vendredi 28 septembre 2018

Actualités du Centre. Pour Macron, les réformes rendent impopulaire

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, lors d’une interview à New York sur Bloomberg TV est revenu sur sa cote de popularité qui a nettement baissé et les réformes qu’il a mis en route.
Selon lui, «Les sondages, ce n'est pas une grande surprise pour moi. Vous réformez, certains ne sont pas d'accord et ne voient pas les bénéfices de ces réformes. Car il faut du temps pour obtenir des résultats».
Et d’ajouter: «Je ne suis pas guidé par les sondages. Je suis guidé par des résultats à long terme, pour mon pays et mes concitoyens. Je suis guidé par une mission, je ne suis pas guidé par les sondages.»
Le président de la république a estimé qu’«évidemment, le meilleur moyen d'avoir de bons sondages, c'est de donner de l'argent aux gens, c'est sûr. Mais ce n'est pas ce que je propose aux gens, ce n'est pas ma perspective».
Puis il a affirmé que les réformes continueront:
«Je dois réformer mon pays en profondeur. Donc l'an dernier, on a fait la réforme du marché du travail, la réforme de la SNCF, et on lance de nouvelles réformes : assurance chômage, retraite, énergie. On va garder exactement le même rythme, on va se dépêcher de réformer le pays»
Quant à sa bataille pour l’Europe et la manière de combattre les populismes, il a déclaré qu’ «il fallait d’abord reconnaître l’existence des peurs».
Et de poursuivre:
«Je ne crois pas dans une globalisation sans aucune protection pour les gens et les travailleurs. Mais je ne crois pas que l’on puisse répondre aux profonds besoins et désirs de nos peuples en fermant nos frontières et en revenant au nationalisme. Je pense que c’est une grosse erreur. La meilleure preuve pour moi, c’est que ce que proposent Viktor Orban et Matteo Salvini pour leur pays, ce ne sont pas des solutions pour lutter contre l’immigration mais c’est incompatible sans l’existence de l’Union européenne. Ainsi Orban est le meilleur ennemi de Salvini puisqu’il ne vaut pas prendre d’immigrés venant d’Italie! Le nationalisme c’est la guerre généralisée. Mon objectif est d’abord de réformer en France et en Europe pour montrer que ça marche, que c’est mieux pour les peuples, que ça donne des résultats pour faire baisser le chômage et donner plus de sécurité. Ensuite, je veux convaincre les gens que la coopération est la meilleur façon de régler nos problèmes collectifs que ce soit l’immigration, le changement climatique, les avancées numériques, etc. Tous ces challenges sont impossibles à régler par une voie uniquement nationale.»
Il a aussi affirmé qu’il n’était pas déçu par le comportement de l’Allemagne et d’Angela Merkel vis-à-vis de l’Europe en citant quelques avancées réalisées en commun par les deux pays.


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