Or donc, selon les oppositions d’extrême-gauche, d’extrême-droite et de gauche, relayés par leurs médias officiels et officieux, reprochent au gouvernement Bayrou, comme elles le reprochaient à celui de Barnier et encore à celui d’Attal et encore à celui de Borne l’immobilisme qu’elles ont créées de toute pièce en refusant tout consensus et compromis!
Et cet immobilisme issu de leur intransigeance s’est évidemment accru cette dernière année après les résultats des législatives anticipées où il n’y a aucune réelle majorité à l’Assemblée.
On peut comprendre que les extrêmes jouent systématiquement la crise de régime et le chaos, cela fait partie de leur ADN, l’Histoire en est témoin.
On a été plus surpris par la manière d’agir de la Gauche et de la Droite dites de gouvernement qui ont également participé à cet immobilisme, refusant les responsabilités et se réfugiant dans une opposition de principe.
Depuis la dissolution de 2024, une partie de la Droite regroupée chez LR et quelques indépendants du groupe LIOT ont décidé une participation au pouvoir au vu de la situation qu’elle a monnayée très cher par rapport à sa réelle force politique actuelle.
In fine, cet immobilisme ne peut être cassé que par le peuple, c’est-à-dire par les électeurs lors d’une nouvelle élection législative.
Sauf que tous les sondages montrent que rien ne changera, les Français – notamment ceux qui votent pour les partis qui créent l’immobilisme de plus en plus néfaste pour le pays et qui ne rêvent que de prendre le pouvoir afin de mettre en place un gouvernement extrémiste et populiste – ne prenant manifestement pas conscience que les enjeux qui se présentent à la France dans un contexte mondial particulièrement dangereux implique de s’unir au lieu de se diviser.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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