C’est à la fois une victoire du Centre et surtout de la démocratie avec l’élection du candidat du Parti démocrate à la présidentielle, Lee Jae-myung.
Après la tentative de coup d’Etat du président conservateur depuis destitué et objet de poursuites, les électeurs Sud-Coréens se sont mobilisés en masse avec près de 80% de participation, du jamais vu depuis 1992, c’est dire l’importance de ce scrutin pour eux et ils ont choisi un centriste pour conforter une démocratie en danger alors même que l’ancien chef de l’Etat continue à refuser sa destitution et a lancé des appels à la mobilisation de l’extrême-droite ce qui a généré des troubles.
Mais c’est aussi une grande victoire pour le Parti démocrate qui contrôle désormais non seulement le pouvoir législatif mais aussi l'exécutif.
En plus des 171 sièges qu'il détient à l'Assemblée nationale, le parti pourrait englober jusqu'à 190 des 300 sièges s'il s’allie avec d'autres formations progressistes.
Avec cette majorité et un président de son camp, la formation centriste va pouvoir faire passer des lois et des nominations importantes que l’ancien président retoquait avec son pouvoir de véto.
Mais il lui faudra également faire en sorte de réduire les clivages idéologiques qui déstabilisent la société sud-coréenne tout en luttant contre les forces réactionnaires et en tendant la main à tous les Coréens.
Comme l’explique la journaliste Lee Sae-rom de l’agence de
presse Yonhap:
«Le président élu devra d'abord intégrer les deux camps afin de gérer en
douceur les affaires de l'Etat. Lee décrit désormais le Parti démocrate comme
un parti centriste voire droitiste et compte l'ouvrir aux conservateurs,
excepté l'extrême droite, comme il l'a fait au cours de sa campagne pour la
présidentielle.»
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