Or donc le président Donald Trump et la présidente Ursula von der Leyen réunit dans un golf appartenant à l’extrémiste populiste en Ecosse ont réussi à conclure un accord commercial avec une taxation de 15% des produits européens exportés aux Etats-Unis et, en plus, 750 milliards de dollars d'achats d'énergie ainsi que 600 milliards d'investissements supplémentaires en Amérique par les pays de l’UE sans aucune réciprocité que ce soit pour les droits de douane européens et les dépenses étasuniennes.
Certains prétendent déjà que c’est un bon accord puisque Trump menaçait les Européens de taxation à 30% voire 50%.
Ce serait donc un moindre mal.
Sans doute, mais surtout du fait de la faiblesse une nouvelle fois de cette Europe incapable de faire valoir sa puissance économique et de faire triompher ses intérêts du fait d’un manque d’une position commune sans faille.
En un mot, cela s’appelle une défaite.
Et cet accord qui n’est pas encore en vigueur puisque chacun des 27 pays de l’Union doit le ratifier, peut être dénoncé à tout moment par Trump, qui peut même selon ses lubies d’un jour augmenter les droits de douane de manière unilatérale ou demander encore plus d’argent.
Reste que selon la plupart des économistes c’est un accord perdant-perdant car les Etats-Unis risquent de connaître une forte inflation et un ralentissement économique tandis que l’Europe pourrait connaître un même ralentissement et une augmentation du chômage.
Encore une conséquence désastreuse du vote du peuple américain en novembre dernier.
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