Ces accusations n’ont cessé d’être mises en avant et sont devenus un fonds de commerce pour LFI et Les écologistes (anciennement EELV).
Elles sont reprises complaisamment par les médias de gauche mais pas seulement en s’appuyant sur l’importance que le Président de la République accorderait à la sécurité ou à la régulation de l’immigration comme si s’occuper de ces domaines vous placerait systématiquement à la droite de la droite de l’échiquier politique.
On comprend bien que ces attaques ont des raisons idéologiques – fustiger la démocratie républicaine libérale – et électoraliste – détacher les électeurs de gauche d’Emmanuel Macron.
Pendant ce temps, en Italie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Israël, aux Etats-Unis et ailleurs Emmanuel Macron est critiqué par la droite et l’extrême-droite qui le considère comme un homme de gauche!
Ça été particulièrement le cas récemment lorsqu’il a été accusé par l’extrême-droite roumaine de favoriser la candidature du centriste Nicosur Dan à la présidentielle que ce dernier a remporté.
On comprend qu’ici, ces attaques ont des raisons idéologiques qui sont d’ailleurs identiques à celle de l’extrême-gauche en France – fustiger la démocratie républicaine libérale – ainsi que des raisons électorales qui sont de déconsidérer les candidats du Centre comme étant des agents de l’étranger et faisant partie d’un vaste complot contre les nationalistes avec à sa tête des personnes comme Macron, ardent défenseur d’une Europe unie.
Ces attaques venues de chaque côté de l’échiquier politique confirment encore une fois la position des centristes et des personnalités positionnées sur l’axe central comme Emmanuel Macron.
Celle-ci sont constamment harcelée par la Gauche et la Droite ainsi que leurs extrêmes car ils représentent un danger pour leur clientélisme politique en essayant de rassembler autour d’une politique équilibrée.
Que, parfois, Emmanuel Macron se soit aventuré sur des terres populistes est vrai et nous nous en sommes fait l’écho ici.
En revanche, il n’a jamais été un radical de droite ou de gauche comme il est accusé par ses opposants et encore moins un extrémiste.
De plus, on peut le créditer d’une défense systématique et sans concession de la démocratie républicaine libérale dans toutes ses prises de position, tous ses discours depuis son accession au pouvoir.
Toutefois, on peut regretter qu’il ait parfois noué des relations plus ou moins amicales avec des extrémistes ou des populistes en France – comme avec Philippe de Villiers – et surtout à l’étranger – avec Lula au Brésil, Modi en Inde et Trump aux Etats-Unis.
Nicolas Levé
Alexandre Vatimbella
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