mardi 22 février 2022

Propos centristes. France – Poutine fait un pas de plus vers la guerre / Loi de programmation militaire et réindustrialisation / Présidentielle et parrainages / Bilan des députés LaREM / Politique de la ville / Start-ups françaises…

Voici une sélection, ce 22 février 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> En reconnaissant les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, la Russie viole ses engagements et porte atteinte à la souveraineté de l'Ukraine. Je condamne cette décision. J’ai demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies et des sanctions européennes.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> Renforcer la représentativité de notre démocratie passe par davantage de participation citoyenne.

> Le développement de la participation citoyenne, dans un cadre méthodologique rigoureux, constitue une réponse institutionnelle forte à la crise démocratique que nous traversons.

> [Discours sur la loi de programmation militaire / Roanne]
Il y a peu de jour, c’était au mois de décembre dernier, je me trouvais à Brive-la-Gaillarde pour rendre visite au 126ème régiment d’infanterie. A cette occasion, j’ai vu des militaires tout aussi fiers et vraiment, je ne sais pas vous le traduire : ils étaient particulièrement heureux de me montrer leur nouveau véhicule de combat d’infanterie, le Griffon. Ce véhicule est l’un des composants essentiels du programme Scorpion que nous déployons, Madame la ministre et grâce auquel notre armée de terre est l'une des premières au monde à être dotée d'un système de combat global qui fédère les combattants et leurs systèmes d'informations et leurs systèmes d'armes grâce au partage instantané d'informations. Il s'agit, nous le savons tous, d'une véritable révolution numérique qui vise à conférer à notre armée de terre, Monsieur le chef d'état-major, un avantage opérationnel décisif. C'est aussi, vous l'avez rappelé, un renouvellement complet des véhicules blindés de l'armée de terre, sans précédent depuis des décennies.
Après avoir rencontré ces soldats qui utilisent le Griffon, il était logique, quelque part que je vienne à la rencontre des femmes et des hommes qui ont conçu et qui produisent ces formidable véhicules de combat. Me voici donc à Roanne, fleuron de l'industrie des blindés pour, donc, rendre hommage à la qualité de vos savoir-faire, à la passion qui vous anime, tous, ouvriers, techniciens, ingénieurs pour construire les équipements de notre armée de demain. Car c'est évidemment un défi industriel sans précédent que vous relevez chaque jour, avec du reste, l'ensemble des partenaires du programme pour assurer et livrer des véhicules avec des cadences de production, vous les avez rappelées, toujours croissantes.
C'est l'occasion de vous féliciter ici de la livraison des 20 premiers Jaguar à l'armée de terre, les premiers d'une longue série, puisque la loi de programmation militaire prévoit notamment la livraison de 135 Jaguar d'ici fin 2025, avec une cible même portée à 300 d'ici 2030. Et ce qui se joue ici à Roanne, c'est une véritable renaissance industrielle avec la création de 600 emplois au cours des 4 dernières années et des investissements massifs pour assurer à l'horizon 2025 une cadence comme vous l’avez dit de 450 véhicules par an. Ce n'est pas mauvais de rappeler dans ce sens-là qu'on était à zéro en 2015. Des emplois, évidemment, qui entretiennent le lien fort et historique de Nexter avec Roanne, en tout cas de cette usine qui contribue évidemment à dynamiser la ville et le département. Et vous savez combien je suis très attaché à ce que tous les territoires de la République puissent bénéficier des investissements de l'Etat et des efforts de relance. Je tiens à ce titre à souligner l'engagement de KNDS et de Nexter, dont je salue une nouvelle fois le président et le directeur général pour continuer à faire de cette entreprise le leader européen de la défense terrestre. Au sein de KNDS, Nexter est un des fleurons de notre industrie de défense, dont le savoir-faire est reconnu à la fois par nos armées mais également par nos partenaires en Europe et ailleurs, et ailleurs.
Nous avons évoqué ce matin, ça en est une preuve, je crois très importante, y compris au plan qualitatif, le partenariat stratégique noué avec la Belgique, qui vous a fait confiance en 2019, pour son programme de capacités motorisées visant à moderniser son armée de terre. Cette coopération, elle est en effet structurante pour notre industrie de défense terrestre, et elle renforce aussi les liens, monsieur le chef d'état-major, très étroits qui unissent nos deux armées, et contribuent, comme on dit, à favoriser leur interopérabilité. Mais je veux aussi me féliciter de ce que la République Tchèque ait fait le choix, au mois de septembre dernier, d'acquérir 52 canons Caesar, nous y voilà, devenant ainsi le troisième pays européen et le septième mondial à faire confiance à Nexter. Je le dis au passage, mais chacun l'a compris, c'est très important. Bien sûr, vous travaillez pour l'armée française, évidemment, l'armée française fait travailler l'industrie française. Mais cette industrie française, son expertise, sa connaissance, son savoir-faire industriel, il est indispensable qu'elle soit reconnue, je vais le dire autrement, qu'elle inspire confiance à d'autres pays et à d'autres armées. Et il me semble pouvoir dire que ce qui se joue en ce moment, ce qui s'est passé avec les commandes, atteste que cette confiance est acquise et vous devez évidemment la cultiver dans le cadre des coopérations que nous avons organisées.
Vous comprenez bien que si je suis venu ici, à Roanne, c'est bien sûr pour saluer tout ce travail accompli, mais aussi pour vous dire que sur ces bases, nous allons continuer à investir massivement, notamment pour conserver cette excellence industrielle et technologique de Nexter. Nous allons donc signer le marché de développement du Caesar de nouvelle génération, Caesar ng. Cette nouvelle génération de systèmes d'artillerie Caesar, qui a déjà fait ses preuves en opération : je pense en particulier à son engagement au sein de Wagram entre 2016 et 2019, aux côtés des forces de la coalition en Irak y compris pour la reprise de Mossoul. Cette nouvelle génération permettra donc de renforcer la mobilité de cette arme, la protection de son équipage, j'insiste bien là-dessus, vous m'avez donné plusieurs illustrations ce matin, et ce qu'on appelle sa connectivité. Évidemment, on est à l'heure des nouvelles technologies et du numérique, et nos armées n'y échappent évidemment pas.
Ce contrat, d'un montant maximal de 600 millions d'euros, sera à l'origine de la création de 300 emplois chez Nexter, ses partenaires, leurs sous-traitants partout en France. Nous y veillons, car c'est aussi un devoir de cohésion nationale. C'est la Nation tout entière qui fait un effort légitime pour sa défense, pour sa sécurité, pour son armée, pour ses industries d'armement. Et il faut que tous les territoires, et donc tous les habitants de notre pays, soient concernés.
J'ai également l'honneur et le plaisir de vous annoncer que dans les prochaines semaines, la quatrième tranche du programme Scorpion sera engagée. Ai-je besoin de vous rappeler que cette tranche est d'un montant de plus d'un 1,200 milliards d'euros. Nous donnerons ainsi, c’est notre objectif, de la visibilité à nos industriels et en particulier ici au site de Roanne et à l’ensemble des sous-traitants que je salue, vous en avez invité un certain nombre ce matin qui seront concernés par ce programme.
Au total, sur la période 2021-2025, ce sont près de 5 milliards d’euros qui y seront investis sur ce programme majeur pour l’armée de terre et pour notre industrie. L'avenir pour Nexter, c'est également, vous l'avez évoqué, le successeur du char Leclerc dans le cadre du fameux programme francoallemand MGCS. Après une première phase d'études d'architecture, nous devons poursuivre, madame la ministre, les efforts pour avancer conjointement avec nos partenaires tout en préservant l'équilibre sur les bases de l'expertise reconnue. Et MGCS sera sans doute à l'Europe le plus grand programme dans le domaine terrestre pour les décennies à venir.
Ces programmes de modernisation de nos armées Scorpion, Caesar, MGCS sont les résultats d'une volonté politique extrêmement forte, une politique décidée par le président de la République dès 2017 et surtout concrétisée. La loi de programmation militaire marque une inflexion, un tournant majeur dans les moyens que nous avons accordés à notre défense et à notre sécurité nationale. Vous le savez, cette loi a la double ambition de réparer notre capital opérationnel qui avait été sérieusement entamé et de préparer l'avenir en bénéficiant à nos entreprises, à la sous-traitance, à notre territoire, et ce, grâce à la bonne santé de notre industrie de défense.
Grâce aux décisions de l'Etat, le chiffre d'affaires global de nos industries de défense en France est proche de 28 milliards d'euros, mobilise plus de 200 000 emplois de haut niveau et génère de l'activité pour 4 000 PME œuvrant au profit de grands groupes grâce à cette loi de programmation militaire. D'ores et déjà, 25 000 emplois directs ont été créés entre 2019 et 2022 et ma présence ici en atteste : cela va continuer. Je voudrais, à ce stade de mon propos, remercier la ministre des Armées, l'ensemble des militaires engagés dans cet immense chantier, ce travail assidu.
Ce n'est pas la première loi de programmation militaire que vote notre pays. C'est en revanche la plus ambitieuse. Je vous donne les chiffres : 198 milliards d'euros de crédits budgétés pour la période 2019-2023, c'est-à-dire une hausse du budget de la défense de 1,7 milliard d'euros par an par rapport aux années antérieures. 1,7 milliard d'euros de plus que ce qui se faisait avant. Ce sont des crédits consacrés aux équipements, à l'infrastructure, à l'entretien des matériels. 37 milliards pour les principaux programmes d'équipement. 40 milliards répartis dans les territoires.
Cette loi de programmation a aussi une autre caractéristique : pour la première fois, le volume des crédits exécutés annuellement est conforme à ceux qui avaient été prévus et votés par la représentation nationale. Dit autrement, la défense a cessé d’être la variable d’ajustement budgétaire de l’Etat. J’invite tous les spécialistes à regarder une donnée simple : budget voté, budget exécuté. Et vous verrez que depuis l’entrée en vigueur de la loi de programmation militaire, non seulement, ces crédits sont en hausse, mais ils sont quasiment à l’euro près respectés dans leur exécution et leur mise en place. Il ne faut pas, dans ces conditions, s'étonner que nous nourrissions de fortes ambitions pour notre industrie nationale de défense, en faire ce qu'elle est, l'une des meilleures du monde, capable de concevoir et de produire les équipements dont nos forces et celles de nos partenaires ont besoin pour faire face aux enjeux militaires et de sécurité dans un contexte géostratégique particulièrement difficile et inquiétant.
Aussi, je suis venu le dire ici avec force une nouvelle fois, il est indispensable pour maintenir de grands équilibres internationaux autour des valeurs qui sont les nôtres, que la France, puissance militaire au service du droit, au service de la paix, au service du multilatéralisme, dispose d'armées performantes et d'une industrie de défense innovante qui assure tout à la fois sa souveraineté, mais aussi sa capacité à intervenir de manière autonome sur les théâtres d'opérations extérieures. Nexter, Monsieur le directeur général, chers salariés de cette superbe entreprise, Nexter et ses partenaires du programme Scorpion sont des composants essentiels de cette industrie de défense performante et innovante grâce aux investissements de la loi de programmation militaire, grâce aux décisions que j'ai annoncées ce matin, la France doit s'assurer, va s'assurer qu'ils le resteront encore et plus que jamais dans les années à venir.
Et m'adressant ici dans un bassin industriel historique, à des acteurs majeurs, je veux souligner la cohérence des décisions que nous prenons vis-à-vis des industries de défense avec la volonté plus globale de réindustrialiser notre pays. C'est l'un des axes, vous le savez, prioritaire du plan de relance que j'avais engagé en septembre 2020. C'est aussi un axe prioritaire du plan France 2030 que le président de la République a annoncé il y a quelques semaines. Un seul chiffre, il est éloquent à ce sujet, toutes industries confondues, entre 1980 et la fin des années 2010, entre 1980 et la fin des années 2010, la France a en moyenne perdu chaque année 50.000 emplois industriels par an. Depuis 3 ans, nous en avons en net recréé 30.000. Le chemin est encore long, mais le cap est clair, le cap est indispensable.
Mesdames et Messieurs, je le dis bien sûr aux salariés et aux ouvriers, mais je le dis à l'ensemble de nos concitoyens, c'est une question de compétitivité économique, c'est une question d'emploi, on le voit bien et évidemment, vous l’avez souligné Monsieur le directeur général, l'importance que j'attache, que tout le pays attache à la création d'emplois et c'est ce qui nous permet, c'est ce qui permet au chômage, vous le voyez, de reculer de manière extrêmement spectaculaire. Et je salue en particulier les succès de notre politique en matière d'apprentissage ayant rencontré ce matin un certain nombre d'alternants.
Ici, c’est une question d'aménagement du territoire, nous le voyons ici, à Roanne, mais c’est aussi une question de souveraineté nationale et européenne. Vous voyez, dans un autre domaine que le vôtre, qui est au cœur de ces problématiques, combien nous serions coupables de ne pas tirer les enseignements de cette crise sanitaire qui, je l'espère, va progressivement s'atténuer comme elle est en train de le faire. Combien nous payons toutes ces délocalisations de produits de santé, d'industrie pharmaceutique ? Combien j'étais fier, pas très loin d'ici d'aller dans l'Isère, relocaliser grâce au plan de relance, des entreprises qui produisent du paracétamol et que nous avions laissé partir dans le sud-est asiatique ?
Oui, la réindustrialisation dans le secteur de la défense, dans le secteur militaire, comme dans les autres, est redevenue un impératif catégorique. Et à ce grand dessein, la loi de programmation militaire, et les investissements dans nos industries de défense apportent une contribution déterminante, que j’ai voulu montrer en exemple ce matin, ici, à Roanne, en venant parmi vous, chez Nexter auprès des femmes et des hommes, qui sont les acteurs engagés de cette politique hautement conforme à l'intérêt de la nation.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> [Crise ukrainienne] Nous avons pris connaissance de la décision du président Poutine de reconnaitre les républiques  autonomes de Donetsk et de Louhansk. Condamnation très forte que nous voulons exprimer. Il s’agir d’une violation du droit internationale. Il s’agit d’une atteinte à la souveraineté et à l’intégrité de l’Ukraine. Il s’agit d’un renoncement de la part de la Russie de ses engagements internationaux. Il s’agit de la part de la Russie d’un renoncement aux accords de Minsk qu’ils avaient pourtant signés. Donc la situation est très grave et nous avons trois messages à adresser. D’abord un message de fermeté concernant l’action inacceptable de la Russie. Un message de solidarité avec l’Ukraine. Le Président de la république s’est entretenu hier soir avec le président Zelenski. Et un message d’unité que les Européens vont démontrer. Evidemment nous allons prendre l’initiative de sanctions et nous allons nous réunir pour déterminer ensemble les mesures à prendre.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> Le ferroviaire en France est largement décarboné, mais le diesel représente encore 26% de l’énergie consommée par les TER. L’Etat a apporté un soutien de 47 millions € pour commander 12 premières rames de train à hydrogène et remplacer des TER diesel.

> La France consacre 9Mds € de France 2030 au développement d’une filière hydrogène. Alstom qui est l’un des moteurs de cette stratégie : le site de Tarbes développe des trains à hydrogène qui équiperont le réseau TER de 4 régions pionnières dès 2025.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> Il existe de nombreuses manières de s’engager. Le Service civique est en une pour tous les jeunes de 16 à 25 ans. (…) S’engager pour les autres, pour les enfants, pour les plus fragiles, les plus démunis, pour des missions d’intérêt général, pour la France.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> L'Europe ne peut pas revenir au statu quo. Ne répétons pas les erreurs que nous avons commises en 2008. Nous devons investir dans les technologies clés et dans notre lutte contre le changement climatique. Pas de temps a perdre. L'Europe doit être indépendante!

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Rencontre avec toutes les Hautes Cours de l'Union européenne. L’Etat de droit est notre bien le plus précieux, le dialogue entre les cours est indispensable, votre vigilance nous protège.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> L’État employeur doit être exemplaire, plus accessible, plus ouvert. C’est un de mes combats pour l’attractivité de ses métiers.

> Pour le Président, la fermeture des services publics n’a jamais été une fatalité. France services, c’est notre politique pour un service humain et efficace accessible partout en France. Ce n’est pas encore assez connu !

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> La démocratie participative c’est une démocratie augmentée, en continu, de l’avis, des propositions et du regard exigeant des citoyens. Et c’est d’abord et avant tout un acte de confiance.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> On ne sort pas d'une crise en augmentant les impôts. On en sort en rendant du pouvoir d'achat aux Français et en rendant de la compétitivité aux entreprises.

> La réforme des retraites est indispensable. Il faut mettre plus de justice dans le système, tout en garantissant son équilibre financier.

> Le pouvoir d'achat s'est largement amélioré durant le quinquennat.

> Il faut reconnaître qu'il y a dégradation des finances publiques. Le passage de 99.5% à 113.6% de dette publique, ce n'est pas rien.

> [Parrainages pour la présidentielle] On ne gagne jamais à empêcher le débat.

> Le président de la République se présentera quand il le souhaitera. Et il le fera sur la base de ce qu'il a fait pendant ce quinquennat.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> [Industrie] Nous n'avons pas de leçon à recevoir de la part de ceux qui ont détruit 1 million d'emplois industriels en moins de 20 ans. Nous recréons de l'emploi industriel avec des mesures courageuses.

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
> Refuser le fatalisme qui conduit à l’échec en reconnectant les jeunes à la société. Telle est l’ambition des nouvelles équipes des bataillons de la prévention déployées dans 47 quartiers de reconquête républicaine.
(…) Ce sont des quartiers qui sont dans le dispositif de reconquête républicaine. On a choisi ces deux quartiers parce que nous savons qu’il y a des difficultés de sécurité mais qu’il y a aussi une jeunesse qui est en perte de sens et en manque de perspective par rapport à ce que lui apporte aujourd’hui notre République. Il faut reconnecter certains jeunes à la société. La politique que nous portons sur la sécurité porte à la fois sur le renforcement de l’ordre et la prévention. Il faut assécher tout ce qui constituerait un vivier de recrutement pour les séparatistes et les trafiquants en tout genre. Il faut que l’on renforce la présence d’experts et de professionnels sur le terrain que sont les éducateurs spécialisés et les médiateurs.

> La mission régalienne de l’État, c’est d’assurer la sécurité. Il y a un an, nous avons fait le constat qu’il y a des phénomènes de violences qui augmentent, des rixes qui réapparaissent. On s’est dit qu’il y a des territoires où la prévention spécialisée est inexistante et d’autres où elle n’est pas assez présente. On va voir ce que ça donne et on fait le bilan dans deux ans.

> Je suis très à l’aise dans le milieu populaire et je vis encore comme cette population modeste et populaire. Mon message, c’est de dire: refusez la fatalité, la case dans laquelle on veut vous enfermer. Quand on vient des quartiers, qu’on a des origines, qu’on ne porte pas un prénom franco-français, qu’on a une religion qui n’est pas celle que certains souhaiteraient que l’on ait, on a tendance à nous mettre dans des cases. Et bien, non.

> Aujourd’hui, tout ce que j’entends ne me fait pas sauter de joie, ça a tendance à m’énerver. On, veut soit faire de ces quartiers des quartiers à problème, qui n’apportent que des soucis à notre République. Soit il y a une vision extrêmement victimaire où on associe le côté ‘ être un habitant des quartiers»’ à une personne qui subit toutes les violences de notre société et où on s’en sert pour renforcer ce rôle de victime. Alors que la vérité est ailleurs, et la réalité tout autre.

 

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie, des Petites et moyennes entreprises)
> L'importation de viandes issues d'animaux traités avec des antibiotiques pour favoriser leur croissance, c'est fini ! Une mesure importante pour les consommateurs comme pour les éleveurs français qui ne les utilisent plus depuis 15 ans.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Sur le plan démocratique, il est toujours mieux de ne pas avoir l’extrême-droite au second tour. Ce n’est jamais un bon signe démocratique. 

> [Crise ukrainienne] On se ferait berner si on ne préparait pas une éventuelle riposte. Mais sommes-nous naïfs si on laisse une chance à la discussion ? Si on essaie de revenir au cessez-le-feu ? Avec ces efforts diplomatiques, on garde un espace de discussion ouvert.

> À l’extrême-droite, il y a un paradoxe à nous faire la leçon tous les jours sur l’indépendance nationale et à éprouver une fascination pour les modèles étrangers. Elle est incapable de penser la souveraineté de la France. 

> L’Europe, c’est un espace de prospérité, qui n’est jamais acquis. C’est ce projet politique de paix européenne, de force de nos démocraties, qui est testé par toutes les puissances à nos portes. Il y a des guerres de modèles.

> Dans les moments de tension, il faut avoir des réflexes clairs et simples : fermeté européenne et unité occidentale.

> Un député européen a fait un salut nazi dans l’hémicycle du Parlement européen. Je ne pensais pas voir cela un jour. On ne peut pas banaliser ce retour tragique de l’antisémitisme en Europe et en France.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> On doit faire en sorte que l’économie qu’on construit pour demain soit plus diverse, plus consciente de son impact environnemental et plus inclusive. Il faut donner leur chance à tous ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat et parce qu’ils viennent de quartiers politiques de la ville, ne sont pas dans les bons réseaux ou n’ont pas accès à des financements, ont moins de chance de réussir.
(…) Grâce à ce programme national d’égalité des chances doté de 25 M€, 266 entrepreneur vont avoir accès pendant un an aux meilleurs incubateurs de France.
Avec 30 candidats de plus que lors de la saison 1 du programme, notre volonté est d’aller plus loin car je suis persuadé que ces entreprises sont celles de demain. Je tiens à rappeler que le patron de Twitter est un immigré indien. Tout comme celui de Microsoft et de Google. Les fondateurs de BioNTech qui a sauvé une grande partie de l’humanité avec le premier vaccin à l’ARN messager contre la Covid sont des immigrés turcs de première génération.

> C’est dans les régions que se situe la dynamique. (…) On assiste à l’émergence d’un nouveau tissu industriel. Surtout depuis la Covid19. Les gens ne veulent plus habiter à Paris. (…) La situation post-pandémie est une chance pour l’Europe et sa position dans le monde car on n’a pas spécialement envie de partir innover dans la Silicon Valley ou à Shenzen.
C’est aussi une chance pour la province. Les Français veulent un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
(…) Historiquement, le capital suit les talents et s’ils se trouvent en province, alors le capital ira en province.

> 26 licornes, c’est très bien mais cela ne suffit pas. Pour la première fois en 2021, l’Europe a créé plus de licornes que les Chinois et le différentiel entre l’Europe et les États-Unis est en train de se réduire. Nous revenons dans la course mais on a besoin d’aller encore plus loin. Ce n’est rien de moins que notre souveraineté et nos emplois de demain.
(…) C’est un domaine où le leader est souvent le leader financier. On se lamente car on voit deux entreprises, une Française et une Américaine, dans le secteur. L’Américaine, souvent plus valorisée, rachète la Française. Ce qui se passe actuellement, c’est l’inversion de cette logique. Cette puissance financière a deux avantages: elle met la France sur la carte mondiale et elle évite que nos startups se fassent racheter par d’autres étrangères.

> [Nombre important de licornes françaises] C’est du à la qualité des entrepreneurs français et à la politique menée par le gouvernement. Il n’y a pas de licornes sans les réformes de l’ISF, du marché du travail, de la flat tax… La France est la première terre d’attractivité de financements internationaux et d’investissement étrangers. Ce sont eux qui, en priorité, ont tiré la valorisation des licornes. Or ces investisseurs étrangers ne seraient jamais venus en France s’il n’y avait pas eu ces réformes structurelles.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> [Crise ukrainienne] Emmanuel Macron a fait tout ce qu’il pouvait et continuera à le faire pour maintenir la paix. L’enjeu est plus important que de savoir si c’est une victoire ou un échec pour le président de la République.

> On n'a jamais autant réformé ce pays autant que nous l'avons fait en 5 ans. En face, l’opposition avait un quinquennat pour travailler, elle a passé un quinquennat à attendre. Les candidats, leurs équipes et leurs idées sont les mêmes qu’en 2017, voire 2012.

> 13e mois pour les personnes au SMIC, moins de 300€ d’impôt net par ménage en moyenne, moins  de 590€/an en moyenne de taxe d'habitation: Oui il y a de la dette. Nous la rembourserons en créant plus, contre l’inconscience des fous qui la nient et le Père Fouettard qui veut tout couper.

> Ce qui a été fait en matière de baisse d’impôts dans ce quinquennat est historique. On a rattrapé dix ans d’augmentation.

 

Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)
> La retraite, cela nous concerne tous. Il faut en parler sérieusement et éviter la démagogie. Les retraités d'aujourd'hui et de demain attendent autre chose que les contes à dormir debout de Madame Le Pen qui n’aboutiront qu’à couler notre système par répartition.

 

Joël Giraud (secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
> Sous ce quinquennat, grâce à France services, il y a aujourd’hui plus de services à la population en zone rurale qu’il n’y en avait auparavant.

> La mesure d’Eric Zemmour de proposer 10000€ par naissance dans le monde rural est indécente : les ruraux ne sont pas des lapins prêts à procréer dès qu’ils voient une carotte. Si Reconquête est dans la pleurnicherie permanente, je prône une ruralité conquérante.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> L’infertilité touche 1 couple sur 4 en France: un enjeu sociétal majeur qui nous concerne tous.

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> [Crise ukrainienne] Depuis des années, il y a des pressions de Poutine et face à celles-ci, seul le Président de la France résiste, sans céder d'un pas et en laissant la porte ouverte à la paix.

> [Crise ukrainienne] On est devant un engrenage qui peut conduire au pire (...) Il y a des moments, où les dirigeants, notamment quand ce sont des dictateurs, peuvent être sujets à des dérives qu'on ne contrôle pas.

> [Crise ukranienne] Le rapport de force est si menaçant, si violent que les décisions les plus lourdes sont à prendre. Nous sommes devant un engrenage qui peut conduire au pire, Poutine menace même d'utiliser l'arme nucléaire contre ses ennemis.

> Les Français ne croient plus à l’autorité politique, à l’autorité religieuse, à l’autorité médiatique, à l’autorité scientifique et à l’autorité médicale. Notre démocratie doit garantir l'honnêteté des consultations.

> [Soutien à Emmanuel Macron] Aucun regret et je n’en ai pas eu un seul pendant 5 ans car, en fait, la seule question qui se pose dans une élection présidentielle c'est : est-ce que celle ou celui pour lequel vous votez, a la dimension, a les épaules pour ce défi incroyable qui est de conduire un peuple dans des temps aussi en désordre, dans des temps de si profondes inquiétudes.
(…) Il y a 5 ans, c'était important. Je crois que cela a été déterminant, mais aujourd'hui, tous ces ralliements que vous qualifiez de petits, ce qui n'est pas du tout mon jugement, ils disent quelque chose. Ils disent que ceux qui sont le plus expérimentés dans le monde de la démocratie française, ceux qui en ont vu beaucoup, et les très grands, et les moyens, et de beaucoup plus petits, tous ceux-là disent « franchement, cet homme-là, il est au-dessus des autres, il est pour la France une garantie plus importante, une puissance plus importante, une voie plus importante dans les temps si troublés qui sont les nôtres. »

> Je pense que ceux qui ont la naïveté de croire que les États-Unis vont continuer à prendre en charge la sécurité militaire de l'Europe, c'est qu’ils ne voient pas le monde comme il est. Tout ceci est derrière nous et, d'une certaine manière, heureusement que c'est derrière nous car cette espèce de soumission, de sujétion dans laquelle ont été constamment entraînés les pays européens, pas la France grâce au Général de Gaulle en particulier, pas la France, mais cette espèce de soumission à laquelle ont été invités, convoqués, simplement parce qu’il fallait que d'autres s'occupent de notre sécurité, ceci n'est pas à la hauteur d'un pays comme le nôtre et d'une entité, d'un ensemble comme l'Union européenne. Mais par nature et par la force des choses on va être obligé d'aller dans ce sens.

> Tout le monde s'apprête à rentrer en campagne et tout le monde sait que si, dans une campagne comme celle-là, on n'est pas rassemblé, à ce moment-là on tire contre son camp. Et ceci, c'est une loi, et tous ceux qui avaient l'idée de s'en abstraire sont évidemment conviés et déterminés à rentrer dans cette unité.

> Emmanuel Macron est pour moi évidemment une figure du centre français et européen, du centre-gauche au centre-droit, en passant par la plénitude du centre.

> [Parrainages présidentielle] Nous voulons garantir que la démocratie soit juste. La démocratie, c’est vouloir garantir qu’il y ait confrontation des opinions. Les citoyens doivent pouvoir exprimer leurs opinions, quelles qu’elles soient.

> [Parrainages présidentielle] Ce que je peux dire, si mes informations sont justes, c'est qu'aucun de ces trois candidats principaux, Mélenchon, Zemmour, Mme Le Pen, aucun n'a les parrainages. Il leur en manque à tous un nombre conséquent, plusieurs dizaines en tout cas.
(…) On vit dans un univers dans lequel le phénomène principal, c'est la défiance entre les citoyens et les institutions. Ils n'y croient plus, ils ne croient plus ce qu'on leur dit et si, de surcroît, on fait la démonstration que cette élection majeure de la vie politique français voit un certain nombre de candidats exclus à cause des parrainages, alors cela ne peut pas aller. C'est pourquoi j'ai pris cette orientation que j'ai appelée notredemocratie.fr
(…) Les maires ont peur qu'on leur impute, s’ils signent, un soutien au candidat à qui ils permettent de se présenter.
Ils confondent parrainage et soutien. Et, si c'est cela, alors nous, nous avons pris cet engagement que nous publierions la garantie collective, pour qui que soit celui qu'on signe, que ce n'est pas un soutien. C'est la démocratie qui est en jeu, nous en sommes comme élus, comme maires, comme parlementaires, les garants, et cette garantie-là, elle doit aussi s'exercer auprès des citoyens.
(…) C'est une caution de défense de la transparence et de l'honnêteté de la démocratie dans laquelle nous sommes.
Personne ne peut soupçonner que, pour ma part en tout cas, j'ai quelque sympathie que ce soit pour les idées qui sont développées par ces trois candidats.

> [Parrainages présidentielle] La situation est que nous avons trois candidats majeurs de cette élection au-dessus de 10 % et même qui atteignent 15 %, ce qui veut dire 4 ou 5 millions d’intentions de vote, qui n'ont pas les parrainages. Autrefois, on disait : ils bluffent. Ils ne bluffent pas, ils n’ont pas les parrainages et, s'ils ne les ont pas, ils ne peuvent pas se présenter. Je vous demande de penser à ce que serait la situation de la démocratie française et de l'élection présidentielle si des candidats majeurs ne pouvaient pas se présenter à cette élection.
Et je vous assure que je ne partage pas leurs idées.
Pourquoi n’ont-ils pas les parrainages ? Car beaucoup de maires craignent que leurs signatures aux yeux de leurs concitoyens vaillent soutien. C'est cela la difficulté.
C'est la raison pour laquelle nous avons proposé ce collectif. Il suffit de taper notredemocratie.fr et, à ce moment-là, vous pouvez participer à ce collectif. Ce collectif garantit une chose essentielle c'est que nous apporterons l'assurance auprès des électeurs que ces signatures ne sont pas des soutiens, qu'elles sont transpartisanes, objectives. On peut tout à fait se battre contre des idées et, en même temps, ne pas accepter que les candidats qui les portent soient exclus de cette élection.

> [Parrainages présidentielle] Une immense vague de défiance à l'égard des institutions politiques, médiatiques parce que vous êtes-vous aussi dans l'œil du cyclone, scientifiques, médicales, tout le monde aujourd'hui a perdu confiance, or la clef de voûte de nos institutions, c'est l'élection présidentielle. On n'a pas le droit de laisser compromettre la loyauté de l'élection présidentielle en excluant des candidats simplement parce qu'ils n'auraient pas les signatures.

> Il y a dans le pays des forces que j'appelle de sécession, des gens qui ne se reconnaissent plus dans le système. Je sais bien que l'habitude, c'est de les rejeter complètement, moi je demande que l'on essaie de comprendre ce qui se passe. Et qu’elles puissent s’exprimer et que nous en garantissions l'honnêteté.

> [Crise ukrainienne] Jusqu'à la dernière minute on peut aller vers la paix, une paix qui ne soit pas un renoncement, un recul. (…) Toute chance de sécurisation de cette région doit être saisie. (…) Si jamais il y avait des débordements, invasion, attaque, agression, alors évidemment les sanctions seraient justifiées, peut-être pas seulement les sanctions, mais des blocages qui mettraient en difficulté la Russie et son chef, mais tant qu’il y a une chance, Emmanuel Macron est déterminé à la saisir et il a raison de le faire

> L'Europe, sa vocation est qu'il n'y ait pas une puissance qui ait envie de dominer ou d'agresser les autres.

> On sait combien j'ai plaidé pour la proportionnelle, pour la banque de la démocratie pour que l'on ne soit pas obligé d'aller dans des structures financières exotiques parce qu'on a besoin de se financer. Notre démocratie a besoin d'être réassurée par des pratiques nouvelles et plus audacieuses et que l'on sorte enfin de cette confiscation dans laquelle le pays souffre parce que la confiance souffre.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> [Crise ukrainienne] Le Président prendra tous les risques, jusqu’à la dernière minute, pour éviter la guerre. Dialogue, fermeté et unité absolue des Européens sont les mots d’ordre.

> Sur l’éducation, beaucoup a été fait. Nous devons maintenant remettre les professeurs au centre de notre société.

> [Présidentielle] Dans cette campagne, on parle de tout ce qui est accessoire pour ne pas parler de ce qui est essentiel.

 > [Parrainages présidentielle] En 2017, sur les 40 000 grands électeurs qui peuvent apporter un parrainage, seuls 14 000 d’entre eux l’ont fait.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Crise ukrainienne] On voit bien que le président Poutine a rompu les engagements qu'il avait pris.

> Ces derniers jours, aurait-il mieux fallu avoir un candidat en campagne, ou bien un président qui s’engage pour la gestion des tensions entre la Russie et l’Ukraine? Je souhaite qu’Emmanuel Macron soit candidat et qu’il fasse une campagne pour la France. Mais j’observe que les candidats qui réclament qu’il se déclare vite ont comme seul programme d’être «contre Macron». C’est une erreur, ils n’ont pas compris l’essence même de la présidentielle. La question n’est pas de se positionner «contre», mais de proposer un projet au pays.

> Les Français vont devoir répondre à une question: est-ce qu’ils veulent ou non poursuivre la transformation du pays? Nous, nous sommes résolument tournés vers l’avenir. Certains sont les tenants d’un passéisme aigre. L’avenir de la France ne se construira pas en contemplant une France fantasmée des années 1960. Le pays n’est plus le même aujourd’hui, il a changé. Les jeunes générations et les actifs nous attendent sur la France d’aujourd’hui et de demain. C’est à eux qu’il faut parler.

> [Parrainages présidentielle] Il ne m’appartient pas de donner des consignes, mais j’appelle tous ceux qui le peuvent à parrainer un candidat! Quand on a le droit de parrainer, l’utiliser est un devoir démocratique. On ne peut pas demander aux Français de participer au scrutin si nous-mêmes, élus, n’utilisons pas cette possibilité née avec la Ve République. Si tous les élus s’en saisissent, les principaux candidats n’auront pas de difficultés à franchir le seuil des 500 parrainages.

> Je préfère avoir un candidat du camp républicain face à Emmanuel Macron au second tour. Je ne me satisfais pas de voir l’extrême droite représenter près de 30 % des intentions de vote au premier tour. Qu’elle soit raciste et sexiste, comme Éric Zemmour, ou qu’elle avance masquée, comme Marine Le Pen. Mais cela ne doit rien changer pour notre camp, qui doit faire campagne «pour» et non «contre». D’autant que le résultat de l’élection n’est pas écrit.

> Nous avons tenu nos engagements pris en 2017, et nous sommes même allés plus loin. Face aux crises, nous avons toujours tenu bon, y compris avec des députés parfois plus jeunes ou moins habitués que d’autres à la pression politique. À mon arrivée à la tête du groupe, en 2020, certains annonçaient le chaos. Rien de cela ne s’est produit. Je suis fier de ces dix-huit derniers mois et de ce quinquennat de progrès. Les députés de mon groupe ont réussi à se faire entendre sans être ni frondeurs, ni godillots. Quarante-six de nos propositions de loi ont été adoptées, nous avons opéré des ajustements importants sur plusieurs textes, comme ceux sur le séparatisme ou sur le climat. A contrario, d’autres, comme les députés Insoumis, ont été d’une constance absolue: ils ont systématiquement, tous, voté contre tout.

> Il y a des sujets que nous n’avons pas réglés. Il faudra les remettre à l’ordre du jour. C’est le cas des retraites, si l’on veut sauver notre régime, et d’autres thématiques. Par exemple, les «nouveaux risques», dont le risque cyber, sont un sujet régalien par excellence. Imaginez par exemple une attaque sur les serveurs des hôpitaux et des banques. Au ministère de l’Intérieur, j’ai mené la bataille contre les trafics de stupéfiants - avec un changement profond de la doctrine d’action, de la cage d’escalier à l’international -, mais nous n’avons pas encore suffisamment armé le pays contre les risques cyber. Ce sujet est désormais au cœur des préoccupations. Nous devrons aller plus loin pour protéger les Français.

> Les Français nous attendent sur la participation: la place de chacun dans le débat démocratique et dans le processus de décision. Ils aspirent à plus de pédagogie, d’explication, d’appropriation citoyenne. La révolution citoyenne de demain doit être celle de la participation collective. Il est clair que le Sénat n’est pas dans une logique de coopération. Dont acte. Mais on peut mener des réformes sans lui, qui ne seraient pas nécessairement institutionnelles.

> Les soutiens sont les bienvenus: nous poursuivons le dépassement politique. Les électeurs de gauche sont déjà avec nous. Pourquoi la gauche est-elle si faible? Parce que l’essentiel de l’électorat de gauche qui a soutenu Emmanuel Macron en 2017 le soutient toujours. On ne s’affranchit pas facilement de son histoire politique, mais beaucoup de cadres de la gauche traditionnelle ont vocation à rejoindre l’ambition présidentielle que nous devons construire ensemble.

> Fier d'être à la tête d'un groupe qui a amené à l'Assemblée des personnalités nouvelles dont c'était le premier mandat. Ensemble, nous portons un projet progressiste, et nous faisons aboutir des textes forts, sur le harcèlement scolaire ou encore l'IVG.

> Depuis cinq ans, le président de la République a eu à de nombreuses reprises l'occasion d'exprimer sa vision de la France sur dix, vingt ans ! Avec France 2030 notamment, nous assumons d'inscrire notre action sur le temps long.

> [Bilan des députés LaREM] 5 années d'un véritable marathon au service des Français, où nous avons porté des réformes à hauteur de femmes et d'hommes, au plus près de nos concitoyens! Egalité entre les femmes et les hommes, contrôle parental, réforme de l’adoption, lutte contre la maltraitance animale : ce sont quelques exemples parmi les nombreux textes que nous avons fait aboutir dans les derniers mois de cette législature!

> [Taux d'emploi des jeunes] C'est un combat qui nécessite de se mobiliser totalement (...) on a mis en place le dispositif 'un jeune une solution' qui consiste à accompagner 4 millions de jeunes.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> C'est Pierre Gattaz, ancien président du Medef, qui le dit : la réforme du droit du travail voulue par Emmanuel Macronet issue des ordonnances de Muriel Penicaud explique la forte reprise de l'emploi en France.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Crise ukrainienne] Les dernières décisions de Vladimir Poutine sont une violation des engagements internationaux de la Russie et une menace pour la sécurité de l'Europe.
L’Union européenne devra prendre des sanctions tant financières que sur le contrôle des exportations. La souveraineté de l’Ukraine n’est pas discutable.

 

Nathalie Loiseau
> [Crise ukrainienne] Vous je ne sais pas, mais moi je trouve qu’il y a beaucoup de commentateurs pour qui envahir un pays voisin n’est pas un problème et défendre une démocratie pas une priorité.

> [Crise ukrainienne] Un moment de vérité pour l’Europe:
- Poutine ne veut pas la paix.
- Le sort de l’Ukraine et celui de l’Europe sont liés.
-
Emmanuel Macron a eu raison de tout tenter.
- L’heure est aujourd’hui à la fermeté.
- La défense européenne est plus urgente que jamais.

> [Crise ukrainienne] Vladimir Poutine a tout préparé pour une guerre.

> [Crise ukrainienne] Aujourd’hui, Poutine monte encore le niveau de la provocation en exprimant son regret que les anciennes républiques soviétiques aient pris leur indépendance. Parmi celles-ci, il y a des pays qui sont aujourd’hui dans l’Union européenne: l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie…

> [Crise ukrainienne] Vladimir Poutine est entré dans une spirale de provocation dont il est devenu le prisonnier. Tout est prêt pour une guerre mais il essaie d’en faire porter la responsabilité à l’Ukraine. L’Europe et les Etats-Unis doivent répondre par la fermeté et l’unité.

> Pour Valérie Pécresse, François Fillon n’est qu’un Français comme un autre travaillant pour une entreprise russe. Cela ne paraît pas la déranger. Elle est donc prisonnière de ceux qui dans son parti ont décidé d’épouser les thèses de Vladimir Poutine. Utile clarification.

 

 

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