vendredi 13 septembre 2019

Propos centristes. France – Lutte contre la pauvreté; égalité pour le régime des retraites; financement de la lutte contre le réchauffement climatique…


Voici une sélection, ce 13 septembre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- L’État investit 450M€ dans 24 projets innovants qui préparent l’avenir de notre pays : accélération de la transition écologique et agricole, montée en gamme de notre industrie...Notre démarche : reconnaître ce qui marche dans nos territoires et apporter notre soutien.
- Nous voulons créer un système universel de retraites, dans lequel il n’y a plus de régimes spéciaux.
- Progressivement, nous allons travailler plus longtemps. Il faut dire la vérité aux Français.
- Beaucoup de gens se disent aujourd’hui que les avantages des autres se font à leur détriment. Nous voulons réformer le système de retraite pour le rendre plus juste et solidaire.
- Est-il normal qu'un chauffeur de bus du Havre, de Bordeaux ou de Metz n'ait pas le même régime de retraite qu'un chauffeur de la RATP ?

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
- S’il n’y pas de géants du numérique européens, c’est aussi parce qu’il n’y a pas de marché de capitaux unique en Europe. Il est urgent de le bâtir pour que nos entreprises grandissent, pour financer les investissements dans le numérique et une croissance durable
- Lutte contre le changement climatique. La France veut: définir des standards européens pour orienter la finance vers des investissements verts ; mettre en place une taxation du carbone à la frontière de l’Europe ; tenir compte de l’impact environnemental du transport.
- Le financement de la lutte contre le réchauffement climatique est une priorité absolue. Je salue la décision d’aborder la question à chaque réunion des ministres des Finances européens.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
- Unis pour lutter contre la pauvreté. Le travail interministériel permet d’être plus efficace au service des enfants. Notre objectif: en finir avec les déterminismes sociaux par une action volontariste dès les premières années de la vie.
- Les retours que l'on a de la phase pionnière des petits déjeuners à l'école sont positifs, et pas seulement sur le plan quantitatif : co-éducation avec les parents, dimension qualitative du petit-déjeuner, etc. 

Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Notre plan de bataille contre la pauvreté fonctionnera par la mise en place d'actions de terrain, concrètes et efficaces. 2 priorités : la prévention de la précarité dès la petite enfance, l'insertion par l'activité économique.
- Se mobiliser pour mettre en œuvre la stratégie Pauvreté, c'est se battre au niveau national, local et avec les associations - parce que nous croyons que c'est en agissant ensemble que les situations précaires pourront changer.

Olivier Dussopt (secrétaire d’Etat auprès du ministre des Comptes publics)
- {RichardFerrand] Oui, il peut rester président de l'Assemblée Nationale (...) La mise en examen n'enlève rien à la présomption d'innocence. La présomption d’innocence il faut la respecter.
- [Grève Ratp] Aujourd'hui les agents de la RATP partent en moyenne à 55 ans et 7 mois . Le régime est déficitaire. L’État, le contribuable finance 60% du régime.
- Sur la taxe d’habitation, je peux vous dire qu'il n'y a aucun truchement. Il n'y a aucun lien entre la suppression de la taxe d'habitation et la taxe foncière.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)

Stanislas Guerini (délégué général)
Un système universel où chaque euro cotisé donnera les mêmes droits à chaque Français. La réforme des retraites présentée par Edouard Philippe est fidèle à nos engagements : un système juste et solidaire, qui bénéficiera (enfin!) aux femmes et aux plus bas salaires.

Aurore Bergé (porte-parole)
- Nous avons voté le fait que les deux femmes qui s’engagent dans une PMA deviennent toutes les deux mères, sans aucune hiérarchie entre elles. Elles sont reconnues en même temps, au même niveau.
- Nous devons transformer notre système de retraites pour plus de solidarité entre les métiers et les générations, pour plus de lisibilité et de justice.
- Si on demande aux Français de faire des efforts, il faut déjà se les appliquer à soi-même. Il est évident que les parlementaires doivent être soumis au régime général pour leurs retraites. Nous avons déjà baissé de 37% nos pensions de retraite. Il n’y a aucune justification à garder un régime spécial.

Marie Lebec (députée)
Notre ambition est de transformer le système de retraite en profondeur pour le rendre plus juste et plus simple pour tous sur la base d'un régime à points. Pas de totems, nous voulons prendre le temps nécessaire du débat et de la concertation avec les Français.

JeanBaptiste Moreau (député)
- Les avancées adoptées dans la loi Alimentaire sur le bien-être animal : extension du délit de maltraitance animale en élevage aux activités de transport et d'abattage ; expérimentation de la vidéo-surveillance dans les abattoirs volontaires ; doublement des peines qui passent de 6mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende à 1an et 15 000 € d’amende ; les associations de protection animale pourront se porter partie civile lorsque des contrôles officiels auront mis au jour des mauvais traitements sur les animaux ; désignation d'un responsable de la protection animale dans chaque abattoir avec le statut de lanceur d’alerte accordé à tout employé ; interdiction de la mise en production de tout bâtiment nouveau ou réaménagé d’élevage de poules pondeuses élevées en cages

Benjamin Griveaux (député)
- Les Parisiens attendent des solutions concrètes pour améliorer leur quotidien. C’est ce qu’ils me disent tous les jours quand je parle avec eux.
- Les Parisiens attendent que l'on apaise la ville. Le moratoire sur les travaux que je propose est clair : il a une durée limitée ; les travaux en cours seront terminés ; les travaux de sécurité seront réalisés. Ce temps permettra de reprendre le contrôle sur les chantiers

Bérangère Abba (députée
Nous allons investir massivement dans les transports du quotidien, ça représente une augmentation de 40% par rapport au précédent quinquennat

●MoDem
Philippe Berta (député)
- Le projet de loi bioéthique, avec lequel nous ouvrons l’année parlementaire, est un enjeu fort qui révèle beaucoup de ce que nous sommes, de notre rapport à la science et au progrès, de notre rapport à la société et à ses évolutions. Le volet sociétal, c’est bien sûr l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes non mariées, qui rend possible l’épanouissement des nouvelles formes de famille que nous voyons émerger. C’est aussi son corollaire, la filiation, et toutes les questions que le don de gamètes pose en termes d’accès aux origines, remettant en cause le parti pris français de l’anonymat. Mais ce sont également les nouvelles solidarités ouvertes par les dons croisés d’organes ou encore la transmission d’informations génétiques à la parentèle lorsqu’il en va d’une affection grave pour laquelle existent des mesures de prévention ou de soin. Le volet recherche scientifique, quant à lui, touche aussi bien à la génétique et aux algorithmes, qu’aux cellules souches embryonnaires ou aux cellules souches pluripotentes induites. Je veux insister sur le lien fort entre volet recherche et volet sociétal. Sans une recherche forte dans le domaine, le volet sociétal dans son assertion « La PMA pour toutes » risque de rester lettre morte, tant nos besoins de données nouvelles sur l’embryon sont grands pour l’amélioration des pratiques. J’ai, pour ma part, eu l’honneur d’être nommé rapporteur pour les titres III et IV qui concernent la recherche scientifique. Ces titres, salués par la communauté scientifique, contiennent de grandes avancées comme, pour n’en citer qu’une, la simplification de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, en distinguant leur régime de celui de la recherche sur les embryons.
- Les problématiques de bioéthique mettent aux prises les positions éthiques, philosophiques, de chacun d’entre nous et les évolutions de la science et du progrès. C’est sur l’écart entre, d’un côté, ce qui est possible, et de l’autre, ce qui est souhaitable, acceptable que nous sommes amenés à nous prononcer. Cet équilibre, toujours difficile à trouver, doit s’appuyer sur les principes qui fondent notre pacte républicain : l’égalité de droit de tous les citoyens, l’encadrement juridique des pratiques existantes pour ne pas les laisser en dehors de la loi, l’usage de la raison dans la délibération et le respect de la dignité de chacun.
- Le débat sur la bioéthique, et la PMA, a une dimension passionnelle parce qu’il porte en partie sur des choix de société qui ont des résonnances personnelles, en termes de valeurs, de croyances et de vécu chez chacun d’entre nous. La responsabilité du législateur, est – ou devrait être – de dépasser cette réaction personnelle et passionnelle pour se placer au niveau de l’intérêt général d’une société qui évolue et d’une science qui progresse.
- La plupart des groupes politiques, à l’image du Mouvement Démocrate, ont accordé une liberté de vote à leurs députés sur le projet de loi bioéthique car beaucoup des points abordés relèvent de convictions éthiques sur les apports de la science pour la société. Cela ne nous empêche pas, bien entendu, de mener également des combats communs sur ce texte. Dans notre groupe, nous avons, par exemple, convergé sur un sujet qui me tient à cœur et qui est trop absent du texte : l’importance du diagnostic, et particulièrement des diagnostics néonatal et préimplantatoire. La France a été pionnière en se lançant, dès 1972 dans le diagnostic néonatal pour détecter des pathologies pouvant être soignées, accompagnées, si elles sont détectées précocement. Notre pays a cependant aujourd’hui décroché et ne compte que 5 pathologies testées à la naissance contre plusieurs dizaines dans d’autres pays européens. Pour nos enfants atteints de maladies rares, cela signifie une longue errance diagnostique, 5 ans en moyenne, pendant lesquels leur santé se dégrade. Alors, si nous voulons atteindre les objectifs de réduction de l’errance diagnostique que la France s’est fixée dans son troisième plan maladies rares, et donner une chance à ces enfants, il est urgent de marquer un pas décisif avec le projet de loi bioéthique. L’autre diagnostic, lui, est central pour la santé des enfants à naître, et pour la réussite de ce chemin long et difficile pour les femmes qu’est la PMA : c’est le diagnostic préimplantatoire, dit DPI, qui existe déjà aujourd’hui, mais ne permet pas dans sa forme actuelle de vérifier la bonne numération chromosomique. Or, un embryon qui n’a pas le bon nombre de chromosomes est, très majoritairement, un embryon non viable. Donc, dans des cas de PMA jugées suffisamment à risque pour être l’objet d’un DPI, on ne vérifie pas si l’embryon a le bon nombre de chromosomes, provoquant ainsi dans la majorité des cas des fausses couches, éprouvantes physiquement et moralement pour la mère. Et, dans les rares cas où la grossesse est menée à son terme, l’enfant souffre d’une pathologie génétique grave. C’est un constat dont on ne peut se satisfaire et sur lequel le groupe MoDem entend faire valoir ses arguments et ses amendements.

Jean-Noël Barrot (député)
- Les inégalités fragilisent le système de retraite par répartition.
-  Il n’y a pas en réalité d’urgence absolue à rééquilibrer les comptes. Nous avons le temps de penser à un système meilleur pour l’avenir.
- Un régime spécial, ce n’est valable qu’un temps. Les métiers évoluent. Ce que l’on a mis en place après-guerre peut ne plus être maintenu aujourd’hui.

●Mouvement radical
Nathalie Delattre (sénatrice)
L’utilisation d’une convention judiciaire pour une fraude fiscale est une grande première! Fière de voir ma mesure lutte contre la fraude être utilisée pour un GAFA [Google]. Cet accord « made in » Sénat est la voie de la raison, dans l’intérêt de la France.



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