Voici une sélection, ce 2 novembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.
► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire
dans Propos centristes France]
Kaja Kallas (vice-présidente, haute
représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> L’Union européenne (UE) prend note de la proclamation par la
commission électorale nationale indépendante de Tanzanie et la commission
électorale de Zanzibar des résultats des élections présidentielles tenues le
29 octobre 2025.
L’UE est très préoccupée par les événements qui se sont produits tout au long
du jour des élections et qui se poursuivent, notamment la violence, la coupure
d’Internet ainsi que les informations faisant état d’irrégularités dans le
processus électoral à certains endroits. Les rapports fiables faisant état d’un
grand nombre de décès et de blessures graves sont extrêmement préoccupants.
L’UE exhorte les autorités à faire preuve de la plus grande retenue pour
préserver les vies humaines.
Le manque d’égalité des chances à l’approche des élections a été marqué par des
rapports d’enlèvements et de disparitions, ainsi que par la violence limitant
l’espace civique et démocratique. L’Union européenne demande la libération de
tous les hommes politiques détenus, un procès transparent et équitable des
personnes arrêtées sur une base juridique solide, ainsi que des enquêtes
rapides et approfondies sur tous les cas signalés d’enlèvements, de
disparitions et de violences.
L’UE accorde une grande valeur à son partenariat de longue date avec la
Tanzanie, conformément aux engagements conjoints pris dans le cadre de l’accord
UE-OACPS « Samoa », en particulier sur les priorités stratégiques.
L’UE encourage le gouvernement tanzanien à poursuivre ses efforts en vue de la
mise en place d’un système multipartite à part entière, et à engager un
dialogue ouvert et inclusif avec toutes les parties prenantes, en particulier
les partis d’opposition et la société civile, pour favoriser la réconciliation.
> [Déclaration conjointe avec le vice-président exécutif
Virkkunen et le commissaire McGrath à l’occasion de la Journée internationale
contre l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes]
Une presse libre est le battement de la démocratie. La société dépend des
journalistes qui mettent en lumière l’injustice et tiennent responsables ceux
au pouvoir. Pourtant, à travers le monde, les journalistes continuent d’être
tués, torturés, harcelés, détenus et forcés à l’exil.
La Fédération internationale des journalistes a rapporté à quel point la quête
de la vérité a été fatale dans de nombreuses régions du monde en 2025.
Le droit international humanitaire est clair : les journalistes sont des
civils et doivent être protégés en tout temps. Chaque attaque contre eux doit
faire l’objet d’une enquête rapide, indépendante et efficace. Tous les auteurs
doivent être tenus responsables.
L’UE soutient le journalisme indépendant dans le monde entier et offre une
protection aux personnes à risque. Nous travaillons également à faire face aux
menaces croissantes dans la sphère numérique, où les journalistes sont de plus
en plus confrontés à un harcèlement coordonné, une surveillance illégale et des
campagnes conçues pour les discréditer ou les intimider.
Depuis 2015, grâce au mécanisme ProtectDefender.EU, l’UE a fourni un soutien
direct à près de 13 000 journalistes en danger dans le monde, dont 943
entre septembre 2024 et août 2025 seulement. Deux nouveaux projets
financés par l’UE, d’un montant total de 20 millions d’euros, renforcent
désormais les médias indépendants dans plus de 40 pays, en mettant
particulièrement l’accent sur les femmes journalistes qui couvrent des groupes
minoritaires ou des zones où la couverture médiatique est faible.
Dans l’UE, la promotion du pluralisme et de la liberté des médias a été au cœur
des efforts de l’UE pour renforcer la démocratie et l’état de droit. La loi
européenne sur la liberté des médias a mis en place de solides garanties pour
les médias et les journalistes, garantissant qu’ils peuvent effectuer leur
travail sans pression indue. La Commission européenne continue de suivre les
évolutions liées à la liberté et au pluralisme des médias, y compris en ce qui
concerne la sécurité et la protection des journalistes dans tous les États
membres de l’UE, ainsi que dans certains pays visés par l’élargissement, dans
le cadre des rapports annuels sur l’état de droit. De plus, l’UE soutient un
mécanisme de réponse rapide à l’échelle européenne pour surveiller et soutenir
la liberté des médias et la sécurité des journalistes, actuellement mis en œuvre
par MFRR.
Le travail des journalistes permet aux sociétés de voir clairement – et d’agir.
En cette Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis
contre les journalistes, nous appelons tous les États à respecter leurs
obligations : protéger les journalistes et garantir la responsabilité.
> [Conférence pour la paix et la prospérité dans la
région des Grands Lacs] Je tiens à remercier le président Macron d’avoir
convoqué cette conférence à Paris à un moment critique pour la région des
Grands Lacs.
Il y a un élan pour la paix. Les récentes mesures africaines et internationales
soulignent que des progrès sont possibles. Et le processus de médiation par les
États-Unis et le Qatar a produit des accords qui pourraient conduire à un
changement sur le terrain, s’ils sont mis en œuvre.
Et c’est la clé ici – mise en œuvre. Les Grands Lacs ont vu de nombreux accords
mais pas assez d’action.
Il y a maintenant des développements qui vont dans la mauvaise direction.
Les affrontements armés, le renforcement des troupes et les discours de haine
n’aident pas les efforts internationaux pour soutenir la région ou les
possibilités de paix durable.
Action signifie :
- La neutralisation des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) ;
- Le plein respect de l’intégrité territoriale de la RDC ;
- Et le retrait des troupes et du matériel étrangers.
Et les efforts visant à faciliter l’accès humanitaire et à promouvoir un
dialogue inclusif au sein du Congo pourraient également être de petits
catalyseurs pour une paix durable.
Tout ce que l’Union européenne peut faire pour donner une chance à la paix,
nous le ferons. Je vais vous donner trois exemples :
Tout d’abord, nous continuerons à collaborer avec toutes les parties prenantes
et tous les pays de la région des Grands Lacs pour trouver des solutions
diplomatiques. Que ce soit par la navette diplomatique ou notre représentant
spécial pour la région, le contact entre nos délégations et les réunions au
plus haut niveau.
Deuxièmement, dans la perspective du sommet UE-Union africaine, nous
continuerons à soutenir les efforts de médiation menés par l’Union africaine.
Je tiens à rendre hommage ici au médiateur de l’Union africaine, le président
Gnassingbé. Pour qu’une solution soit durable, elle doit être menée et détenue
localement. C’est pourquoi nous avons fourni 1 million d’euros pour
soutenir le travail des cinq médiateurs mandatés par l’Union africaine. Nous
prévoyons également un soutien technique, politique et substantiel au médiateur
et à son équipe.
Troisièmement, nous continuerons à soutenir la croissance locale et le
développement économique, car c’est la voie la plus sûre vers la paix. L’Union
européenne est un produit de cette méthode nous-mêmes. Nous savons qu’elle
fonctionne. C’est pourquoi nous travaillons sur de nombreux projets régionaux
dans la région des Grands Lacs, des barrages hydroélectriques aux postes
frontaliers, en passant par les chaînes d’approvisionnement en ressources
naturelles.
Un troisième barrage hydroélectrique sur la rivière Ruzizi et le réseau
électrique entre la RDC, le Burundi et le Rwanda sont des exemples de ce à quoi
ressemble l’intégration régionale dans la pratique. Team Europe finance environ
30 % de ses coûts. Il a le potentiel pour fournir de l’électricité à des
millions de personnes. Mais les investisseurs ont besoin que la lutte cesse.
En même temps, il y a des besoins urgents.
Notre priorité actuelle est d’alléger la souffrance de millions de personnes
dans la région. L’UE est déjà le plus grand partenaire humanitaire. Nous avons
également fourni un soutien logistique important en transportant des biens et
du personnel humanitaires.
Après la chute de Goma, l’UE a organisé un pont aérien humanitaire qui a
transporté plus de 500 tonnes de marchandises humanitaires par avion jusqu’à
Nairobi puis par camion jusqu’à Goma.
Mais nous voulons en faire plus là où nous le pouvons.
Aujourd’hui, avec le commissaire Lahbib, je suis heureux de dire que nous
allons accorder 129 millions d’euros d’aide humanitaire dès cette année,
et d’autres l’an prochain. Cela doit parvenir aux personnes sur le terrain.
C’est pourquoi l’UE fera tout son possible pour assurer l’ouverture de
l’aéroport de Goma. Et l’UE – avec ses États membres – reste globalement le
plus grand donateur humanitaire.
Il n’y a pas de solution militaire au conflit qui donnera à la région la
stabilité que les gens veulent et méritent. Reconnaître cette simple vérité et
avoir le courage d’avancer est la première étape.
L’Union européenne soutiendra toujours les efforts visant à protéger les
personnes et à faire respecter le droit international, y compris l’intégrité
territoriale.
Et avec un leadership fort des partenaires africains, il y a une réelle chance
de mettre fin à des années de dévastation et de tourner la page.
> [Soudan : Déclaration conjointe avec le
commissaire Lahbib sur la saisie d’El Fasher] La prise d’El Fasher, la capitale
du Darfour, par les Forces de soutien rapide marque un tournant dangereux dans
la guerre et menace d’aggraver encore la situation humanitaire déjà
désastreuse. Les civils ciblés en fonction de leur appartenance ethnique soulignent
la brutalité des Forces de soutien rapide.
L’UE demande à toutes les parties de désamorcer immédiatement la situation,
conformément à la résolution 2736 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Toutes les parties doivent respecter le droit international humanitaire et
honorer leurs engagements au titre de la Déclaration de Djeddah.
Les forces de soutien rapide ont la responsabilité de protéger les civils dans
les zones sous leur contrôle, y compris les travailleurs humanitaires, les
intervenants locaux et les journalistes. Les organisations humanitaires doivent
obtenir un accès immédiat, sûr et inconditionnel à tous ceux qui en ont besoin.
Les civils souhaitant quitter la ville doivent être autorisés à le faire en
toute sécurité.
En tant que l’un des plus grands donateurs humanitaires du Soudan, l’UE
continue de financer les efforts essentiels de secours et se tient prête à
soutenir les négociations en vue d’un cessez-le-feu permanent. L’UE est en
contact avec les parties au conflit et les partenaires internationaux pour les
exhorter à revenir à la table des négociations.
L’UE soutient également les efforts internationaux visant à garantir la
responsabilité de tous les responsables de crimes de guerre et de crimes contre
l’humanité.
En 2025, l’UE a alloué plus de 270 millions d’euros pour faire face à la
crise humanitaire au Soudan et à son impact sur les pays voisins, ce qui en
fait le plus grand financement humanitaire de l’UE en Afrique. L’UE fournit
également un financement aux organisations qui collectent des preuves de crimes
de guerre dans le cadre d’un effort plus large visant à garantir la
responsabilité des responsables.
Michael McGrath
(commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> Chaque attaque contre un
journaliste est une attaque contre la démocratie elle-même. En cette Journée
internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les
journalistes, nous sommes aux côtés de ceux qui défendent la vérité.
L’UE protège les médias par le biais de la loi européenne sur la liberté des médias et de la directive anti-SLAPP.
> Au Forum ministériel UE - Balkans occidentaux cette semaine, nous avons réaffirmé notre partenariat dans le domaine de la justice et des affaires intérieures. Le soutien de l’UE à nos partenaires des Balkans occidentaux dans leur parcours d’adhésion reste ferme.
> Renforcer notre
partenariat étroit et de longue date entre l’UE et le Canada. De la lutte
contre la criminalité transfrontalière à la protection de nos consommateurs,
notre coopération vise à préserver la justice et la confiance au-delà des
frontières
La mise en œuvre des réformes de la justice est une partie essentielle de ce
parcours.
Nous avons également parlé de la nécessité de protéger, renforcer et promouvoir
nos démocraties dans le monde entier.
La démocratie n’est pas une destination - c’est un engagement quotidien qui
nécessite du soutien et du renforcement.
En ligne et hors ligne, le maintenir est non négociable.
Hadja Lahbib
(commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> Des communautés entières
brisées par Melissa : maisons, hôpitaux et écoles durement touchés. Des
millions de personnes touchées, des milliers déplacées. En plus de l’aide
acheminée via le mécanisme de protection civile de l’UE, l’UE débloque 5 millions
d’euros pour que les partenaires humanitaires puissent fournir une aide.
> L’horreur continue au Soudan. Le bain de sang au Darfour est même visible depuis l’espace. Le monde ne peut pas détourner le regard. Le peuple du Soudan a besoin de paix. Nous exhortons les parties en conflit à cesser les hostilités, à permettre l’accès humanitaire et à revenir à la table des négociations.
> [Soudan] Lorsque ceux qui nourrissent les affamés sont forcés de partir, le monde perd sa boussole morale. Respecter les travailleurs humanitaires.
L’UE exhorte toutes les parties à désamorcer et à respecter le droit international humanitaire. Les civils doivent être protégés, toujours.
> Le cauchemar à El Fasher, au Soudan, atteint son apogée. Des civils tués. Des familles forcées de fuir la violence par les RSF. Nous rappelons aux parties au conflit de respecter le droit international humanitaire. Les civils doivent être protégés et un passage sûr leur est accordé.
> Face à l’une des pires crises humanitaires, l’UE débloque €9 millions supplémentaires pour protéger les plus vulnérables dans l’est de la RDC. Cette aide s’ajoute aux €120 millions déjà prévus en 2025 pour les Grands Lacs, touchés par la violence & les déplacements massifs.
> L’UE et l’OMS ont mené 2 autres opérations d’évacuation sanitaire depuis Gaza via le mécanisme de protection civile de l’UE. 10 patients et 23 proches, avec l’aide du transport de la Roumanie, sont arrivés en toute sécurité aux Pays-Bas et en Roumanie. Comme les besoins médicaux restent urgents, le respect du cessez-le-feu est essentiel. Notre assistance continue.
Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> Chaleureuses félicitations au gouvernement moldave nouvellement nommé du
Premier ministre Alexandru Munteanu. J’ai hâte de travailler ensemble pour
accélérer la trajectoire de réforme de la Moldavie, et d’apporter une Moldavie
prospère, sûre et forte au sein de l’Union européenne.
> Il y a un an, l’effondrement de la gare de Novi Sad a fait 16 morts. Nous nous souvenons d’eux aujourd’hui. Cette tragédie change la Serbie. Il a incité les masses à défendre la responsabilité, la liberté d’expression et une démocratie inclusive. Ce sont les mêmes valeurs pour mener la Serbie dans l’UE.
> Avec Emmanuel
Macron et Benjamin Haddad, nous avons discuté de l’avenir européen de la
Bosnie-Herzégovine avec sa présidence.
Les dirigeants bosniaques ont récemment mené à bien leur programme de réforme.
Nous devons maintenant tirer parti de cette étape positive, mener à bien les
réformes et entamer les négociations d’adhésion.
> Si cela est
bien fait, les nouveaux membres rendront notre Union plus indépendante. Seule
une Europe unifiée nous redonnera le contrôle sur notre propre destin.
Cet effort nécessite une implication étroite des parlements nationaux. Merci
pour l’échange précieux au Sénat et à l’Assemblée nationale français.
> Lorsque les
usines de mensonges et de désinformation prospèrent, l’intégrité de notre
espace d’information est une question de sécurité nationale.
Nos démocraties reposent sur des médias indépendants.
Nous avons besoin d’une coopération plus forte pour riposter, et assurer une
information libre et fiable pour tous.
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Billy Kelleher (premier vice-président)
> [Victoire des centristes de
D66 aux élections législatives néerlandaises] Les valeurs libérales centristes
résonnent avec les gens, lorsque les politiques sont justes, pragmatiques et
fondées sur des principes.
L’Europe et l’Irlande sont mieux servies lorsque le centre gouverne.
La gauche/droite dure sème la division et la haine.
Un centriste en Europe est un Fianna Fáiler républicain en Irlande.
Fier d’en être un.
Dan Barna
(vice-président)
> Cette semaine, j’ai participé aux côtés de mes collègues de la
délégation du Parlement européen à l’Assemblée parlementaire Euronest (DEPA), à
la 12ème session ordinaire de l’Assemblée parlementaire EURONEST, à Erevan, en
Arménie.
Avec les partenaires de l’UE de la région orientale, nous avons débattu de
sujets importants concernant l’avenir et la stabilité de la région, la sécurité
énergétique, la démocratie et les défis stratégiques auxquels est confronté le
flanc oriental de l’UE.
En ce moment charnière pour la région du partenariat oriental, c’est seulement
en agissant ensemble que nous pourrons choisir la bonne direction pour la
région vers un avenir de paix et de démocratie, qui est menacée par les
conflits et l’ingérence russe de plus en plus agressive. Dans ce contexte, la
première participation de la Turquie à l’Assemblée parlementaire EURONEST, à
Erevan, envoie un message important qui mérite d’être salué, d’autant plus que
la frontière turco-arménienne est fermée depuis des décennies.
J’ai souligné dans mon discours lors de la session plénière que nous avons
besoin d’actions fermes, stratégiques et de solutions réelles pour une région
de la mer Noire devenue très sensible.
La République de Moldavie nous a démontré lors des dernières élections qu’il
est possible de renforcer la résilience et de gérer les graves défis posés par
l’ingérence russe.
En tant que rapporteur permanent du Parlement européen pour l’Azerbaïdjan, j’ai
salué les mesures importantes récemment prises pour résoudre le conflit de
longue date entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. C’est un accord qui ouvre de
nouvelles perspectives pour la connectivité régionale et le développement
économique.
Je crois que la vision stratégique renouvelée de l’UE pour le partenariat
oriental, la mer Noire et le Caucase du Sud doit être réalisée en étroite
coopération avec les pays partenaires, afin d’obtenir des résultats économiques
et sociaux réels pour leurs citoyens.
Le flanc oriental de l’UE, la Roumanie et la République de Moldavie
bénéficieront de cet engagement stratégique.
> [Victoire des
centristes de D66 aux élections législatives néerlandaises] Félicitations
à nos amis libéraux aux Pays-Bas D66 et VVD pour leurs résultats étonnants aux
élections législatives ! Les deux partis membres du parti ALDE ont montré que
la bonne politique gagne, et que les citoyens apprécient la démocratie, la
liberté et l’Europe.
Je félicite surtout les dirigeants des deux partis pour leur merveilleux
travail RobJetten et Dilan Yesilgoz.
Irena Joveva
(vice-présidente)
> Personne en Serbie n'a la « chance » de devoir consulter son agenda
pour se souvenir exactement où il se trouvait il y a un an jour pour jour. J'en
suis certain. Je suis sûr que vous savez tous où vous étiez le 1er novembre. En
fait, je suis sûr que vous savez encore plus précisément où vous étiez à 11 h
52 ce jour qui restera à jamais gravé dans la mémoire collective. Ce jour qui
restera à jamais inscrit dans l'histoire serbe comme une tragédie qui aurait pu
être évitée. Ce jour qui a coûté la vie à seize innocents. Quand seize avenirs
individuels se sont brisés sous le toit de Novi Sad. Mais c'est précisément
dans cette rupture – dans ce silence assourdissant, cette douleur
indescriptible, cette perte et ce choc – qu'un nouvel avenir a commencé à
naître. Pas un avenir officiel, froid et bureaucratique, mais un avenir humain,
solidaire et sincère. Des seize avenirs perdus est né un avenir commun. Celui
qui se fait entendre depuis 365 jours dans des silences de seize minutes. Les
silences les plus bruyants au monde. Bien sûr, nous avons des manifestations de
masse dans l'Union européenne, dans de nombreuses villes, le mécontentement se
manifeste dans les rues. Mais je n'ai jamais vu ce que nous avons pu observer
en Serbie tout au long de cette année. Permettez-moi donc de poser une question
qui, à mon avis, est très pertinente en ce moment : peut-être que la Serbie n'a
pas besoin de l'Europe, comme beaucoup le pensent, mais l'Europe a-t-elle
besoin de la Serbie ? De son espoir. De sa lutte pour la dignité, pour la
justice, pour l'État de droit. Pour une vie normale. Ce qui a suivi la tragédie
de Novi Sad était malheureusement prévisible. C'est typique des pouvoirs
autoritaires qui ne connaissent pas l'autoréflexion. Ils n'assument pas leurs
responsabilités, alors ils intensifient la répression – contre leur propre
peuple. Tout cela dans l'espoir de conserver un pouvoir absolu par la peur et
les tentatives de division. Après des années d'expérience avec Janša, Orbán,
Fico, Loukachenko et d'autres dirigeants autoritaires, une chose m'apparaît
clairement : le but de leur idéologie et de leur propagande n'est jamais
l'autoritarisme en soi. Le but est toujours et uniquement le désir insatiable
de corruption. L'autoritarisme n'est qu'un moyen. Un outil pour contrôler les
médias, la justice, le ministère public et l'appareil répressif – tout cela
n'est qu'une infrastructure pour voler le pays et l'avenir des personnes qui y
vivent. En Serbie, tout cela est très clairement visible, en fait, cela se voit
plus clairement qu'ailleurs. Les manifestations l'ont cristallisé et révélé.
Parfois tragique, parfois comique, mais toujours surréaliste, la représentation
du régime qui crée des mondes imaginaires – de l'invention de Cacilia et
Ćacilenda aux manipulations constantes, aux soi-disant hommes d'État et aux
voyous à gages. Deux parallèles se sont dessinés : entre le peuple et le
pouvoir, entre l'avenir et le passé, entre l'authentique et le factice, entre
la paix et la guerre, entre le courage et la peur. Les étudiants ont parcouru
un long chemin, au sens propre comme au figuré. À chaque étape, on a tenté de
les repousser, parfois littéralement. On a tenté de les briser. En vain. Car
dès le début, ces mêmes étudiants ont fait preuve de courage, de détermination
et d'humilité, autant de qualités qui s'opposent à la peur. Les étudiants ont
quitté l'Inde pour se rendre à Novi Sad. Novi Pazar l'a particulièrement prouvé
ces derniers jours. Même si le régime a fait preuve d'une grande créativité
dans la répartition, la manipulation et la désinformation, il ne parviendra pas
à briser ce qu'il y a de plus fort: l'humanité. Ce qui relie les différentes
villes, régions, peuples et nations. Même si le chemin le plus compliqué vous
attend encore, même si le SNS reste profondément enraciné et imbriqué dans
chaque recoin du pays, même si ce qui se passe actuellement n'est qu'un
début... sachez que chaque début commence par un petit pas, mais un pas
décisif. Avec des gens qui n'acceptent pas l'injustice.
Il est temps que les étudiants et leurs alliés écrivent un nouveau chapitre
dans les manuels d'histoire de la Serbie, si possible – s'ils le souhaitent –
avec un avenir européen. Et l'UE doit jouer son rôle, à défaut d'autre chose,
au moins en respectant sa propre législation et ses propres valeurs. Nous
devons montrer que nous comprenons vraiment. Les paroles sans actes ne
suffisent pas. La première étape est claire : l'isolement politique et des
sanctions ciblées pour les responsables de la tragédie de Novi Sad. Trop tard ?
Oui. Mais mieux vaut tard que jamais. Les proches des seize victimes et la
communauté serbe méritent justice. Un avenir meilleur, malgré les seize vies
brisées. Malheureusement, la justice ne
triomphe pas parce qu'elle est plus forte, mais parce qu'elle est plus tenace.
Le mal est dur, mais le bien est tenace. Aujourd'hui, je ne suis pas
physiquement dans les rues de Novi Sad pour une raison, mais sachez que chaque
combat sincère pour la justice, où que ce soit en Europe et dans le monde, est
aussi mon combat. Les vraies valeurs ne se défendent pas à distance ; elles ne
se défendent pas non plus uniquement de près. Elles se défendent par la
détermination, le courage et une conviction inébranlable. Je crois que l'Union
européenne tout entière finira par le comprendre. S'il y a jamais eu une chance
d'écrire un manuel pour un avenir meilleur pour la Serbie – le seul vrai manuel
–, c'est maintenant. Avec les mains, mais aussi les pieds de la bravoure et la
plume de la dignité, que seize avenirs brisés en créent un seul. Cet avenir
commun, né de la douleur, se dresse avec obstination, malgré tout. Cet avenir,
brisé il y a exactement un an, est aujourd'hui plus fort que jamais. Pour un
avenir qui ne doit plus jamais s'effondrer. C'est ce que l'Union doit
comprendre et, surtout, soutenir clairement.
Petras Austrevicius (député)
> Jour des morts et souvenir de ceux qui ont perdu la vie pour notre
avenir. Rendre hommage aux militaires ukrainiens héroïques au cimetière de
Kharkiv.
> Le régime de Téhéran poursuit sa politique barbare alors que Zahra Shahbaz Tabari, ingénieure électricienne, 67 ans, est condamnée à mort. Arrêtez le régime des mollahs ! Libérez l’Iran !
> La Russie continue d’exiger la capitulation de l’Ukraine comme condition préalable à toute négociation. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que le plan de paix du président Zelensky ne soit pas rejeté et que la « règle du fort » ne soit plus imposée.
Karin Karlsbro (députée)
> [Victoire des centristes de
D66 aux élections législatives néerlandaises] Félicitations aux Pays-Bas
! Le D66 triple son score et devient le premier parti, tandis que le VVD
conserve ses sièges. Les libéraux remportent les élections. Pays-Bas.
> Nous sommes heureux que la Commission présente une proposition afin que nous puissions commencer à travailler sur l’utilisation des avoirs russes gelés pour l’Ukraine. Regrettable qu’une décision claire sur le prêt de rapatriement soit toujours bloquée au Conseil européen. L’Ukraine a besoin d’un financement à long terme et la Russie doit payer.
Michal Kobosko (député)
> Ne remettons pas à plus tard le soutien à une Biélorussie libre,
surtout dans une situation où l’aide américaine a été clairement limitée pour
la société civile et les médias libres du pays. C’est ce dont j’ai parlé lors
de la conférence à Berlin pour une Biélorussie libre.
> La conférence Beyond GovTech 2025 à Copenhague est
derrière nous. C’est certainement un bon endroit pour débattre de la
souveraineté technologique et des infrastructures numériques publiques.
Plusieurs choses sont importantes dans ce contexte. Tout d’abord, nous appelons
la Commission européenne à améliorer les projets de souveraineté technologique
dans le prochain budget de l’UE sur 7 ans, et même plus tôt si possible.
Deuxièmement, nous devons combiner cela avec les marchés publics en modifiant
les règles pour encourager les États membres à investir dans des projets
européens.
Troisièmement, nous devons accroître la compétitivité de l’Europe et de nos
entreprises. C’est pourquoi nous devrions construire l’infrastructure numérique
publique européenne en collaboration avec l’industrie européenne. Nous devons
écouter nos entreprises, ainsi que toute la communauté numérique européenne, et
travailler avec elles au lieu de prendre des décisions arbitraires.
> [Victoire des centristes de D66 aux élections législatives néerlandaises] D66, félicitations pour un très bon résultat ! La course serrée aux élections législatives accélérées néerlandaises vient de se terminer. Bien que le Parti de la liberté d’extrême droite de Geert Wilders obtienne un bon résultat, il est certainement pire que ce que les sondages ont montré. Heureusement, les Pays-Bas ne tourneront pas à droite aujourd’hui, car cela inclut : D66 co-créera le prochain gouvernement centriste. Mais la voix encore forte des radicaux purement populistes doit inquiéter.
> La souveraineté numérique de l’Europe est l’une des questions les plus importantes cette année.
> Les émotions entourant la discussion sur la
responsabilité de faire exploser le pipeline Nord Stream ne se refroidissent
pas. La Pologne s’est courageusement opposée à l’Allemagne et n’a pas accepté
l’extradition de l’auteur —, ce qui a été confirmé par la justice.
Ce projet a menacé la Pologne et l’Europe pendant des années – il nous a permis
de contourner les pays de transit, d’approfondir la dépendance à l’égard de la
Russie et d’affaiblir la solidarité énergétique communautaire. En conséquence,
c’était l’un des outils clés de l’influence russe dans l’Union européenne – et
un symbole de la façon dont l’économie a pu obscurcir la sécurité. (...)
La Pologne, malgré la pression de Berlin, a décidé de prendre parti pour la
sécurité et la souveraineté. Et c’est bien, parce que l’histoire de Nord Stream
montre qu’à chaque fois que quelqu’un essaie de normaliser les relations avec
la Russie, ils finissent par menacer de faire du chantage, du sabotage ou de la
guerre.
> La dépolitisation des entreprises publiques de Pologne est notre projet phare à Polska 2050.
> La souveraineté technologique concerne nous et nos relations avec d’autres partenaires.
> Aujourd’hui, la Pologne est politiquement perçue comme une personne en bonne santé par rapport à une Europe malade.
► Pays membres de
l’Union européenne
● Allemagne
♦ FDP
> Le SPD quitte définitivement l’économie sociale de marché avec de
telles revendications. Celui qui veut imposer aux entreprises par la loi quel
acier elles peuvent utiliser ne pratique rien d’autre qu’une économie
planifiée.
Christian Dürr (président)
> Il n’est pas exagéré de s’attendre à ce que l’argent des contribuables
ne serve pas à financer le terrorisme. La ZDF doit fournir des informations
complètes et remettre en question son futur reportage.
> Là où les idées de Javier Milei étaient choisies, ses succès ont été choisis. Il montre de manière impressionnante que les gens sont prêts pour des réformes radicales et que l’Allemagne en a aussi besoin - de l’économie à la retraite.
> Au lieu de philosopher sur de nouvelles interventions qui rappellent davantage les systèmes économiques socialistes, le SPD devrait plutôt veiller à ce que les entreprises puissent redémarrer : avec des réformes radicales pour moins de bureaucratie et plus d’énergie.
Nicole Buettner (secrétaire générale)
> Il n’est pas normal que les femmes fassent des détours sur le chemin
du retour, que les citoyens juifs se sentent mal à l’aise et que les couples
homosexuels dans certains quartiers ne puissent plus marcher main dans la main.
C’est un vrai problème dont nous devons parler.
> 45 ans des jeunes libéraux! Félicitations! Les démocrates libres ont besoin de vous, de votre créativité et de vos idées pour des réformes radicales afin que l’Allemagne reste un pays progressiste, prospère et cosmopolite pour les générations à venir.
> La plus forte croissance en Amérique latine, baisse du taux de pauvreté, renversement de l’inflation. On peut ne pas aimer le style de Javier Milei, mais ses succès en matière de politique économique sont incontestablement remarquables - un modèle pour des réformes audacieuses et radicales en Allemagne.
Wolfgang Kubicki (ancien vice-président du Bundestag)
> Nous assistons actuellement à une normalisation de la répression en
tant qu’arme dans les luttes d’opinion - un développement alarmant. Je pense
que la criminalisation de la sédition est juste, mais qu’une interprétation
exagérée est extrêmement dangereuse. Les larges frontières de la liberté
d’expression doivent être défendues - sinon nous abandonnons le noyau libéral
de notre ordre social.
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires
européennes et de la Coopération au développement de la Belgique)
> La situation en Tanzanie reste extrêmement préoccupante. Des
affrontements ont causé des victimes, et le risque d’escalade demeure élevé. (…)
Nous appelons toutes les parties à la retenue et au plein respect des droits
humains. Les civils doivent être protégés, et les libertés fondamentales
doivent être garanties. La Belgique reste mobilisée aux côtés de ses
ressortissants et de ses partenaires internationaux pour soutenir la stabilité
et le dialogue.
> La situation au Soudan est tout simplement
catastrophique.
Des millions de personnes sont piégées dans un conflit qu’elles n’ont pas
choisi, confrontées à la faim, au déplacement et à une violence inimaginable.
Le monde ne peut pas détourner le regard.
La Belgique se tient aux côtés du peuple soudanais. Grâce à notre contribution
renouvelée au Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies, nous
aidons à fournir de la nourriture, de l’eau, un abri, une protection et des
soins de santé essentiels à ceux qui en ont le plus besoin.
Cette semaine, le CERF a débloqué une aide d’urgence supplémentaire de
20 millions d’USD pour le Soudan, ce qui porte le total des allocations
cette année à près de 47 millions d’USD, faisant du Soudan la première
priorité du Fonds en 2025.
La Belgique reste un donateur fiable, en contribuant 37 millions d’euros
au CERF pour 2025–2026, dont 20 millions d’euros cette année.
L’aide humanitaire seule ne mettra pas fin aux souffrances. Seule une solution
politique pacifique peut redonner espoir au peuple soudanais. Jusque-là, la
Belgique continuera à les soutenir, avec solidarité, action et humanité.
> Dans la région des Grands Lacs, des millions de vies
sont brisées par la violence, la faim et le déplacement. Face à cette
souffrance, l’indifférence n’est pas une option. Il ne peut y avoir de
stabilité sans une réponse humanitaire forte, libre et sans entrave. Les
populations n’attendent plus des déclarations, mais des actes. C’est le message
que j’ai porté hier à la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité
dans la région des Grands Lacs à Paris, aux côtés de nos partenaires africains
et internationaux. La Belgique mobilise plus de 26 millions d’euros d’aide
humanitaire en 2025 pour la RDC, le Burundi et l’Ouganda. Et déjà 24,5 millions
pour 2026. Auxquels s’ajoutent 138 millions cette année et 130 millions en 2026
de coopération au développement. Notre diplomatie d’engagement reste à l’œuvre
pour :
- soutenir les médiations régionales et internationales ;
- maintenir la crise des Grands Lacs à l’agenda européen ;
- défendre un accès humanitaire sûr, sans entrave et permanent. Parce que la
paix ne se décrète pas, elle se construit, pas à pas, avec courage, coopération
et humanité.
> L’assaut continu par les RSF à El Fasher, au Soudan, est épouvantable. Les civils paient un prix insupportable. Ces atrocités doivent cesser maintenant. Le droit international humanitaire doit être respecté. Toutes les parties doivent protéger les vies et permettre un accès humanitaire immédiat.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président, député
européen)
> Je sais que je ne vais pas me faire des amis en disant ça, mais
il faut oser questionner le mécanisme de l'indexation automatique. L'indexation
telle qu'elle existe aujourd'hui est une machine à fracture sociale. Elle
agrandit le différentiel entre haut et bas salaires.
2 % de 10 000 € = 200 €
2 % de 2 000 € = 40 €
Je défends une indexation automatique pour tout le monde jusqu’à 5000 euros
brut.
Au-delà, on rentre dans une négociation individuelle.
> [Victoire des
centristes de D66 aux élections législatives néerlandaises] Aux
Pays-Bas, la percée des centristes, notamment celle de D66, est un souffle
d'espoir pour l'Europe
Face à la peur et au repli prônés par l’extrême droite, une majorité de
citoyens a choisi la raison, la nuance et le progrès. Le recul de Geert Wilders
est indéniable. Le combat contre la haine et l'intolérance est toutefois loin
d'être terminé.
> Mettons enfin de l’ordre dans notre système fiscal
Les subventions aux entreprises coûtent 25 milliards € (4,1 % du PIB)
Si elles existent c’est avant tout parce que le coût du travail est trop élevé.
Ce qu’il faut faire c’est :
- Baisser les impôts sur le travail
- Réduire les subventions à l’emploi
Résultat : plus de clarté, plus de compétitivité.
> La liberté de la presse n’est pas négociable. Les
agressions contre des journalistes de BX1 à Anderlecht sont inacceptables. S’en
prendre à celles et ceux qui informent, qui font apparaître la réalité, c’est
s’en prendre à notre démocratie.
Soutien total aux équipes de BX1.
♦ DéFI
Sophie Rohonyi (présidente)
> [Victoire des centristes de
D66 aux élections législatives néerlandaises] Voir un parti centriste
vaincre l’extrême-droite chez nos voisins est tout aussi rassurant qu’inspirant
pour la démocratie. Les électeurs ont compris que le populisme mène droit dans
le mur, là où le centre amène des solutions sensées & responsables.
> Les juges wallons et bruxellois, relayés par DéFI, le disent depuis des années: il faut soutenir la Justice face à la criminalité organisée et la corruption. Notre sécurité à tous en dépend! Maintenant que ça vient d’Anvers, le gouvernement va-t-il enfin prendre ces cris d’alarme au sérieux?
François de Smet
(député)
> Arizona: anatomie d’une crise
De deux choses l’une: Soit nous sommes dans un jeu de rôle classique d’une crise
qui sert surtout à affirmer des postures (le MR comme défenseur des citoyens
contre une fiscalité écrasante, “oubliant” qu’il est le seul parti au pouvoir
fédéral sans discontinuer depuis 26 ans ; la N-VA comme gardienne de
l’assainissement budgétaire, son thème phare de campagne). Dans ce cas, la
crise se dénouera dans les derniers jours ou dernières heures après une
dernière phase de dramatisation, chacun finissant par faire le pas vers un
compromis. Dans cette hypothèse, nous avons affaire à au moins deux partis - MR
& N-VA - irresponsables dans leur approche. Même en cas d’accord le 6
novembre, chacun est d’avis qu’il est irréaliste de parvenir à faire voter un
budget par ce parlement en moins de 6 semaines. On s’orienterait dans le
meilleur des cas vers des douzièmes provisoires enclenchés par un gouvernement
de plein exercice - je n’ai pas connaissance d’un tel précédent - et une image
d’amateurisme et d’instabilité totale. Soit - et c’est la configuration réelle
selon moi - ceci est une crise « sincère» et sans posture. Le Premier
ministre, le président du MR et les autres sont sincères dans leurs priorités,
a priori inconciliables si on tient compte des vétos des uns et des autres
(assainir le budget sans aucun effort fiscal ou social supplémentaire). En ce
cas, l'irresponsabilité est… plus grave. Parce qu’elle concerne l’ensemble du
gouvernement, et dévoile la crue réalité: l’Arizona s’est construite sur un
mensonge. Ce mensonge, c’est celui des “effets retour” qui devaient garantir un
gain de 7,5 milliards d’euros aux finances publiques. Depuis le début,
l’opposition (dont votre serviteur) mais aussi la Banque nationale, le Bureau
du Plan, la Cour des comptes et tous les experts expliquent que ces “effets”
sont au mieux largement surestimés, au pire complètement fantaisistes. Rien n’y
a fait: pour pouvoir boucler son accord après pourtant huit mois (!) de
négociation, l’Arizona a mis dans la balance ces effets retour pour boucler sa
trajectoire pluriannuelle. La séquence actuelle sur le budget est donc la
révélation que l’Arizona elle-même savait que sa trajectoire était bâtie sur du
sable. Il faut donc boucler en vitesse une discussion qui en réalité, par
facilité, n’avait pas réellement eu lieu durant les huit mois de négociation NI
durant les huit mois de gouvernement qui ont suivi. Même en tenant compte, à
leur décharge, des frais de Défense et de la détérioration de la situation
économique, ces effets retour étaient un mensonge caractérisé, que les cinq
partis de l’Arizona ont servi à la population - et à eux-mêmes - en sachant que
la discussion décisive n’avait pas encore eu lieu. Dans ce cas, les cinq partis
de la coalition (MR, Engagés, N-VA, CD&V, Vooruit) ont pris les citoyens
pour des enfants de chœur et ont présenté un accord de gouvernement reposant
sur une affabulation. J’espère, si ceci se termine dans les urnes, que les
électeurs s’en souviendront.
> C'est de son initiative que le ministre de l'emploi décide de présenter dans une matinale de radio les chiffres d'exclusion du chômage, en disant exactement : "plus d’un chômeur sur deux qui va être exclu du chômage, au cours de l’année prochaine ou de l’année suivante, sont d'origine étrangère donc moins de la moitié sont Belges, en réalité". On sait à présent que c'est faux et que les exclus sont belges à 80%. Pourquoi amalgamer origine et nationalité ? Pourquoi rebondir - sans les corriger - sur les affirmations de SudInfo partant de prémisses fausses ? La dernière chose dont notre pays a besoin maintenant, ce sont des responsables qui divisent.
> La Russie de Poutine, cet impérialisme perdu, qui n'a pas d'autre issue que la guerre et l'intimidation.
● Espagne
♦ Ciudadanos
> L’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE Party) a
exprimé sa profonde préoccupation face à la politisation de la justice en
Espagne, En s’associant à l’appel de Ciudadanos pour que le gouvernement de
Pedro Sánchez garantisse l’indépendance judiciaire et respecte les normes
européennes de l’État de droit.
Dans son communiqué officiel, ALDE avertit que «le contrôle politique sur le
Conseil général du pouvoir judiciaire sape l’impartialité et la confiance du
public» et demande que les juges et magistrats élisent leurs propres
représentants «conformément aux normes européennes».
Le secrétaire général de Ciudadanos, Carlos Pérez-Nievas, a salué ce soutien et
a affirmé que «l’Europe rappelle au PSOE que l’avenir de la démocratie
espagnole ne passe pas par le partage des juges avec le PP, mais par le retour
de l’indépendance à la justice».
Pérez-Nievas a ajouté que «nous ne permettrons pas aux politiciens corrompus de
choisir les juges qui doivent les juger» et a souligné que «la régénération
institutionnelle et la transparence sont des conditions indispensables pour la
modernisation de l’Espagne».
Avec ce soutien de la famille libérale européenne, Ciudadanos consolide son
rôle en tant que référence dans la défense de l’État de droit et l’indépendance
judiciaire, réaffirmant son engagement «pour une Espagne moderne, propre et
pleinement européenne».
> Ciudadanos dénonce que le gouvernement et le bipartisme utilisent le conflit de Gaza à des fins partisanes, au lieu d’offrir une position responsable et adulte.
Le secrétaire national de la formation, Carlos Pérez-Nievas,
a rappelé que le Hamas est une organisation terroriste qui utiliserait la
population civile comme bouclier humain, gouvernerait Gaza sans respecter les
droits humains et détournerait l’aide internationale. «Sa stratégie criminelle
est inacceptable», a-t-il souligné.
Sur Israël, Pérez-Nievas a souligné que «c’est la seule démocratie libérale de
la région», mais avertit que les attaques du gouvernement de Netanyahu «ont
atteint une dimension disproportionnée qui doit être examinée par des
organismes internationaux». La formation refuse également que le mot génocide
soit utilisé comme arme politique: «c’est un terme juridique d’une extrême
gravité qui ne peut être déterminé que par la Cour pénale internationale».
En ce qui concerne la reconnaissance de l’État palestinien, le secrétaire
général du parti libéral considère que le faire maintenant serait une erreur: «avec
l’ANP en Cisjordanie et le Hamas à Gaza, la reconnaître aujourd’hui équivaut à
légitimer un groupe terroriste. Il ne sera viable que s’il existe une unité
palestinienne et un véritable engagement en faveur de la paix».
Pérez-Nievas a conclu que «ni le Hamas ni Netanyahu ne peuvent avoir carte
blanche. La seule issue est un cessez-le-feu immédiat, la libération d’otages
et la solution des deux États» mais surtout que «l’Espagne mérite une politique
internationale adulte, sereine et ferme. Cette voix est représentée par
Ciudadanos».
Carlos Pérez-Nievas (secrétaire général)
> Le parti essaie de trouver des alternatives pour que nous ayons une
alternative électorale au bipartisme en 2027. Il faut une véritable alternance
en politique.
> Le pays est en stagnation, a besoin d’une réinitialisation totale et d’établir une deuxième transition
> Nous savons que notre marque électorale est reconnue par toute la population et cela a une valeur inestimable.
> Idéologiquement, nous n’allons pas faire la paix avec les extrêmes ni avec le populisme, mais il y a une partie de la société civile, des mouvements sociaux, qui commencent à émerger et que nous suivons avec intérêt.
> L’idée de ne pas se présenter aux élections de 2023 est ce qui nous permet de rester ici aujourd’hui
> Ce pays est en stagnation politique. Il n’est pas possible que nous donnions des données économiques de si haut niveau et que nous ne sachions pas les utiliser. Nous souffrons d’un gouvernement soumis à la tyrannie des nationalistes et des populistes qui le forcent en permanence. Il y a une perte évidente de ce que sont les valeurs des institutions démocratiques. Le pays a besoin d’un 'reset' total et d’établir une deuxième transition pour reposer les limites des compétences autonomes, le modèle d’État que nous voulons pour les cinquante prochaines années et établir une défense à outrance de l’indépendance des institutions fondamentales de la démocratie.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> La démocratie en danger en Italie ?
La démocratie en Italie est menacée comme dans tout l’Occident. Un sondage SWG
commandé par Azione montre que plus d’un tiers des Italiens souhaiteraient une
suspension temporaire de la démocratie pour résoudre les nombreux problèmes
auxquels la politique démocratique n’est pas en mesure de faire face. Donc le
risque est là et il est en croissance, comme le montre aussi l’abstention dont
personne ne semble se préoccuper.
J’ajoute que des forces extérieures à l’UE font pression pour dissoudre la
démocratie en Europe par la corruption et l’utilisation instrumentale de
réseaux sociaux et de faux profils.
La question du risque démocratique n’est cependant jamais présentée en ces
termes. Dans les talk-shows, il devient un slogan politique pour attaquer
Meloni dans les mêmes termes que ceux utilisés hier pour attaquer Renzi et
avant encore Berlusconi.
Meloni a mis en place une occupation systématique de postes par ses fidèles, donnant
peu d’importance au CV ou à la compétence. L’aggravant est que ces fidèles sont
en grande partie incapables d’assumer des rôles de responsabilité et
extrêmement sectaires. Le résultat est une action décevante sur le plan des
capacités de gouvernement et des postures inappropriées et partisanes.
Tout cela détermine une haute appréciation pour les capacités personnelles de
Giorgia Meloni mais en baisse pour le gouvernement.
L’occupation des postes et la gestion sectaire du pouvoir ont de nombreux antécédents
en Italie dans les gouvernements de toutes les couleurs politiques. C’est une
pratique stupide et détestable qui éloigne les personnes de qualité et qui
récompense la fidélité et non le mérite.
Cependant, Meloni n’a pas mis en place des mesures qui restreignent les
libertés ou visent seulement à rendre plus forte l’action, en vérité très
faible, de l’exécutif.
Le risque démocratique vient donc de notre incapacité à faire fonctionner la
démocratie, des conflits d’intérêts, d’une architecture institutionnelle
baroque et de pressions extérieures. Le paradoxe est que chaque fois qu’on a
essayé de résoudre ces problèmes - voir référendum Renzi - les mêmes
journalistes qui attaquent le Meloni aujourd’hui ont crié au risque
démocratique. Azione a proposé de nombreux remèdes : du projet de loi
contre les ingérences extérieures, à l’élection d’une assemblée constituante
pour réformer toute la seconde partie de la constitution. Nous luttons
quotidiennement contre les conflits d’intérêts - d’Elkann à Enel - qui
conditionnent la presse et la télévision.
Mais l’utilisation de la bannière du risque démocratique contre l’adversaire
politique est peu crédible, en particulier si elle est utilisée par des
journalistes sectaires, qui soutiennent souvent dans la politique étrangère les
raisons d’autocraties et de dictateurs.
> La prochaine épreuve
La lecture du journal de ce matin indique que nous avons trouvé le prochain
concours qui va tenir les deux côtés et des talk-shows annexes dans les six
prochains mois. Finies les pires régionales de l’histoire commencera une
bataille pour le référendum plus ou moins posée ainsi :
1) gauche, la réforme est un coup démocratique;
2) droite, enfin l’Italie est un pays libre.
On ne parlera plus d’autre chose. Travail, santé, école, industrie (en
morceaux), énergie disparaîtront du débat.
Amusez-vous bien.
> Il n’est pas acceptable que l’Italie reste silencieuse
pendant que l’industrie manufacturière, qui a fait la grandeur de notre pays,
est démantelée table après table. Pas de plan, pas de stratégie.
Je continuerai à entrer dans les usines, à parler avec ceux qui maintiennent ce
secteur chaque jour, comme les entrepreneurs présents ce soir à Avellino.
Mais il faut que tous, syndicats, entreprises et citoyens, se fassent entendre.
Personne n’est exclu.
Parce que si nous ne bougeons pas maintenant, demain il n’y aura plus rien à
défendre.
> Refondons l’espace libéral démocrate. Loin de la droite souveraine et de la gauche populiste. Si ce n’est pas maintenant quand?
> Si vous voulez faire échouer la réforme de la justice, il suffit de continuer à la politiser. Affiches, slogans, dédicaces, attaques contre la magistrature, tout cela est faux et inapproprié. Il faut en discuter avec les citoyens sur le fond et avec calme. Libérer les CSM des courants et garantir la tierce partie du juge sont des objectifs que de nombreux citoyens partagent. La guerre à la magistrature non.
> Nous resterons là où les électeurs nous ont mis. Au centre. Nous voterons les choses qui sont dans notre programme, que ce soit le salaire minimum ou la séparation des carrières. Nous n’entrerons pas dans l’une des deux coalitions mais surtout nous resterons bien loin de ces débats stupides et enfantins en nous occupant de régionalisme, Ukraine (ce qui la heurte particulièrement), Stellantis (gauche qui l’a vue) ; nucléaire; concessions hydroélectriques et prix des factures. Aujourd’hui, je vais parler à Avellino avec les fournisseurs et les syndicats de Stellantis.
> [Victoire des centristes de D66 aux élections législatives néerlandaises] Une bonne nouvelle pour les libéraux centristes néerlandais et une leçon pour nous : aller de l’avant avec sérieux et cohérence pour le temps qu’il faudra.
> Netanyahu ne veut pas la paix tout comme le Hamas ne veut pas la paix. Nous avions dit qu’il s’agissait d’une trêve fragile et non d’une paix durable. Il appartient maintenant à tous les chefs de gouvernement présents au défilé de Trump en Égypte d’exercer une pression politique maximale pour rétablir au moins le cessez-le-feu et l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.
> La liberté d’expression est absolue, celle de dire des mensonges non. Surtout maintenant que notre démocratie libérale est plus fragile que jamais, écrasée d’un côté par Trump et de l’autre par Poutine et Xi Jinping. Et dans tout cela, nous continuons à avoir dans l’Union européenne des figures comme Orban qui ne sont rien d’autre que la cinquième colonne de Poutine. Il faut réagir à tous les niveaux et renforcer les anticorps démocratiques de l’Italie et de l’Europe.
> Plus j’avance, moins je me soucie de parler de droite
et de gauche. Ce que je vois, c’est que personne ne s’occupe des salaires, de
la productivité, de l’énergie, de l’école, du régionalisme, de la santé et de
la sécurité.
La capacité de faire bouger les choses dans n’importe quel domaine est réduite
à une lueur d’espoir.
La Droite est devenue néo-étatiste et la Gauche ne parle plus des ouvriers et
des crises industrielles mais seulement d’elle-même. Nous continuerons à parler
d’Ucriana, Sicilia, Stellantis, énergie avec sérieux et pragmatisme. Ensuite
les Italiens décideront.
> L’UE ne compte plus, mais nous lui tenons le budget. Orban est un atout de Poutine à la tête d’une oligarchie corrompue et antidémocratique. Heureusement, les Hongrois semblent ne plus vouloir savoir.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> La séparation des carrières n’est pas la réforme historique que
raconte la droite ex-justicialiste, ni la fin de la démocratie que dit la
gauche ex-réformiste. Les problèmes restent : le justicialisme, l’absence
de responsabilité et l’usage politique de la justice.
> Je connais Emanuele Fiano depuis toujours. De même que je connaissais son père Nedo qui accepta d’emmener les étudiants florentins à Auschwitz où sa famille fut exterminée et dont il revint vivant par miracle. Empêcher un de nos concitoyens juifs de parler dans une université me fait horreur et me répugne. Et je veux dire à ceux qui croient vraiment en la cause palestinienne : excusez-vous auprès de Fiano. Et nous organisons vraiment une manifestation ProPal : contre le Hamas qui tue des Palestiniens dans la rue, n’empêchant pas la liberté d’expression dans les universités.
> La pression fiscale, la dette publique, le nombre d’Italiens qui fuient, le coût de la vie augmentent et le gouvernement ne fait rien. Son plan? Disparu dans le néant.
> En résumé : Salvini attaque Tajani sur les banques. Tajani attaque alors Salvini parce qu’il ne s’est pas rendu compte que le (leur) gouvernement a coupé les fonds des métros. C’est alors que Lupi arrive et demande : mais Tajani au Conseil des ministres dormait-il ? Pourquoi n’a-t-il rien remarqué ? Tajani répond à Lupi : Pinocchio. Qui n’a rien à voir mais ça fonctionne toujours. La Meloni pour se maintenir stable dans les sondages fait semblant de ne connaître personne et de passer par hasard chez Chigi [réside de la présidente du conseil]. (…) Si vous avez une pension minimale, ils vous donnent 4 € de plus. Si vous avez la pension de Brunetta, ils vous envoient au CNEL avec 240.000 €. Pendant ce temps, la dette publique augmente, la pression fiscale augmente, les fuites de l’Italie augmentent, le coût de la vie augmente. Un gouvernement aussi brisé qu’on ne l’a jamais vu. Jamais.
● Pays-Bas
♦ D66
> [Victoire des centristes
de D66 aux élections législatives néerlandaises] À tous ceux qui ont
choisi les forces positives. Pour l’optimisme. Pour la conviction que c’est
possible : merci !
Ensemble, nous avons tourné la page de la négativité et de la division. Ensemble, nous construirons un nouveau Pays-Bas dans lequel c’est possible.
Rob Jetten (président)
> [Victoire des centristes de D66
aux élections législatives néerlandaises] Merci pour toute votre
confiance. Nous sommes le plus grand parti des Pays-Bas ! Maintenant, nous
allons travailler pour tous les Néerlandais.
> [Victoire des centristes de D66 aux élections législatives néerlandaises] Le plus gros résultat de D66 jamais obtenu et nous avons célébré cela ! Quelle soirée. Nous attendons avec impatience le résultat final, mais nous savons une chose pour sûr : nous voulons continuer notre mission positive et faire ressortir le meilleur pour tous les Néerlandais !
> [Victoire des centristes de D66 aux élections législatives néerlandaises] Les forces positives ont gagné ! Je veux travailler pour tous les Néerlandais, parce que c’est le pays de nous tous !
> Nous pouvons faire l’histoire ! Il est temps de laisser les forces positives déterminer à nouveau le cours de notre pays. Tout le monde doit voter pour cela. Vous et moi. Avec les amis, la famille et les collègues. Parce que lorsque toutes les forces positives s’unissent, nous mettons fin à l’ère Wilders.
Pour des logements abordables, une économie verte intelligente et un pays de nous tous. Votez D66. C’est possible.
● Pologne
♦ Polska 2050
> Nous avons promis de
dépouiller les médias publics de leur caractère partisan, et c'est ce que nous
faisons ! Notre loi sur les médias a été soumise aujourd'hui à l'équipe chargée
de planifier les travaux du gouvernement.
Lorsqu'elle entrera en vigueur, toute
personne souhaitant travailler au sein des conseils d'administration, des
conseils de programmation, des conseils de surveillance ou du KRRiT (Conseil
national de la radiodiffusion et de la télévision) devra passer un concours
transparent dans le cadre duquel :
- Les candidats seront auditionnés
publiquement.
- Les résultats seront annoncés avec une
justification complète du choix.
Cela fera certainement plaisir à beaucoup
de gens. Les candidats devront respecter des règles spécifiques :
-
Apolitisme – ils ne peuvent pas avoir été membres d'un parti au cours des 5
dernières années et ne peuvent pas se présenter aux élections ni exercer de
fonctions au sein d'un parti pendant 10 ans.
- Expertise – au moins 5 ans d'expérience
dans les médias, la culture ou le droit des médias.
Et il y aura aussi des changements au
sein du KRRiT. Il sera plus pluraliste et fonctionnera selon un système de
rotation :
- 9 membres nommés pour 6 ans, 1/3 des
membres seront remplacés tous les 2 ans.
- Les membres sont nommés par : la Diète
(4 personnes), le Sénat (2 personnes) et le président (3 personnes).
Nous espérons que cela sera bientôt mis
en œuvre et que les médias seront au service des citoyens, et non de ceux qui
détiennent actuellement le pouvoir !
> Nous introduisons
un financement constant et transparent des médias publics à partir du budget de
l’État, lié à la mission et à la responsabilité, et non à la décision politique
ou à l’ajout d’argent ».
Plus de subventions ad hoc, plus de pression et de dépendance au pouvoir. Un
financement stable est une garantie d’un message juste et indépendant.
> Au fil des ans,
les décisions concernant les chefs des médias publics ont été prises dans les
cabinets politiques. Nous en avons fini avec cela !
Nous lançons des concours ouverts pour tous les postes, des conseils de gestion
aux conseils de programme.
Le nouveau Conseil national de la radiodiffusion sera composé de 9 membres élus
à tour de rôle par le Sejm, le Sénat et le Président, avec la participation
d’organisations non gouvernementales et l’audition publique des candidats.
Quiconque veut diriger des médias publics doit répondre aux exigences de
l’apolitisme et de la compétence sans légitimité de parti, avec une expérience
avérée dans les médias ou la culture.
Nous liquidons le Conseil national des médias, et ses compétences sont reprises
par le Conseil national de la radiodiffusion apolitique, qui assurera également
le pluralisme des médias, la transparence des dépenses publicitaires de l’État
et créera une base de données publique sur ces dépenses.
C’est la fin des nominations politiques. L’ère de la transparence et du
professionnalisme dans les médias publics commence.
> L'humanité l'emporte sur la cruauté ! La Chambre des députés et le Sénat ont unanimement dit « stop » à la souffrance et à l'élevage des animaux pour leur fourrure. Tout est désormais entre les mains du président.
> Les Polonais en ont assez des effets d’une politique de l’alcool irresponsable !! Des urgences bouchées, de plus en plus d’interventions policières et des rues jonchées de canettes ou de bouteilles sont une image qui peut être changée. Nous devons seulement adopter les solutions que nous proposons. Nous espérons que les députés et les sénateurs écouteront les gens, pas les «alcolobbyistes».
> L’alcool en
Pologne est moins cher et plus disponible aujourd’hui que jamais. Avec un
salaire moyen, vous pouvez acheter 140% de bière ou de vodka de plus qu’il y a
deux décennies. Les statistiques sont inexorables : l’adulte moyen
consomme aujourd’hui environ 11 litres d’alcool pur par an !! C'est plus que la
moyenne européenne et quelques litres de plus qu’il y a deux décennies.
Les effets sont dramatiques : maladies, accidents, addictions, des
centaines de milliers de morts prématurées. Les coûts sociaux et économiques
associés à cette situation s’élèvent à plus de 90 milliards de PLN.
Par conséquent, dans le projet de loi, la Pologne 2050 propose un:
- interdiction de la publicité et de la promotion de toutes les boissons alcoolisées (y compris 0%”),
- ventes interdites dans les stations-service,
- possibilité de
limiter les ventes avant 9h00.
83% des participants à la consultation publique ont soutenu ces solutions.
C’est une voix claire : il est temps de mettre fin au gâchis de l’alcool !
● Portugal
♦ Iniciativa liberal
> L'Initiative libérale est là où elle a toujours été, sur la voie de la
réforme du pays, avec une énorme ambition pour un Portugal plus développé.
Ce qui a changé, c'est le gouvernement du PSD face aux promesses de changement
qu'il a faites aux Portugais pendant la campagne Gouverner de la même façon que
le PS a gouverné et augmente encore les dépenses publiques plus que les
gouvernements socialistes. (…)
L'Initiative libérale rejette les gouvernements amorphes, qui ne gèrent la
situation que dans le style des dernières décennies où PSD = PS.
Il n'y a pas de réforme de l'État en vue et rien d'autre que de grossir l'État
au détriment de la sueur quotidienne des Portugais.
L'Initiative libérale présentera dans la discussion de ce budget de l'État les
mesures urgentes pour faire croître économiquement le Portugal et recommandera
au PSD de les examiner et de les accepter.
> Les budgets des gouvernements AD sont plus gaspillants
que les budgets des gouvernements PS.
Les dépenses augmentent toujours, l'État devient toujours plus gros, et ils
continuent à dire qu'ils ne peuvent pas réduire les impôts nulle part. La DA
n'a représenté aucun renversement dans le style de gouvernance.
Les Portugais ont voté pour le changement, ça s'est avéré pire et le futur
hypothéqué.
L'Initiative libérale défend la réduction des dépenses publiques, la réduction
de la charge fiscale et un État efficace capable d'utiliser ce qu'il collecte
auprès des Portugais à des fins et à une utilisation efficace.
L'Initiative libérale défend que les jeunes peuvent avoir un avenir au Portugal
et qu'il incombe au gouvernement de ne pas l'hypothéquer.
● Roumanie
♦ Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> Aujourd'hui cela fait 10 ans
depuis la tragédie qui a changé la Roumanie à jamais. 10 ans que 65 jeunes ont
perdu la vie, et beaucoup d'autres portent encore, corps et âme, les cicatrices
de cette nuit. Dix ans qu'une génération a largement dit que l'indifférence et
la corruption tuent, et les promesses sans action deviennent complicité.
Mes pensées vont aux familles qui n'ont pas pu dire au revoir, aux survivants
qui ont transformé la souffrance en courage et action civique, ainsi qu'aux
pompiers, médecins, gens ordinaires qui ont essayé de sauver des vies à
l'époque.
Le collectif reste le miroir d'un état qui n'a pas fonctionné et qui a été
guidé trop de fois par le principe de "ça va comme ça". Un miroir
dans lequel on voit comment les lois ne sont que sur papier, les contrôles
formels et la responsabilité sont dilués dans la bureaucratie. Un miroir qui
nous a montré la même réalité dans le cas d'autres tragédies de la dernière
décennie.
Des mesures ont été prises, la législation et les règles de sécurité ont été
revues, certains espaces dangereux ont été fermés. Dans le même temps, la
société civile est devenue plus vocale, les gens protestent quand la situation
est terrible, il y a de plus en plus de gens qui ne restent pas silencieux face
à l'injustice. Cette pression publique mobilise la classe politique pour faire
des réformes, pour prendre des décisions qui rétablissent l'État sur des bases
saines. Mais ce n'est pas presque assez.
Aujourd'hui, la Roumanie ne dispose pas de centres entièrement fonctionnels
pour les saisies, de nombreux hôpitaux sont encore aux prises avec des pénuries
aiguës, le grave problème des infections nosocomiales reste non résolu. Les
promesses faites à cette époque ont été gaspillées dans des priorités
temporaires. Ces engagements ne peuvent pas rester simplement du matériel
d'archives.
Dans la mémoire des disparus, pour les survivants et pour les générations à
venir, nous avons l'obligation de faire tout notre possible pour éviter que de
telles tragédies ne se reproduisent. Dix ans plus tard, la douleur demeure,
mais aussi le devoir de ne pas oublier et de ne pas abandonner que nous pouvons
faire une réforme institutionnelle profonde, ce qui signifie le véritable
changement pour le mieux de la Roumanie.
> En
redimensionnant la force de rotation qui opère également en Roumanie, la
présence des troupes américaines en Roumanie revient, en fait, au niveau de
l'avant-guerre en Ukraine.
La dissuasion des menaces sur le flanc Est de l'OTAN est compensée par la
complémentation constante d'équipements militaires et la présence accrue des
forces européennes, en plein accord avec le partenaire américain.
La sécurité de la Roumanie et du flanc oriental ne sera en aucune façon
diminuée.
Le partenariat stratégique entre la Roumanie et les États-Unis reste dans les
mêmes paramètres.
L'infrastructure stratégique développée ensemble à Deveselu, Turzii Field et
Kog ălniceanu continuera d'être pleinement opérationnelle, les troupes
américaines continueront d'être localisées dans ces bases et le transfert de
matériel militaire se poursuivra.
> Nous avons eu
une discussion constructive aujourd'hui avec Valdis Dombrovskis, commissaire
européen chargé de l'économie et de la productivité.
Nous avons notamment discuté de la situation budgétaire de la Roumanie, de la
procédure pour le déficit excessif et des réformes et mesures que le
gouvernement prend. Je lui ai assuré qu'il y avait toute la détermination à
faire ces réformes et à avoir la stabilité politique et la prévisibilité
nécessaires.
C'est un parcours compliqué qui a des coûts à la fois sociaux et économiques,
mais je suis convaincu que nous allons rétablir le budget, réduire les dépenses
publiques et notre économie va se remettre.
Le commissaire m'a informé que, dans son évaluation, la Roumanie est sur la
bonne voie et réduira son déficit si elle achève toutes les réformes annoncées.
Il m'a également assuré que notre pays bénéficiait du plein soutien de la
Commission européenne dans cette entreprise, ainsi que de mener à bien tous les
investissements et projets dans le PNRR.
Pour ma part, je lui ai assuré que nous ferons tous nos efforts pour utiliser
efficacement ces fonds, afin que chaque euro soit utilisé au profit de la
Roumanie.
● Suède
♦ Liberalerna
Simona Mohamsson (première secrétaire)
> Les étudiants qui ont besoin d’un soutien pour apprendre à lire
et compter doivent recevoir l’aide appropriée. Nous sommes en train de nommer
une enquête pour s’assurer que toute personne qui lit un document d’éducation
spécialisée peut également travailler avec les élèves. Nous avons besoin de
plus d’enseignants en éducation spécialisée à l’école - pas de plus
d’enseignants de bureau.
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