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mercredi 4 juin 2025

La Quotidienne centriste du 4 juin 2025. L’argument politique définitif: «de toute façon, nous allons tous mourir»!


Quand un élu du peuple ne fait rien, vote contre des législations qui aident ou protègent, voire les abroge, il peut utiliser un argument définitif: «de toute façon, nous allons tous mourir»!

C’est ce qu’a fait la sénatrice républicaine trumpiste Joni Ernst lors de ces «town halls», ces meetings que les élus américains ont avec leurs électeurs.

Pressée de questions d’une assistance mécontente des décisions prises par Trump et le Congrès à majorité républicaine, notamment la suppression ou la baisse drastique d’aides ou d’allocations en particulier dans le domaine des assurances-santé, à court d’arguments, elle a lâché cette apostrophe qui a médusé non seulement tous les gens présents mais également et évidemment tous les médias.

Au vu du tollé que cela a provoqué, elle a enregistré une vidéo mise en ligne sur son réseau social pour tenter de s’excuser tout en affirmant encore que la réalité était que nous allions tous mourir et que ceux que cela angoissait, pouvait s’en remettre à Jésus-Christ, son dieu…

Selon certaines sources, elle aurait enregistré ce message dans… un cimetière!

Depuis l’élection de Trump et ses décisions en faveur des riches au détriment de la classe moyenne et des pauvres, le Parti républicain invite ses élus à ne plus organiser de town halls pour ne pas se retrouver devant des électeurs agressifs qui demandent des comptes et entretiennent ainsi une mauvaise image de la formation trumpiste.

Beaucoup d’entre eux ont obtempéré avec une certaine lâcheté puisqu’ils n’assument pas leurs votes au Congrès tandis que d’autres tentent encore de faire front.

Mais cette sortie au minimum très déplacée devrait en convaincre d’autres de ne pas affronter le public de face.

Car il n’est pas question pour eux de revenir en arrière.

Pour l’instant.

A noter que pendant ce temps, l’extrémiste populiste qui occupe la Maison blanche a diffusé une nouvelle théorie du complot qui affirme que Joe Biden aurait été assassiné et remplacé en 2020 par «un clone robotique» (sic!).

Ce qui a amené la vedette des talk-shows, Stephen Colbert, à se demander pourquoi le Parti démocrate aurait décidé de mettre à la place de Biden, un robot encore moins alerte que l’orignal…

Voilà à quoi ressemble «la plus grande présidence de tous les temps», dixit Trump.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


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