L’incohérence des Français est aussi grande que celle des partis politiques d’opposition et de la quasi-majorité des médias et de leurs experts-éditorialistes.
Après avoir reproché à Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée alors qu’il avait de bonnes raisons de le faire (absence de majorité absolue à l’Assemblée, victoire du RN aux Européennes, tentatives récurrentes de chaos de la part du Nouveau front populaire dirigé par LFI), les voilà qui demandent majoritairement une nouvelle dissolution et pour nombre d’entre eux la démission du chef de l’Etat.
La chute de François Bayrou et de son gouvernement qui n’ont pas obtenu la confiance à l’Assemblée, comme prévu, permet à tous ceux que l’on vient de citer de se lâcher comme c’est toujours le cas dans ce genre de circonstances et de fantasmer sur tout et n’importe quoi en ignorant la situation du pays et du monde.
Parce que la démission du premier ministre remise aujourd’hui au président de la république n’a pas changé, tout d’un coup, la réalité.
Comme on l’a dit ici avec d’autres, ce 9 septembre, les défis qui sont devant nous sont exactement les mêmes que ceux qui existaient le 8 septembre et les extrêmes ainsi que leurs alliés n’ont aucune solution responsable pour les relever et les remporter.
Oui, la réalité a une bien mauvaise habitude: elle se fiche des idéologies et des déclarations démagogiques des populistes extrémistes.
Du coup, demain, 10 septembre, lorsque certains essaieront de «bloquer tout», la réalité continuera à aller son chemin, peut-être sans la France qui s’enfermera dans un déni que cette même réalité lui fera payer très cher.
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