La Quotidienne centriste du 20 septembre 2025. Amis d’Israël ou de Netanyahu?

Etre ami de la France, ce n’est pas être ami de Le Pen ou Mélenchon tout comme être ami des Etats-Unis, ce n’est pas soutenir Trump.

De la même manière, être ami d’Israël, ce n’est pas couvrir les agissements de Netanyahu et cette guerre contre la bande de Gaza qui connait depuis quelques jours une intensité extrême.

Or, chez beaucoup d’amis d’Israël, il y a une confusion regrettable qui, évidemment, ravie les amis de Netanyahu.

Lors de l’ignoble attaque du Hamas le 7 octobre 2021, tous les amis d’Israël ont montré leur solidarité indéfectible à son peuple qui venait d’être lâchement attaqué par une horde barbare.

Et ces mêmes amis ont soutenu les actions visant à punir et éradiquer cette organisation terroriste qui prône l’élimination du juif.

Mais, lorsque Netanyahu en a profité, pour des raisons personnelles et des raisons idéologiques qu’il porte depuis toujours, de ne plus distinguer entre les terroristes et la population de Gaza, il a décidé de mener une guerre sale qui ne peut se justifier pour ceux qui portent des valeurs humanistes.

Personne n’ignore la difficulté récurrente d’Israël à combattre les terroristes dont ceux du Hamas mais également du Hezbollah qui se sont fait une spécialité d’agir au milieu des populations civiles et d’en faire des boucliers humains tout en instrumentalisant leurs victimes comme des martyrs de la cause de leur islam radical et mortifère.

Mais cela ne peut être la justification pour tuer cette population, l’affamer et s’en prendre à des enfants.

Netanyahu, ennemi historique des Palestiniens et adversaire de leur présence sur ce qu’il considère être le grand Israël, a pris comme prétexte les exactions sans nom du Hamas pour régler son compte à tout un peuple.

Devant le dilemme, nombre d’amis d’Israël sont devenus, de facto, des amis de Netanyahu, un personnage politique qu’ils ne supporteraient pas d’avoir comme premier ministre dans leur pays au même titre que Le Pen, Mélenchon ou Trump et quelques autres.

Ils participent en cela à une propagande de l’extrême-droite qui porte un rude coup à l’image d’Israël comme le craignent une partie de la population de l’Etat hébreu qui condamne les crimes que Netanyahu commet quotidiennement.

Pour les démocrates, amis d’Israël, dire non à Netanyahu, comme dire non à Trump ou Le Pen, c’est dire oui aux valeurs humanistes qu’ils défendent contre tous les extrémismes.

 

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