jeudi 14 avril 2022

La quotidienne centriste du 14 avril 2022. Le chaos du boucher Poutine se fait avec la lâcheté du monde, la complicité de la Chine et l’argent des Occidentaux

Si la Chine avait dit non à Poutine, ce dernier n’aurait pu envahir l’Ukraine.

Si la communauté internationale n’était pas si lâche et irresponable, ce conflit et bien d’autres n’auraient pu avoir lieu.

Si nous avions cessé toute transaction commerciale avec la Russie dès le début de la guerre, il n’aurait pu poursuivre son invasion.

Mais avec des si nous aurions chassé depuis longtemps le dictateur du Kremlin!

Poutine a donc bénéficié de conditions favorables pour son entreprise criminelle, la mettre en route et, surtout, la continuer.

C’est d’abord et avant tout une nouvelle défaite cuisante pour ce que l’on appelle improprement la «communauté internationale» qui n’a rien d’une société unie mais plus d’un éparpillement d’Etats qui jouent constamment les uns contre les autres, ce qui est de la même manière une défaite tout aussi cuisante de son outil l’ONU qui, à part voter des résolutions sans aucun effet concret sur l’agression poutinienne, a une nouvelle fois démontré ses extrêmes limites.

Mais comment avoir espéré quelque chose de celle-ci alors même que l’organisation est incapable de mettre fin aux agissements de petits Etats terroristes et à des guerres locales…

C’est ensuite la confirmation du cynisme d’un autre régime dictatorial criminel, celui du Parti communiste chinois dont la haine viscérale de la démocratie et de ses représentants, lui fait voir d’un œil favorable cette invasion alors qu’elle clame partout depuis des années qu’elle est attachée sans réserve au principe de non-ingérence dans les affaires d’un Etat souverain (sic!) et qu’elle est et sera fortement impactée par la crise économique, conséquence de l’hubris de son allié Poutine.

Enfin, c’est l’incapacité des démocraties républicaines à choisir entre leurs valeurs qui sont leurs plus grands biens dont la liberté et leur confort.

Oui, les Occidentaux ont infligé des sanctions fortes contre le régime de Poutine mais ne suffisait-il pas, dès le 24 février, premier jour de la guerre, de fermer les robinets de gaz, de pétrole et de charbon venus de Russie pour que le dictateur soit obligé de cesser son invasion faute d’argent?

Les atermoiements de tous les gouvernements démocratiques démontrent que nous avons perdu – si jamais nous les avons eus – les principes humanistes qui devraient constamment dicter nos comportements.

Face aux enfants, aux femmes et aux hommes assassinés par Poutine, nous avons réagi de manière totalement inappropriée pour que cesse le carnage en cours.

Mais le pire c’est sans doute que, depuis des années, nous savons qui est Poutine et quelle est la nature de son régime, et pourtant, nous avons continué à entretenir de bonnes relations et à commercer avec lui, ce qui lui a permis de constituer une armée dont on voit aujourd’hui les exactions en Ukraine.

In fine, ce qui est le plus désespérant, c’est qu’il était fort peu improbable que les choses puissent  se passent différemment.

Ce que l’on peut espérer, néanmoins, c’est une prise de conscience pour empêcher que tout cela ne se reproduise dans le futur.

Mais n’avait-on pas promis «plus jamais ça» en 1918 puis en 1945?!...

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

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