Comme prévu, les parlementaires ont été incapables de se mettre d’accord sur un Budget et la Commission mixte paritaire entre députés et sénateurs a été un bide complet ne durant que le temps de prononcer le désaccord.
Dès lors, la France n’aura pas de Budget au 1er janvier.
Immédiatement, les médias ont parlé d’échec… du Premier ministre et du Gouvernement!
Cette logique bien particulière de s’en prendre systématiquement à l’Exécutif a encore été à l’honneur alors qu’en l’occurrence l’échec est évidemment celui du Législatif.
Tout simplement parce que Sébastien Lecornu avec l’accord d’Emmanuel Macron avait décidé que le Budget serait celui du Parlement qui se voyait ainsi, non seulement, dépositaire de la volonté générale, mais à nouveau au centre du politique.
Et dans une irresponsabilité que l’on craignait, il a refusé ce rôle central.
Les députés et sénateurs – reflet du choix des Français – ont fait passer leurs intérêts partisans avant ceux de leur pays.
La culture du compromis qui a réussi à l’Assemblée pour le budget de la Sécurité sociale, n’a pas été mise en œuvre pour le Budget de la France.
Tout cela coûtera cher, pas simplement en euro, au pays.
Fondamentalement c’est un échec pour la France, une défaite qui vient directement de la représentation nationale, celle que le peuple a élu en toute responsabilité.
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