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dimanche 31 août 2025

Propos centristes. France – Macron ne démissionnera pas et soutien la démarche du gouvernement / Bayrou en appelle aux Français / Programme de relance franco-allemand pour l’Europe / Soutien à l’Ukraine et manœuvres de Poutine…


Voici une sélection, ce 31 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> J’ai eu une discussion avec le Premier ministre et je pense qu'il a raison de mettre en vérité et en responsabilité les forces politiques et parlementaires face au pays avec un programme qu'il avait exposé après la session parlementaire en juillet. Je crois que c'est fait avec méthode. Il y a un travail qui a été conduit par le gouvernement. Le Premier ministre expose un plan. Il faut rentrer ensuite dans le temps des discussions sur les mesures techniques. C'est ça le Budget. La question, de confiance qu'il pose, elle n’est pas pour lui, pour le gouvernement, elle est pour dire est-ce que vous êtes d'accord avec le constat et les principes? Parce que si vous n'êtes pas d'accord avec le constat et les principes, on ne va pas pouvoir se mettre d'accord sur les mesures techniques. Elle est posée dans le bon ordre, elle est posée avec le sens de responsabilité, avec un constat qui est établi sur des principes d'efforts partagés
Et au fond, le défi qui est le nôtre, absolument pas insurmontable. Il suppose de la rigueur, nous engager dans un mécanisme de réduction de certaines dépenses tout en gardant nos priorités, notre défense, notre sécurité, nos investissements d'avenir et en continuant d'investir dans notre recherche, dans notre éducation, dans notre santé et de continuer à créer des emplois.
Et vous savez quoi? On l'a déjà fait entre 2017 et jusqu'à la crise de la covid19, nous avons baissé les déficits publics en ayant une politique de stimulation de la croissance et de baisse du chômage. Donc il faut simplement que tout le monde prenne ses responsabilités.
Moi, je veux croire que le travail que le Premier ministre va mener dans les prochains jours va permettre de convaincre que même s'il y a des désaccords sur les mesures techniques, parce que tout est évidemment à discuter, même s'il y a des désaccords sur tel ou tel solution, il va y avoir au moins des chemins d'accord sur le constat.
Je note d'ailleurs que de l'autre côté du Rhin. Il apparaît que le parti conservateur et le parti socialiste arrivent à travailler ensemble sur des constats communs. Ils ont des différences mais ils ont quand même un constat commun sur. Donc ce n'est pas totalement faux ce que propose le Premier ministre, ça existe pas si loin de chez nous. Et ça marche. Donc je pense que c'est possible.

> Pour ce qui me concerne, je crois dans la démocratie. La démocratie consiste à ce que des gens votent pour un mandat donné. Le mandat qui m'a été confié par les Français et par personne d'autre est un mandat qui sera exercé jusqu'à son terme. Conformément à l'engagement que j'ai pris à l'égard des Français, n'en déplaise, y compris à ceux qui ont été défaits à plusieurs reprises lors de ces mêmes élections.

> Quand on dit qu’il y a un ogre aux portes de l’Europe, image qui a été prise par plusieurs, je crois que ça qualifie ce que les Géorgiens, ce que les Ukrainiens et beaucoup d’autres nations ressentent très profondément. C’est-à-dire un homme qui a décidé d’aller vers une dérive autoritaire, autocratique et de mener un impérialisme révisionniste des frontières internationales. Si la rencontre entre Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine et Donald Trump ne s’est pas tenue d’ici lundi, ça voudra dire, qu’une fois encore, le président Poutine se sera joué du président Trump.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> Pour une fois, il y a un Gouvernement qui décide que ce sont les Français, par leur influence sur les partis politiques et les parlementaires, qui vont choisir.

> Pour les jeunes qui sont bloqués par la charge qu'on leur impose, le risque maximal, c'est de ne rien faire.

> Depuis 51 ans, la dette augmente de 12 millions d'euros chaque heure.

> Tout le travail et toute l’énergie des Français sont pompés par le remboursement de la dette.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Sommet franco-allemand] À Toulon, s’est tenu le 25ème Conseil des ministres franco-allemand. Cela a été un tournant de mobilisation, de détermination et d’ambition. Un tournant de mobilisation parce que le Chancelier Merz est venu avec un nombre important de ministres du gouvernement allemand qui avaient travaillé avec leurs homologues français pendant des mois à affiner des feuilles de route dans un grand nombre de domaines. Un tournant de la détermination à approfondir notre amitié, notre relation et notre coopération dans les domaines qui vont de l’intelligence artificielle à la défense en passant par le spatial, par la culture et par la défense, la défense qui a fait l’objet d’un Conseil des ministres franco-allemand de la sécurité et de la défense. Et puis un tournant de l’ambition, parce que ces projets que nous voulons porter en commun, nous les voulons pour nos deux peuples, mais nous les voulons aussi pour l’Europe pour la rendre plus efficace et plus forte dans un monde troublé.

> [Réunion informelle du Conseil des Affaires étrangères de l’UE] Sur l’Ukraine, la poursuite des efforts qui ont été engagés cet été par le Président de la République et ses homologues, d’abord pour affirmer l’unité européenne et son soutien à l’Ukraine et puis aussi pour faire apparaître l’importance, le caractère essentiel, au moment où nous espérons que les négociations de paix puissent ouvrir, des garanties de sécurité. Et cette semaine, pour la première fois, les chefs d’État-major des pays participant à la coalition des volontaires, que la France et le Royaume-Uni ont constituée, sont entrés dans le détail, avec leurs collègues américains, des garanties qui permettraient effectivement à la paix d’être durable. Ces travaux vont se poursuivre dès la semaine prochaine au niveau des chefs d’États et de gouvernement. Et vous le voyez, l’Europe, dans ce domaine, est en train de prendre les choses en main.
Ces garanties de sécurité n’auront de sens, bien évidemment, dès que les hostilités auront cessé. Or, la frappe meurtrière et sanguinaire de la Russie cette semaine démontre une nouvelle fois que Vladimir Poutine, à ce stade, n’a aucune intention de mettre fin à la guerre impérialiste, à la guerre de colonisation qu’il a engagée il y a plus de trois ans contre l’Ukraine. Et si effectivement dans quelques jours, à l’issue des deux semaines, le délai qu’il avait donné au président Trump, Vladimir Poutine continue de s’opposer à une rencontre à haut niveau avec le président de l’Ukraine, alors il faudra le contraindre en accentuant les sanctions, les sanctions des États-Unis, mais aussi les sanctions européennes. Et ce sujet sera évidemment au cœur de nos discussions ce matin à Copenhague.
Je viendrai faire une proposition de la France pour que nous puissions épuiser les ressources que Vladimir Poutine engouffre dans cette guerre et enrayer la machine de guerre russe en ciblant le secteur énergétique, le secteur de la finance, mais peut-être aussi certains secteurs civils qui continuent indirectement de soutenir l’effort de guerre russe.
> [Réunion informelle du Conseil des Affaires étrangères de l’UE] Sur l’Iran, avec mon collègue allemand et mon collègue britannique, nous avons annoncé la décision de nos trois pays de notifier aux Nations Unies la réapplication des sanctions contre l’Iran qui avaient été levées il y a dix ans. Nous l’avons fait à l’issue de plusieurs mois de tractations intenses à tous les niveaux, du président de la République aux diplomates du Quai d’Orsay. Quelles sont ces sanctions ? Ce sont des embargos mondiaux des Nations Unies sur les armes, sur les banques, mais aussi sur les équipements nucléaires, qui avaient été levés il y a dix ans en contrepartie d’une maîtrise du programme nucléaire iranien. Nous avons, il y a quelques semaines, proposé à l’Iran de reporter cette décision à condition que l’Iran puisse démontrer sa bonne volonté avec des gestes très simples, consistant à affirmer son intention de régler les problèmes par la négociation et aussi de réouvrir une coopération active et en bonne foi avec l’Agence internationale pour l’énergie atomique. L’Iran n’a pas consenti à ces gestes, nous avons donc décidé de notifier cette décision très lourde.
Que va-t-il se passer désormais ? Sous une période de 30 jours à l’issue de laquelle ces sanctions seront réappliquées, puis dans un deuxième temps des sanctions européennes pourraient se réappliquer elles aussi, à moins bien sûr que l’Iran consente dans cette période de 30 jours aux gestes que nous lui avons demandés très clairement, auquel cas nous pourrions envisager de reporter l’application de ces sanctions. La porte de la diplomatie reste ouverte.

> [Réunion informelle du Conseil des Affaires étrangères de l’UE] Il y a la poursuite de la tragédie absolue qui se déroule à Gaza. Nous aurons l’occasion de réaffirmer en Européens notre attente d’un cessez-le-feu immédiat et la libération de tous les otages du Hamas et de l’accès sans entrave de l’aide humanitaire. De ce point de vue-là, nous avions formulé un certain nombre d’attentes auprès des autorités israéliennes. L’ouverture de l’accès à l’aide humanitaire pour contenir, pour mettre fin à cette situation de famine qui est tout simplement insupportable. Nous avions demandé la reprise des paiements qui sont dus par les autorités israéliennes à l’autorité palestinienne, plus de 2 milliards d’euros. Nous avions demandé aux autorités israéliennes de renoncer à leur projet de colonisation et en particulier le projet E1, 3000 logements qui menacent de couper en deux la Cisjordanie. Force est de constater qu’à ce stade nos demandes n’ont pas été satisfaites et c’est pourquoi, à la suite de l’examen qui a été fait par la Commission européenne du respect par le gouvernement israélien de ces obligations au titre de notre accord d’association et après les discussions qui ont eu lieu entre la Haute représentante, le gouvernement israélien sur l’ouverture de l’accès humanitaire, nous aurons aujourd’hui à préparer le travail des chefs d’État et de gouvernement qui pourraient être amenés dans les prochaines semaines à prendre des mesures restrictives.
> > [Réunion informelle du Conseil des Affaires étrangères de l’UE] Ce mois de septembre sera aussi marqué sur ce dernier sujet par l’Assemblée Générale des Nations Unies qui viendra consacrer les efforts engagés par la France et par l’Arabie Saoudite depuis l’année dernière pour crédibiliser dans un moment où elle n’a jamais été aussi menacée, la solution à deux États, seule susceptible de ramener la paix et la sécurité durablement dans la région.
La conférence de New York qui s’est tenue dans les derniers jours du mois de juillet. Au-delà des déclarations d’intentions de pays comme la France qui reconnaîtront l’État de Palestine, cette conférence a abouti sur une déclaration, sur un document qui a été endossé à la fois par des pays européens, nord-américains, mais aussi par des pays arabes qui, pour la première fois depuis le 7 octobre 2023, ont condamné le Hamas et ses crimes, ont appelé à la libération sans condition des otages et ont affirmé leur intention le moment venu d’adopter des relations normales avec Israël et de s’insérer aux côtés d’Israël et de l’État de Palestine dans une architecture régionale de sécurité et de coopération. C’est une avancée majeure qui avait pu être obtenue par la mobilisation internationale et qui se poursuivra donc à l’Assemblée Générale des Nations Unies le 22 septembre. De ce point de vue-là, je veux rappeler, suite aux annonces qui ont été faites ces dernières heures, que le siège des Nations Unies est un lieu de neutralité, c’est un sanctuaire au service de la paix où sont résolus les conflits, où sont empêchées les guerres et que de ce point de vue-là, une Assemblée Générale des Nations Unies, fondée il y a 80 ans par la France entre autres pays fondateurs, ne saurait souffrir d’aucune restriction d’accès et j’aurai l’occasion de m’exprimer à ce sujet avec mes collègues européens.

> La France se tient aux côtés du Groenland. Merci à Vivian Motzfeldt pour cette invitation qui va nous permettre de renforcer notre coopération et l’amitié qui nous lie.

> À bord du navire français de la marine nationale au Groenland, le BSAM Garonne. Aux côtés du Danemark et de nos alliés de l’OTAN, la France agit en Arctique pour renforcer la coopération et garantir la liberté de navigation dans cette région stratégique.

> Avec mes collègues européens, je déplore la révocation des visas des représentants de l’Autorité palestinienne et de l’OLP avant l’Assemblée générale de l’ONU. Le siège de l’ONU est un sanctuaire au service de la paix : il ne saurait souffrir d’aucune restriction d’accès.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Comment bâtir une économie capable de répondre aux urgences immédiates sans perdre de vue l’avenir ? (…) Dans ce monde incertain, la résilience écologique et sociale n’est pas un luxe, mais un véritable atout stratégique. Relocaliser, régionaliser, réencadrer la mondialisation : derrière ces choix se joue notre capacité à construire une économie résiliente et à protéger les Français contre la crise climatique et les conséquences sanitaires des pollutions.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> La trahison de notre modèle social, ce n’est pas de le réformer, c'est d'y renoncer. C’est de faire semblant qu’il peut durer sans financement. Il mérite d’être renforcé, pas figé pour tenir ses promesses.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> Le président de la République et le Premier ministre l’ont dit : il faut chercher un chemin jusqu’au bout. Il ne s’agit pas à ce stade de se mettre d’accord sur les mesures mais sur le constat de la gravité du moment. La dette est une préoccupation centrale des Français. Nous leur devons d’essayer de trouver un compromis. Il n’est jamais bon pour une économie et son contrat social de cumuler vulnérabilité financière et instabilité politique.

> Je le dis très clairement : ceux qui ont un emploi bossent déjà dur et n’ont souvent pas la reconnaissance qu’ils méritent. C’est une grande différence avec nos voisins. C’est pour ça que je suis favorable à un transfert partiel des cotisations sociales du travail vers d’autres assiettes qui doperait le pouvoir d’achat et la compétitivité. Je comprends donc la crispation provoquée par les jours fériés. Cela dit, comme le président de la République l’a souligné en juillet, nous devons financer une hausse de la dépense militaire. Elle oblige à faire des propositions difficiles avec un impact budgétaire immédiat. Mais fondamentalement, relancer la machine productive, c’est d’abord travailler plus nombreux. Je pense bien évidemment à nos jeunes et aux plus de 50 ans, aux femmes qui subissent le temps partiel ou le manque de gardes d’enfants, et aux demandeurs d’emploi. C’est ça le cœur du sujet.

> Rappelons trois choses. Depuis 2017, la politique de l’offre a permis la baisse drastique du chômage, l’attractivité aux investissements étrangers, une croissance cumulée parmi les plus élevées des grands pays de la zone euro… Ensuite tous nos budgets sont déficitaires depuis cinquante ans, et tout le monde s’en accommode. Enfin, nous avons dû traverser la crise financière de 2008, le covid19, l’inflation liée à la guerre en Ukraine… À chaque fois, personne n’a réclamé de fermer les vannes et de ne pas tout faire pour protéger les Français ! Pour autant, je l’ai déjà dit, la politique de l’offre, pour être soutenable, doit aller avec la maîtrise de la dépense publique. Ces dernières décennies, nous avons aussi progressivement privilégié un État guichet qui compense l’inefficacité de l’action publique par toujours plus de dépenses et d’aides.

> Il y a un meilleur équilibre à trouver entre responsabilité individuelle et solidarité nationale. Aujourd’hui, il n’est pas surprenant que chacun attende une dépense publique efficace au vu de notre niveau de prélèvements. Mais taxation et dépense s’auto-entretiennent, et ça, c’est insatisfaisant. Il faut se demander ce que devrait financer l’État : certains pays d’Europe du Nord à forte dépense publique préfèrent des services publics collectifs plutôt que des aides individuelles aux ménages et aux entreprises – alors que nous essayons de faire les deux, ce qui n’est ni tenable ni efficace. Mais revoir le modèle d’action publique devra attendre l’élection présidentielle. Notre mandat immédiat est la réduction du surendettement du pays et le soutien à l’activité. Si nous n’y parvenons pas, nous allons vers des remèdes beaucoup plus radicaux.

> Une intervention extérieure, ça n’est pas nécessairement une tutelle du FMI. On aurait tort de se convaincre qu’une réaction des marchés financiers, par exemple, n’arrive qu’aux autres. En 2022, une grande économie comme le Royaume-Uni a été attaquée par les marchés en quelques jours… Comme le dit Gramsci, il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté. Deux scénarios nous menacent : une augmentation brutale des taux auxquels nous empruntons ou, plus lentement, une augmentation de la charge de la dette qui finira par engloutir tous nos gains de croissance et accélérera la paupérisation de notre modèle économique et social. Ce que nous proposons, c’est de stabiliser la dette sur quatre ans avec une première étape de réduction de 2 % de la dépense publique totale.

> Le PS aussi a été un parti de gouvernement. Il faut ouvrir avec lui des discussions sur le quantum d’économies et comment y arriver. Je garde contact avec des sociaux-démocrates dans toute l’Europe : ils attendent que nous trouvions des compromis ensemble. Mettons-nous autour de la table, un chemin sera possible.

> Un ministre du Travail, c’est beaucoup de relations et de dialogue avec les partenaires sociaux. Je continue le travail qui doit être fait sur des textes qui concernent à la fois le marché du travail, les conditions de travail et le dialogue social en France.

> Le sujet aujourd’hui n’est pas que les Français ne travaillent pas assez, mais qu’il n’y a pas assez de Français qui travaillent. Je me suis mobilisée pour l’emploi des seniors, des jeunes et lever les freins qui persistent à l’emploi des femmes.

 

Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée des Comptes publics)
> Se mettre d’accord sur l’essentiel, portes fermées mais également portes ouvertes, c’est ce dont notre pays a besoin! Je redis avoir confiance dans notre capacité à construire collectivement un compromis pour les Français.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Au Conseil des ministres franco-allemand, nous avons acté un programme commun pour la relance de l’Europe industrielle et énergétique, sous l’égide du Président de la République et du Chancelier Merz.
Ce programme se fonde sur le respect de nos différences qui ne peuvent pas et ne doivent pas nous opposer. C’est pourquoi nous avons pris l’engagement de défendre ensemble à Bruxelles la non-discrimination entre toutes les énergies bas-carbone. Il se base aussi sur la sortie de la naïveté commerciale : nos filières en transition énergétique ont besoin de protection, c’est pourquoi nous portons ensemble la mise en place d’une préférence européenne pour les filières et les technologies stratégiques, mais aussi une révision de la taxe carbone aux frontières pour garantir l’égalité des conditions de concurrence entre nos industries lourdes en décarbonation et leurs concurrents extra-européens qui ne font pas les mêmes efforts.
Cette relance franco-allemande s’incarne aussi dans des coopérations concrètes : une planification commune de nos réseaux et de notre mix électrique à 2040 et une agence franco-allemande d’innovation de rupture pour faire émerger les technologies de demain.
µNous donnons ainsi l’exemple à l’Europe de nouveaux projets à porter en commun pour renforcer l’Europe de l’énergie et de l’innovation, comme nous y incite le rapport Draghi.
Merci à Katherina Reiche pour son engagement en faveur du succès de cet accord. Ensemble, nous allons continuer de faire avancer l’Europe. Le moteur franco-allemand a toujours été la clé des grandes étapes de la construction européenne.
À l’heure où il nous faut construire une souveraineté industrielle pour notre continent, la France et l’Allemagne répondent présent.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Le progressisme n’a pas d’héritier, il a été un idéal partagé de De Gaulle à Jaurès ! Aujourd’hui la grande famille du progressisme est malade. C’est pourquoi nous devons être capables de nous accorder. Le progressisme, c’est croire en l’émancipation par le travail, l’éducation et la dignité. Il doit retrouver l’esprit de 2017: rassembler au lieu de se diviser, s’adapter, se coordonner et parler et faire confiance à la jeunesse plutôt que la laisser partir vers les extrêmes. Heureuse d’avoir participé à la 2ᵉ journée des Rendez-Vous des Démocrates et Progressistes.

> Un acte de vandalisme intolérable a été commis à la nécropole nationale de Riche: plusieurs croix ont été volontairement détruites. Érigée en 1924, la nécropole nationale de Riche abrite les dépouilles de près de 2 500 soldats français. Elle s’élève sur le champ de bataille d’août 1914, où des milliers de jeunes Français périrent lors de la bataille de Morhange, tragique épisode des combats de la frontière. Ce site, inscrit à l’UNESCO et classé monument historique, est au cœur du souvenir de la Grande Guerre. À quelques jours de la commémoration de la bataille de Morhange, cet acte abject revêt une gravité particulière.
La gendarmerie et les autorités locales sont mobilisées. Une plainte sera déposée.
La mémoire de nos combattants ne sera jamais effacée par de tels actes.

> « On ne peut pas construire un avenir sans un passé » disait Maxime Le Poulichet. Ces mots résonnent aujourd’hui avec une force particulière, alors que nous apprenons avec une profonde tristesse sa disparition. Figure emblématique de la Résistance à Rennes, il était devenu un véritable passeur de mémoire. Né en 1927, il s’est engagé à 16 ans dans les Forces Françaises de l’Intérieur, participant aux combats pour la Libération à Saint-Nazaire et Lorient. Grièvement blessé, il a survécu et continué à servir jusqu’en 1946. Après la guerre, Maxime a dédié sa vie aux autres, travaillant à la Sécurité sociale et s’engageant pleinement dans le monde associatif. Il a été un passeur de mémoire pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et saluons sa mémoire. Son courage et son dévouement resterons à jamais gravés dans notre mémoire nationale.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> L’an dernier, après la censure, il a fallu 6 mois pour déléguer les crédits aux associations et aux habitants. Quand les crédits mettent 6 mois à arriver, ce sont les familles qui trinquent. Nous devons faire mieux, et plus vite.

> Je suis en adéquation avec le message du Premier ministre. Nous ne pouvons pas continuer ainsi. Nous avons besoin d’un Gouvernement de coalition et d’un consensus autour du budget. (…) Je crois qu'aujourd'hui, on doit travailler en coalition avec des droites raisonnables, républicaines.

> Nous devons agir sur la dette. On ne peut pas gaspiller toutes nos ressources. Cela revient à gaspiller notre souveraineté.

> Chaque euro dépensé par l’État doit être utile.  Je m’en suis assurée pour la propreté des quartiers populaires.  En 6 mois, nous avons eu des résultats.

> À Orange, des trafiquants voulaient distribuer du matériel scolaire. Le préfet a interdit cette opération : je le félicite ! La République n’abandonnera jamais ses enfants aux dealers.
Plus d’État dans nos quartiers, là où on vit avec 700€/mois :
- Virer les trafiquants
- Mener une vraie politique de prévention de la consommation de drogue
- Accompagner l’enfance et la parentalité
- Santé et éducation pour tous
C’est ça, l’égalité républicaine.

> Ma volonté de mettre ce débat sur la table : faire contribuer les ultrariches, au-delà de 250 millions d’euros de patrimoine par exemple.

> Je crois qu'il y aurait un espace pour retravailler la taxe Zucman.

 

Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger)
> Le PS a fait une proposition de budget, ils ne rejettent pas l’invitation du Premier ministre. Il est encore temps de démontrer qu’une opposition constructive existe et peut travailler avec nous à un budget de compromis. L’alternative serait l’instabilité coupable et le risque d’absence de budget.

 

Autres ministres
Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique)
> [Sommet franco-allemand] À Toulon, autour du Président de la République Emmanuel Macron et du Chancelier Merz, le 25e Conseil des ministres franco-allemand a illustré la vitalité de notre partenariat. Défense de notre industrie, numérique, compétitivité, énergie et union des marchés de capitaux : jamais nous n’avons eu face à nous autant de défis exigeant une action commune. Notre continent est à la croisée des chemins. Seule l’unité de la France et de l’Allemagne permettra à nos pays et à l’Europe de conserver nos valeurs, notre autonomie et notre souveraineté.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Il n’y a pas de censure gratuite : dire que cela n’aurait aucun impact serait mentir. Nous l’avons vu avec l’adoption retardée du budget de cette année. Il faut poursuivre notre effort de défense, car les menaces sont là.

> Entretien hier avec mon homologue péruvien, Walter Astudillo, et son collègue ministre des Relations extérieures, Elmer Schialer. Constat partagé des défis que nous devons relever ensemble, en particulier en Amazonie et concernant la lutte contre le crime organisé et les trafics. Échanges concernant les pistes d'approfondissement de notre relation de défense, ancienne et riche : formations, interopérabilité entre nos armées, coopération en matière aérienne et spatiale.

 

Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> François Bayrou a fait le choix de remettre le Parlement au centre. C’est un pari risqué, mais c’est aussi la marque d’une volonté de vérité dans un moment où le pays est fracturé et inquiet. C’est de sa part une stratégie parfaitement assumée. Ce qui m’a davantage étonnée, c’est la rapidité avec laquelle les formations politiques ont opposé une fin de non-recevoir. Je crois que cela a surpris le Premier ministre lui-même.

> Il est clair – et le Premier ministre le reconnaît lui-même – que la France est déjà l’un des pays les plus fiscalisés au monde. On ne peut pas toujours répondre à un problème de dépense publique par l’augmentation de l’impôt. Les Français n’en peuvent plus.

> Je pense qu’une majorité de députés LR votera la confiance, non pas pour soutenir François Bayrou, mais parce qu’ils partagent le constat sur la gravité de la situation du pays. Laurent Wauquiez a été très clair : on ne peut pas aller vers le chaos. Bruno Retailleau a parlé d’un « cartel du déni ». Nous ne pouvons pas nous associer à ceux qui refusent de voir la réalité et qui s’enferment dans une posture politicienne.

> Il y a un an, nous avons fait un choix clair. La donne n’a pas changé : la France est dans une situation très difficile, financièrement et politiquement. Nous avons choisi d’entrer au gouvernement pour éviter que la gauche ne gouverne. Ce choix reste valable aujourd’hui, car nous savons qu’une orientation de gauche conduirait à plus de laxisme sur l’autorité, à plus de dépenses publiques et à des renoncements sur la maîtrise des frontières.

> Ce qui est en jeu, c’est une ligne politique claire. Gouverner avec la gauche, ce serait accepter une politique qui n’est pas la nôtre.

> La dissolution est une prérogative du président de la République, constitutionnellement possible. Mais c’est un outil qui n’a de sens que s’il permet de sortir d’une impasse. Or, est-on certain qu’une nouvelle dissolution réglerait le blocage actuel ? Rien n’est moins sûr. Donc je ne le souhaite pas. Nous devons trouver dans le cadre actuel les moyens de bâtir des compromis raisonnables, autour de la vérité des comptes publics et de l’autorité de l’État.

> J’appelle à un sursaut de patriotisme alimentaire pour soutenir notre agriculture.

 

Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Notre modèle social repose sur notre capacité à produire de la richesse. Le redressement du pays passe donc par la croissance ! Faut-il encore le rappeler ? Ma conviction c’est que la croissance de demain se joue sur notre capacité à investir dans les technologies, dans l’innovation, dans la formation. Cet investissement ne peut pas se faire en augmentant les prélèvements obligatoires auprès des particuliers ou des entreprises ! Notre pays est dans une situation difficile et nous ne réglerons rien en rançonnant ceux qui créent de la richesse. Nous devons faire des choix, réviser nos politiques publiques, penser les dépenses de l’Etat comme des dépenses d’investissement !

> A l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand, nos deux pays ont rappelé que le spatial doit être un pilier de l’autonomie stratégique européenne. La France et l’Allemagne confirment leur engagement sur les lanceurs et sur la constellation de satellites IRIS2 et travailleront main dans la main pour les prochaines étapes majeures que sont la conférence ministérielle de l’ESA, le sommet sur l’espace qui se tiendra en France en 2026 et les négociations sur le prochain cadre financier pluriannuel européen. Avec Doro Baer, nous avons eu l’occasion d’échanger sur ces sujets ainsi que sur la feuille de route commune sur le spatial que Friedrich Merz et Emmanuel Macron veulent que portent nos deux pays.

 

Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie sociale et solidaire)
> L’ultra fast fashion n’est pas un modèle d’avenir. Elle détruit des emplois, fragilise nos commerces et aggrave la crise écologique.
Je suis déterminée à rétablir une concurrence loyale et à protéger nos commerces.

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> Le numérique n’est pas un gadget pour technophiles mais le fer de lance de notre progrès social. Il permet de mieux produire, mieux servir, mieux protéger. Résorber la dette, c’est nous redonner des marges de manœuvre pour investir dans l’avenir, à l’heure où tout s’accélère.

> j'ai réuni les administrations et services de la régulation du numérique pour leur demander d’entamer un travail de fond sur toutes les plateformes problématiques signalées par les signaleurs de confiance. Nous ne laisserons rien passer. Confrontés à ces dérives, j’invite chacun d’entre vous à signaler les contenus sur Pharos, la plateforme du ministère de l’Intérieur opérée par l’OFAC.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Cette nuit, le message de soutien à la libération de Jacques Paris et Cécile Kohler a fait l’objet d’un acte de vandalisme aussi stupide qu’inacceptable. Je veux redire à la famille de nos compatriotes injustement détenus en Iran que la représentation nationale est avec eux. Le panneau sera remis au plus vite.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> La France ne peut pas tourner en 2025 avec un modèle construit en 1945.

> Notre société est en surchauffe. Nous devons fonder un nouveau modèle pour répondre aux défis de la transition écologique, des mutations du travail, de l'égalité. Construire cet avenir passera par la responsabilité et l'engagement de toutes les entreprises pour avoir un impact sur notre monde. Aux Universités d'été de l'Économie de demain, j'ai été heureux de m'adresser à celles et ceux qui s'engagent, trouvent des réponses et préparent ce tournant majeur.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Depuis un an les Français nous reprochent (non sans raison) la dissolution. Ils sont maintenant une majorité (selon les sondages) à en réclamer une seconde.

> 31.5% des Français veulent une majorité d'extrême droite, 31.5% veulent une majorité d'extrême gauche, On est bien barré, ils vont gouverner ensemble.

 

Olivia Grégoire (députée)
> [Dette publique] La réalité c’est qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui…ne veut pas entendre. Et cela fait longtemps que personne ne veut entendre, à commencer par les oppositions et leurs propositions de dépenses à coup de dizaine de milliards depuis des années en PLF.
- La Nupes en 2022? C’était 300 Mds de dépenses en plus.
- Le RN? 100 Mds de dépenses en plus sans financement solide.
Le RN pour la suppression de l’IFI (2Mds) ou pour la surtaxe des loyers de 5%…
Et aucune proposition aucune action d’envergure pour diminuer la dette

 

Prisca Thevenot (députée)
> Le 8 septembre, les députés auront un vote important à faire. Ce vote aura une conséquence claire : permettre le débat budgétaire ou l’empêcher en provoquant la chute du Gouvernement. Ce vote n’est pas un blanc-seing : il permettra précisément d’améliorer le budget proposé.

 

Emmanuelle Hoffman (députée)
> Le travail, clé du bonheur et moteur des salaires. Nous devons sortir du SMIC à vie. La solution : baisser les charges pour libérer l’emploi et la progression.

 

Marie Lebec (députée)
> Les entrepreneurs me l’ont dit : ils ont besoin de stabilité et de prévisibilité. Plus que jamais, priorité à l’adoption d’un budget 2026 pour avancer ensemble.

 

● MoDem 
Frédéric Petit (député)
> Ras-le-bol des jeux politiques ! Il y a un an, la possibilité d’ « agir » était offerte au PS. Ils ont rejeté la main tendue du bloc central. Le NFP, tout le NFP, rien que le NFP! Depuis hier, ils se disent prêts à gouverner. Les Français ne sont pas dupes M. Faure.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Gabriel Attal rappelle l’un de nos grands enjeux : éviter à la France et l’Europe d’être une colonie de la Chine ou des États-Unis. Au Parlement européen, nous travaillons à bâtir une Europe stratège, qui favorise l’innovation, protège nos entreprises, facilite leurs investissements.

 

● Personnalités centristes
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> Cette semaine j’ai saisi l’Arcom et alerté les ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi que la plateforme Pharos, au sujet d’un site se présentant comme la suite de Coco.

> Nous avons besoin de tout je monde, de tous les républicains. Nous avons besoin de répondre aux urgences, aux nouveaux défis de notre société actuelle. Le début de l'espérance est là.

 


La Quotidienne centriste du 31 août 2025. La tentative de passage en force des socialistes pour gouverner


Une affirmation péremptoire d’être prêts à gouverner avec un ancien-futur idiot utile de LFI, Olivier Faure, comme premier ministre (sic!) et un projet de Budget de l’ancien monde avec augmentation d’impôts des «riches» et économies en trompe l’œil (totalement insuffisantes, de plus), sans oublier, bien sûr, l’abandon de la réforme des retraites et l’augmentation du salaire minimum – toutes ces mesures dangereuses pour la croissance ainsi que l’emploi dans la situation de la France et dans le contexte international –, voilà le Parti socialiste qui demande la clé de Matignon à Emmanuel Macron.

Actuellement, à l’Assemblée, le PS possède 65 sièges sur 577, soit un peu plus de 11% du total et dans le dernier sondage sur une éventuelle élection législative anticipée (refusée par le président de la république pour l’instant), son alliance avec Les écologistes et le Parti communiste, deux formations situées à l’extrême-gauche, est créditée de 16,5% des voix.

Quant à la volonté des Français de voir un premier ministre de gauche, toutes tendances confondues, elle se monte à 24%.

Tout cela est loin d’une légitimité politique et surtout populaire pour occuper le siège de premier ministre…

Quant aux promesses de ne pas gouverner avec LFI et de chercher systématiquement le compromis, elles n’engagent que ceux qui y croient.

Mais le principal obstacle du PS et de son projet, c’est qu’il ne passerait pas le premier vote à l’Assemblée.

Lorsque l’éventualité d’un gouvernement dirigée par les socialistes avait été émise après les dernières législatives, il y avait une majorité à l’Assemblée pour voter l’immédiate censure de celui-ci et rien ne permet de dire que ce ne serait pas le cas aujourd’hui, dissolution ou pas.

Enfin, si tel était le cas, le problème du PS serait, à la fois, de tenir ses promesses irréalisables et, surtout, de se confronter à une réalité qui lui renverrait sa démagogie populiste en pleine figure et dont les victimes seraient les Français.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 


samedi 30 août 2025

Propos centristes. Union européenne – Ukraine: Poutine tue des enfants et attaque un bâtiment de l’UE / Famine à Gaza / L’UE honore toutes les victimes des totalitarismes / Allemagne: montée du chômage / Pays-Bas: crise politique et élections législatives / Pologne: vétos du président d’extrême-droite sur les politiques centristes…


Voici une sélection, ce 30 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.

► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Kaja Kallas (vice-présidente, haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Le 27 août, la Russie a lancé une nouvelle attaque de grande envergure contre Kiev et de nombreuses autres villes ukrainiennes, tuant au moins vingt-trois civils, dont quatre enfants, et en blessant beaucoup d’autres. Nous présentons nos condoléances, sommes solidaires de tous les Ukrainiens et condamnons fermement les attaques continues de la Russie contre les civils et les infrastructures civiles, qui constituent une escalade délibérée et sapent les efforts en faveur de la paix.
L’attaque a également causé de graves dommages aux bâtiments de la délégation de l’Union européenne à Kiev, démontrant une fois de plus le caractère imprudent des attaques russes et son mépris pour le droit international. Mettre en danger la vie des diplomates et du personnel diplomatique est une violation évidente de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Le bâtiment du British Council à Kiev a également été largement endommagé, et un agent de sécurité blessé.
Les attaques intentionnelles contre des civils et des objectifs non militaires sont des crimes de guerre. Tous les commandants, auteurs et complices de ces violations graves du droit international humanitaire devront rendre des comptes.
Ces crimes ne font que renforcer notre détermination et notre détermination à soutenir l’Ukraine et son peuple dans leur défense contre la Russie et leur quête d’une paix globale, juste et durable. L’UE continuera et intensifiera son soutien global à l’Ukraine dans tous les domaines, notamment en accélérant les travaux sur le 19e paquet de sanctions.
Depuis mars 2025, l’Ukraine s’est engagée dans un cessez-le-feu complet et inconditionnel et a exprimé à plusieurs reprises sa volonté de paix tandis que la Russie a intensifié ses attaques contre les civils et les infrastructures civiles.
Nous continuerons à travailler avec des partenaires internationaux, y compris les États-Unis, afin de mettre fin à la guerre d’agression de la Russie par une paix globale, juste et durable.
La Russie doit arrêter le massacre et montrer une réelle volonté de paix.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] L’UE a déjà formé plus de 80000 soldats ukrainiens. Nous devons être prêts à faire plus. Aujourd’hui, les ministres de la Défense de l’UE ont largement soutenu l’élargissement du mandat de notre mission d’assistance militaire de l’UE pour fournir une formation en Ukraine, après toute trêve.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Poutine se moque de tout effort de paix. La seule chose qu’il comprend est la pression. C’est ce que nous devons faire.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Je viens de parler avec mes collègues de la délégation de l’UE à Kiev, après que notre bâtiment a été endommagé par une frappe russe. Votre détermination à continuer de soutenir l’Ukraine nous donne de la force. Aucune mission diplomatique ne devrait jamais être une cible. En réponse, nous convoquons l’envoyé russe à Bruxelles.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Alors que le monde cherche un chemin vers la paix, la Russie répond avec des missiles. L’attaque nocturne contre Kiev montre un choix délibéré d’escalader et de se moquer des efforts de paix. La Russie doit arrêter le meurtre et négocier.

> Bonne fête nationale, Moldavie. Vous avez montré au monde ce que signifie l’indépendance : la liberté de choisir votre chemin et votre avenir. Aujourd’hui, le pouls de l’Europe bat avec vous — et avec votre voyage vers l’UE.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] À l’occasion de la Journée de l’indépendance de l’Ukraine, l’UE se joint aux partenaires du G7 pour envoyer un message clair de soutien indéfectible. L’Ukraine est une démocratie dynamique sous attaque.
La Russie doit mettre fin à la tuerie et montrer une réelle volonté de paix.  L’Ukraine mérite un avenir sûr et indépendant, libre de la guerre et de la peur.

> [Nucléaire iranien] Appel important entre l’E3 [France, Allemagne, Royaume-Uni] et le ministre des Affaires étrangères de l’Iran. L’Europe est engagée dans une solution diplomatique à la question nucléaire. Avec l’échéance pour le mécanisme de retour en arrière qui approche à grands pas, la volonté de l’Iran de s’engager avec les États-Unis est cruciale. L’Iran doit également coopérer pleinement avec l’AIEA.

 

Michael McGrath (commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> [Déclaration avec le vice-président exécutif Virkkunen à l’occasion de la Journée européenne du souvenir pour les victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires]
Il y a 86 ans, l’Allemagne nazie et l’Union soviétique ont signé le pacte Molotov-Ribbentrop, une alliance de sang entre deux des régimes les plus brutaux de l’histoire, laissant une cicatrice profonde sur l’Europe. L’oppression que ces régimes totalitaires et autoritaires ont infligée, et les souffrances endurées par d’innombrables victimes, restent des souvenirs vifs pour de nombreux Européens.
Le 23 août, nous honorons leur histoire. Nous célébrons la quête incessante de la liberté et de la démocratie par les Européens tout au long de l’histoire, qui ont résisté à la tyrannie, exigé la justice et lutté pour une Europe plus juste, égale et libre. Nous leur devons que, pour la première fois dans l’histoire, chaque pays de l’UE abrite désormais une génération qui a grandi sans l’ombre de la tyrannie.
Pourtant, cette lutte n’est pas un souvenir lointain. Les graines de la haine, de l’intolérance et de l’oppression peuvent encore être semées, et nos adversaires sont impatients de les exploiter. La liberté, la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux sont des principes durement acquis, mais ils peuvent être érodés s’ils ne sont pas correctement maintenus et protégés. L’Union européenne se tiendra toujours du côté de ceux qui nourrissent le sol de la dignité humaine, de la justice et de l’égalité. Il est de notre responsabilité collective de sauvegarder ces valeurs.

> Bonne fête de l’indépendance, Moldavie. Aujourd’hui, nous célébrons votre fort esprit de démocratie. La Moldavie ne marchera pas seule sur le chemin de l’adhésion à l’UE - nous sommes avec vous à chaque étape. Nous continuerons à vous soutenir pour mener à bien les réformes vitales en matière de justice et de lutte contre la corruption.

 

Hadja Lahbib (commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> L’Union européenne intensifie sa lutte contre l’épidémie de choléra au Tchad avec une aide d’urgence de 1,35 million d’euros. Nous fournissons des ressources vitales aux communautés touchées par une crise de réfugiés sans précédent.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Notre délégation de l’UE à Kiev a été fortement endommagée ce matin lorsqu’un missile russe a frappé un bâtiment voisin. L’explosion a brisé les fenêtres et provoqué un effondrement du plafond. Tout notre personnel est en sécurité.
Cette attaque est un autre rappel de la réalité brutale à laquelle les Ukrainiens sont confrontés quotidiennement.
La guerre russe continue de répandre la terreur sur les civils et les infrastructures, au mépris total de l’humanité et du droit international.
L’UE ne se laissera pas intimider. Nous sommes aux côtés de l’Ukraine et continuerons à fournir tout le soutien nécessaire jusqu’à ce qu’une paix juste et durable soit assurée.

> [Crise de Gaza] L’un des principaux hôpitaux de Gaza, qui ne fonctionnait que partiellement, a été frappé à nouveau. C’est avec le cœur très lourd que j’ai appris l’existence de plusieurs victimes civiles, dont des journalistes, lors des frappes à l’hôpital Nasser. Des médecins et des sauveteurs ont également été tués. Tous faisaient leur travail.
Lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2024, Mariam a été présentée dans une vidéo par la délégation de l’UE. Elle a couvert la guerre à Gaza et aujourd’hui, elle a été tuée dans les frappes.
Une fois de plus, j’appelle Israël à arrêter la pratique de tuer ceux qui essaient de dire au monde ce qui se passe à Gaza.
Les journalistes, les médecins et les secouristes doivent être protégés en permanence.

> Il y a 8 ans, l’armée du Myanmar a déchaîné une violence brutale contre les Rohingyas, entraînant leur exode massif. Aujourd’hui, 1,2 million de réfugiés au Bangladesh dépendent de l’aide. L’UE se tient aux côtés des Rohingyas et de leurs communautés d’accueil. Alors et maintenant. Les Rohingyas méritent la dignité. Ne les oublions pas.

> Fort. Fier. Ukrainien. Lors de cette journée de l’indépendance, nous honorons une nation dont le courage inspire le monde. L’Ukraine défend plus que sa terre. Elle défend notre avenir.
Incassable dans la bataille. Incassable en esprit, dans l’espoir, dans la volonté de vivre libre. Plus forts ensemble.
Slava Ukraini !

> [Crise de Gaza] La famine n’est plus un risque à Gaza. C’est une réalité. Des enfants meurent de faim et de maladie, tandis que les familles passent des jours sans nourriture. L’accès à l’eau potable et à la santé s’est effondré.
Le rapport publié aujourd’hui par l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), la référence mondiale pour l’analyse des crises alimentaires et nutritionnelles, confirme que le gouvernorat de Gaza est en situation de famine depuis juillet. Deir al-Balah et Khan Younis devraient également tomber dans la famine dans les prochains jours ou pourraient déjà faire face à cette réalité.
C’est la détérioration la plus sévère depuis mai 2024, lorsque le CIP a commencé à analyser l’insécurité alimentaire aiguë et la malnutrition dans la bande de Gaza.
À Gaza, plus de 500 000 personnes sont confrontées à des conditions catastrophiques de famine. D’ici la fin du mois de septembre, ce nombre devrait augmenter pour atteindre près de 641 000 personnes – presque une personne sur trois dans la bande de Gaza.
C’est une indication frappante que la situation humanitaire à Gaza est au-delà de l’intolérable. Les gens meurent de faim, tandis que l’aide est amassée à la frontière sans atteindre ceux qui en ont besoin. Selon le droit international humanitaire, toutes les parties à un conflit doivent veiller à ce que les besoins fondamentaux des civils soient satisfaits, en particulier la nourriture, l’eau et les soins médicaux. Les agences des Nations unies et les organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires doivent être autorisées à porter secours aux personnes dans le besoin sans restrictions inutiles.
Malgré les efforts continus de la communauté internationale pour livrer de la nourriture, les quantités entrant réellement dans la bande de Gaza ne sont pas suffisantes pour empêcher une famine massive. L’ampleur de la crise exige une réponse durable et à grande échelle pour rendre possible une véritable reprise.
Nous réitérons qu’Israël doit accorder immédiatement l’accès à l’aide par tous les canaux sûrs et efficaces pour atteindre tout le monde à Gaza. Israël doit autoriser toutes les expéditions d’aide des ONG internationales et permettre aux acteurs humanitaires essentiels et de principe d’opérer.
Nous approchons d’un point de non-retour.
La famine entraînera encore plus de pertes humaines si des mesures immédiates ne sont pas prises. Chaque jour d’inaction signifie que plus de civils, y compris des enfants, mourront. Le moment est venu pour Israël de permettre un accès humanitaire immédiat, sans entrave et durable à toutes les personnes dans le besoin.

 

Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> Voir Siahrei & Sviatlana réunis m’a profondément ému. Leur détermination inflexible à continuer de se battre pour une Biélorussie libre est impressionnante.
L’UE continue de soutenir la Biélorussie et les prisonniers politiques, comme le prix Nobel de la paix Ales Bialiatski, qui restent privés de liberté.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] La délégation de l’UE à Kiev a été endommagée par les frappes russes d’aujourd’hui sur des zones civiles.
Je condamne fermement ces attaques brutales, un signe clair que la Russie rejette la paix et choisit la terreur.
Notre solidarité totale va au personnel de l’UE, à leurs familles et à tous les Ukrainiens qui subissent cette agression.

> Aujourd’hui, nous célébrons votre indépendance, vos réalisations, votre identité & traditions. Un moment de fierté.
Pendant que vous avancez sur la voie de l’UE, l’Europe continuera à se tenir à vos côtés pour construire un avenir meilleur pour tous les Moldaves.

> Échange constructif avec Aras Kachka sur le programme de réforme de l’Ukraine et la voie européenne. J’ai souligné la nécessité de poursuivre les réformes et réitéré l’engagement de la Commission d’ouvrir le premier groupe dès que possible. Nous avons discuté des prochaines étapes concrètes et convenu d’un dialogue régulier.

> Discussion ouverte avec Timco Mucunski aujourd’hui sur les prochaines étapes du parcours d’adhésion de la Macédoine à l’UE, que je soutiens fortement, et sur les réformes du plan de croissance. Important de répondre aux exigences restantes et d’avancer avec l’adhésion à l’UE. J’ai accueilli l’alignement complet de la Macédoine dans le cadre de la PESC et sa contribution à l’Ukraine !

> Aujourd’hui, nous célébrons le jour de l’indépendance d’une Ukraine souveraine et tous ses citoyens, qui méritent de choisir librement leur avenir.
J’exprime également mon respect à ceux qui ont défendu sa liberté avec leur vie.
Nous construirons une Ukraine qui est libre, résiliente et européenne.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Aujourd’hui, nous avons versé le quatrième versement au titre de la facilité en faveur de l’Ukraine, ce qui porte le montant total du soutien de l’UE à près de 170 milliards d’euros. C’est le résultat des propres réformes et de la détermination de l’Ukraine. Ces efforts doivent se poursuivre - et l’UE soutiendra #Ukraine à chaque étape du chemin.

 

● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Nous condamnons fermement les attaques massives et indiscriminées contre des civils à Kiev, qui ont également visé la représentation de l’UE et son personnel.
La Russie continue de choisir la terreur et le meurtre plutôt que la paix. Nous réitérons notre appel à de nouvelles sanctions sévères contre le régime de Poutine.

> Dans son discours à Rimini, Draghi a appelé à une Europe plus unie, rappelant opportunément que la réforme et l’unité sont vitales pour que l’Europe reste compétitive et souveraine.

> Renew Europe rejette les menaces de Trump sur la souveraineté numérique de l’UE. Les DSA et DMA sont non discriminatoires, favorables à la concurrence et là pour rester. Les lois européennes sont faites en Europe, pas sous pression étrangère.

 

Dan Barna (vice-président)
> Bonne fête de l’indépendance, République de Moldavie ! La République de Moldavie célèbre 34 ans depuis sa déclaration d’indépendance. Il y a 34 ans qu’elle s’est séparée de l’Union soviétique, pourtant elle continue de faire face à des défis et à l’ingérence russe. La Roumanie est et restera aux côtés de la République de Moldavie. Je suis confiant dans notre avenir en Europe.

> Le jour de l’indépendance de l’Ukraine, nous célébrons l’esprit incassable d’une nation qui lutte pour son avenir et pour la démocratie en Europe. Votre combat est notre combat. Le soutien de l’Europe est, et restera, absolu. Gloire à l’Ukraine !

 

Petras Austrevicius (député)
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Le ministre russe des Affaires étrangères, Lavrov, parle une langue de guerre et d’agression alors que l’armée russe a attaqué ce soir la délégation de l’UE à Kiev.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine]  [25 morts dans la frappe de Kiev par Poutine] Quelle preuve sanglante selon Witkoff - Poutine a-t-il fait des concessions majeures ?

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Bienvenue à Dmytro Khyliuk, récemment libéré de la captivité russe. Merci à l’Initiative des médias pour les droits de l’homme d’avoir invité à rejoindre un groupe de l’Initiative des ambassadeurs. Continuons nos efforts conjoints pour la libération de tous les civils ukrainiens capturés par les forces russes.

> Puis, le 23 août 1989, plus de 2 millions de personnes de Lituanie, de Lettonie et d’Estonie se tenaient main dans la main pour former une chaîne humaine de 650 km de long - The Baltic Way. Les gens étaient plus forts que l’empire soviétique maléfique. N’oubliez pas le pouvoir des gens !

 

Engin Eroglu (député)
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] L’acte de violence russe contre le personnel diplomatique de l’UE doit être condamné. Solidarité avec l’Ukraine et le personnel de l’UE ciblé par cette agression.
Cette frappe nuisible à la délégation de l’UE à Kiev est une attaque contre la diplomatie et démontre que la Russie ne souhaite pas une résolution diplomatique de la guerre.
C’est un autre appel à l’action pour fournir rapidement plus d’équipement à l’Ukraine.

> Passer à un accord de démantèlement des turbines [chinoises] réduit les dépendances critiques envers la Chine. Une étape nécessaire et conséquente pour la sécurité énergétique de l’UE et les énergies renouvelables fiables.

> La politique européenne freine notre industrie par des décisions symboliques.
- La production doit rester en Allemagne et en Europe.
- Il faut promouvoir la recherche et l’innovation au lieu de l’empêcher.
Fini la politique anti-industrielle - nous avons besoin de règles pratiques !

 

Karin Karlsbro (députée)
> L’objectif de l’accord tarifaire entre l’UE et les États-Unis était de créer de la stabilité. Les tentatives répétées de Trump de contrôler la législation européenne par des menaces tarifaires récurrentes sont inacceptables. Les deux parties doivent respecter l’accord si nous voulons le prendre au sérieux et le mettre en œuvre.

 

Michal Kobosko (député)
> Personnellement, je crois que les questions relatives à la politique étrangère et à la politique de sécurité devraient être au-delà des divisions politiques. Cela semble naïf? Cela ne semble que logique. Les deux parties devraient considérer où elles ont des points communs et sur quels problèmes elles parleront d’une seule voix. S’ils ne le font pas, les dirigeants mondiaux cesseront en fait de nous inviter à divers sommets et réunions internationales, car ils diront : vous, les Polonais, devez d’abord parvenir à un accord avec vous-même si vous voulez participer à des discussions mondiales sérieuses.

 

Hilde Vautmans (députée)
> [Crise de Gaza] La famine à Gaza est officiellement confirmée par l’ONU. Des milliers de civils innocents risquent de mourir de faim. Les mots de sympathie ne suffisent pas — nous avons besoin d’action.
- Un accès humanitaire illimité doit être garanti.
- Les combats doivent cesser pour laisser l’aide atteindre le peuple.
- La libération de tous les otages doit être préparée dans un environnement sûr.
L’Europe ne peut pas détourner le regard. En tant que dirigeants européens, nous avons une responsabilité — envers nos valeurs et l’humanité—de mettre fin à cette catastrophe maintenant.

 

> Marie-Agnes Strack-Zimmermann (député)
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Je suis profondément bouleversé par la brutale attaque russe sur Kiev et mes pensées vont aux victimes, à leurs familles et à leurs amis. Le fait que le bâtiment de la délégation de l’UE ait également été gravement touché montre une fois de plus que la Russie n’a pas de règles et qu’elle n’est pas prête pour de véritables négociations.
Il est inconcevable que les soi-disant pacifistes de certains partis et camps continuent à ignorer la réalité. Ceux qui pensent que les tapis rouges ou les seules discussions avec Poutine peuvent faire avancer les choses ne sont pas conscients de la situation. Avec la Russie, les problèmes ne peuvent pas être évités.
Nous ne mettrons fin à l’effusion de sang en Ukraine que si nous permettons à ce pays de négocier dans une position de force. Cela nécessite un soutien militaire et économique bien plus important que celui que nous avons fourni jusqu’à présent.
Le chancelier Merz a fait preuve d’une présence internationale bienvenue, mais dans le soutien concret à l’Ukraine, le gouvernement fédéral - et surtout le chancelier - est resté en deçà de ses promesses. L’Europe doit agir de manière unifiée et plus énergique ; il est significatif que cela doive être souligné si souvent.

 

► Pays membres de l’Union européenne
● Allemagne 
♦ FDP 
Christian Dürr (président)
> Plus de 3 millions de chômeurs sont un (autre!) signal d’alarme : la crise frappe directement les gens, les emplois sont en danger. Au lieu d’une dette élevée, nous avons besoin de réformes : moins de bureaucratie, plus de capitalisation dans les systèmes sociaux et plus de compétitivité pour des emplois sûrs.

> Inconcevable. Ceux qui défendent Israël sont attaqués.Karoline Preisler [membre du FDP]  milite depuis longtemps pour la libération des otages israéliens. Heureusement que les passagers ont aidé dans le métro et qu’il ne s’est rien passé de pire.

 

Nicole Buettner (secrétaire générale)
> 3 millions de chômeurs, la hausse de l’inflation. L’Allemagne a besoin de réformes qui créent des opportunités et renforcent le marché du travail. En effet, la meilleure politique sociale est le travail d’aujourd’hui et la sécurité de demain.

> Exiger le changement de politique tous les jours avec un gros titre et ne pas le livrer ne nous fera pas avancer. Notre objectif : nous voulons élargir la réflexion et trouver des approches innovantes, y compris en associant les domaines politiques.

> En tant que fondatrice d’une entreprise d’IA, je sais que nous avons un énorme talent et potentiel. Mais si la première idée des succès est de nouvelles taxes au lieu d’investissements et de mise à l’échelle, nous affaiblissons le site. L’Allemagne a besoin d’un esprit de création et de croissance, pas de nouvelles contraintes.

 

● Belgique 
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement de la Belgique) 
> [Crise de Gaza] La décision américaine de refuser des visas aux représentants palestiniens avant l’Assemblée générale de l’ONU est profondément regrettable et un coup porté à la diplomatie.
À un moment où il y a un élan renouvelé vers une solution à deux États — avec des engagements concrets pris et un soutien international croissant—entraver la voix palestinienne est non seulement injuste, mais aussi contre-productif.
L’ONU doit rester un lieu où tous les peuples peuvent être entendus, en particulier ceux dont l’avenir dépend du dialogue. L’exclusion des représentants palestiniens sape les principes mêmes du multilatéralisme et du droit international.
Le chemin vers la paix exige plus de dialogue, pas moins.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Une autre nuit brutale à Kiev. Des bâtiments civils ont été à nouveau endommagés, parmi lesquels la délégation de l’UE et le British Council.
La Russie montre, une fois de plus, qu’elle n’a pas de véritable volonté de paix. Elle choisit la terreur, la destruction et le mensonge plutôt que le dialogue.
Mes pensées vont aux familles des blessés, aux collègues de l’UE, au personnel du British Council et à tous les Ukrainiens qui endurent cette horreur avec un courage extraordinaire.
La Belgique se tient en pleine solidarité. Nous ne resterons pas silencieux. L’Ukraine ne restera pas seule.

> Odessa est plus qu’une ville sous le feu, c’est un symbole d’espoir, de résilience et du futur que nous construisons ensemble.
Nous avons rendu hommage aux hommes et aux femmes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté de l’Ukraine. Leur courage est un rappel que cette guerre n’est pas seulement une question de territoire, mais aussi de dignité, de justice et du droit d’une nation à décider de son propre destin.
Malgré des attaques brutales et incessantes, cette ville refuse de s’incliner. Son port continue de nourrir le monde, prouvant que le courage et la résilience peuvent surmonter la destruction. Odessa se dresse fièrement, et avec lui, l’Ukraine se dresse.
Avec mes collègues du Benelux, Xavier Bettel et Heleen Bakker, nous sommes venus livrer un message : les petits pays aussi peuvent agir avec une grande force. La Belgique et le Benelux se tiennent fermement avec l’Ukraine, militairement, économiquement, politiquement. Notre solidarité n’est pas symbolique. Il est concret, à long terme et inébranlable.
Toute paix doit être juste et durable. Cela signifie qu’il n’y a pas d’accords derrière le dos de l’Ukraine. Aucune frontière redessinée par la force. L’Ukraine doit s’asseoir à la table, et l’Ukraine doit décider de son propre avenir, pleinement souveraine, pleinement indépendante, dans ses frontières internationalement reconnues.
Mais au-delà de la guerre et de la résistance, aujourd’hui parle aussi de demain. L’esprit d’Odessa nous dit quelque chose de puissant : l’avenir de l’Ukraine ne réside pas dans la peur, mais dans la liberté ; pas dans l’isolement, mais en Europe.
Et permettez-moi de dire ceci personnellement : je crois que l’avenir prend déjà forme. La résilience de l’Ukraine, la détermination de son peuple, l’éclat de sa jeunesse, tout cela écrit le prochain chapitre de notre continent. Un chapitre où l’Europe brillera plus fort avec l’Ukraine en son cœur.

> Ma visite à Chișinău témoigne d’un pays à la croisée des chemins et d’un peuple déterminé à choisir son propre avenir. La Moldavie a fait face à une pression implacable de la Russie. Mais au lieu de plier, elle s’est réformée, modernisée et rapprochée de l’Europe.
Bientôt, les Moldaves façonneront à nouveau leur destin dans l’urne. Ces élections ne concernent pas seulement la politique, elles concernent l’avenir de la démocratie moldave, sa prospérité et sa place légitime dans la famille européenne.
Les progrès déjà réalisés sont impressionnants : renforcement des institutions, lutte contre la corruption, sortie de la dépendance énergétique à l’égard de la Russie. La Moldavie investit maintenant dans les énergies renouvelables et la durabilité, des leçons dont même nous pouvons apprendre.

> En Éthiopie, j’ai pu constater de mes propres yeux l’immense défi humanitaire provoqué par le conflit dévastateur au Soudan. Plus de 90.000 réfugiés soudanais ont trouvé refuge ici, souvent après un parcours marqué par la faim, la peur et les violences. Dans ce camp de réfugiés à Ura, j’ai rencontré des familles, des femmes, des hommes et des enfants qui tentent de reconstruire un semblant de vie. J’ai aussi vu l’engagement admirable du HCR, du PAM, de l’UNFPA et des autorités éthiopiennes, qui travaillent sans relâche pour offrir protection, nourriture et soins essentiels. Mais les besoins dépassent largement les moyens. La Belgique est fière de contribuer budgétairement à ces efforts pour soutenir l’assistance humanitaire et un accueil digne des réfugiés soudanais dans les zones et pays hôtes. L’objectif est d’une part de créer des perspectives d’avenir sur le long terme pour ces réfugiés. D’autre part, en soutenant ces personnes, tant sur leur territoire qu’à l’échelle mondiale, il s’agit également de mener une politique de prévention des flux migratoires et de prévention des conflits afin de renforcer la stabilité et la sécurité, y compris en Europe.

> Nairobi, la capitale du Kenya, c’est aussi le visage de l’urgence humanitaire. Accès à l’eau, à une alimentation saine et durable, au numérique… autant de thématiques pour lesquelles je me suis entretenu avec divers associations lors de rencontres dans le quartier défavorisé de Kibera. J’ai également rencontré des femmes et des jeunes filles réfugiées qui retrouvent force et dignité grâce à l’éducation, à la formation et à un accompagnement psychologique chez RefuShees. La Belgique reste et restera engagée aux côtés de ses partenaires humanitaires – comme le PAM ou le UNHCR – pour protéger les plus vulnérables et répondre à l’urgence avec dignité et solidarité.

> Aujourd’hui, en ce jour de l’indépendance de l’Ukraine, nous honorons une nation qui a montré au monde la véritable signification de la résilience.
Depuis 34 ans, les Ukrainiens défendent non seulement leur indépendance, mais aussi les valeurs mêmes de liberté et de dignité qui unissent l’Europe.
L’indépendance est plus qu’une date sur le calendrier. C’est un combat quotidien, un rêve partagé et une promesse aux générations futures. La place de l’Ukraine est en Europe, et son avenir est européen.
La Belgique se tient aux côtés de l’Ukraine, solidaire, en soutien à une paix juste et durable.

> [Crise de Gaza] La confirmation de la famine à Gaza n’est pas une surprise. C’est la conséquence tragique de ce qui est clair depuis des mois : une population entière est poussée à la famine, à l’indigence et à la mort. Plus d’un demi-million de personnes sont déjà confrontées à des conditions catastrophiques, et les perspectives devraient s’aggraver dans les semaines à venir.
Notre priorité absolue doit rester de contribuer à une solution humanitaire à Gaza. La Belgique a intensifié ses efforts ces dernières semaines, mais il reste encore beaucoup à faire. Les largages aériens ne sont pas une réponse suffisante. Seul un accès humanitaire complet, sans entrave et indépendant par terre et par mer peut éviter une nouvelle tragédie.
Il est honteux qu’au 21ème siècle, des enfants meurent de faim parce que l’aide est bloquée. Dans ce cas, la famine n’est pas une catastrophe naturelle, elle est le résultat de choix. Des choix qui dépouillent les personnes de leur dignité et les condamnent à souffrir.
Tout aussi important : l’aide qui parvient enfin à Gaza doit atteindre ceux qui en ont le plus besoin. Nous appelons tous les acteurs sur le terrain à veiller à ce que l’aide humanitaire soit livrée directement à la population civile, sans interférence ni détournement.
Comme je vois aussi l’impact dévastateur du conflit au Soudan aujourd’hui, où la faim et la malnutrition se propagent, le message ne pourrait pas être plus clair : la famine, partout où elle frappe, est un échec de l’humanité. Nous ne pouvons pas permettre que cela devienne la norme.
La Belgique continuera à faire sa part. Mais le monde doit agir ensemble, de manière décisive, urgente et avec compassion. Parce que chaque retard coûte des vies.

 

♦ Les Engagés 
Yvan Verougstraete (président, député européen)
> Et voilà qui est Donald Trump… Ça ne vous a pas pris longtemps, n’est-ce pas ? Après avoir détourné notre autonomie économique, maintenant vous voulez enterrer notre liberté politique ??!?! Pas question !!!
Après avoir réussi un coup de l’Union européenne avec un accord commercial tout droit sorti du plus grand cambriolage de l’histoire criminelle, maintenant vous pensez pouvoir dicter ce que nos démocraties peuvent ou ne peuvent pas décider. Qui pensez-vous être ?
Trump, votre dérive autoritaire ne nous fait pas peur ; et elle ne nous fera jamais abandonner les droits fondamentaux, nos valeurs, nos principes.

> [Crise de Gaza] Les décisions du gouvernement israélien sont inacceptables. La situation des hommes, des femmes et des enfants à Gaza est dramatique. C'est une honte. Nous devons tout faire pour que cela cesse. Le gouvernement belge doit :
1. Acter de nouvelles sanctions, seul levier d'action efficace à court terme pour forcer Netanyahu à laisser passer l'aide humanitaire.
2. Reconnaître l'Etat de Palestine.
3. Plaider au niveau européen pour une suspension immédiate de l'accord d'association UE-Israël et de ses accords partiels, y compris l'accord commercial et la participation d'Israël à Horizon Europe.
Ce n'est pas un choix, c'est une obligation morale.

 

♦ DéFI 
Sophie Rohonyi (présidente)
> [Crise de Gaza] Les étudiants en droit de l’ULB - dont j’ai été - ont raison de s’émouvoir face au drame humanitaire à Gaza Mais réalisent-ils qu’ils honorent ici une élue [Rima Hassan] qui légitime l’action armée du Hamas et refuse la solution pacifique à deux États?!?

 

François de Smet (député)
> Qu'il y ait des divergences d'opinion sur les valeurs est plutôt sain en démocratie. Mais ce que nous vivons est plus sérieux: il n'y a même plus de consensus relatif sur les faits.

> Exiger pour la reconnaissance de la Palestine des conditions devant être remplies par le Hamas revient paradoxalement à légitimer celui-ci. Je suis à présent convaincu que cette reconnaissance ne doit pas être un levier, mais un acte de préservation de la solution à deux Etats.

> Le point commun de l'extrême droite et de l'extrême gauche ? Prendre le parti de l'impérialisme russe.

> Le vice-président US est un homme qui pense que la Seconde Guerre mondiale s'est arrêtée grâce à des négociations. On n'est pas rendus.

 

● Espagne 
♦ Ciudadanos 
> La pension moyenne des nouveaux retraités dépasse déjà le salaire moyen en Espagne. Une donnée qui prouve ce que nous dénonçons : le système actuel n’est pas durable sans réformes sérieuses. Dire la vérité n’est pas impopulaire, l’impopulaire sera d’arriver en retard.

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> Je pense que le grand défi aujourd’hui est de réussir à se faire voter non pas parce qu’on promet pour la énième fois d’abolir les accises ou d’éliminer la pauvreté, mais parce qu’il faut vraiment réparer ce qui ne fonctionne pas. Comme le système de santé national, comme la gestion des déchets sans valorisation thermique, comme la production d’acier sans navire de regazéification et ainsi de suite.

> C’est ce que les criminels russes et leurs alliés en Italie et en Occident veulent faire de l’Europe : la détruire pour reprendre leur sphère d’influence. Réfléchissons à chaque fois que nous entendons utiliser le terme «paix» en référence aux Russes par Travaglio, Cacciari, Conte, Salvini, Vannacci, Orsini et compagnie.
En septembre, je retournerai en Ukraine. Je renouvelle l’invitation à venir aux leaders de parti qui, en trois ans et demi, n’ont pas trouvé le temps d’apporter leur solidarité personnellement. Moins de 5S et plus d’Ukraine pour défendre la démocratie libérale.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] La défense de Kiev n’est pas seulement une question géopolitique, mais touche la racine même des valeurs démocratiques de la gauche italienne et européenne.
C’est précisément pour cela que je fais une proposition claire et directe aux leaders du centre-gauche qui n’ont jamais été en #Ukraine : allons tous ensemble.
Il est temps de démontrer que les valeurs de la Résistance doivent être défendues et honorées non seulement en souvenir de l’antifascisme, mais aussi aujourd’hui au nom du peuple ukrainien et de leur combat pour notre liberté.

> Du gouvernement national où le vice-président du conseil parle comme s’il se trouvait au comptoir d’un bar, jusqu’aux régions utilisées comme monnaie d’échange pour des accords de parti ou de partage au sein des coalitions, la politique italienne est complètement à repenser.  Azione est née pour cela et nous ne changerons pas notre mission pour des choix de commodité.

> Trump dit qu’on l’appelle le président de l’Europe. Ça suffit. Quelqu’un, quelqu’un par pitié de patrie qui réponde à ce clown d’Europe. Sans dignité, il n’y a pas d’identité. L’Europe n’existe pas sans identité.

> [Crise de Gaza] Dans ma vie politique, j’ai toujours été ami de l’État d’Israël. Je l’ai critiqué quand il le fallait mais j’ai toujours soutenu son droit à la défense. Chaque jour, je le vois se transformer en une machine qui inflige la mort et la souffrance avec un détachement émotionnel - malheureusement très répandu dans le pays - inimaginable. Israël doit être arrêté. Lors de la réouverture du parlement, nous présenterons une proposition pour des sanctions individuelles nationales contre les criminels Ben Gvir et Smotrich. Nous verrons si le gouvernement - au moins en ce qui concerne ces deux dangereux délinquants - aura la force d’agir.

> Au cours des dix dernières années, la participation moyenne aux élections régionales a été de 45% et celle à la reconduction des présidents sortants de 85%. Avec la faible participation augmente l’incidence du vote organisé et clientéliste qui privilégie ceux qui détiennent le pouvoir. Ce système est profondément malade et s’aggrave à chaque tour de scrutin. Mais personne ne semble s’y intéresser.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Aujourd’hui on célèbre le jour de l’indépendance de l’Ukraine. Les Ukrainiens nous enseignent et au monde que seul le courage préserve la liberté. Et cette leçon morale est pour beaucoup irritante ou incompréhensible. Nous sommes trop éloignés de nos luttes pour l’indépendance et la liberté que nous utilisons pourtant quotidiennement dans la propagande politique. Honneur aux Ukrainiens donc et déshonneur pour tous les «indifférents» et toutes les «âmes mortes» qui se moquent d’eux, les ridiculisent et les donnent pour vaincus et pour ces politiciens de gueule - 5S et Lega en premier lieu - qui voudraient les abandonner pour plaire à Poutine.

> Le problème de Salvini (l’un des nombreux) est qu’il pense, parle et agit comme s’il était au bar du sport après un tour de grappa. Vous pouvez bien sûr dire que Macron a tort, mais vous devez le faire avec les manières appropriées pour un vice-président du conseil. Malheureusement, Salvini ne se rend pas compte. Il n’est pas mauvais, il n’y arrive pas du tout. Il est resté à Papeete avec le mojito dans la main et les pantalons baissés.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> Dans l’Italie de Meloni et Salvini, il semble que l’étude soit du temps perdu. Et les Italiens s’enfuient : 194000 l’année dernière ils sont partis! Nous voulons une Italie où le mérite et le talent comptent, pas les sœurs ou les beaux-frères.

> Réunion de Rimini. Discours habituel de Giorgia Meloni : dix en rhétorique, zéro en concret.
Puis le tournant. Voici la proposition : un plan de maison pour les jeunes couples.
Elle dit qu’elle et Salvini ont travaillé cet été : pas vraiment encourageant, voilà.
Mais c’est bon, allons voir.
Madame la Présidente du Conseil, les deux dernières propositions que vous avez faites étaient le plan de vingt-cinq milliards d’euros pour les entreprises. Et le plan maison aujourd’hui pour les familles. Nous relevons le défi. Nous voulons le plan pour les entreprises, nous voulons le plan maison. Et nous voulons que le Parlement en discute.
Qu’attends-tu, chère Giorgia? viens au Sénat et apporte les deux projets de loi.

Sinon, c’est la blague habituelle de ceux qui gouvernent depuis trois ans et produisent des tweets, pas des réformes.
Pensez-vous que les deux projets de loi arriveront ou ce ne sont que des bavardages?

> Italia Viva doit construire une maison réformiste pour tous ceux qui veulent équilibrer le poids de la gauche radicale. Il y a un espace extraordinaire pour nos idées.

 

Pays-Bas
D66
Rob Jetten (président)

> [Crise politique] C’est encore un désordre politique à La Haye, causé par les mêmes fauteurs de troubles. Je suis très préoccupé par cela. Maintenant, gardons la paix et trouvons une voie raisonnable pour avancer. Pour les défis aux Pays-Bas et pour notre rôle dans un monde troublé. (…)
Nous ne devons pas oublier que cette crise politique est née parce que le VVD refuse de tout faire depuis des mois pour arrêter les souffrances à Gaza et en Cisjordanie. Ils font semblant de bouger, mais votent toujours contre. Nous continuons à parler et faisons tout notre possible pour arrêter cette terrible souffrance.

> [Elections législatives] Le 29 octobre, les Pays-Bas pourront opter pour les forces positives à la place des combattants. Nous défendons toutes les personnes qui veulent avancer, retroussons nos manches ensemble et disons : c’est possible !

> [Elections législatives] Les recherches du RTL montrent que la proposition de D66 pour un cabinet d’union nationale est largement soutenue. Les gens en ont assez du chaos et des disputes et demandent un gouvernement stable et solide. En tant que forces positives, travaillons maintenant ensemble et faisons un pas en avant.

> Une femme est assassinée aux Pays-Bas tous les 8 jours. Mais quand Wilders pouvait vraiment agir pour la sécurité des femmes en soutenant nos propositions, il ne donnait pas à la maison. Maintenant, il essaie de faire de la fausse politique avec cela, purement pour son propre profit.

> Hommes des Pays-Bas, c’est notre problème. Pas le problème des femmes. Nous devons parler haut et fort. Jusqu’à ce que les femmes puissent rentrer chez elles à vélo sans réfléchir.
Les plans concrets pour arrêter le féminicide et la misogynie sont prêts à être mis en œuvre. Alors : commencez ! Nous n’arrêterons pas tant que chaque fille et femme aux Pays-Bas ne sera pas libre et en sécurité.

> Le leadership prend ses responsabilités. Wilders a fait le contraire. Il a nommé Faber comme ministre, n’a tenu aucune promesse et a fini par s’en aller de peur. Et bien que les forces positives de notre pays veuillent avancer, même maintenant elles s’attardent dans les disputes et l’intérêt personnel.

> [Crise politique et élections législatives] Les gens sont fatigués de se disputer. Les Pays-Bas ont besoin de stabilité, sans crise ni chaos.
C’est encore une fois un désordre politique à La Haye, causé par les mêmes fauteurs de troubles. Je suis très préoccupé par cela. Maintenant, gardons la paix et trouvons une voie raisonnable pour avancer. Pour les défis aux Pays-Bas et pour notre rôle dans un monde troublé.

 

Jan Paternotte (député)
> [Crise de Gaza] Trump isole l’Amérique. De Kadhafi à Fidel Castro, au fil des ans, tous les dirigeants ont pu participer à l’Assemblée mondiale de New York.
En refusant maintenant un participant légitime, des appels se feront entendre pour retirer l’ONU de New York.
Stupide, et un cadeau pour Poutine et Xi.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] La Russie attaque à nouveau des villes partout en Ukraine ce matin. Leur cible préférée ? Les appartements. La plupart des gens vivent ensemble là-bas.
La guerre de Poutine est une pure terreur destinée à soumettre 40 millions de personnes. L’Ukraine mérite plus de soutien européen !

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] La Russie tire sur le bureau européen à Kiev. Une escalade pure et simple contre les diplomates, une violation de la Convention de Vienne.
Au lieu d’un sommet de la paix, Poutine opte pour plus de terreur.
Cela ne s’arrêtera que si Poutine ne gagne pas. Soutenons davantage l’Ukraine !

> [Crise politique et élections législatives] L’expérience de Yesilgöz et Wilders a maintenant abouti à un cabinet trap deux fois. Moins d’un quart de la Chambre des représentants soutient les restes.
Il est temps de remplacer les combattants. Il est temps pour un cabinet d’unité nationale avec des directeurs solides.

> [Crise de Gaza] Dans le bombardement d’un hôpital à Gaza, Israël a tué un autre journaliste, cette fois un caméraman de l’agence de presse britannique Reuters.
De nouvelles frontières sont franchies chaque jour. Les Pays-Bas ont un cabinet qui ne veut même pas prendre une seule mesure.

 

Pologne
Polska 2050
> Les armes sont une responsabilité. Nous revenons avec la loi sur le test obligatoire pour les détenteurs d’armes.

> Projet de budget pour 2026 avec nos obligations envers les électeurs
- 400 millions de PLN pour la liquidation des décharges toxiques (100 millions de plus qu’en 2025)
- Lower Oder National Park – premier en 24 ans
- Assistance pour OzN – préparation du système et mise en service à partir de 2027
- Financement de la TVP lié à une réforme pour rendre les médias vraiment publics
- 5 milliards de PLN pour le logement social et environ 0 PLN pour un prêt à 0%

> Pologne 2050 est clair depuis le début : la construction de logements sociaux a besoin de plus de soutien.
Notre pression a apporté un milliard de PLN supplémentaire à cette année !
Dans le projet de budget pour 2026 : enregistrer 5 milliards de PLN, dont 1 milliard de PLN du KPO. C’est le résultat d’un travail conjoint par la coalition 15 X.
Pologne 2050 – efficacement du côté du peuple. Pour les promoteurs : super zéro !

> Energie éolienne: Le refus du palais présidentiel nous oblige à chercher - comme il s’avère - des solutions plus faciles et plus simples. Nous avons l’intention de mettre en œuvre deux des trois composants de la loi sur les éoliennes malgré le veto du président
Nous le ferons parce que ces solutions étaient censées être une injection d’énergie bon marché et propre dont les Polonaises et les Polonais ont besoin, dont les entrepreneurs ont besoin.

> Les gens veulent une énergie moins chère et des règles plus simples.

Le président Nawrocki répond : véto. Une décision coûteuse que tout le monde ressentira.

> Lors de la conférence de presse d’aujourd’hui, le vice-premier ministre et ministre de la Défense nationale Władysław Kosiniak-Kamysz et le vice-président du Sénat Maciej Żywno ont annoncé la décision d’enterrer symboliquement les restes d’officiers polonais exhumés des fosses communes en 1943–2000.
Cette décision, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du 85e anniversaire du massacre de Katyn, est le résultat de nombreuses années d’efforts des communautés Katyn et est une opportunité pour mettre fin symboliquement au traumatisme des familles qui attendent depuis des décennies l’occasion de dire adieu à leurs proches avec dignité.
Les restes doivent être déposés dans la cathédrale de campagne de l’armée polonaise à Varsovie. Ceux-ci incluent des crânes et des fragments d’os provenant d’exhumations à Kharkov, Katyn et des ressources du musée. L’Institut de la mémoire nationale décidera du nombre et de la date de leur inhumation. Le terme symbolique – 17 septembre est en cours d’examen.

Nawrocki est un aventurier inefficace. Le veto du président ne prive aucun Ukrainien du programme 800+. Il retire en revanche les fonds destinés aux Starlink, qui maintiennent les troupes russes à mille kilomètres de nos frontières.
Mentzen s'en réjouit.
Le Kremlin s'en réjouit.
Les commandants russes dans le Donbass s'en réjouissent.

 

Paweł Śliz (député)
> Le veto présidentiel à la loi sur les prestations aux réfugiés est un énorme problème qui affecte des centaines de milliers d’Ukrainiens qui ont trouvé un abri et du travail en Pologne.
À chaque étape, nous voyons des citoyens ukrainiens participer activement à la vie économique. Ce sont aussi eux qui dirigent les entreprises polonaises, paient des impôts et soutiennent vraiment notre PIB. Les amener à un statut illégal est une étape absurde et dangereuse.
Principales conséquences de cette décision :
- Menace sur le marché du travail : La loi a prolongé la résidence légale jusqu’au 4 mars 2026, assurant ainsi la stabilité pour les réfugiés et les employeurs. Sans cela, les pouvoirs expirent dès le 30 septembre 2025, menaçant des licenciements massifs et le chaos économique.
- Croissance de la zone grise : Plus de 600000 demandes de légalisation de séjour sont toujours en attente d’être examinées dans nos bureaux. Sans une extension du statut, des centaines de milliers de personnes pourraient être forcées à travailler illégalement.
- Veto sans motifs: Nawrocki n’a pas présenté d’arguments clairs. La loi a renforcé le système, en éliminant les abus (par exemple lors de l’octroi du PESEL aux enfants venant de l’extérieur de la Pologne) et en limitant les subventions au logement. Son rejet sape la confiance dans l’État.

- Hypocrisie : Hier, le président a félicité l’Ukraine pour son indépendance et loué le courage de ses soldats, aujourd’hui il s’en prend aux familles de ces soldats : mères, enfants et personnes âgées fuyant la guerre. De telles actions détruisent la crédibilité de la Pologne sur la scène internationale et sont un cadeau pour le Kremlin.

 

Portugal
♦ Iniciativa liberal
> [Lutte contre les feux de forêt] L'IL a présenté des réformes concrètes telles que la création d'un code forestier simplifié et la réforme de l'Agence portugaise pour l'environnement et de l'Institut de conservation de la nature et des forêts, et le PSD a voté contre, faute de la proposition.
Sans rien changer de substantiel les calamités vont continuer. Cela ne peut être résolu qu'avec une politique sérieuse, pas avec des manœuvres amusantes ou de spectacle.
Le Portugal sera de retour en feu en 2025. Après des années d'écoute des promesses, les incendies de cet été ont une fois de plus exposé la fragilité chronique de la politique forestière et de la protection civile au Portugal.
C'est le paradoxe du feu : moins d'inflammations, plus de carburant accumulé pendant des années sans gestion active, prêt à brûler dans des catastrophes de plus en plus violentes.
Face à cela, le gouvernement s'est limité à répondre par des palliatifs. Après la calamité annonce son soutien mais ne fonctionne pas avant pour prévenir la calamité.
Depuis qu'il est entré en fonction, il a été temps de commencer à corriger des décennies de retard, mais cela a échoué. Les investissements dans la prévention restent insuffisants, la protection civile reste un refuge pour les garçons et les entités responsables telles que l'ICNF et l'APA continuent d'être ancrées dans la bureaucratie et les blocages.
Encore plus grave : quand il a eu l'occasion de soutenir des solutions structurelles, le gouvernement a voté contre.
Le code forestier simplifié proposé par l'Initiative libérale, qui a ajouté une législation éparpillée en un seul code et simplifié les processus nécessaires à la gestion forestière, a échoué en juillet de cette année et a rejeté la réforme proposée par l'IL de l'Agence de protection de l'environnement et l'Institut de Les forêts. Les forêts, ce qui éliminerait la surposition et l'inefficacité. Les conséquences de ces choix sont chères pour les Portugais.
1. Une forêt économiquement valorisée - avec un registre complet, des propriétés consolidées, des incitations économiques pour le nettoyage et le remboursement des services écosystémiques. Sans valeur économique, il n'y a pas de forêt aménagée.
2. Gestion active des carburants - recourir systématiquement à des incendies contrôlés dans des zones stratégiques, empêchant les grands incendies de trouver du carburant accumulé.
3. Rétablissement durable des zones brûlées - créant des mosaïques forestières qui équilibrent rentabilité économique et biodiversité.
4. Réforme structurelle des institutions - fusion et numérisation de l'APA et de l'ICNF, avec des processus rapides, transparents et des délais contraignants. Les gestionnaires publics doivent être tenus responsables des retards et des mauvaises pratiques.
5. Plus de prévention, moins de bureaucratie - le Portugal dépense de plus en plus dans le combat, mais il ne peut pas exécuter à l'échelle requise les programmes de prévention Il est urgent d'inverser les priorités.
Le Portugal n'a pas besoin de plus de promesses ou de plans différés : il a besoin d'action. Alors que le gouvernement est perdu dans la propagande et les blocus administratifs, le pays reste vulnérable aux incendies de plus en plus violents.
L'Initiative libérale réaffirme sa demande : une forêt précieuse, des institutions réformées et des politiques cohérentes de prévention et de relèvement. Ce n'est qu'alors qu'il sera possible de briser le cycle de la tragédie qui menace chaque année des vies, des communautés et l'avenir de notre pays.

 

● Roumanie
Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> Je condamne fermement l'agression d'un jeune homme venu travailler à Bucarest, battu et humilié juste parce qu'il n'est pas né ici. Des faits comme celui-ci sont intolérables. Ces dernières semaines, des voix qui incitent à la haine contre les étrangers se sont répandues dans l'espace public. Et les mots ont des conséquences réelles, parfois dramatiques.
De tels actes de violence xénophobe, aussi isolés qu'ils puissent paraître, constituent une attaque contre les valeurs fondamentales de notre société. Les autorités devraient traiter cette affaire très au sérieux comme un crime haineux.
Je félicite le policier dans son temps libre qui est intervenu rapidement et avec beaucoup de courage pour arrêter l'agresseur, empêchant ainsi l'incident de dégénérer.
Beaucoup de Roumains sont à leur tour partis travailler à l'étranger. C'est pourquoi nous savons trop bien ce que signifie avoir à chercher sa chance loin de son pays et de sa famille.
Je réaffirme mon engagement pour une Roumanie qui respecte les droits de toute personne, indépendamment de sa nationalité, de son appartenance ethnique ou de son statut. Tous ceux qui vivent et travaillent ici méritent une protection et un traitement égaux. Ce n'est pas la haine qui nous définit, roumains, mais la solidarité, l'hospitalité et la tolérance.

> Réunion avec des diplomates roumains. J'ai discuté de ce que nous devons faire ensemble pour que la Roumanie atteigne ses objectifs à l'intérieur et à l’extérieur.
Il y a trois grandes directions sur lesquelles notre activité se concentrera - sécurité, taille économique et Roumains en dehors des frontières. Je suis très optimiste que, peu après les réformes absolument nécessaires déjà en cours, nous allons relancer l'économie.
Notre politique étrangère doit rester prévisible et cohérente.
L'adhésion à l'Union européenne, l'OTAN, le partenariat stratégique plus fructueux avec les États-Unis et la coopération avec nos partenaires internationaux sont des choses que nous ne changerons pas. Nous continuerons notre soutien à l'Ukraine car notre sécurité même en dépend. La République de Moldova doit rester une priorité et nous la soutiendrons dans toutes les questions concrètes dont elle a besoin - transport, énergie et coopération économique.
L'adhésion de la Roumanie à l'OCDE d'ici fin 2026 est un objectif stratégique et le moment où notre économie va commencer à relancer. En ce sens, il est nécessaire que la présidence, le gouvernement et le ministère de l'économie définissent ensemble les grandes priorités économiques de la Roumanie, dans un dialogue avec les entreprises de notre pays.
Dans le même temps, un effort est nécessaire pour que la diplomatie roumaine fasse pour développer des partenariats entre le milieu privé autochtone et ceux des pays où les diplomates nous représentent.
En ce qui concerne la diaspora, nous devons travailler sur une stratégie claire, avec des objectifs, des budgets et des conditions de réalisation, afin que la collaboration avec les Roumains à l'étranger soit plus efficace qu'actuellement.