent de s’enrichir tout en faisant du mal aux Américains ordinaires.  Ils n’ont rien fait pour rendre votre vie plus abordable. Qu’est-il arrivé à mettre l’Amérique en premier?

> Le projet de loi de dépenses républicain n’a pas réussi à résoudre la crise du coût de la vie. Ou étendre les crédits d’impôt de la Loi sur les soins abordables. C’est pourquoi les démocrates de la Chambre s’y sont fortement opposés.

> Les républicains continuent de cacher les dossiers de Jeffrey Epstein. Mais ces extrémistes n’ont aucun intérêt à rendre les soins de santé abordables pour les Américains ordinaires.

> Les républicains n’ont pas réussi à réduire le coût élevé de la vie. Nous les avons mis en fuite parce qu’ils refusent de prolonger les crédits d’impôt de la Loi sur l’accès à l’éducation. Les extrémistes ont été écrasés le jour des élections. Honteux.

> Donald Trump et les républicains pensent que la crise de l’accessibilité en Amérique est inventée. C’est pourquoi ces extrémistes n’ont rien fait pour réduire le coût élevé de la vie.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> Trump avoue enfin que ses tarifs sont à blâmer pour les prix plus élevés à l’épicerie. Publiez ensuite les fichiers Epstein.

> Donald Trump fait grimper les prix à l’épicerie. En même temps, il continue de se battre pour que l’aide alimentaire fédérale ne pénètre pas ceux qui en ont besoin, comme les anciens combattants, les personnes âgées et les enfants. La cruauté est le point pour les républicains.

> Les Démocrates ont proposé une règle de bon sens pour offrir aux passagers une indemnisation lorsque leurs vols étaient considérablement retardés ou annulés. Trump vient de s’en débarrasser. Cette administration est toujours à la recherche de nouvelles façons de sortir de l’argent de vos poches. Méprisable.

> Pendant que vos coûts de santé augmentent: Donald Trump et les Républicains sont préoccupés par les salles de bal, les jets privés et les renflouements pour l’Argentine. Ce sont les priorités du parti républicain.

> Les 41 derniers jours ont révélé les profondeurs de la cruauté de Trump.  

Il a fermé le gouvernement plus longtemps que n’importe quel président dans l’histoire américaine.  

Il a pris des enfants innocents, des anciens combattants et des travailleurs fédéraux en otage politique — tout cela parce qu’il refuse de résoudre la crise de la santé.

> Les démocrates se battent depuis des mois pour faire face à la crise de la santé en Amérique. Pour les millions qui perdront la couverture. > Les démocrates se battent depuis des mois pour faire face à la crise de la santé en Amérique. Pour les millions qui perdront la couverturePour les personnes atteintes de cancer qui n’obtiendront pas les soins dont elles ont besoin. Pour les familles de travailleurs qui ne peuvent pas se permettre de payer 25 000 $ de plus par an pour les soins de santé. Nous continuerons à nous battre.

 

Joe Biden (ancien président-des Etats-Unis) 
> J’ai toujours dit que notre pays a une obligation sacrée : préparer ceux qu’on met en danger, soutenir leurs proches lorsqu’ils sont partis et subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille lorsqu’ils rentrent chez eux.
Pour honorer cet appel, lorsque j’étais président, l’une de mes réalisations les plus fières a été la signature de la loi PACT — la plus importante expansion des soins et des avantages pour les anciens combattants exposés à des substances toxiques.
En cette journée des anciens combattants [le 11 novembre], nous honorons tous les hommes et femmes courageux qui ont répondu à l’appel pour servir et défendre. Notre nation est plus forte et notre démocratie plus sûre grâce à leur service et à leur sacrifice.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> Nous pouvons changer ce pays pour le mieux. Mais cela va nous demander à tous de s’organiser et d’avoir des conversations honnêtes sur la meilleure voie à suivre.

> Avant la Journée des anciens combattants [11 novembre], j’ai eu l’honneur d’accueillir un vol d’anciens combattants et leurs familles à leur arrivée à DC.
À tous ceux qui ont courageusement servi notre pays, merci à vous et à votre famille pour votre service extraordinaire. Les sacrifices que vous avez tous faits pour protéger notre pays seront honorés, aujourd’hui et chaque jour.

 

Bill Clinton (ancien président des Etats-Unis) 
> Nos anciens combattants nous ont toujours montré le meilleur de l’Amérique, se levant lorsque le devoir les appelle et promettant leur honneur sacré à quelque chose de plus grand qu’eux. Aujourd’hui et chaque jour, nous les célébrons, le soutien durable de leurs familles et l’exemple qu’ils donnent à nous tous.

 

Cory Booker (sénateur du New Jersey) 
> Nous devons défendre nos valeurs, notre nation.

> Je viens de terminer une réunion publique avec des gens du New Hampshire où j’ai clairement indiqué que je n’arrêterai pas de me battre tant que nous n’aurons pas réduit les coûts croissants des soins de santé pour les Américains. Nous sommes la nation la plus puissante et la plus riche sur terre, personne ne devrait avoir à choisir entre leurs courses et leurs médicaments.

> Cacher l’enquête Epstein est une autre promesse rompue du président Trump. (...) Le peuple mérite de connaître la vérité.

> Notre nation est en crise économique à cause des propres décisions de Trump, mais il se concentre sur les fêtes et la rénovation domiciliaire.

> Cet accord visant à financer et réouvrir le gouvernement est une perte pour les Néo-Jersiais et pour des millions d’Américains qui subiront des augmentations dévastatrices de leurs coûts de santé, en plus des dépenses vertigineuses auxquelles ils sont déjà confrontés dans une économie injuste et inabordable pour beaucoup. C’est pourquoi j’ai voté contre ce projet de loi.
Le parti démocrate a besoin de changement. Il est temps pour une nouvelle génération de dirigeants de tenir tête à Trump, et à tous ceux qui sont complices du sabotage du rêve américain. Notre pays a besoin d’un retour en arrière. Les Américains méritent mieux, et si le Parti démocrate veut tenir ses promesses, de nouveaux dirigeants doivent se lever, se tenir debout et se battre.
À travers sa corruption, son chaos et sa cruauté, Donald Trump nous a montré qu’il fera tout ce qu’il faut pour punir ceux qui se battent pour le rêve américain. 
La lutte pour des soins de santé plus abordables n’est pas terminée, mais le succès exigera que les démocrates reconnaissent que nous devons faire beaucoup plus au nom du peuple américain, et que les républicains commencent à écouter les gens qu’ils représentent plutôt que leur patron politique, Donald Trump. Les Américains comptent sur nous pour relever les défis les plus urgents auxquels ils sont confrontés dans leur vie. Je ne laisserai pas tomber dans cette lutte.

 

Amy Klobuchar (sénatrice du Minnesota) 
> Les Américains connaissent la vérité sur l’économie de Trump. Les factures d’épicerie et les primes d’assurance santé ne mentent pas.

> Nos agriculteurs familiaux ont besoin de marchés à l’étranger—où sont vendus 20% de nos produits agricoles. La meilleure façon d’aider les agriculteurs à faire face à l’impact des tarifs chaotiques de Trump est d’y mettre fin.

> Il est de plus en plus cher pour les familles d’acheter des produits d’épicerie et des articles ménagers essentiels. Nous devons nous débarrasser des tarifs imprudents de Trump et travailler sur de vraies solutions pour baisser les prix.

 

Adam Schiff (sénateur de Californie) 
> Les républicains au Congrès ont adopté la plus grande coupe dans les soins de santé de l’histoire américaine. Les Californiens ressentent déjà les impacts de cette attaque sur l’accès aux soins.

> Imaginez à quel point les prix seraient bas si Donald Trump combattait l’inflation avec la même détermination que son administration montre dans ses efforts pour couper l’aide alimentaire aux personnes souffrant de la faim en Amérique.

> L’administration Trump essaie-t-elle d’entraîner l’Amérique dans une autre guerre? Ils garent certains de nos navires de guerre les plus meurtriers au large des côtes du Venezuela et envoient des milliers de militaires dans la région. Et nous sommes censés croire que c’est à propos de faire exploser des bateaux à moteur ?

> La Maison-Blanche de Donald Trump dit qu’il va maintenant « se recentrer » sur le coût de la vie. La question sur laquelle il a fait campagne puis ignoré. En faveur d’une salle de bal dorée et des fêtes de Gatsby le Magnifique. Les Américains méritent mieux.

> D’abord, Trump a gracié les insurgés violents qui ont agressé les policiers. Maintenant, il pardonne aux principaux instigateurs du 6 janvier. Nous devons voir cela pour ce que c’est : une tentative d’effacer l’histoire, afin qu’elle puisse être répétée.

> Maintenant, il y a deux listes que la Maison-Blanche ne publiera pas. D’abord, c’était les dossiers Epstein. Maintenant, c’est qui paie pour la salle de bal dorée de Trump. Apparemment, les seules promesses que le président tient sont celles qui profitent à lui-même et à ses amis milliardaires.

 

♦ Autres 
Michael Bloomberg (ancien maire de New York) 

> L’investissement dans les énergies propres atteint des niveaux record et les coûts de l’énergie propre sont à des niveaux historiquement bas. Le Brésil saisit l’occasion avec un programme ambitieux fondé sur des partenariats public-privé qui favorisent une croissance propre, créent de bons emplois et améliorent la qualité de vie. Les dirigeants mondiaux à la #COP30 à Belém devraient en prendre note.

 

● Japon 
♦ Parti démocrate constitutionnel

Le 14 novembre, le représentant Yoshihiko Noda a tenu une conférence de presse régulière au Parlement et a présenté son point de vue sur (1) les « mesures économiques d'urgence visant à protéger les moyens de subsistance et les vies et à accélérer les augmentations salariales », (2) la position du Parlement pour les débats de la semaine prochaine et au-delà, ainsi que sur les déclarations du gouvernement Takaichi concernant une éventuelle crise à Taïwan et les relations entre le Japon et la Chine.
(1) Mesures économiques d'urgence pour « protéger les moyens de subsistance et les vies et accélérer les augmentations salariales »
Le président Noda a commencé par déclarer : « Hier, lors de la réunion du comité national, nous avons élaboré des mesures économiques d'urgence visant à protéger les moyens de subsistance et les vies et à accélérer les augmentations salariales. Il a déclaré : « Plus de 3 000 produits alimentaires ont subi une hausse de prix en octobre, ce qui représente une situation critique pour l'alimentation quotidienne », et a souligné qu'il était urgent de mettre en œuvre rapidement des mesures économiques, compte tenu de la dépréciation du yen et du fait que le PIB réel « pourrait être négatif pour la première fois en six trimestres ». Le montant total des mesures s'élève à 8 900 milliards de yens. M. Noda a présenté un plan de financement responsable, qui prévoit l'utilisation de fonds et l'excédent du compte spécial des opérations de change, sans émission de bons du Trésor déficitaires, et a déclaré qu'il s'agissait de « mesures économiques responsables et rigoureuses ». En revanche, il a critiqué le projet du gouvernement et du parti au pouvoir, déclarant qu'il était « trop tardif, car le projet de budget supplémentaire ne sera présenté que le mois prochain » et qu'il risquait d'être « trop ambitieux, son ampleur dépassant celle de l'année dernière ». Il a ajouté : « La différence fondamentale entre nous, c'est que nous ne sommes pas trop tardifs ni trop ambitieux. »
(2) Débats à venir à la Diète et déclarations de l'administration Takaichi sur la diplomatie et la sécurité
Concernant la réponse future de la Diète, il a déclaré : « Les commissions commenceront la semaine prochaine » et « Les ministres n'ont pas eu beaucoup d'occasions de répondre individuellement pendant cette commission budgétaire », soulignant qu'« il y a plusieurs personnes dont les déclarations habituelles font douter de leur fiabilité, il faut donc les contrôler rigoureusement ». Concernant le débat entre les chefs de parti, il a déclaré : « En observant les délibérations de la commission, nous aimerions déterminer les thèmes du débat entre les chefs de parti au cours de la semaine prochaine ».
Concernant la déclaration du Premier ministre Takaichi selon laquelle « une situation d'urgence à Taïwan pourrait constituer une menace pour l'existence même du Japon», il a souligné qu'il s'agissait d'une « déclaration assez audacieuse » et que « les Premiers ministres précédents s'étaient toujours contentés de jugements globaux basés sur des cas particuliers ». Il a également exprimé ses inquiétudes en déclarant que « le commandant en chef des Forces d'autodéfense n'avait pas l'habitude de faire des déclarations trop concrètes qui pourraient révéler ses intentions » et que « des déclarations trop audacieuses pourraient avoir diverses répercussions sur les relations extérieures ».

> [Commission budgétaire de la Chambre haute] « La priorité absolue est de créer les conditions propices à des augmentations salariales supérieures à la hausse des prix » - M. Koga, membre de la Chambre haute
Le 14 novembre, la commission budgétaire de la Chambre haute a tenu une séance de questions-réponses intensives. Le sénateur Koga, membre du Parti constitutionnel démocrate, a interrogé le gouvernement sur un large éventail de thèmes, notamment (1) les augmentations salariales, (2) la diffusion et l'application de la loi sur la rationalisation des transactions avec les petites et moyennes entreprises, (3) la réduction des coûts de l'électricité et de l'énergie, (4) le développement des infrastructures de transport d'électricité et (5) la stratégie industrielle dans le domaine des semi-conducteurs et des robots IA.
M. Koga a commencé par demander « comment se positionnent les augmentations salariales dans un contexte d'inflation sans précédent ». Le Premier ministre Takaichi a souligné la nécessité d'augmentations salariales supérieures à la hausse des prix, tout en indiquant que le gouvernement comptait prendre des mesures sans tout laisser aux entreprises. Concernant le salaire minimum et les objectifs en matière de salaire horaire, M. Koga a fait remarquer qu'il fallait « donner des chiffres concrets », mais le Premier ministre Takaichi a répondu qu'il n'était pas possible de donner des objectifs chiffrés précis à ce stade. Elle a donné une explication quelque peu évasive, affirmant que « la priorité absolue était de créer un environnement propice à des augmentations salariales supérieures à la hausse des prix ».
Le député Koga a ensuite abordé la question de la loi sur la rationalisation des transactions avec les petites et moyennes entreprises (loi Toritei), qui modifie la loi sur les sous-traitants et entrera en vigueur le 1er janvier prochain, soulignant le manque de sensibilisation des entreprises et l'insuffisance du système d'application. Le Premier ministre Takaichi a répondu que des séances d'information et des activités de communication étaient en cours dans tout le pays et que les ministères concernés, tels que la Commission de la concurrence et l'Agence des petites et moyennes entreprises, allaient unir leurs forces pour y répondre. Le président de la Commission de la concurrence, M. Chatani, a expliqué : « Suite à la révision de la loi, nous avons demandé 137 postes supplémentaires et renforcé le système d'application, y compris dans les bureaux régionaux. » Le député Koga a proposé : «Le personnel est insuffisant pour plus de 3 millions d'entreprises, il faudrait envisager la mise en place de boîtes à suggestions ou d'autres moyens de recueillir les opinions.» Le Premier ministre Takaichi a indiqué qu'il envisageait d'encourager les négociations appropriées par le biais de la dénonciation des infractions et des enquêtes.
Le député Koga a ensuite demandé au gouvernement de confirmer sa dernière politique en matière de mesures d'allègement des factures d'électricité et de gaz pour l'hiver rigoureux. Le Premier ministre Takaichi a déclaré : « En prévision d'un hiver rigoureux, nous allons augmenter le montant de l'aide par rapport à ce qui était prévu jusqu'à présent », et a expliqué son intention d'indiquer les montants concrets et les bénéficiaires dans le cadre des mesures économiques et du budget supplémentaire. Le député Koga a souligné la nécessité de prendre suffisamment en considération les régions froides telles que Hokkaido, où l'on utilise quotidiennement non seulement l'électricité et le gaz, mais aussi le mazout. Le ministre des Finances Katayama a répondu : « Nous examinerons la question de manière exhaustive, y compris le mazout et le GPL ».
M. Koga a également abordé la question de l'amélioration du réseau de transport d'électricité afin de garantir un approvisionnement stable, en particulier la double voie de la ligne de connexion Kanmon reliant Kyushu et Honshu. Il a souligné que la situation actuelle, qui repose sur une seule voie, présentait un risque élevé et qu'il fallait y remédier dans le cadre d'une politique nationale. Le ministre de l'Économie, M. Akazawa, a indiqué que le coût total du projet de doublement de la ligne de Kanmon s'élèverait à environ 1 000 milliards de yens (441,2 milliards de yens pour les travaux et 538,4 milliards de yens pour la maintenance) et a expliqué que le gouvernement comptait limiter l'impact sur les tarifs de l'électricité en recourant à un système de répartition nationale des coûts et à des prêts publics. Le député Koga a demandé que l'on veille à ce que la baisse des tarifs d'électricité ne se fasse pas au détriment des citoyens en termes de coûts d'infrastructure, tout en exprimant sa crainte que la pénurie de main-d'œuvre dans le secteur de la construction ne retarde la mise en place du réseau de transport d'électricité. Le ministre Akazawa a répondu qu'il s'efforcerait d'améliorer le cadre réglementaire et de soutenir les investissements afin de créer un environnement propice à l'emploi et de faciliter le recrutement de personnel.
Soulignant le retard de l'industrie japonaise des semi-conducteurs et du domaine des robots IA, le député Koga a insisté sur la nécessité d'utiliser les semi-conducteurs, « le riz de l'industrie », au niveau national et de renforcer le système de production de masse. Le Premier ministre Takaichi a indiqué que le ministre de l'Économie, Akazawa, et le ministre chargé de la stratégie IA, Onoda, allaient collaborer pour mettre en œuvre des mesures visant à stimuler la demande et à promouvoir les investissements. Il a également fait part de sa volonté de soutenir l'utilisation de robots humanoïdes et de robots dans les domaines des soins et des services. Le député Koga a déclaré : « Il est nécessaire de mettre en place des mesures visant non seulement à renforcer la compétitivité industrielle, mais aussi à protéger l'emploi et les conditions de travail sur le terrain. »

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Les démocrates libéraux ont un plan pour réduire les impôts, réduire les factures d’énergie et sauver nos rues commerçantes.

> La BBC appartient à la Grande-Bretagne, mais Trump veut la détruire.
Nous ne pouvons pas permettre la trumpification de notre politique ou de nos médias.

> Le temps des retards et de la timidité est terminé. L’Ukraine a besoin de notre soutien maintenant.

> Semaine de sensibilisation aux trans.
C’est l’occasion pour nous de célébrer les personnes trans, de reconnaître les défis auxquels elles font face et de réfléchir à la façon dont nous pouvons travailler ensemble en tant que société pour améliorer la vie des personnes trans.

> Les Lib dems demandent une réduction de la TVA de 5 % pour sauver la rue principale et aider à rendre les petites joies abordables à nouveau.

> Plus de la moitié des pertes d’emplois au Royaume-Uni depuis le dernier budget ont frappé notre secteur hôtelier en difficulté.
Le prochain budget doit corriger cette erreur.

> Nigel Farage veut transformer la Grande-Bretagne en une version de l’Amérique de Trump. Les libéraux démocrates ne le laisseront pas faire. Nous défendrons un pays décent, tolérant et bienveillant.

> Le dernier gouvernement a laissé le système carcéral dans le chaos, et l’actuel semble incapable de le maîtriser. Le fait qu’il soit laissé aux médias de poursuivre les prisonniers libérés à tort nous dit tout ce que nous devons savoir.

> Le gouvernement prétend être favorable aux entreprises, mais chaque budget frappe durement les petites entreprises et les employeurs. Il est temps pour un nouveau plan qui apporte le changement qu’ils ont promis.

 

Ed Davey (leader) 
> Trump veut détruire la BBC et Farage l’encourage. À tous ceux qui aiment la BBC, il est maintenant temps de prendre la parole.

> Donald Trump vient pour la BBC et pour vos portefeuilles. J’ai exhorté le Premier ministre à défendre les 23,8 millions de foyers qui paient des droits de licence, et à dire à Trump qu’il ne recevra pas un sou.

> La BBC n’est pas parfaite, mais elle appartient à la Grande-Bretagne, pas à Trump. Les dirigeants politiques à travers le Royaume-Uni doivent s’unir pour défendre son indépendance vis-à-vis de la Maison Blanche.

> Keir Starmer doit se réveiller et réparer notre système de vote défectueux avant la prochaine élection, ou il risque de laisser Nigel Farage dans le numéro 10. Nous continuerons à lutter pour des votes équitables afin de nous assurer que chaque voix soit entendue.

 

Tim Farron (député) 
> Le ministre des Finances devrait introduire une nouvelle taxe sur les bénéfices exceptionnels des grandes banques lors de la présentation du budget plus tard ce mois-ci. Les fonds collectés devraient ensuite être utilisés pour réduire les factures d’énergie des particuliers et pour réduire la TVA de 5 % pour les pubs, restaurants et autres activités d’accueil et de divertissement.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> L'accord conclu dans le différend douanier avec les Etats-Unis est important pour l'économie suisse. Le Centre salue ce succès intermédiaire, car il apporte une sécurité juridique aux entrepreneurs suisses et garantit des emplois.
L'évaluation finale du résultat montrera quel sera le «prix» à payer pour cet accord. Si des emplois sont délocalisés aux États-Unis, ce prix sera trop élevé.

 

♦ Vert’libéraux
> Avec le Service citoyen, deux fois plus de personnes protègent la Suisse. Une Suisse plus prête, plus forte, plus résiliente. Et en même temps, c’est un grand pas pour l’égalité.

 

Céline Weber (vice-présidente)
> Le
PVL salue la réduction des droits de douane américains. Cet accord est d’une grande importance pour notre économie. Notre objectif demeure toutefois : zéro tarif.

> Armée: le même Conseil fédéral qui refuse le Service Citoyen, veut obliger les jeunes femmes à suivre "une journée d'information" sur l'armée pour les encourager à faire l'armée... Vous avez dit contradictoire?...

 

● Venezuela
♦ Vente Venezuela
> Un an depuis le meurtre de Jésus Martinez !
Cela fait un an que Jesús Manuel Martinez, témoin de l’élection du 28 juin et dirigeant de Vente Venezuela à Anzoátegui, a été assassiné.
Le 29 juillet 2024, il a été enlevé sans mandat, accusé de délits fabriqués et soumis à des conditions inhumaines, sans les soins médicaux dont il avait besoin. Sa santé s’est effondrée.
Le 14 novembre 2024, il est mort sous la garde du régime de Maduro, à l’hôpital Razzeti de Barcelone, Anzoátegui.
Jésus n’est pas mort : ils l’ont abandonné pour mourir.
Sa mort ne restera pas impunie. C’est un autre rappel de la cruauté et de l’horreur que nous avons endurés.
Leur lutte est notre moteur pour rester ferme, jusqu’à ce que justice soit faite pour lui et tous ceux qui ont été victimes de ce système criminel.