2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

vendredi 26 septembre 2025

Propos centristes. France – Le monde passe de la loi à la force / Notre naïveté met en danger la démocratie / L’Europe plus souveraine, plus unie et plus démocratique / Poutine: brutalité, mensonge, violence désinhibée / l’Iran ne doit jamais obtenir l’arme nucléaire / Problèmes du Mercosur / Neutralité carbone / Nouvelles tâches pour les pharmaciens…


Voici une sélection, ce 26 septembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
« Encore » diront certains. Oui, encore ! En huit ans, nous avons bâti une Europe plus souveraine, plus unie et plus démocratique. Restons mobilisés, ensemble, pour préparer l’avenir.

> Je viens de m’entretenir avec la Première ministre danoise, Mette Frederiksen. Je lui ai fait part de la pleine solidarité de la France avec le Danemark après la répétition d’intrusions de drones non identifiés affectant le fonctionnement de l’aéroport de Copenhague. La France est prête à apporter son appui au Danemark pour évaluer la situation et contribuer à la sécurité de l’espace aérien danois.

> [Discours à l’occasion de l’événement de haut niveau sur le climat]
Je vais essayer d'aller le plus directement possible à l'objectif parce qu'au fond, nous savons tous ici très précisément ce qui nous rassemble. Il y a maintenant 10 ans, l'accord de Paris a posé très clairement nos objectifs communs fondés sur la science, j'y reviendrai, et l'évolution sur à peu près toutes les latitudes de notre planète montre que les conséquences des dérèglements climatiques sont bien là, qui rendent encore plus tangibles les constats que nous faisions il y a 10 ans.
Dans ce contexte-là, je veux d'abord ici vous dire que la France, depuis 2017, respecte ses budgets carbones et est au rendez-vous de ses obligations. Et donc, nous continuerons à le faire, et vous pouvez compter sur notre économie et notre pays. Mon deuxième message, c'est qu'on doit maintenant être au rendez-vous de cette fin d'année 2025, et on le sait, avec quelques objectifs qui nous attendent pour la COP 30 au Brésil, à Belém, qui est ô combien importante. Et je veux ici redire au président Lula, à ses équipes, à tous les négociateurs, notre soutien en la matière. Et donc, pour dire les choses de manière tout aussi simple, les Européens seront au rendez-vous de Belém et la France défendra avec force ce rendez-vous, c'est-à-dire être sur le chemin qui nous amène à la neutralité carbone 2050.
Donc, nous présenterons nos contributions déterminées au niveau national, basées sur la science, mobilisant les moyens publics et privés, en ligne avec la trajectoire, et la France soutient à cet égard aussi le développement des mécanismes de crédit carbone entre États, qui nous permettront d'aller plus loin, et tous les mécanismes permettant d'accompagner nos industries dans cette transition, et donc de nous mettre en capacité d'y arriver. Voilà ce qui sera présenté d'ici à la fin d'année, au mois de novembre à Belém et pour la COP 30.
Au-delà, je voulais revenir sur quelques-uns des objectifs importants des prochains mois dans ce contexte. D'abord, nous devons continuer résolument à nous engager sur la sortie progressive des énergies fossiles. Nous l'avons décidé à Dubaï, et c'est une mobilisation qui est essentielle, et il nous faut pour cela continuer d'accélérer en particulier notre sortie du charbon. N'allons pas vers des COP futures en revenant sur les engagements pris dans les COP passées. Et donc, là-dessus, on a mis en place des mécanismes pour financer ces transitions, pour amortir aussi les financements parfois faits récemment, et n'accréditons pas les discours régressifs qui consisteraient à dire que ce serait une bonne chose de rouvrir des centrales à charbon ou de revenir sur la pire des énergies fossiles. Essayons de ne pas reculer de deux cases, mais plutôt de continuer d'accélérer cette transition.
Ensuite, ça a été dit par mon amie Mia Mottley tout à l'heure, fixons des objectifs contraignants sur le méthane. On sait que c'est un objectif accessible. Nous participons à cette coalition du Global Methane Pledge, qui rassemble 150 pays. J'invite tous ceux qui n'y sont pas encore à la rejoindre. La réduction du méthane est le chemin le plus rapide pour une baisse des émissions, et nous en ferons aussi une priorité du G7 que la France aura à présider l'année prochaine.
Le troisième élément sur lequel je voulais insister, c'est la protection, la restauration de nos écosystèmes. On sait maintenant très clairement aujourd'hui, par les travaux du GIEC et de l'IPES, qu'il y a une synergie très profonde entre notre combat pour limiter nos émissions de CO2 et notre combat pour la biodiversité. L'un et l'autre se renforcent. Et on a, à cet égard, parce que je ne veux pas être trop long ici, mais à nous battre avec force pour nos forêts, et en particulier nos forêts primaires et nos océans, parce que ces deux combats sont des combats pour préserver notre biodiversité. Je rappelle que les trois quarts de la biodiversité terrestre aujourd'hui sont dans ces forêts primaires, qu'on a des réserves de biodiversité extraordinaires dans nos océans et qu'on a là, quand on parle de nos océans et de nos forêts primaires, des puits de carbone absolument remarquables et, en particulier, des puits de carbone irrécupérables pour nos forêts primaires. Et donc, je veux qu'on poursuive la mobilisation pour nos forêts.
Le rendez-vous de Belém sera important parce qu'on va améliorer et monter notre engagement collectif pour l'Amazonie. La France est un des pays de l'Amazonie avec le territoire guyanais. Et donc, nous aurons à apporter des mécanismes nouveaux, des financements nouveaux pour protéger encore davantage l'Amazonie. On ne doit pas aussi rebaisser et relâcher nos objectifs sur les forêts d'Asie du Sud-Est et du Pacifique, je pense à ce qu'on a fait avec la Papouasie de Nouvelle-Guinée, et évidemment les forêts primaires en Afrique, qui demeurent des objectifs essentiels. À cet égard, tout ce qu'on va déployer avec ce qu'on appelle les country packages est absolument clé pour aider à la préservation. Et là où nous mettons tant d'argent pour faire de la reforestation, ce qui est une très bonne chose, mettons beaucoup d'argent pour préserver les forêts existantes, ce qu'on ne fait pas suffisamment, et permettre à des territoires qui conservent ces forêts de sortir d'un dilemme qui serait celui de perdre en quelque sorte des capacités de développement économique en préservant ces forêts.
Donc, c'est à la communauté internationale d'accompagner ces pays dans ce travail de protection. Et puis, on a nos océans. La conférence de Nice, tout le travail collectif qui a été fait — et je remercie les Nations unies, tous les pays partenaires, et c'est quelque chose que nous avons mené avec nos amis du Costa Rica — nous a permis de dépasser même les 60 ratifications pour le traité dit BBNJ. Et donc, on va mieux protéger notre haute mer, mais il faut vraiment renforcer le travail collectif  : protection de la haute mer avec la mise en œuvre de BBNJ, maintenant on a tout ce travail de mise en œuvre des objectifs Kunming-Montréal avec le 30-30 pour protéger dans les zones économiques exclusives au moins 30 % de nos zones, et puis je vous invite au maximum à rejoindre l'initiative de moratoire sur le deep sea mining, qui est absolument clé, là aussi, si on veut préserver cette biodiversité. Il faut relancer et multiplier les efforts pour les forêts et les océans.
Puis, on a enfin le combat des financements. On sait le rendez-vous important pour Belém à cet égard. Je veux ici dire que l'Union européenne se mobilise. Nous sommes le premier bailleur international: 28 milliards d'euros en 2022 qui ont été décidés, ce qui fait un quart de la finance internationale pour le climat. La France elle-même, avec l'Agence française de développement, mobilise 7,7 milliards d'euros sur la finance climat et a triplé justement son exposition sur les 10 dernières années. Et donc, nous continuerons de mobiliser sur cette finance internationale.
Mon tout dernier point, c'est sur la méthode. Au-delà de ces mobilisations, de ces échéances, de ce que nous voulons faire pour Belém avec la NDC et les quelques chantiers que je viens d'évoquer, nous devons continuer cette méthode d'associer tous les acteurs. On aura des résultats ensemble sur le climat si on continuait d'associer les scientifiques, les gouvernements, les entreprises, les ONG. Puis c'est celle que nous avons bâtie de méthode aussi avec le Pacte pour la prospérité, les peuples et la planète, le 4P, qui réunit aujourd'hui 73 États et qui a permis des initiatives innovantes par cette mobilisation générale. Je vais juste en citer quelques-unes, parce qu'elles viennent compléter cet agenda. C'est ce qu'on fait avec le Kenya, la Barbade, l'Espagne, la Somalie, le Bénin, la Sierra Leone, Antigua et Barbuda, et tous les pays qui le souhaitent pour une meilleure contribution du secteur de l'aviation à des transitions équitables à la résilience. C'est un des exemples de ce qu'on appelle les financements innovants.
On doit continuer de bâtir des coalitions d'acteurs pour les financements innovants. Avec le Royaume-Uni, nous avons travaillé à la mise en place d'un cadre pour les crédits biodiversité. Là aussi, c'est un mécanisme essentiel pour arriver à ce que je viens d'évoquer sur la forêt, par exemple, avec des projets pilotes qui sont déjà identifiés et une méthodologie robuste pour éviter de répliquer les erreurs qu'on a faites un moment par le passé sur les crédits carbone. Et puis, nous devons aussi mieux prendre en compte la vulnérabilité climatique dans les financements des banques de développement. Ça fait partie de cet agenda du 4P sur la réforme des grandes banques. Pour réussir cela, enfin, on doit garder en tête quelques principes simples. Aucun pays ne devrait choisir entre la lutte contre la pauvreté et la protection de la planète. Chaque pays doit pouvoir choisir son chemin. Il faut augmenter les financements envers les économies les plus vulnérables, car c'est une question de justice, et ce sont ces économies et ces pays qui sont les premières victimes des dérèglements climatiques. La finance privée doit être beaucoup plus mobilisée. C'est ce qu'on a mis au cœur de la réforme de la Banque mondiale et du FMI pour pouvoir, justement, réussir cette transition.
Enfin, la science doit continuer d'être le cœur de nos constats et de nos politiques. Il se peut que, parfois, on entende émerger des discours qui laisseraient s'installer l'idée que les questions climatiques ou de biodiversité seraient, en quelque sorte, des affaires d'opinion, que la science ne serait pas si claire. Je crois quand même que la science est assez claire. En tout cas, les scientifiques dûment accrédités, reconnus par leurs pairs, ne laissent pas planer beaucoup de doutes. Et donc, continuons de baser nos décisions sur la science et défendons la science libre, ouverte, pour fonder ces décisions. C'est pourquoi, dans cet esprit, à Paris, en décembre prochain, nous rassemblerons les 800 scientifiques du GIEC pour continuer de défendre cet agenda, qui est celui qui a permis aux Nations unies de prendre les bonnes décisions.
Je vous remercie pour votre attention et pour notre mobilisation collective.

> [Discours à l’occasion de la remise du prix Atlantic Council Global] Lorsque nous parlons de la citoyenneté mondiale dans le monde actuel, cela pourrait être un gros problème pour vous, car être mondial n’est pas si bon pour un leader aujourd’hui. Et laissez-moi d’abord dire, mais c’était parfaitement formulé par mes prédécesseurs ici, que vous pouvez être un leader mondial, profondément enraciné, et vous pouvez croire au patriotisme et défendre votre pays sans être nationaliste. C’est une grande différence. La grande différence est qu’être plein de patriotisme vous fait aimer votre pays, mais attaquer les autres, ce qui est la principale différence avec un nationaliste. C’est pourquoi je suis ici devant vous, en tant que patriote clair pour la France, mais aussi comme un fervent défenseur de l’Europe et un fervent partisan de la coopération mondiale et de cet ordre mondial.
Je suis connu en France pour le « en même temps » qui signifie « en même temps ». Et beaucoup de gens me reprochent d’avoir une sorte d’ambiguïté à ce sujet. Non. Vous pouvez refuser de faire des choix stupides et vous pouvez refuser des alternatives stupides. Vous pouvez aimer votre pays et aimer coopérer avec les autres. C’est juste une matrice d’être un citoyen du monde.
Maintenant, après la Seconde Guerre mondiale, nous avons tous construit ensemble, et c’est clairement l’ADN de nos Nations Unies. Nous construisons cet ordre pour avoir la paix, la prospérité et la démocratie. Ces trois idées et concepts fondamentaux sont ceux qui sont en jeu aujourd’hui, non seulement pour les protéger, mais aussi pour être sûrs que nous-mêmes et nos enfants bénéficierons de la paix, de la prospérité et de la démocratie.
C’est le moment même où nous devrons travailler très dur et coopérer tous ensemble. La paix d’abord, soyons clairs. Quand vous regardez la situation aujourd’hui, il y a un risque énorme à vivre dans un monde où c’est la fin de l’état de droit, où c’est la fin de notre Charte des Nations Unies.
Vous avez mentionné, et je tiens à vous en remercier, la guerre d’agression lancée par la Russie contre l’Ukraine. Laissez-moi vous dire, ce n’est pas seulement la guerre du peuple ukrainien. Ils sont si courageux et nous les admirons tous ce soir, et veuillez les applaudir. C’est évidemment une guerre existentielle pour les Européens parce que c’est notre sécurité qui est en jeu. Mais c’est une guerre pour tout le monde dans ce monde. Parce que si vous restez passif, si vous ne réagissez pas à cette guerre d’agression contre la souveraineté, je veux dire le territoire et l’intégrité du peuple ukrainien, cela signifie simplement que vous renoncez à la Charte des Nations Unies.
Le lendemain, quelle est votre garantie de ne pas vivre dans le Far West ? Rien. Donc notre devoir en tant que nations libres, en tant que membres de cette Organisation des Nations Unies, c’est clairement de soutenir les Ukrainiens dans cette résistance, de soutenir les Ukrainiens afin non seulement de résister, mais aussi de récupérer leur territoire et leur intégrité. C’est pourquoi nous avons travaillé très dur avec tant de collègues et d’alliés pour construire cette coalition des volontaires avec les premiers ministres britanniques. Nous sommes 35 nations travaillant pour le lendemain sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Mais c’est pourquoi, avant tout, nous devons nous mobiliser pour aider les Ukrainiens à résister dans cette période. C’est le cœur de la discussion que nous avons eue hier avec le président Trump. Et nous avons convenu de dire : La Russie n’est pas celle en laquelle vous croyez. La Russie n’est pas si forte. Regardez la situation. Plus de 1 000 jours, ils ont juste pris 1 % du territoire ukrainien. Si nous décidons que la Russie doit revenir à la table des négociations et accepter de respecter l’Ukraine en tant que pays libre, nous pouvons le faire. Donc nous croyons fermement en la paix, mais pas une paix qui sera d’une certaine manière une reddition pour l’Ukraine. Une paix robuste et solide, conforme à notre ordre international et à notre charte de l’ONU. C’est notre objectif et c’est ce que nous livrerons.
C’est aussi ce qui est en jeu au Moyen-Orient. Permettez-moi de dire quelques mots sur le Moyen-Orient ici ce soir. Parce que si nous voulons être des citoyens du monde, si nous croyons que nous vivons dans un ordre mondial, nous ne devrions jamais accepter deux poids deux mesures.
Quelle est la crédibilité des Européens ou d’autres à dire : il est très important de respecter l’intégrité territoriale des Ukrainiens, il est très important de respecter les principes de la Charte des Nations Unies. Mais pas un seul mot pour le Moyen-Orient, pas un seul mot pour ce qui se passe à Gaza. Nous tuons notre crédibilité avec une telle approche. Ce n’est pas compris dans le reste du monde, car ce qui est en jeu, c’est la vie humaine. C’est pourquoi nous condamnons avec force les terribles attaques terroristes du 7 octobre 2023, lancées par le Hamas, un groupe terroriste. C’est pourquoi notre priorité absolue aujourd’hui est la libération de tous les otages.
Au moment du Roch Hachana, j’ai une pensée particulière pour toutes les familles de ces 48 otages et toutes les familles victimes du 7 octobre. Mais c’est pourquoi nous devons appeler - nous pouvons les applaudir - mais c’est pourquoi nous devons aussi appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, pour une action clairement humanitaire et pour arrêter cette guerre sans fin. C’est pourquoi nous avons proposé il y a deux jours avec l’Arabie saoudite, non seulement la reconnaissance de la Palestine faite par 11 pays du Canada, du Royaume-Uni à l’Australie et à la France, mais un plan de paix et de sécurité pour tous soutenu par 142 pays, qui est d’abord, la libération des otages, le cessez-le-feu. Deuxièmement, la stabilisation de Gaza et le démantèlement du Hamas. Troisièmement, une solution à deux États qui est la seule façon d’avoir un peuple palestinien vivant en paix, dans un État palestinien, démilitarisé, reconnaissant Israël, Israël reconnaissant cet État et ayant tous les voisins et surtout ceux qui ne reconnaissent pas aujourd’hui Israël le reconnaître. C’est juste la seule façon pour tous d’avoir la paix et la durabilité, et c’est précisément ce que les Nations Unies ont voté il y a 78 ans.
Pas de deux poids, deux mesures. Croyez-moi, cela fait partie de notre crédibilité.
Je ne peux pas mentionner ce soir toutes les guerres, mais c’est toujours la même chose que nous devons faire, travailler dur ensemble, coopérer et résoudre la situation pour construire la paix et une paix durable. Si nous parlons de prospérité, c’est la même chose. Afin de réaliser un tel agenda, nous avons besoin de plus de coopération. Je ne crois pas que nous puissions corriger les déséquilibres mondiaux de ce monde en nous battant les uns contre les autres ou en fragmentant l’ordre économique mondial. Nous avons des déséquilibres mondiaux. Manque de demande intérieure en Chine, manque d’investissement en Europe, plus besoin d’argent et d’investissement dans les défis clés en Afrique et sur l’endettement dans certains secteurs ici. Mais la seule façon de le résoudre est précisément de resynchroniser ce débat et de coopérer comme nous l’avons fait lors du lancement du G7 il y a plus de 50 ans. Il sera au cœur de notre programme du G7 l’année prochaine.
Il est clair que nous devons travailler ensemble pour réaliser ce programme de prospérité. C’est pourquoi le FMI et la Banque mondiale sont si importants dans cet agenda. Parce qu’en ce moment même, nous sommes les premiers à accélérer notre politique de croissance dans nos économies. Plus d’innovation, plus de simplification, une grande accélération afin de générer plus de croissance. Mais nous devons également créer un monde plus équilibré. Et c’est pourquoi nous avons besoin d’instruments plus solides, publics et privés, afin de mener à bien notre agenda technologique, vert, technologique et climatique. Ordre mondial. Si nous nous concentrons simplement sur la déréglementation de notre économie sans aucune solidarité avec nos vis-à-vis des autres membres de l’ONU. Si nous ne réalisons pas notre agenda climatique et que nous devrions rester concentrés sur cet agenda, c’est très important. Ce n’est pas parce que je dirais que la discussion mondiale semble changer, que nous serons des citoyens d’un autre monde. Il n’y a pas de planète B. Et c’est pourquoi lorsque nous parlons de prospérité, nous avons besoin de plus de croissance, plus d’innovation, plus de redistribution et de correction du changement climatique par l’innovation et la décarbonisation de nos économies.
Je ne peux pas mentionner ce soir toutes les guerres, mais c’est toujours la même chose que nous devons faire, travailler dur ensemble, coopérer et résoudre la situation pour construire la paix et une paix durable. Si nous parlons de prospérité, c’est la même chose. Afin de réaliser un tel agenda, nous avons besoin de plus de coopération. Je ne crois pas que nous puissions corriger les déséquilibres mondiaux de ce monde en nous battant les uns contre les autres ou en fragmentant l’ordre économique mondial. Nous avons des déséquilibres mondiaux. Manque de demande intérieure en Chine, manque d’investissement en Europe, plus besoin d’argent et d’investissement dans les défis clés en Afrique et sur l’endettement dans certains secteurs ici. Mais la seule façon de le résoudre est précisément de resynchroniser ce débat et de coopérer comme nous l’avons fait lors du lancement du G7 il y a plus de 50 ans. Il sera au cœur de notre programme du G7 l’année prochaine.
Il est clair que nous devons travailler ensemble pour réaliser ce programme de prospérité. C’est pourquoi le FMI et la Banque mondiale, chère Kristalina, sont si importants dans cet agenda. Parce qu’en ce moment même, nous sommes les premiers à accélérer notre politique de croissance dans nos économies. Plus d’innovation, plus de simplification, une grande accélération afin de générer plus de croissance. Mais nous devons également créer un monde plus équilibré. Et c’est pourquoi nous avons besoin d’instruments plus solides, publics et privés, afin de mener à bien notre agenda technologique, vert, technologique et climatique. Ordre mondial. Si nous nous concentrons simplement sur la déréglementation de notre économie sans aucune solidarité avec nos vis-à-vis des autres membres de l’ONU. Si nous ne réalisons pas notre agenda climatique et que nous devrions rester concentrés sur cet agenda, c’est très important. Ce n’est pas parce que je dirais que la discussion mondiale semble changer, que nous serons des citoyens d’un autre monde. Il n’y a pas de planète B. Et c’est pourquoi lorsque nous parlons de prospérité, nous avons besoin de plus de croissance, plus d’innovation, plus de redistribution et de correction du changement climatique par l’innovation et la décarbonisation de nos économies. Pas d’autre choix. Et le dernier concerne la démocratie. Évidemment, il semble si naïf de parler de démocratie, mais regardez nos démocraties. Je ne suis pas si sûr que nous soyons en bonne forme. Regarde la violence dans nos sociétés. Javier l’a mentionné. Regarde la course des extrêmes et le désordre permanent des démocraties où il y a une sorte de légitimation des propos excessifs, des discours de haine etc. Les bases de la démocratie sont parce que vous pouvez voter, parce que vous pouvez changer vos dirigeants, parce que vous votez pour vos lois. Vous avez besoin de respect et de débats pacifiques. Et nous perdons ces bases. Et laissez-moi juste partager une conviction. Quand nous parlons des démocraties dans ce pays, mais aussi dans le mien.
Nous devrons travailler très dur sur les réseaux sociaux. Nos démocraties n’ont pas été conçues pour les médias sociaux et c’est un problème énorme et nous étions certainement trop naïfs. Nos jeunes et adolescents sont blessés par ces réseaux sociaux. C’est maintenant bien documenté. Mais si nous parlons de la santé mentale de nos adolescents et jeunes, il suffit de regarder les médias sociaux et ce qui se passe. De l’intimidation à l’obsession de certaines références. Mais cela rend leur vie impossible. Nous devons les protéger. Pour nos démocraties, nous avons déjà une génération du sacrifice, celle qui a commencé avec les réseaux sociaux en 2015. Nous ne sommes pas autorisés à rester passifs. Mais plus que ça, regarde-nous tous. Nous avons été éduqués à apprendre sur le monde, à essayer d’être éduqués et de digérer certaines informations parfois dans la journée et à essayer de réfléchir à ce qui se passe pour vivre dans un monde global partagé. Maintenant, du matin jusqu’à la fin, nous mangeons cette nourriture permanente livrée par les réseaux sociaux et l’ordre de mérite est l’argument selon lequel l’émotion inférieure est beaucoup plus forte et l’émotion négative est beaucoup, beaucoup plus élevée. Parce que tout est piloté par un algorithme. Je ne sais pas, tu ne sais pas, mais fait exprès pour créer de l’excitation, de l’engagement et devine quoi, de l’argent. Je ne veux pas que ma démocratie soit dirigée par un algorithme dont le seul but est de créer cette excitation et de répandre des contenus fous parce que cela tue simplement la possibilité d’une discussion commune. C’est juste pousser les gens à l’extrême. C’est juste tuer notre approche commune d’un monde commun et d’un monde partagé. Et c’est juste encadrer nos démocraties en faveur des extrêmes.
Nos démocraties sont en danger parce que nous sommes trop naïfs avec quelque chose qui est assez bien organisé. Laissez-moi donc vous dire que si nous voulons être efficaces et rester des démocraties, en parlant de valeurs démocratiques dans quelques années ici, nous devrions agir et nous devrions réglementer. Et la régulation du réseau social n’est pas un mauvais mot. C’est juste une nécessité pour travailler ensemble sur la paix, la prospérité et la démocratie. Nous avons besoin de cette alliance forte, en particulier entre les États-Unis et la France, les États-Unis et l’Europe. C’est notre histoire. C’est l’histoire de Lafayette à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale. Et nous sommes ici ensemble. Et je veux conclure en vous disant à quel point ce partenariat est important et combien vous avez besoin ici aux États-Unis d’un Européen plus fort. Parfois, les gens pensaient qu’avoir une Europe plus forte était quelque chose de préjudiciable à la relation transatlantique. C’est le contraire. Ayant une Europe forte, l’Europe a un pouvoir, une puissance financière, une puissance économique, une puissance militaire. C’est juste avoir une Europe qui partage les mêmes valeurs que les États-Unis, mais qui est capable de prendre sa juste part, sa juste part dans cet ordre mondial. Mais nous devons travailler ensemble très dur, et chaque fois que nous divergeons, c’est une période où nous sommes moins efficaces pour réparer une guerre, moins efficaces pour construire une prospérité durable, moins efficaces pour travailler et améliorer nos démocraties. J’étais déjà trop long et je m’en excuse. Mais comme vous le comprenez, je crois fermement que cette coopération entre nos pays est la seule façon, la seule manière de rester des citoyens du monde dans l’environnement actuel. Pour le reste et au-delà de la coopération, du partenariat et de l’amitié, laissez faire le terrain de football.

> Vous pouvez être un leader mondial profondément enraciné et vous pouvez croire au patriotisme et défendre votre pays sans être un nationaliste

> On voit bien des discours à l'extrême gauche qui sont intolérables en termes d'antisémitisme aujourd'hui, et qui divisent la République.

> Le Hamas ne veut pas les deux États. Le Hamas veut la destruction de l'État d'Israël. On défend les deux États avec un État palestinien qui reconnaît l'existence d'Israël, qui est démilitarisé, avec une autorité palestinienne qui est réformée.

> Je condamne avec la plus grande fermeté l'attaque d'un centre commercial israélien à Eilat par un drone houthi survenue en pleine fête de Roch Hachana. J'adresse mes pensées aux blessés, à qui je souhaite un prompt rétablissement, et à leurs familles. Toute ma solidarité et celle de la France au peuple israélien face au terrorisme. Pas de deux poids, deux mesures. Croyez-moi, cela fait partie de notre crédibilité.

> Je me suis entretenu avec le Président iranien en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Avant tout, je lui ai redit mon exigence : Cécile Kohler, Jacques Paris et Lennart Monterlos, otages d’État détenus arbitrairement et dans des conditions inhumaines en Iran, doivent être libérés immédiatement.
La France n’abandonne aucun de ses enfants.
Notre position est claire: l’Iran ne doit jamais obtenir l’arme nucléaire. Devant le non-respect par l’Iran de ses obligations sur le nucléaire, avec l’Allemagne et le Royaume uni, nous avons pris la décision d’activer la procédure du SnapBack, permettant de réimposer des sanctions sur l’Iran.
J’ai redit au président iranien nos exigences sur lesquelles nous ne saurons transiger:
- Le plein accès des inspecteurs de l’AIEA en Iran.
- La transparence sur les stocks de matière enrichie.
- La reprise immédiate des négociations.
Un accord reste possible. Il ne reste plus que quelques heures. Il revient à l’Iran de répondre aux conditions légitimes que nous avons posées. Pour la sécurité de la région, pour la stabilité du monde.

 

► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont retranscris ici et du fait qu’il est en train de composer un gouvernement d’axe central; en revanche, une fois son équipe gouvernementale composée, il ne sera plus présent ici]
> Un accord a été trouvé suite aux négociations tenues ces derniers jours avec l’Ordre des pharmaciens et les syndicats représentatifs de la profession. Il repose sur des engagements réciproques, que nous avons actés aujourd'hui à l'issue d'une rencontre. Pour renforcer l'offre de soins de proximité, notamment dans le cadre du nouveau plan France Santé, les pharmaciens de 900 officines rurales proposeront davantage d'actes : diagnostics, prescriptions, renouvellement ou prolongations d'ordonnances. Une mission d'évaluation précise des flux financiers de la distribution de médicaments sera initiée, pour éclairer les futures décisions. En accord avec les représentants des pharmaciens, j'ai décidé de suspendre pour au moins trois mois l'arrêté pris en août dernier qui abaissait les remises sur les médicaments génériques.

 

► Gouvernement démissionnaire
[Nota: Ce gouvernement démissionnaire était dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposaient pas d’une majorité à l’Assemblée nationale; la nomination de Sébastien Lecornu comme nouveau Premier ministre a comme conséquence la suppression de cette liste de François Bayrou]

Ministres centristes/centraux
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Aujourd’hui, Cécile Kohler a 41 ans. 1237 jours qu’elle et Jacques Paris sont otages d'État, détenus arbitrairement en Iran. La France met tout en œuvre pour obtenir leur libération immédiate. Pas un jour ne passe sans que l’Éducation nationale ne pense à eux.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Discours au Conseil de sécurité des Nations unies] II y a 80 ans, des femmes et des hommes venus de tous les continents signaient, devant
l’Histoire, un pacte pour la paix et la sécurité du monde. C’était le 26 juin 1945 à San Francisco. L’Organisation des Nations Unies voyait le jour, et dans sa Charte, ces mots puissants étaient gravés à jamais « Nous, peuples des Nations Unies, résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre... »
80 ans plus tard, en sinistre écho, la Russie viole les principes les plus fondamentaux de ce texte fondateur. Depuis le 24 février 2022, elle commet en Ukraine des exactions injustifiables. La Russie est hors-la-loi, Vladimir Poutine est hors-la-loi.
En mars 2023, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Vladimir Poutine pour la déportation d’enfants ukrainiens vers la Russie. La Russie a été condamnée par l’Assemblée générale des Nations Unies. Résolution de mars 2022, résolution de février 2023, résolution de février 2025. Sans oublier, déjà, la résolution de mars 2014. À neuf reprises, l’Assemblée générale a dénoncé l’invasion russe, appelé au cessez-le-feu, au respect de l’intégrité de l’Ukraine et à une paix juste, durable et conforme à la Charte des Nations Unies.
Malgré toutes ces condamnations, Vladimir Poutine s’obstine: brutalité, mensonge, violence désinhibée. Des milliers de vies russes et ukrainiennes sacrifiées. Dans quel but ? Réaliser un fantasme impérialiste, assouvir une pulsion coloniale.
Mais disons-le clairement, la Russie est en échec. Le président Trump l’a dit aujourd’hui, c’est un tigre de papier. Moins de 1% du territoire ukrainien conquis au cours des mille derniers jours de guerre. Une économie civile à l’agonie, asphyxiée par l’effort de guerre et par les sanctions auxquelles Vladimir Poutine continue d’exposer son propre peuple.
Et pour masquer son échec, le Kremlin redouble de violence et d’agressivité. Pour masquer son échec, Vladimir Poutine fait pleuvoir le fer et le feu sur les villes de l’arrière. Boutcha, Irpin, Marioupol, Dnipro, Kharkiv, Odessa, Tchernihiv, Zaporijjia, Kherson. Villes martyres, villes héroïques. Chaque nuit, des centaines de drones et de missiles s’abattent sur des écoles, des hôpitaux. La Russie fait couler le sang des civils en violation flagrante du droit international humanitaire.
Pour masquer son échec, Vladimir Poutine intensifie les provocations, sur tous les théâtres et dans tous les champs connus de la conflictualité : incursions inacceptables dans l’espace aérien de la Pologne, de la Roumanie et de l’Estonie ; attaques hybrides, manipulations électorales, attaques informationnelles qui ciblent les démocraties de l’Europe.
C’est peine perdue. Rien ne viendra à bout de l’esprit de résistance ukrainien. Rien n’affaiblira notre soutien à l’Ukraine et aux principes de la Charte. Et la Russie commet une très lourde erreur si elle doute encore de l’unité et de la résolution des alliés de l’OTAN, si elle poursuit son escalade dangereuse sur le flanc oriental de l’Europe.
Le 24 février dernier, Monsieur le Président, le Conseil de sécurité a demandé par sa résolution 2774, présentée par les États-Unis et soutenue par la Russie, à ce qu’il soit mis fin au conflit dans les plus brefs délais. Cette résolution doit être pleinement mise en œuvre.
Nous voulons la paix. L’Ukraine veut la paix. L’Ukraine ne demande qu’une seule chose, le respect de son droit à déterminer elle-même son avenir. Le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes consacré par la Charte. Ce principe n’est pas négociable. Il vaut à Kiev comme partout à travers le monde. Il est la condition même de l’existence d’une nation. Et notre responsabilité de membre du Conseil de sécurité est de le garantir.
La Russie est hors la Ioi. La Russie est en échec. L’Ukraine veut la paix et la liberté. Autour de cette table, aucun soutien ne doit lui manquer.

> Aux organisations juives américaines, j’ai réaffirmé l’engagement inébranlable du gouvernement français à lutter contre l’antisémitisme, à œuvrer à la libération des otages et à tout faire pour une solution à deux Etats qui garantisse durablement la sécurité d’Israël.

> Avec le président Emmanuel Macron et le Président Zelensky à New York, nous avons réaffirmé notre indéfectible soutien à l'Ukraine. Le combat pour son indépendance et sa souveraineté continue.

 

Autres ministres
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Si demain on obtenait un cessez-le-feu, les Européens devraient continuer à soutenir une armée ukrainienne forte et indépendante, tout en tirant parti de son potentiel d’innovation - je pense notamment aux drones que l’on voit à l’œuvre en Ukraine. Il s’agirait aussi de travailler avec la coalition des volontaires sur le déploiement d’un contingent européen dans des zones stratégiques pour dissuader la Russie, et de nous engager nous-mêmes, sur le temps long, dans le réarmement de l’Europe. L’Ukraine est un pays candidat qui défend la sécurité de l’Europe et des Européens. C’est aussi un test pour nous : serons-nous capables, dans la durée, d’assurer notre sécurité et notre autonomie stratégique ?

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> [Le Pen: «Il n'y a pas une seule mesure dans le projet du Rassemblement national qui fait la différence entre les Français d'origine étrangère et ceux que certains appellent «de souche». La priorité nationale donnera une priorité dans l’accès au logement à tous les Français, quelle que soit leur origine.»] Jamais ? Vraiment ?
- Juillet 2023, BFMTV. Jean-Philippe Tanguy : « Le lien qu'(elle) fait n'est pas sur la nationalité faciale des personnes qui sont dans ces quartiers. C'est : est-ce qu'ils se sentent ou non français. » « Vous avez des gens qui sont Français par le droit du sol, sans qu'ils aient manifesté la volonté ni d'être français, ni leur attachement à la France. »
- 13 juin 2024, TPMP. Sébastien Chenu : « On ne peut pas être Français pour certaines choses et Uruguayen pour d’autres. »
- 25 juin 2024, Le Monde. Jordan Bardella : « Sur les binationaux, je vous confirme que les postes les plus stratégiques de l’Etat seront réservés aux citoyens français et aux nationaux français. »
- 1er juillet 2024, Daniel Grenon : « Il y a des gens qui sont maghrébins qui sont rentrés au pouvoir, ministre et etcetera. Alors, je sens que, moi ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux. »

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Lors du grand rassemblement organisé avec Renaissance à Arras ce week-end, j’ai dit vouloir bâtir une nouvelle République. Pas une pour abattre nos institutions. Pas une pour engendrer le chaos. Une nouvelle République pour faire entrer, véritablement, la nôtre dans le XXIème siècle où tout s’accélère. Pour la bâtir, pour nourrir ce projet d’espoir, je serai pendant trois jours dans l’Hérault, aux côtés d’Anthony Melin, maire de Candillargues, 2.100 habitants. Avec un seul mot d’ordre : dites-moi ce qui bloque.

> À Sète, dans l’Hérault, échange direct avec nos pêcheurs. En Méditerranée comme sur l’ensemble de notre littoral, ils sont au cœur de l’identité et de la puissance de la France. Ils me trouveront à leur côté pour défendre leur place et leur modèle, sortir des injonctions contradictoires, les aider à se projeter dans l’avenir et assurer le renouvellement des générations.

 

Thomas Cazenave (député)
> J’étais à l’usine ACC à Bruges. Un exemple concret du chantier de réindustrialisation avec la fabrication de batteries pour les véhicules électriques en Europe. Un enjeu vital pour la souveraineté et pour notre territoire qui accueille ce centre de R&D de très haut niveau.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Merci Sébastien Lecornu pour ces décisions. Le maintien du maillage des pharmacies dans les territoires ruraux est indispensable pour assurer la permanence des soins.

 

Prisca Thevenot (députée)
> Dans un monde qui accélère, la France est bloquée dans une crise. Cette crise est le symptôme d’un modèle dépassé. Il faut le refonder. Avec Gabriel Attal nous voulons permettre à chacun de participer à cette refondation.

> Pour certains, le débat budgétaire se limite à choisir entre quelle taxe augmenter ou quel nouvel impôt créer. Or, le budget doit nous permettre d’établir une stratégie économique pour créer de la richesse. Taxer plus un gâteau qui va se rétrécir ne va servir à rien.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> Nouveau geste fort de la France en soutien à la sécurité de l’Europe! Après la Pologne, le président Emmanuel Macron propose son appui au Danemark face aux intrusions de drones. La sécurité du continent européen est notre priorité absolue.

> Le 26 septembre 2017 Emmanuel Macron prononçait le discours de La Sorbonne pour une Europe plus souveraine, unie et démocratique. 8 ans plus tard l’Europe a profondément changé, mais les défis restent immenses. Poursuivons le combat pour l’indispensable souveraineté européenne.

 

Marie Lebec (députée)
> Marine Le Pen, entre vos indignations sélectives et vos approximations, il reste une constante : quand la démocratie ne vous sourit pas, vous l’accusez d’être truquée.

> Ravie d’avoir accueilli une délégation du Medef composée de femmes dirigeantes et cheffes d’entreprise. Cette rencontre a été un moment d’échanges et de travail, permettant de recueillir des retours concrets du terrain et des témoignages sur la situation économique actuelle, qui reste dynamique dans notre département, en amont des débats budgétaires. Je partage leur inquiétude face aux débats actuels, où l’on véhicule souvent une image négative des chefs d’entreprise. Un grand merci à elles pour leur engagement ces précieuses contributions !

 

Anne Genetet (députée)
> Nous ne voulons pas imposer des lignes rouges, mais tracer des lignes vertes. Priorité au compromis, au déblocage du pays et à faire avancer les choses. Nous ne serons pas ceux à l’origine du blocage de la France.

> Je pense à cette enseignante agressée, à ses proches et à toute la communauté éducative. Nous devons trouver des solutions pour protéger l'Ecole de la violence qui traverse notre société. Cela passe également par mieux protéger les élèves des effets des écrans.

> Nous ne pouvons plus gouverner la France de 2025 avec un modèle du siècle passé. Notre société a profondément changé, les attentes des Français aussi. Les vieilles recettes du passé ne fonctionnent plus. C’est pour cela qu’avec Renaissance nous voulons une nouvelle République.

> Lorsqu'il s'agit de prononcer des sanctions, les règlements intérieurs de nos écoles ne sont pas les mêmes partout.

 

● MoDem 
François Bayrou (président)
> Au moment où la démocratie est attaquée, c'est aux démocrates d'inventer des réponses.

> Nous avons vécu pendant plus d'un demi-siècle avec l'illusion que nous étions assurés dans un monde dominé par la loi, le droit, le multilatéralisme, le respect réciproque des États entre eux. Mais tout cela a cédé, nous sommes passés du cadre de la loi au cadre de la force. Incroyable moment de bascule.

> La question de la dette, c'est : qui va la payer ? Un pays qui décide de mettre sur le dos de ses enfants la charge de ses dépenses publiques est devant une question qui lui est posée en tant que génération.

 

Bruno Fuchs (député)
> En ce 25 septembre, journée nationale d’hommage, nous honorons la mémoire et le courage des Harkis. Leur parcours, leurs épreuves et leur engagement font partie intégrante de l’histoire et de la mémoire de notre Nation.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> L'avenir de la Moldavie réside dans une Union européenne forte et unie. Nous sommes aux côtés de tous les Moldaves qui défendent leur démocratie. Les tentatives russes d'ingérence dans la démocratie moldave sont répréhensibles et doivent avoir des conséquences. Nous exhortons les citoyens moldaves, tant dans leur pays qu'à l'étranger, à faire entendre leur voix et à choisir la voie européenne de la liberté et de la démocratie.

 

Pascal Canfin (député)
> Le mécanisme de rééquilibrage de l’accord UE-Mercosur : une bombe à retardement pour l’agriculture et la souveraineté européenne ?
Partout en France, les agriculteurs se mobiliseront le vendredi 26 septembre contre l’accord UE - Mercosur. Cet accord pose en l’état des questions profondes sur la concurrence loyale ou non entre les agriculteurs d’Europe et des pays du Mercosur. Si l’attention s’est jusqu’à maintenant principalement focalisée sur les quotas d’importations de bœuf ou de volaille et la clause de sauvegarde gagnée par la France, un élément est, selon moi, encore en dehors des radars de l’attention politique et médiatique alors qu’il représente un risque majeur pour notre souveraineté : le mécanisme de rééquilibrage.
En effet, ce mécanisme constitue une arme anti-mesures miroirs, c’est-à-dire ces mesures de réciprocité que l’Europe impose à tous ceux qui veulent vendre des produits, et en particulier des denrées alimentaires sur le marché européen. Le mécanisme de rééquilibrage fonctionne comme un "droit à compensation" : si des mesures prises par l’Europe réduisent les exportations du Mercosur par rapport aux bénéfices attendus par le Brésil par exemple, alors ce dernier peut exiger des compensations pour « rééquilibrer la situation », compensations décidées et imposées par un panel d’experts indépendants. Cela fait écho aux tribunaux d’arbitrage du TTIP (le traité mort-né entre les Etats-Unis et l’Europe au milieu des années 2010), même si dans le cas du Mercosur, nous sommes dans un mécanisme entre forces publiques et non dans un mécanisme opposant investisseurs privés et État.
Prenons un exemple concret pour illustrer les risques auxquels nous faisons face : si l’Union Européenne décidait d’étendre ses mesures de réciprocité sur les pesticides en diminuant les résidus de pesticides autorisés dans nos importations, les pays du Mercosur pourraient facilement et légitimement documenter un impact négatif sur leurs exportations. La compensation qu’ils seraient en droit de demander pourrait alors être une augmentation des quotas de bœuf exporté vers le marché européen ou bien l’augmentation de droits de douane sur les exportations de voitures ou de spiritueux depuis l’Europe vers le Mercosur. Dès lors, renforcer l’égalité d’accès au marché européen via des clauses miroirs aura un prix…  ce qui les rendra bien plus difficiles à instaurer en Europe.
Le risque est réel et certains pays l’ont bien compris : la Malaisie demande déjà un mécanisme comparable. Qui sait ce que les Etats-Unis pourront exiger de nous demain dans un nouveau Traité inégal comme celui signé en aout dernier, alors même que Donald Trump ne cesse d’attaquer publiquement nos normes sanitaires sur le traitement de la volaille par exemple ?
Pour toutes ces raisons, nous menons une mobilisation transpartisane et transnationale au Parlement européen pour obtenir un avis de la CJUE sur la conformité de cette mesure avec le droit européen. Le vote sur cette saisine aura lieu en novembre en plénière du Parlement européen. Si notre démarche est soutenue par la majorité du Parlement européen, elle suspendra le processus de ratification de l'accord jusqu'à la décision de la Cour.
Je vous tiendrai au courant des futures évolutions sur ce dossier, véritable bombe à retardement pour notre souveraineté !

 

Marie-Pierre Vedrenne (députée)
> En concluant aujourd’hui un accord avec l’Indonésie, l’Europe réaffirme son choix de la coopération plutôt que de la coercition, contrairement à ce que certains souhaiteraient imposer. Ce partenariat stratégique, fondé sur des engagements réciproques, illustre une fois de plus qu’il est possible de conjuguer influence et respect, malgré les exigences que cela implique. À l'heure où nous devons allier souveraineté, durabilité et compétitivité, la construction de chaînes de valeur sûres et résilientes repose sur des alliances politiques et économiques solides.

 

Stéphanie Yon-Courtin (députée)
> La Commission a raison de résister aux pressions d’Apple contre le DMA. Deux ans après son entrée en vigueur : plus de concurrence, plus d’interopérabilité, plus de choix pour les consommateurs. La consultation ne doit pas être confisquée par les GAFAM ! Ne cédons rien !

 

Nathalie Loiseau (députée)
> Le chancelier allemand se rallie à l’idée d’utiliser les avoirs russes gelés pour aider l’Ukraine. C’est une avancée décisive, en faveur de laquelle je plaide depuis longtemps. La Russie doit payer pour la guerre qu’elle a causée.

 

● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au Plan)
> Il y a 8 ans, le Président de la République prononçait le discours de La Sorbonne, pour une Europe plus souveraine. Plus de 50 propositions, d’un budget commun de défense aux universités européennes. La plupart sont mises en œuvre ! L’UE est encore trop faible, trop lente. Mais l’impératif d’une Europe plus autonome, qui renforce sa défense, investit davantage, protège son modèle, est largement partagé. Ne lâchons pas ce combat !

> La France est aux côtés de l’Ukraine. Aujourd’hui j’ai reçu à Paris Taras Kachka, vice-Premier ministre ukrainien chargé des affaires européennes pour parler du processus d’intégration de l’Ukraine dans l’UE et de la situation en Ukraine.

 

Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> Par précaution face aux dangers, les enfants sont déjà bridés. Mais en plus certains établissements refusent désormais leur présence ? Ça suffit ! Aménageons ensemble plutôt que restreindre. C'est ça une société qui accueille les familles, les sécurise et leur fait une place.

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.