En cette Journée internationale de l’enfance, les constats sont là.
Partout dans le monde l’insécurité autour des enfants augmente.
Que ce soit à Gaza, au Soudan, en Ukraine et ailleurs, des enfants meurent à cause des agissements criminels d’adultes.
Sur la toile, les pédophiles et autres agresseurs ainsi que les harceleurs s’en donnent à cœur-joie quand on voit les millions de signalements à travers le monde dont plus de 150.000 en France en 2024!
Et les passages à l’acte sont nombreux avec une montée des plus inquiétantes des viols de mineurs par des mineurs qui sont souvent influencé par la pornographie qu’ils peuvent consulter en ligne que des adultes plus préoccupés par leur profits que par la cause des enfants leur permettent de regarder…
Oui, les enfants dans les pays développés sont plus en sécurité matériellement parlant et ils ont plus de possibilités de s’épanouir et d’acquérir les savoirs nécessaires pour leur avenir.
Mais les dégâts que nos sociétés causent quotidiennement sont trop souvent passés par pertes et profits alors qu’ils ne sont pas inévitables, bien au contraire.
Cela nécessiterait des politiques en faveur des enfants beaucoup plus ambitieuses en France mais également en Europe et évidemment dans le monde.
Comment comprendre, par exemple, qu’en France il n’y ait pas de ministère de l’enfance obligatoire dans chaque gouvernement?
Et si Emmanuel Macron a fait nombre de choses pour la cause et la protection de l’enfance, son refus de nommer des ministres dédiés n’est pas acceptable.
Aujourd’hui, il existe une haute-commissaire à l’enfance et Sarah El Hairy qui a été nommé à ce poste est proactive ce qui est une bonne chose.
Néanmoins, elle sait comme tous les intervenants qui agissent en faveur de la protection de l’enfance qu’il faudrait des moyens bien plus importants que ceux qui sont alloués à la cause des enfants., surtout une tout autre mobilisation de la société en la matière.
Car, oui, le politique n’est pas assez présent mais c’est surtout, nous, les adultes qui ne sommes pas au rendez-vous de la protection des enfants à tout instant.
Oui, nous nous indignons quand les médias nous révèlent qu’un enfant est maltraité, violé ou assassiné.
Pourtant, que faisons-nous concrètement pour que cela cesse?
Pas grand-chose, en tout cas pas assez au vu de la tâche immense que cela représente.
Sans affirmer que nous sommes complices de l’insécurité qui entoure les enfants, nous sommes néanmoins trop souvent défaillants.

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