lundi 31 janvier 2022

La quotidienne centriste du 30 janvier 2022. La chute de la maison socialiste

La nouvelle claque reçue par Anne Hidalgo risque de peser lourd pour la suite de sa candidature à l’élection présidentielle.

Déjà fragilisée par une campagne atone et une incapacité à créer une dynamique ce qui la voit créditée de seulement 3% des intentions de vote dans les sondages, voire même de 2% par certains instituts, la voilà terminant cinquième de la «primaire populaire» avec la mention passable et derrière Taubira, Jadot, Mélenchon et…. Larrouturou!

Bien sûr, les résultats de cette consultation n’engage que ceux qui le veulent et Hidalgo n’est pas de ceux-là tout comme Jadot et Mélenchon qui, tout trois, avaient demandé, sans l’obtenir la retrait de leur nom de la liste des personnalités jugées par les votants.

Organisée par des soutiens de Taubira, elle n’a aucune valeur quelconque sauf de valider la faiblesse de la candidature de la maire de Paris qui s’est sans doute vue trop belle après sa réélection à la tête de la capitale en 2020 alors qu’elle n’avait obtenu les voix que de 17% des électeurs inscrits au second tour…

Cependant, elle pourra arguer dans son naufrage qu’elle n’a pas plombé le Parti socialiste qui l’était déjà depuis la fin de la présidence de François Hollande qui choisit de ne pas se représenter pour éviter l’humiliation d’un score à un chiffre, celui qu’obtint en fin de compte le candidat choisit par les militants, Benoit Hamon, qui recueillit 6,4% des voix.

Quelle différence avec ce qui se passa il y a un peu plus de trente ans avec la victoire de François Mitterrand, le 10 mai 1981, et qui semblait faire du PS le parti de l’avenir, celui où tous les jeunes loups de la politique s’engageaient, dix ans seulement après sa fondation à Epinay-sur-Seine en 1971 sur les ruines de la SFIO.

D’autant que Mitterrand réussit à se faire réélire en 1988 ce qui fait de lui le président qui demeurera le plus longtemps au pouvoir dans la Cinquième république – 14 ans – puisque désormais nous sommes sous le régime du quinquennat renouvelable une seule fois.

Rien ne dit que les idées socialistes soient mortes et enterrées mais c’est bien le PS qui est un moribond qui doit absolument entamer une nouvelle ère de son existence s’il veut peser dans les débats politiques des années qui viennent.

Face à une radicalisation d’une partie de la Gauche, il serait peut-être temps de fonder enfin un vrai parti social-démocrate qui ne serait plus dans la constante ambiguïté de tenir un discours très à gauche et d’ensuite de gouverner au centre-gauche parce que le réel s’en fout des promesses politiques démagogiques.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

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