Vient donc de sortir le rapport de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant.
Et les participants de celle-ci émettent des propositions pour un aménagement nécessaire de ces temps après un constat sur l’inadaptation actuel de ceux-ci.
Dire par exemple, que le temps scolaire n’est pas organisé pour le bien-être maximum de l’enfant est une réalité.
Proposer la création d’un grand ministère de l’enfance qui regrouperait tout ce qui concerne cet âge de la vie est une demande de bon sens.
Et l’on pourrait dire la même chose des autres constatations et des solutions à mettre en place.
Le problème est que tout ce qui est dans ce rapport est su depuis des décennies!
Et que, malgré les démarches des professionnels de l’enfance, des enseignants aux médecins en passant par les chercheurs et autres sociologues ainsi que des doléances des parents, rien ne bouge ou presque.
Oui, ce rapport aurait pu être fait à l’identique il y a quarante, trente ou vingt ans.
Ce qui manque, c’est la volonté politique de vraiment s’occuper du problème dont les mesures à prendre pour le résoudre sont transversales et nécessitent un changement radical dans l’organisation de la société.
Il faut aussi s’attaquer à des lobbies dont le poids est le plus souvent bien plus grand que celui du bien-être de l’enfant.
Alors, saluons tout de même ce rapport et souhaitons que, cette fois-ci, ce qu’il préconise sera réellement implémenté.
Mais le doute de l’existence d’une ambition et d’un courage politiques à la hauteur de l’enjeu afin d’imposer ces propositions sont là sachant que tous les nombreux rapports sur le sujet ont rejoint ces fameux et désespérants rayonnages de la défaillance des pouvoirs publics.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

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