Netanyahu vient donc de lancer une nouvelle offensive contre la bande Gaza pour soi-disant éradiquer le Hamas.
Mais, dans le même temps, après avoir inauguré de nouvelles colonies en Cisjordanie, il a déclaré que les Palestiniens n’auront jamais d’Etat.
Cette position jusqu’au-boutiste, le premier ministre israélien en est le défenseur depuis toujours.
Et son projet de faire de l’entière Palestine, un Etat hébreu uniquement peuplé de juifs est celui de l’extrême-droite sioniste et nationaliste avant même l’indépendance du pays en 1948.
Ce qui est nouveau, bien sûr, c’est la capacité de cette extrême-droite à pouvoir enfin réaliser ses desseins.
Pour cela, il fallait ces quatre conditions:
- Un gouvernement d’extrême-droite en Israël;
- Une provocation terroriste ignoble et indéfendable;
- Un président américain d’extrême-droite;
- Une situation mondiale qui permet d’agir sans frein.
Avec Netanyahu et ses alliés, souvent des fanatiques, Israël a son gouvernement d’extrême-droite.
Avec son expédition meurtrière en Israël où 1200 personnes essentiellement des civils dont des femmes et des enfants ont été massacrés sans pitié et souvent avec une barbarie abjecte, le Hamas – qui porte une responsabilité historique auprès de son peuple martyr – a donné à Netanyahu l’événement qu’il attendait pour passer à l’acte.
Avec la présence de Donald Trump à la Maison blanche, Netanyahu a enfin un président d’extrême-droite qui est prêt à le soutenir dans toutes ses menées même les plus meurtrières, un président américain qui ne fait, ici, qu’être le porte-parole des évangélistes les plus radicaux qui prônent une alliance de circonstance avec les juifs qui devront, une fois les ennemis communs éradiqués, se convertir ou périr…
Avec l’agression de Poutine – un ami de Netanyahu – contre l’Ukraine et les diverses tensions dans le monde, le premier ministre israélien bénéficie de conditions particulièrement favorables pour se fondre dans cette atmosphère de violence sans être menacé de rétorsions qui l’empêcheraient d’agir.
On le voit, la crise de Gaza semble loin de pouvoir trouver une solution pacifiste.
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