mercredi 27 juillet 2016

Présidentielle USA 2016. Bill présente Hillary comme une vraie réformiste centriste

Bill Clinton à Philadelphie
Le discours de Bill Clinton à la Convention démocrate de Philadelphie a été un moment fort comme le fut, le jour précédent, celui de Michelle Obama, la compagne du président actuel qui, lui, interviendra ce soir.
Alors qu’elle venait d’être officiellement intronisée candidate du Parti démocrate, la première femme à avoir cet honneur depuis l’avènement de la république aux Etats-Unis (et première candidate également d’un des deux grands partis qui dominent la vie politique américaine), Hillary Clinton a été présentée par son mari de manière brillante et très attachante.
Au-delà des anecdotes familiales et de l’admiration qu’il porte à son épouse, Bill Clinton a raconté l’histoire d’une femme qui s’est investie dès son adolescence dans des causes humanistes et humanitaires, qu’elle ait été républicaine au début de son parcours puis démocrate.
Ainsi, Hillary Clinton a toujours voulu changer les choses – l’intervention de Bill était placé sous l’expression «Change maker» (réformatrice).
Que ce soit en matière de protection de l’enfance, de lutte contre les discriminations envers les femmes, les noirs, les handicapés, de combat pour l’assurance santé pour tous ou pour les enfants les plus défavorisés, Hillary Clinton a toujours voulu que les choses changent, mais concrètement, comme une centriste, plutôt que de faire de beaux discours idéologiques.
Bill Clinton a rappelé toutes les avancées dont les Américains lui sont redevables.
Et il a conclu en demandant si ceux-ci voulaient croire au personnage inventé par les républicains ou à la «vraie» Hillary dont il venait de dresser le portrait.
Car il n’a pas oublié de mentionner son rôle dans sa formation politique à lui-même ainsi que son rôle de mère vis-à-vis de leur fille Chelsea qui s’exprimera, elle aussi, ce soir.
Le soir auparavant, Michelle Obama avait permis de réunir le parti divisé entre les supporters d’Hillary Clinton et de Bernie Sanders avec un discours très inspiré et un hommage vibrant à Hillary pour avoir réussi à briser le plafond de verre qui permettrait un jour à ses filles de pouvoir prétendre être présidente des Etats-Unis comme son mari avait permis à tous les enfants noirs de pouvoir prétendre occuper le fauteuil de la Maison blanche.
Cory Booker, le sénateur du New Jersey avait, lui aussi, fait un discours très remarqué en parlant d’un pays qui devait se réunir et non s’opposer comme le propose Donald Trump.
Hier soir, le «roll call», l’appel nominal des délégations de tous les Etats, a permis de désigner officiellement Hillary Clinton comme la candidate et c’est son opposant durant les primaires, Bernie Sanders, qui l’a clos en annonçant que tous les délégués étaient désormais en faveur de la candidature de Clinton.
Un moment fort d’unité qui contraste évidemment avec la désunion de la Convention républicaine de Cleveland avec le refus de Ted Cruz de soutenir Trump mais aussi l’absence des deux derniers présidents républicains, George H Bush et George W Bush.

Sondages des sondages au 27 juillet 2016
Pas de dynamique dans la petite percée de Donald Trump

Clinton
Trump
Ecart
Election projection
44,1%
43,4%
Clinton 0,7
Five Thirty Eight (1)
40,8 %
41,2%
Trump 0,4
Huffington Post
42,2%
41,0%
Clinton 1,2
New York Times
42,5%
42,1%
Clinton 0,4
Polltracker
43,3%
43,7%
Trump 0,4
Pure Polling
44,8%
43,2%
Clinton 1,6
Real Clear Politics
44,7%
45,6%
Trump 0,9
270 to win (1) (2)
43,2%
42,3%
Clinton 0,9
(1) Prend en compte 3 candidatures (+ Gary Johnson – Libertarian party)
(2) Prend en compte un mois de sondage alors que les autres prennent
en compte autour de 15 jours de sondages


Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC



Présidentielle USA 2016

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