Voici une sélection, ce 21 novembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
● Argentine
♦ Propuesta Republicana
Mauricio Macri (président)
> Les 31 anciens chefs d'État du groupe IDEA reconnaissent Edmundo González
Urrutia comme le président légitime du Venezuela et María Corina Machado comme
vice-présidente et dirigeante de la transition démocratique. Nous réaffirmons
notre engagement envers la liberté, la justice et la reconstruction
démocratique du Venezuela et exigeons que le régime qui a pris le pouvoir cesse
immédiatement la répression et libère tous les prisonniers politiques.
● Bolivie
♦ Gouvernement
Rodrigo Paz (président)
> En 12 jours, nous rétablissons le cadre institutionnel que le peuple
bolivien réclamait et qui a été perdu durant les 7 300 derniers jours sous
le gouvernement du MAS.
12 jours contre 7 300 jours.
Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin d’institutions efficaces au
service du public.
Durant ces 12 premiers jours, nous nous sommes fixé pour objectif de tenir les
trois promesses principales de notre programme électoral : normaliser
l’approvisionnement en carburant, stabiliser le dollar et fermer le ministère
de la Persécution.
Aujourd’hui, au 12e jour, nous pouvons affirmer que nous avons réussi.
Le chemin est encore long ; ils nous ont laissé un pays en ruines, mais
les Boliviens se sont relevés et vont de l’avant. Courage, Bolivie, des jours
meilleurs arrivent !
> Il est douloureux de se souvenir que,
pendant que des milliers de Boliviens patientaient des jours durant pour faire
le plein de diesel et d'essence, dormant dans leurs voitures et privés de la
vue de leurs familles, un groupe d'individus sans scrupules volait du carburant
grâce à un réseau parallèle au sein du secteur des hydrocarbures.
Ils ont volé nos enfants, nos retraités, nos jeunes actifs, nos travailleurs et
la famille bolivienne.
Ces actes de corruption ne resteront pas impunis. Nous punirons les
responsables et récupérerons l'argent du peuple bolivien. Les corrompus, les
voleurs et les traîtres iront en prison.
Nous collaborerons avec toutes les commissions compétentes afin que personne ne
s'approprie ce qui ne lui appartient pas.
Alors que nous avançons, conscients de l'ampleur de leur héritage, nous
entamons, avec foi et espoir, une nouvelle ère : celle de la vérité, de la
justice et de la reconstruction morale de l'État.
Que Dieu bénisse la Bolivie. Vive la patrie !
> Amparo Carvajal est synonyme de liberté, et nous devons protéger cette valeur. Pendant vingt ans, nous avons subi des abus et des persécutions, durant lesquels les institutions et leurs milliers de fonctionnaires se sont employés à nous dépouiller de nos libertés. Ils n'étaient pas au service de la nation, mais du parti unique (MAS). Amparo a affronté ce monstre, au péril de sa santé et exposée aux intempéries. C'est pourquoi nous lui témoignons toute notre reconnaissance et notre admiration pour son combat inlassable en défense des droits humains en Bolivie. La réouverture des bureaux de l'Assemblée permanente des droits de l'homme à La Paz est pour nous un grand honneur.
> Il n'est pas facile de démanteler toutes les institutions corrompues laissées par le MAS pendant plus de vingt ans, mais nous y travaillons. Alors que nous poursuivons la réorganisation de l'État, nous mettons au jour des dettes non déclarées, des achats irréguliers et des millions détournés des caisses de l'État. Nous continuons de rassembler des preuves suffisantes pour que ces actes de corruption ne restent pas impunis. Nous commençons à remettre de l'ordre dans nos affaires.
> Une journée entière sur les routes,
aux côtés de notre peuple. Nous avons commencé par célébrer l'anniversaire de
Beni, en rendant hommage à son histoire et à sa force. Et nous avons terminé la
journée à Samaipata, où de nombreuses familles ont tout perdu, réaffirmant ce
qui est le plus important : la réponse de l'État sera rapide, humaine et
globale.
Chaque lieu, chaque personne, chaque histoire nous rappelle pourquoi nous
sommes ici : pour agir, non pour promettre ; pour unir, non pour
diviser ; pour reconstruire la Bolivie, étape par étape et sans laisser
personne pour compte.
● Brésil
♦ União Brasil
Antonio Rueda (président)
> Le groupe União Brasil à la Chambre des députés a participé à cette étape
cruciale de la lutte contre le crime organisé.
Sur un sujet aussi sensible pour le pays, nous avons su avancer avec la
responsabilité et la convergence que le Brésil attend de nous.
La loi anti-faction vise avant tout à protéger les familles brésiliennes
confrontées quotidiennement à la violence et à l'insécurité.
J'exprime ma gratitude à tous ceux qui ont contribué à ce travail et à ce
résultat. Lorsque le Brésil s'attaque sérieusement au crime organisé, tout le
monde y gagne. Mais surtout, notre avenir en bénéficie.
Le Brésil de demain est plus sûr aujourd'hui.
> La lutte contre le crime organisé
mobilise aujourd'hui tout le pays. Voir tous les horizons politiques engagés
dans ce débat est un signe de maturité démocratique. Il nous appartient
d'élaborer une législation capable d'ouvrir des voies et d'offrir de véritables
instruments pour mettre fin à cette criminalité qui ronge notre démocratie,
menace notre population et compromet notre paix.
Nous continuerons de plaider pour des peines plus sévères, de lutter contre
l'impunité et de renforcer les institutions qui s'efforcent de contenir les
structures de pouvoir parallèles.
La solution réside dans une législation rigoureuse, des sanctions exemplaires
et le courage d'affronter la force corrompue qui s'est enracinée dans le pays
et qu'il faut démanteler.
Voilà ce qui me motive. Voilà ce qu'attend le Brésil.
> Le 15 novembre, nous célébrons le choix d'un Brésil fondé sur la participation, le dialogue et le respect des institutions. La proclamation de la République a ouvert la voie à un pays guidé par les lois, les institutions et la responsabilité publique. Aujourd'hui, nous réaffirmons notre engagement pour un Brésil plus stable, démocratique et sûr pour toutes les familles.
● Canada
♦ Gouvernement
Mark Carney (Premier ministre)
> Dans le Budget 2025, le nouveau gouvernement du Canada veut propulser
notre économie par ces moyens : lancer des projets créant des emplois bien
payés, attirer des talents de calibre mondial et faciliter l’investissement des
entreprises au Canada.
> Le Budget 2025 prévoit des investissements audacieux dans les grands projets qui renforceront notre économie, car il est temps que le Canada prenne son avenir en main.
> Grâce au Budget 2025, le gouvernement du Canada bâtit plus de logements et d’infrastructures et réalise les grands projets d’intérêt national qui vont renforcer et faire croître notre économie, car il est temps de bâtir. Nous misons gros sur le Canada, et nous allons gagner.
> Dans le Budget 2025, le gouvernement du Canada investit pour bâtir grand : plus de logements, d’infrastructures et de grands projets renforçant l’économie. Et la politique « Acheter canadien » exigera que les constructeurs utilisent nos matériaux et ressources pour ce faire.
> Grâce au Budget 2025, nous bâtissons plus de logements et veillons à ce que vous puissiez vous les offrir. Pour réduire les coûts, le nouveau gouvernement du Canada supprime la TPS pour les acheteurs d'une première propriété dont la valeur ne dépasse pas 1 million de dollars.
> Pour bâtir un Canada fort, nous bâtissons des communautés fortes. Nous investissons plus de 50 G$ dans de nouvelles routes et nos transports en commun, hôpitaux, collèges et universités – pour des déplacements plus rapides, de meilleurs services et plus de possibilités.
> Dans le cadre du Budget 2025, nous réalisons des investissements importants pour donner aux Canadiens et aux Canadiennes les moyens de réussir, en leur offrant de nouvelles possibilités et de meilleures carrières et en réduisant le coût de la vie.
> Le Budget 2025 prévoit des investissements dans de nouvelles infrastructures de soins de santé, car les Canadiens et les Canadiennes ont besoin d’hôpitaux, de salles d’urgence, de centres de soins d’urgence et d’écoles de médecine sur lesquels ils peuvent compter.
> Le nouveau gouvernement du Canada est déterminé à réduire le coût de la vie. C’est pourquoi nous avons réduit les impôts de 22 millions de Canadiens et Canadiennes : pour que les travailleurs gardent une plus grande part de leur salaire, et pour vous aider à réussir.
> Il est temps de mettre en chantier les grands projets qui nous permettront de passer de la dépendance à la résilience, de renforcer notre économie et de créer des emplois bien rémunérés dans tout le pays.
> En réalisant de grands projets de manière durable, nous investissons dans un avenir axé sur l’énergie propre, apte à soutenir les travailleurs et les entreprises du Canada pour de nombreuses générations.
> Ce n’est pas seulement ce que nous bâtissons, mais aussi comment nous le bâtissons. Nous bâtissons de grands projets de façon durable, avec les Autochtones, en solidarité avec les travailleurs, et nous bâtissons canadien, avec des matières et des technologies canadiennes.
> Le Canada possède ce que le monde recherche. C’est pourquoi nous effectuons des investissements pour dynamiser nos industries et devenir plus compétitifs sur les nouveaux marchés du monde entier.
> Le Canada a ce que le monde veut. Nous faisons du Canada un leader mondial de la production de minéraux critiques et créons ainsi des milliers de bons emplois partout au pays.
> Le Canada établit de nouvelles relations commerciales partout dans le monde afin d’offrir de nouvelles possibilités aux entreprises et aux travailleurs canadiens.
> Nos liens avec la Suède reposent sur
des valeurs communes et une longue coopération en matière de défense, de
commerce et d’investissement. Notre partenariat stratégique aidera nos
industries et travailleurs à collaborer dans divers secteurs : minéraux critiques,
énergie propre et défense, etc. (…)
Le commerce, l’innovation, la défense et la coopération industrielle entre le
Canada et la Suède connaissent un essor croissant. Nous veillerons à ce que cet
essor profite à nos travailleurs et entreprises.
> À Abou Dhabi, nous avons lancé des négociations sur un accord de libre-échange avec les EAU. Cet accord va réduire les droits de douane et le fardeau administratif, et ouvrir le marché de cette économie de 700 milliards de dollars à nos entreprises qui visent l'étranger.
● Côte d’Ivoire
♦ Gouvernement
Alassane Ouattara (président de la république)
> La paix n’est pas un slogan. C’est une exigence. En cette Journée nationale
de la Paix [15 novembre], j’invite chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien à
s’inspirer de l’œuvre et de l’héritage du père de la nation, le président Félix
Houphouët-Boigny, dont les valeurs de dialogue, de tolérance et de fraternité
continuent d’orienter notre action collective. Ensemble, continuons de bâtir
une Côte d’Ivoire unie, solidaire et en paix.
● Equateur
♦ Gouvernement
Daniel Noboa Azin (président de la république)
> Voici les résultats. Nous avons consulté le peuple équatorien, et il s'est
exprimé. Nous avons tenu notre promesse : le consulter directement. Nous
respectons la volonté du peuple équatorien.
Notre engagement demeure intact ; il se renforce. Nous continuerons à lutter
sans relâche pour le pays que vous méritez, avec les moyens dont nous
disposons.
> Aujourd'hui, nous avons capturé «
Pipo » Chavarría, le criminel le plus recherché de la région et chef suprême de
Los Lobos. Ce criminel avait simulé sa mort, changé d'identité et se cachait en
Europe, tout en commanditant des meurtres en Équateur, en contrôlant des
opérations minières illégales et en gérant des routes de la drogue aux côtés du
Cartel de Jalisco Nouvelle Génération.
Certains le croyaient mort ; nous l'avons cherché dans son propre enfer. Voilà
la différence quand on a la volonté de se battre pour son pays.
Je reconnais et salue le travail conjoint des polices nationales équatorienne
et espagnole. Pour lutter contre la criminalité transnationale, la coopération
internationale est essentielle.
Nous avons capturé la cible la plus importante. Aujourd'hui, les mafias perdent
du terrain.
Aujourd'hui, l'Équateur gagne.
● Etats-Unis
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> [Déclaration concernant les menaces de mort faites par Donald Trump contre
des élus démocrates cosignée avec la whip démocrate Katherine Clark et le
président du groupe démocrate, Pete Aguilar]
La violence politique n’a pas sa place en Amérique.
Les représentants Jason Crow, Chris Deluzio, Maggie Goodlander et Chrissy
Houlahan, ainsi que les sénateurs Mark Kelly et Elissa Slotkin, ont tous servi
notre pays avec un patriotisme et un dévouement exceptionnels. Nous condamnons
sans équivoque les menaces de mort odieuses et dangereuses proférées par Donald
Trump contre des membres du Congrès et appelons les républicains de la Chambre
à faire de même avec la plus grande fermeté.
Le 6 janvier, Donald Trump a incité à une attaque violente contre le
Capitole dans le cadre d’une tentative perfide visant à invalider les résultats
de l’élection présidentielle de 2020. La rhétorique violente et incohérente du
président contre les patriotes américains s’inscrit dans la continuité de ses
attaques bien documentées contre les prisonniers de guerre, les familles des
soldats morts au combat et les héros de guerre. Donald Trump est sans limites.
Nous avons contacté le sergent d'armes de la Chambre des représentants et la
police du Capitole afin d'assurer la sécurité de ces membres et de leurs
familles. Donald Trump doit immédiatement supprimer ces publications
incohérentes sur les réseaux sociaux et se rétracter de ses propos violents
avant qu'ils ne soient responsables d’un meurtre.
> Kristi Noem est une personne
corrompue et honteuse qui porte gravement atteinte à l'intégrité et à la
réputation du Département de la Sécurité intérieure et des garde-côtes
américains.
L'annonce récente selon laquelle les garde-côtes ne classeront plus les croix
gammées, les nœuds coulants et les drapeaux confédérés comme symboles de haine
est honteuse. Malheureusement, cela n'est pas surprenant étant donné que
l'administration Trump propage la haine et l'intolérance avec une constance
malveillante.
La croix gammée est un symbole de haine associé au meurtre de six millions de
Juifs pendant l'Holocauste. Le drapeau confédéré fait partie d'une histoire
douloureuse d'oppression raciale en Amérique, qui a réduit des Africains en
esclavage dans ce pays pendant des siècles. Le nœud coulant est directement lié
aux milliers de lynchages horribles d'Afro-Américains pendant l'ère Jim Crow.
Ce sont incontestablement des symboles de haine qui n'ont pas leur place dans
une société civilisée.
Les garde-côtes doivent immédiatement revenir sur leur décision et Kristi Noem
devrait démissionner.
> Donald Trump est profondément impopulaire. Et l'économie républicaine est un véritable désastre. (...) Les républicains n'ont absolument rien fait pour réduire le coût de la vie exorbitant. Et les Américains le savent.
> Un tribunal fédéral vient d'invalider le découpage électoral illégal des circonscriptions du Texas. Les démocrates de la Chambre des représentants ne laisseront pas les extrémistes républicains truquer les élections de mi-mandat. Nous continuerons à lutter avec vigueur. Et le peuple américain est en train de gagner.
> La présidence de Donald Trump est un
désastre. Il est profondément impopulaire et les Républicains ont failli à leur
mission envers le peuple américain sur le plan économique. Le coût de la vie
aux États-Unis est totalement hors de contrôle. Les Républicains avaient promis
de le réduire dès leur entrée en fonction. Or, les coûts n'ont pas baissé, ils
ont augmenté. Le prix des logements a explosé. Les factures d'électricité sont
devenues exorbitantes. Les frais de garde d'enfants ont augmenté. Le coût des
assurances a également grimpé en flèche. Et les Républicains persistent à
refuser de prolonger les crédits d'impôt de l'Affordable Care Act. De ce fait,
des dizaines de millions d'Américains vont subir une hausse dramatique de leurs
dépenses d'assurance maladie, au point de ne plus pouvoir consulter un médecin
lorsqu'ils en auront besoin.
Les crédits d'impôt de l'Affordable Care Act expirent le 31 décembre. Donald
Trump et les Républicains s'en moquent éperdument. Ils n'ont rien fait pour
remédier à la crise du système de santé qu'ils ont eux-mêmes engendrée. Il est
urgent d'agir et de prolonger les crédits d'impôt de l'Affordable Care Act. Des
dizaines de millions de personnes sont actuellement en période d'inscription.
Ils ont constaté que leurs primes d'assurance maladie, leurs tickets
modérateurs et leurs franchises allaient augmenter, dans certains cas, de
1 000 ou 2 000 dollars par mois. C'est inacceptable, intenable et
contraire aux valeurs américaines.
Chuck Schumer (leader de la majorité
démocrate au Sénat)
> [La Garde côtière américaine ne classera plus la croix gammée, emblème du
fascisme et de la suprématie blanche inextricablement lié au meurtre de
millions de Juifs et contre lequel plus de 400 000 soldats américains ont
péri durant la Seconde Guerre mondiale, comme symbole de haine, selon une
nouvelle politique qui entrera en vigueur le mois prochain. Elle la classera
désormais comme « potentiellement source de division » conformément à
ses nouvelles directives.] L'impudence de cette administration est sans limite.
La secrétaire Noem doit immédiatement désavouer cette note et limoger ses
auteurs.
> L'antisémitisme aux États-Unis a atteint un point de non-retour. Le président des États-Unis a refusé de condamner les propos haineux de Nick Fuentes et a défendu la décision de Tucker Carlson de lui donner la parole. Le refus de Donald Trump de condamner l'idéologie de Nick Fuentes confirme que la suprématie blanche et l'antisémitisme sont profondément enracinés au sein du Parti républicain.
> Après des mois de pression exercée par les démocrates sur les républicains pour qu'ils revoient le montant des primes d'assurance maladie (ACA), les Américains sont au bord d'une crise sanitaire majeure, et Donald Trump n'a même pas la moindre idée de comment y remédier. Il est impératif de prolonger immédiatement les crédits d'impôt sur les primes d'assurance maladie (ACA) afin de réduire les dépenses de santé pour les Américains.
> [Déclaration conjointe du sénateur
Kelly, du représentant Crow, du représentant Deluzio, du représentant
Goodlander et du représentant Houlahan « Nous sommes des vétérans et des
professionnels de la sécurité nationale qui aimons notre pays et avons prêté
serment de protéger et de défendre la Constitution des États-Unis. Ce serment
est indissoluble et nous entendons le respecter. Aucune menace, aucune
intimidation, aucun appel à la violence ne nous détournera de cette obligation
sacrée.
Le plus révélateur est que le Président considère comme passible de la peine de
mort le simple fait de rappeler la loi. Nos militaires doivent savoir que nous
les soutenons pleinement lorsqu'ils accomplissent leur serment à la
Constitution et leur obligation de n'obéir qu'aux ordres légitimes. C'est non
seulement la chose juste à faire, mais aussi notre devoir.
Mais il ne s'agit pas de l'un d'entre nous. Il ne s'agit pas de politique. Il
s'agit de ce que nous sommes en tant qu'Américains. Chaque Américain doit
s'unir et condamner les appels du Président à notre meurtre et à la violence
politique. L'heure est à la clarté morale.
En ces moments, la peur est contagieuse, mais le courage l'est aussi. » Nous
continuerons à montrer l'exemple et nous ne nous laisserons pas intimider.
Ne lâchez pas le navire ! »] Soyons clairs : le président des États-Unis
appelle à l’exécution d’élus. Il s’agit d’une menace pure et simple. Chaque
sénateur, chaque représentant, chaque Américain – sans distinction
d’appartenance politique – devrait condamner cela immédiatement et sans
réserve. (…)
Donald Trump a fait de la violence politique une caractéristique de sa
politique. Aujourd'hui, il a franchi une nouvelle limite qu'AUCUNE démocratie
ne peut tolérer. Il doit être condamné avec force, véhémence et sans excuses.
Hillary Clinton (ancienne secrétaire
d’Etat)
> Il y a de nouvelles informations sur la façon dont Trump a transformé le
ministère de la Justice – censé vous défendre – en son propre cabinet
d'avocats, punissant ses ennemis et récompensant ses amis.
« Pire que le Watergate » est un euphémisme.
> Les interdictions d'avortement ont causé la mort d'une autre femme au Texas.
> La plupart des Américains souhaitent
que la politique de santé publique soit fondée sur la science, et non sur des
idées farfelues.
Cette décision [d’alerter faussement sur le risque d’autisme en cas de
vaccination] marque un tournant dramatique pour les CDC, que le prochain
Congrès et la prochaine administration devront corriger au plus vite.
● Japon
♦ Parti démocrate constitutionnel
> [Déclaration propos de la décision du Conseil des ministres concernant les
mesures économiques globales du gouvernement]
La « rapidité » et la « concision » sont primordiales
Parti constitutionnel démocrate japonais
Président de la commission des affaires politiques ? Tomofumi Honjo
1. Le gouvernement a adopté aujourd'hui les mesures économiques globales. Le
Parti libéral-démocrate porte une lourde responsabilité dans le retard pris
dans l'élaboration de ces mesures économiques, qui a duré plus de trois mois,
pendant lesquels il s'est consacré exclusivement à la politique interne du
parti, laissant de côté les difficultés rencontrées par les citoyens en raison
de la hausse des prix. Nous demandons à nouveau au gouvernement et au parti au
pouvoir de prendre rapidement des mesures axées sur les citoyens.
2. Le Parti démocrate constitutionnel a précédemment élaboré et présenté au
gouvernement et au parti au pouvoir des « mesures économiques d'urgence visant
à protéger les moyens de subsistance et les vies et à accélérer les
augmentations salariales ». L'accent est mis ici sur la « rapidité » et la «
compacité », c'est-à-dire la mise en œuvre d'une aide immédiate avec un budget
approprié.
3. Étant donné le retard pris dans l'élaboration des mesures économiques, il
est nécessaire d'apporter une aide aux citoyens dans les plus brefs délais.
Dans cette optique, nous avons proposé, entre autres, l'octroi d'une « aide
d'urgence pour faire face à la hausse des prix et à l'alimentation » destinée
aux ménages à faibles et moyens revenus et aux enfants. Au départ, le
gouvernement et le parti au pouvoir étaient très opposés à l'idée d'une aide
financière, mais nous saluons sincèrement l'intégration dans les mesures
économiques globales d'une aide de 20 000 yens par enfant.
4. D'un autre côté, il est regrettable que les aides financières aux personnes
à faibles et moyens revenus, y compris les « travailleurs pauvres », n'aient
pas été incluses. Les personnes à faibles revenus sont les plus touchées par la
hausse des prix, c'est pourquoi nous continuerons à demander que ces aides
soient mises en place.
5. L'ampleur des mesures, y compris les réductions d'impôts, est estimée à 21
300 milliards de yens, mais comme l'a montré récemment la triple chute des
marchés boursiers, obligataires et des changes, des mesures budgétaires
excessives risquent de nuire à la confiance des marchés et de mettre en péril
la vie des citoyens. De plus, ce plan comprend de nombreuses dépenses qui ne
répondent manifestement pas au critère d'« urgence » requis par la loi fiscale
pour les budgets supplémentaires, telles que le budget destiné à atteindre plus
tôt l'objectif de 2 % du PIB pour les dépenses de défense.
6. LA Première ministre Takaichi prône une « politique budgétaire responsable
et proactive », mais on ne voit absolument pas quelle responsabilité il entend
assumer et envers qui. Dans la situation actuelle, il est important de mettre
en place des mesures compactes permettant d'apporter une aide ciblée et
nécessaire, et de s'en tenir à une gestion budgétaire qui ne repose pas sur
l'émission d'obligations d'État déficitaires. La situation actuelle relève
plutôt d'une « politique budgétaire irresponsable et laxiste », ce qui est très
préoccupant.
7. À l'avenir, un budget supplémentaire sera élaboré sur la base de ces mesures
économiques et soumis à l'examen du pouvoir législatif. Le Parti
constitutionnel démocrate continuera à mettre l'accent sur la « rapidité » et
la « compacité » et mettra tout en œuvre pour que de meilleures mesures
économiques soient mises en œuvre, notamment par le biais des délibérations au
Parlement.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
Ed Davey (leader)
> L'Ukraine est au bord d'une trahison historique de Trump envers Poutine. Keir
Starmer doit rassembler nos alliés européens pour soutenir Zelensky, en
commençant par débloquer les avoirs russes gelés afin de soutenir l'Ukraine.
> Trump complote avec Poutine pour trahir l'Ukraine – et par là même, la sécurité de toute l'Europe. Le Premier ministre doit réunir la Coalition des volontaires pour mettre un terme à cette trahison.
> Mon message à Rachel Reeves (chancelière de l'Échiquier) avant le budget : ne vous contentez pas d'imputer les dégâts du Brexit aux responsables, réparez-les.
> Aujourd'hui [20 novembre], c'est la
Journée des droits des aidants. Partout au pays, les gens prennent soin les uns
des autres et font face à des moments difficiles.
Ce n'est pas seulement l'histoire d'Ed. C'est l'histoire de millions de
personnes, et c'est pour elles que les Libéraux-démocrates continueront de se
battre.
> Donald Trump s'en prend à la BBC, et Farage l'encourage. Vous voulez savoir pourquoi ? Suivez la piste de l'argent…
> Il existe un lien direct entre la
volonté de Donald Trump de détruire la BBC et son acceptation du meurtre brutal
du journaliste Jamal Khashoggi. Trump déteste la presse libre et indépendante,
que ce soit aux États-Unis, en Arabie saoudite ou au Royaume-Uni. Nous la
défendrons toujours. (…)
Donald Trump a détruit le service public audiovisuel aux États-Unis ; il
n’est donc pas surprenant que Nigel Farage veuille faire de même ici. L’Amérique
de Trump, ne laissons pas son pays devenir la Grande-Bretagne de Farage.
● Suisse
♦ Le Centre
> « La Suisse a besoin de
plus de Centre », un élan de renouveau a soufflé sur l’Assemblée des déléguées
Lors de l’assemblée des délégués à Granges, Le Centre
Suisse a résolument tourné son regard vers l’avenir. Le président du parti,
Philipp Matthias Bregy, a appelé au courage et à la responsabilité en
revendiquant notamment un deuxième siège au Conseil fédéral à partir de 2027.
Il a souligné le rôle du Centre en tant que force fédératrice et orientée vers
les solutions. Le parti prend au sérieux les préoccupations de la population
concernant l’immigration. Il s’engage en faveur d’un contre-projet à l’initiative
« Pas de Suisse à 10 millions », afin de ne pas compromettre la voie
bilatérale. Les délégués ont également adopté des recommandations de vote
négatives concernant l’initiative SSR et l’initiative pour un fonds climat.
Samedi, au Parktheater de Granges, quelque
250 délégués et invités se sont réunis pour la dernière Assemblée des délégués
du Centre Suisse de l’année 2025. Le président du parti, Philipp Matthias
Bregy, a tourné son regard vers l’avenir : la Suisse se trouve à un moment où
l’immobilisme n’est plus une option. Dans son discours, il a souligné que Le
Centre est la force politique qui maintient la cohésion du pays et apporte des
solutions : « Nous défendons des solutions pragmatiques, nous
apportons des réponses honnêtes aux vrais problèmes. » Avec des
mots clairs, il a revendiqué pour Le Centre un deuxième siège au Conseil
fédéral dès 2027. « La Suisse a besoin de plus de Centre : au
Parlement, mais aussi au Conseil fédéral », a-t-il affirmé. Un
Centre fort et orienté vers les solutions est précisément la force qui unit la
Suisse et la fait avancer. Le président du parti a été explicite : l’élan de
renouveau ne commence pas au Palais fédéral mais « ici, chez nous,
au Centre ».
Prendre au sérieux les préoccupations liées à l’immigration, garantir les
accords bilatéraux III
L’immigration préoccupe les Suisses comme rarement auparavant. Elle représente
à la fois une chance et un défi : elle renforce l’économie et la prospérité,
mais entraîne également une augmentation des loyers, des trains bondés et une
densité démographique croissante. Une réalité qu’il ne faut pas ignorer, a
souligné le président du parti Philipp Matthias Bregy. « Nous
devons prendre ces préoccupations au sérieux et relever ensemble les défis. Ce
n’est pas l’immigration en soi qui est dangereuse, mais le fait de détourner le
regard, comme le propose par exemple l’initiative ‘Pas de Suisse à
10 millions’».
Le Centre soutient donc un contre-projet à l’initiative « Pas de Suisse à
10 millions ». Cela permettra de contrôler la croissance sans mettre en péril
la voie bilatérale. Au contraire de l’initiative, qui met cette voie en péril,
affaiblit l’économie et sape la souveraineté de la Suisse. Philipp Matthias
Bregy a réaffirmé que le Centre soutenait la voie bilatérale, qui allie
autonomie et ouverture, coopération et autodétermination. Elle garantit la
prospérité, les emplois et la sécurité de la Suisse.
Le conseiller fédéral Martin Pfister veut renforcer la capacité de défense
Le conseiller fédéral Martin Pfister a souligné dans son discours que la Suisse
doit adapter sa capacité de défense à la situation sécuritaire actuelle. Il
manque des munitions, des systèmes et du matériel moderne, en particulier dans
la défense aérienne. Les acquisitions en cours, dont des systèmes de lutte
contre les drones et le F-35, doivent permettre de combler ce retard. Le
Conseil fédéral maintient le choix du F-35, car sans avions de combat modernes,
la Suisse ne pourrait plus protéger son espace aérien de manière autonome dès
les années 2030. Cet appareil offre des avantages technologiques et ouvre des
possibilités de coopération avec des partenaires européens. En parallèle, la
Suisse doit se montrer plus agile dans ses futurs projets d’armement et fixer
des priorités claires afin de rester capable d’agir face à une situation
sécuritaire en constante évolution.
Non à l’initiative SSR et Non à l’initiative pour un fonds climat
Les délégués du Centre Suisse ont suivi les recommandations de la présidence du
parti et de la Conférence nationale des présidentes et présidents des partis
cantonaux (CNPP) et ont rejeté l’initiative « 200 francs, ça suffit ! », ainsi
que l’initiative pour un fonds climat. Selon le conseiller national Simon
Stadler (UR), l’initiative « 200 francs, ça suffit ! » diminuerait de moitié
les redevances et mettrait ainsi en danger la SSR, de nombreux emplois, la
diversité médiatique et la cohésion nationale. La conseillère nationale
Isabelle Chappuis (VD) a quant à elle expliqué que l’initiative pour un fonds
climat exigerait des dépenses fédérales allant jusqu’à 9,5 milliards de francs
par an, hors frein à l’endettement. Le Centre partage certes les objectifs climatiques,
mais refuse une surcharge financière pour la Confédération. Des instruments
existants, comme la loi sur la protection du climat ou la loi sur l’énergie,
répondent déjà aux principales revendications de l’initiative.
Philipp Matthias Bregy (président)
> [Discours devant les membres du parti] Chers délégués,
La Suisse est sur le point de changer de cap : incertitude ou confiance ?
division ou cohésion ? paralysie ou rupture ?
Elle se trouve à un point où se baisser ou, pire encore, s’arrêter n’est plus
une option.
Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est la conviction, le courage et la
passion de regarder ensemble vers l’avenir : vers l’avenir que nous
voulons construire ensemble.
Les forces constructives de notre pays sont sollicitées, en premier lieu le
centre politique, car le centre n’est pas spectateur mais créateur. Une
créatrice avec des valeurs claires, des yeux ouverts et la ferme conviction
d’une Suisse libérale, solidaire et responsable.
Agissons pendant que les autres parlent ; unissons-nous quand les autres sont
divisés ; restons unis quand les autres sont polarisés.
Notre Suisse a changé. On le ressent tous les jours - dans les discussions à la
table de la famille, dans les inquiétudes des PME, dans l’insécurité croissante
de la population. Trop de choses sont bloquées, trop de choses sont reportées
au lieu d’être traitées.
Mais l’immobilisme n’est pas une fatalité, le changement est possible. Nous
défendons des solutions pragmatiques, nous avons des réponses honnêtes aux
vrais problèmes, la substance compte plus que le volume. Les hallebardes ne
nous ont plus aidés à la bataille de Marignan et ils nous aident encore moins
aujourd’hui. Autrefois arme-clé, elle est aujourd’hui un vestige d’une époque
révolue, symbole de l’immobilisme et peut-être même du recul.
La Suisse n’a pas besoin des hallebardes de l’UDC, ni d’un réveil du PLR, elle
a besoin de plus de Centre: au Parlement, mais aussi au Conseil fédéral. Chers
délégués, nous sommes aujourd’hui déjà le troisième groupe politique et je veux
aussi devenir le troisième parti en termes électoraux en 2027, avec deux sièges
au Conseil fédéral!
Je vous le demande : c’est ce que vous voulez ?
Alors, allons-y !
Il ne peut y avoir de majorité absolue ni à gauche ni à droite au Conseil
fédéral, ce qui porte préjudice à la Suisse. Ce dont nous avons besoin au sein
du Conseil fédéral, c’est d’une interaction des forces politiques, d’un
gouvernement dans lequel des majorités doivent être élaborées, où il n’y a pas
de blocs qui imposent des thèmes idéologiques.
Le Centre a depuis longtemps prouvé qu’il était aussi une force.
Une force qui construit des ponts.
Une force qui forme des majorités.
Une force qui fait avancer notre pays.
Le Centre forme, le Centre bouge, le Centre mène.
Nou0s n’avons pas besoin de politique d’annonce, nous avons besoin de
résultats.
Il nous faut une Suisse
- qui demeure souveraine parce qu’elle mise sur le partenariat plutôt que sur
l’isolement;
- qui devienne solidaire, parce que l’équité est plus importante que le
démantèlement et la suppression des mesures sociales;
- qui réussit parce qu’elle sait que la prospérité n’est pas le fruit du
hasard;
- qui devient libérale parce qu’elle ne participe pas à toutes les folies de la
prohibition;
- qui reste responsable parce que les gens sont au centre.
Si nous ne le faisons pas, qui le fera ?
Mais ce départ ne commence pas au Palais fédéral, il commence chez nous - ici
dans cette salle, chez nous, au milieu. Car ce n’est qu’en se rassemblant et en
gagnant que notre pays peut aller de l’avant. (…)
Les élections fédérales 2027 commencent aujourd’hui ! Leur réussite est entre
nos mains. Nous sommes les seuls responsables du résultat que nous obtiendrons,
mais notre succès ne fera pas que nous renforcer nous, il servira avant tout la
Suisse. Le 8 mars représente une première occasion de le démontrer, lorsque
nous refuserons l’imposition individuelle. (…)
Je vous remercie, vous et nos partenaires. Merci pour votre immense engagement,
votre conviction et votre dévouement. Sans vous, ce succès n’aurait pas été
possible. Ensemble, nous avons démontré ce qu’il est possible d’accomplir
lorsque nous agissons. (…)
La sécurité protège nos vies, nos valeurs et notre cohésion. C’est pourquoi
nous avons besoin d’une politique de sécurité qui anticipe plutôt que de se
contenter de gérer. Nous avons besoin d’un Conseil fédéral qui s’engage
ensemble pour la sécurité de la Suisse, pas seulement le ministre de la
Défense. (…)
Le Centre est
attaché à la voie bilatérale. Elle a apporté à notre pays stabilité, prospérité
et sécurité. Elle allie indépendance et ouverture, coopération et
autodétermination. Il ne s’agit pas ici d’amour pour Bruxelles, mais de
responsabilité envers la Suisse.
Dans la procédure de consultation, nous avons
considéré le paquet Bilatérales III comme acceptable. Nous sommes conscients de
sa nécessité. Toutefois, lors des délibérations parlementaires, des
améliorations claires seront indispensables sur le plan de la politique
interne. Cela concerne la question de l’immigration, comme déjà mentionné, mais
aussi les mesures d’accompagnement aux nouvelles règles institutionnelles, et
le renforcement des droits de participation de la Suisse. (…)
Liberté. Solidarité.
Responsabilité.
Ensemble pour Le Centre, ensemble pour la Suisse
> Nous nous engageons en faveur d'un système fiscal qui ne pénalise pas le mariage, la famille et la classe moyenne. C'est ce que défend notre initiative pour l'équité.
♦ Vert’libéraux
> On veut à nouveau réduire le budget destiné aux
organisations multilatérales et à la coopération internationale – précisément
dans les domaines où la Genève internationale joue un rôle clé. Alors même que
la Suisse réalise un bénéfice grâce à Genève. C’est court-termiste !
> Les utilitaires électriques ne doivent pas être pénalisés en raison du surpoids lié à leurs batteries.
> Les commerces des centres-villes souffrent. Les shops en ligne et de gare, accessibles en tout temps, leur font concurrence. Le PVL demande donc 12 ouvertures dominicales au lieu de 4.
> « Le Service citoyen contribue à briser les stéréotypes de genre au moment clé de l’entrée dans l’âge adulte. Il permet de dépasser l’idée selon laquelle la place de la femme serait à la cuisine, tandis que l’homme protège », affirme Virginie Cavalli.
Jürg Grossen (président)
> Une étude de la Fondation pour l'énergie) montre que les nouvelles
centrales nucléaires compromettent la rentabilité et les investissements dans
l'hydroélectricité, le solaire et l'éolien. De plus, la production
d'électricité de base est physiquement incompatible avec le futur mix
énergétique. Nous pouvons éviter cet écueil !
● Venezuela
♦ Vente Venezuela
> Biagio Pilieri est journaliste, militant
politique et membre du Comando Con Vzla (Commandement pour le Venezuela). Un
citoyen déterminé à conquérir la liberté. Il y a 450 jours, son combat a été
réduit au silence après son enlèvement et sa détention arbitraire. Cependant,
son engagement et ses convictions demeurent.
Pour lui et pour tous les Vénézuéliens qui ont œuvré pour cette cause, nous
continuons de faire entendre notre voix. Jusqu'à ce que tous soient libres !
María Corina Machado (leader)
> Manifeste de la liberté
Préambule
C’est devenu le devoir sacré des courageux Vénézuéliens de se lever lorsque nos
voix étaient réduites au silence, notre dignité niée et notre liberté enchaînée
par les chaînes de la tyrannie. Nous, les citoyens du Venezuela, ne faisons pas
appel au pouvoir ou au privilège, mais plutôt aux droits éternels qui ont été
conférés à chaque être humain. C’est de ce fondement que naît la vérité :
aucun dirigeant, faction ou force tyrannique n’a la capacité de dicter aux
individus ce qui leur appartient de droit : la liberté. La dignité est le
catalyseur qui élèvera à nouveau les cœurs et les esprits des Vénézuéliens. Il
motivera l’espoir et créera un nouveau monde où notre peuple sortira de cette
sombre époque d’oppression avec une seule mission incassable : la liberté.
Parce que dans une république libre, le seul souverain est le peuple ; parce
que notre souveraineté populaire et nationale est inaliénable ; et parce que
nous, les Vénézuéliens, savons que la liberté doit être défendue chaque jour —
il n’y a pas de place pour la peur. Par conséquent, relançons une société
libre, dans laquelle notre gouvernement sert, et le but principal de l’État est
de sauvegarder les droits naturels de tous les Vénézuéliens. Le moment est venu
pour chaque famille vénézuélienne d’être à nouveau unie, pour toujours, dans
notre terre.
Demain appartient aux audacieux
Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère – celle où nos droits naturels
prévaudront. L’abus de pouvoir long et violent de ce régime prend fin. Un
nouveau Venezuela renaît des cendres, renouvelé en esprit et uni dans son but,
comme un phoenix renaissant – féroce, radieux et imparable. Nous réaliserons
pleinement notre potentiel, car la Terre de Grâce protégera nos droits
inaliénables contre les futures tyrannies, dictatures et despotes oppressifs.
Notre liberté individuelle sera à jamais pleinement réalisée dans un écosystème
vénézuélien en plein essor avec la liberté.
Dignité : notre principe directeur
Nous soutenons que la dignité de chaque âme humaine est sacrée — le premier
principe dont découle toute liberté. La volonté de travailler, de créer et
d’avancer le bien commun est stimulée par la dignité. L’estime de soi d’un
individu croît grâce à la productivité, elle élève l’esprit humain, qui, à son
tour, fortifie toute la communauté. Que la dignité serve de moteur à notre
revitalisation nationale : la force qui établit un marché libre des idées
et de l’entreprise, qui favorise le développement complet de chaque individu,
et cela limite l’autorité du gouvernement à sa fonction appropriée en tant que
gardien fidèle de nos droits inaliénables.
Chaque Vénézuélien est né avec la liberté
La liberté n’est pas un privilège accordé par un gouvernement ; il s’agit
plutôt d’un droit inhérent inscrit dans l’essence même de notre humanité.
Chaque Vénézuélien naît avec des droits inaliénables qui lui ont été conférés
par notre Créateur, et non par les hommes. Aucun régime, système politique ou
tyrannie n’a le pouvoir de nous priver de ce qui est divinement nôtre : le
droit de vivre dans la dignité, de parler librement, de créer, de rêver et de
prospérer en tant qu’individus.
Régenerer l’economie d’un peuple libre
Un Venezuela renouvelé garantira le droit de posséder des biens et de récupérer
ce qui a été volé. La propriété n’est pas un privilège de l’élite ; c’est un
droit fondamental ; la manifestation physique de toute une vie de travail et
d’ingéniosité. Au lieu de s’ingérer indûment, le gouvernement créera les
conditions nécessaires à la création d’une économie libre et compétitive. La
prospérité du Venezuela dépend de la liberté de ses citoyens. L’histoire a
prouvé que lorsque le gouvernement exerce une main lourde sur le marché, il
supprime l’esprit humain qui fournit une véritable vitalité pour la croissance.
Il est temps de rendre le pouvoir au peuple, aux citoyens, au secteur privé. Nous
allons réveiller l’économie qui est capable de tripler sa force en une décennie
en libérant les entreprises d’État et en remettant le développement de nos
secteurs pétrolier et gazier à l’ingéniosité d’hommes et de femmes libres. La
richesse du Venezuela ne sera plus jamais concentrée entre les mains d’un seul
pouvoir centralisé. Imaginez un nouveau Venezuela perché au sommet de
l’hémisphère occidental, en tant que premier hub énergétique mondial – un
symbole d’indépendance et d’innovation. Une nouvelle ère d’ingéniosité dans un
marché ouvert d’idées catapultant la prochaine génération de leaders dans tous
les secteurs d’activité, y compris l’agro-industrie high-tech, le tourisme
écologique, la fintech, l’intelligence artificielle, la robotique, les minéraux
de terres rares et la défense. Une nation où chaque citoyen peut s’engager dans
le commerce sans restriction gouvernementale, penser de manière indépendante et
recevoir une juste compensation pour ses inventions et les fruits de son
travail. Telle est la promesse d’un peuple autonome – des gens libres de
construire, de prospérer et de diriger. Car, rappelons-nous, l’histoire a
prouvé que lorsque les individus sont prospères grâce à leur travail, tous les
autres droits de l’homme suivent.
Liberté d’expression
Le droit de dire la vérité est la pierre angulaire de toute liberté. Lorsque
les voix sont supprimées, la corruption s’installe et la justice disparaît. Le
Venezuela doit récupérer sa voix dans chaque ville, chaque salle de classe,
salle de rédaction et environnement numérique. Les gens doivent pouvoir parler
sans crainte de persécution, de censure ou de représailles. L’avancement du
Venezuela dans cette prochaine ère dépend entièrement de l’échange illimité
d’idées et du courage de les exprimer.
Droit de voter
L’urne sert de défense du peuple contre l’oppression. Elle est sacrée. Chaque
vénézuélien doit avoir le droit de voter en toute sécurité, et sans aucune
forme de manipulation. Notre vote est notre voix collective. La volonté du
peuple doit être reflétée dans les élections, plutôt que le pouvoir de
quelques-uns. Que les élections au Venezuela reflètent la pleine expression de
notre souveraineté populaire, et jamais comme des outils de soumission.
Droit d’assembler
Les rues appartiennent au peuple — pas au pouvoir illégitime. Le battement de
la démocratie est le droit de se rassembler, de protester et de se tenir
ensemble dans l’unité. La réunion pacifique des citoyens ne constitue pas une
menace pour une nation ; au contraire, elle la fortifie. La renaissance du
Venezuela commencera lorsque chacun de nous pourra sortir de sa cachette,
sortir de l’ombre sans crainte et brandir des drapeaux d’espoir.
Le droit à la sécurité
Chaque individu a le droit de protéger sa vie, sa famille, ses biens et sa
liberté. Aucune société démocratique ne peut endurer lorsque ses citoyens sont
incapables de résister à l’oppression ou à la violence. Le peuple du Venezuela
mérite un gouvernement dûment élu qui maintient la volonté et la capacité de
garantir la sécurité de chaque citoyen. L’avenir du Venezuela nécessite le
rétablissement de la confiance entre l’État et ses citoyens. Cela sera réalisé
en promouvant une légitime défense légale ; en favorisant une culture de
respect mutuel, de responsabilité et de paix. Par conséquent, nous réformerons
nos forces militaires et policières afin que leur mission, leur objectif sacré
et leur devoir constitutionnel soient de défendre tous les habitants du
Venezuela ainsi que notre territoire national.
Ramenez-les à la maison maintenant
Neuf millions de Vénézuéliens ont été forcés de fuir leur patrie, laissant
derrière eux des familles et des amis - des rêves brisés. Nous les ramènerons
chez eux. Nous restaurerons leur droit et leur liberté de retourner – pour
revenir dans leur pays natal. Chaque Vénézuélien doit retrouver sa famille, son
foyer et son propre avenir.
Crimes contre l’humanité
Les cris des personnes assassinées, torturées et disparues résonnent sans
réponse depuis trop longtemps. Depuis que Maduro a pris le pouvoir, plus de
18000 prisonniers politiques ont souffert - chacun témoigne de la brutalité du
régime. Ce sont des vies humaines. Nos amis, familles, collègues et compagnons.
Le monde ne doit pas tourner le dos. Le régime criminel doit être tenu
responsable. Le Venezuela ne s’élèvera pleinement que lorsque ceux qui ont
commis des crimes contre l’humanité seront tenus responsables à la fois par la
loi et par l’histoire.
L’éducation doit renaître
Les écoles et universités du Venezuela doivent une fois de plus servir de noyau
de curiosité, de connaissance et de fierté - la force motrice derrière le
progrès. Les salles de classe d’une nation sont la source de son avenir. Nos
enfants doivent être habilités à devenir une nation de leaders, d’innovateurs
et de penseurs en investissant dans nos éducateurs, la technologie,
l’innovation et la vérité. Nos écoles et universités du futur laisseront la
culture de corruption d’aujourd’hui pour toujours dans le passé. Les familles,
en tant que première communauté, sont le fondement de toute éducation ;
inculquant des valeurs, cultivant des vertus et formant des citoyens honorables
à travers leur exemple quotidien.
Protéger la terre du Venezuela
La destruction des forêts tropicales du Venezuela n’est pas seulement une
catastrophe environnementale, mais aussi, une catastrophe morale. La
destruction permanente de nos forêts, rivières et biodiversité prive nos
enfants et petits-enfants de leur héritage légitime. Un Venezuela libre doit
également protéger ses terres et ses dotations naturelles extraordinaires.
Retour à la communauté internationale des démocraties
Le Venezuela se renforcera grâce à la coopération et à la collaboration
internationales. Nous attendons avec impatience le jour où nous retournerons
sur la scène mondiale avec transparence, intégrité et détermination. Nous
devons rétablir des alliances fondées sur la prospérité partagée, la défense de
la démocratie, la gestion environnementale, le commerce et les droits de
l’homme. Nous deviendrons un pilier de la sécurité démocratique et énergétique
dans l’hémisphère occidental, et le promoteur indéfectible de la liberté dans
le monde entier.

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