jeudi 4 avril 2019

Actualités du Centre. Paroles centristes: Ecole, Maternelle, Web, retraite-chapeau, décentralisation…

Voici une sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.

Emmanuel Macron (Président de la République)
Un médecin militaire est mort lors d’une opération de lutte contre les groupes armés terroristes au Mali. Profonde tristesse et respect devant son sacrifice, son courage exemplaire au service de la France. Pensées pour la famille de ce héros, ses amis, ses frères d’armes.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’éducation)
- Depuis mon arrivée, j’ai clairement indiqué que l’école primaire était la priorité du Gouvernement tant sur le plan pédagogique que sur le plan budgétaire, avec des créations de postes à chaque rentrée en dépit de la baisse démographique. Nous créons 2 300 postes à la rentrée prochaine alors qu’il y aura 60 000 élèves de moins. L’objectif est clair: donner à tous les élèves l’essentiel pour leur réussite future: la solide maîtrise des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter et respecter autrui).
- La loi pour une Ecole de la confiance est conçue pour cela. La mesure la plus emblématique est l’instruction obligatoire à trois ans qui met l’accent sur l’école maternelle, essentielle pour que nos élèves commencent bien leur parcours d’enfant et d’élève. C’est pourquoi, j’ai été très surpris de lire ou d’entendre ces derniers jours qu’une quelconque menace pesait sur l’école maternelle. C’est tout le contraire qui se met en place avec une attention particulière portée au cours des prochaines années à la formation et aux taux d’encadrement.

Bruno Le Maire (ministre de l’économie)
Lorsqu’un dirigeant d’entreprise part à la retraite, il ne risque pas d'aller travailler chez un concurrent puisqu’il est à la retraite. Il sera donc interdit de cumuler une clause de non-concurrence et une retraite-chapeau.

Jacqueline Gourault (ministre des territoires)
- Dans les réunions du grand débat, peu de personnes nous parlent de décentralisation. On nous parle de proximité, d’accès aux services publics essentiels, de logement, de transports, de santé mais on n’est pas dans un Meccano institutionnel entre les différents niveaux de collectivité territoriale. On ne peut pas être seulement dans l’institutionnel, au risque de passer à côté des attentes des Français. Si nous commençons, à la sortie du grand débat, par raisonner en termes de partage de pouvoirs entre les uns et les autres, nous serons à côté de la plaque.
- Si on veut parler d’une nouvelle phase de décentralisation, il faut savoir remettre les choses à plat. Les Français sont avant tout demandeurs d’équité et, souvent, dans leur esprit, c’est l’Etat qui en est garant. Le président de la République est très fortement imprégné de cette idée. L’emploi, la protection sociale posent cette question d’équité, quel que soit l’endroit où on habite.
- L’idée que nous voulons porter et que je veux partager avec les élus et leurs représentants, c’est celle d’une République contractuelle, d’un nouveau mode de relation entre l’Etat et les collectivités locales. Ce qui compte, c’est ce qui marche. La logique du contrat, elle fonctionne et elle se développe. On le voit avec les dispositifs Action cœur de ville, Territoires d’industrie, le plan pauvreté ou le pacte territorial qui a été passé avec la Bretagne. Le principe, c’est la différenciation ; l’outil, c’est la contractualisation.

Cédric O (secrétaire d’Etat au numérique)
Réunion ce matin à Bercy. La démocratie a besoin de transparence et de règles. Je me réjouis que Twitter ait accepté d’autoriser la campagne du gouvernement. Nous devons continuer à travailler pour une pleine application de la loi sur la manipulation de l’information

Jean-Christophe Lagarde (UDI, président)
- Pendant 18 mois, on a vu un président de la République qui croyait avoir toujours raison par la grâce d’une élection. Il n’écoutait pas. Il s’est mis pendant le Grand débat à donner l’impression d’écouter. Moi, j’attends qu’il gouverne.
- Le drame de ce gouvernement c’est: est-ce qu’il va être aussi sourd qu'il l'a été? Nous avons alerté sur tout ce qui a été le ferment des gilets jaunes: la perte de pouvoir d’achat, l’inégalité sur la CSG, les ruptures territoriales.
- On a besoin d’investir massivement en Afrique, d’où vient l’essentiel de l’immigration, parce que si ce n’est pas le cas, c’est chez nous qu’ils viendront. Je préfère avoir 2 milliards et demi de clients que de migrants.


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