Comme le dit fort justement le président
du parti centriste italien Azione, Carlo Calenda:
«Nous parlons de la corruption ukrainienne justement parce que les Ukrainiens
ont une agence nationale anti-corruption. De la corruption russe, nous n’en
savons jamais rien. C’est la différence entre une démocratie et une dictature.»
Oui, c’est une évidence qu’il convient de rappeler mais aussi une invitation à tous ceux qui oublieraient la différence entre la démocratie ukrainienne, certes imparfaite mais démocratie tout de même, et la dictature russe, de ne pas perdre de vue ce qui est en jeu dans cette agression du criminel Poutine, à la fois pour les Ukrainiens mais également pour tous les Européens.
Personne n’a jamais prétendu que l’Ukraine était un pays parfait et qu’il ne connaissait pas des problèmes notamment en matière de corruption.
Mais personne n’a jamais prétendu, à part les trolls de Poutine, que la Russie était dirigée par un leader honnête et soucieux de son peuple, partisan de la paix et de la concorde entre les peuples.
Et la corruption russe est bien plus importante que celle ukrainienne sachant que le principal corrompu s’appelle Poutine…
Ici, il faut ne jamais oublier de hiérarchiser non seulement les faits mais également les informations.
Les millions d’euros détournés par les politiciens ukrainiens corrompus ne peuvent se comparer aux centaines de milliers de morts dus à Poutine et au régime de terreur qu’il a instauré en Russie.
Parler de la corruption en Ukraine ne doit pas faire en sorte de condamner un pays et sa population qui paient un prix cataclysmique face à l’agression de Poutine.
Une frappe russe sur l’Ukraine qui a tué 25 personnes d’un coup aujourd’hui vient nous rappeler où est la priorité et l’urgence.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

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