dimanche 17 mars 2019

Actualités du Centre. Réactions centristes aux exactions des gilets jaunes

Voici une sélection des derniers propos tenus par des centristes à propos des violences et des dégradations perpétrées par les gilets jaunes dimanche 16 mars, notamment sur les Champs Elysées, dans les médias ou sur les réseaux sociaux.

Emmanuel Macron (Président de la République)
- Ce qu’il s’est passé aujourd’hui sur les Champs-Élysées, ça ne s’appelle plus une manifestation. Ce sont des gens qui veulent détruire la République, au risque de tuer. Tous ceux qui étaient là se sont rendus complices de cela.
- Beaucoup de choses ont été faites depuis novembre, mais la journée d’aujourd’hui montre que sur ces sujets-là nous n’y sommes pas. Je veux qu’on prenne dans les meilleurs délais des décisions fortes pour que cela n’advienne plus.

Edouard Philippe (Premier ministre)
- Comme une immense majorité de Français, je ressens aujourd’hui une très grande colère. Les actes commis aujourd’hui ne sont pas le fait de manifestants mais de pilleurs, d’incendiaires et de criminels. Aucune cause ne justifie cette violence.
- Tous ceux qui excusent ou qui encouragent ces actes s’en rendent complices.
- Nos consignes: totale fermeté. Afin que tous ceux qui se livrent à ces actes inacceptables puissent être jugés et sévèrement punis.

Christophe Castaner (LREM, ministre de l’Intérieur)
Aucun doute permis : ils appellent à la violence et sont là pour semer le chaos à Paris. Des professionnels de la casse et du désordre équipés et masqués ont infiltré les cortèges. Ma consigne au préfet de police: répondre avec la plus grande fermeté à ces attaques inadmissibles.

Benjamin Griveaux (LREM, ministre, porte-parole du Gouvernement)
- L’ultra violence et la haine de la France s’expriment de nouveau dans nos rues. Ni excuse, ni faiblesse pour ces casseurs qui saccagent Paris et salissent le Grand débat. Total soutien à nos commerçants et aux Parisiens qui n’en peuvent plus. Le gouvernement sera à leurs côtés.
- La France n’en peut plus ! Nous faisons face à une minorité d’enragés. J’ai aussi vu samedi dans les rues des gens qui ont manifesté calmement pour le climat, notamment des jeunes, mais aussi des Français qui ont débattu dans les Conférences citoyennes régionales du Grand débat. Pour moi, ça c’est la France. Une France républicaine, démocrate, qui aime le débat. Ce qu’on a vu sur les Champs-Élysées, ce n’est pas la France. Il n’y a pas d’excuses à chercher quand on participe, encourage ou qu’on applaudit à des violences, des incendies et des pillages.
- Quand je vois des gens autour des saccages qui, sans eux-mêmes se rendre responsables de départs de feu ou d’actes criminels, encouragent la violence et harcèlent les forces de l’ordre, il y a une part de complicité. Je pense aussi à toutes ces personnes qui font circuler des vidéos, des photos et des messages sur les réseaux sociaux. Ils encouragent et avivent la haine.

Marc Fesneau (MoDem, ministre)
Scènes de «joie» devant un incendie qui aurait pu coûter la vie à une femme et son enfant. L’inconscience, la bêtise dans le meilleur des cas. Sinon une violence délibérée, la volonté de tuer ou blesser. Ne pas être dupe. Ne pas être faible. Pas de «mais» jamais. Inacceptable.

Stanislas Guerini (LREM, délégué général)
Face à ceux qui veulent la détruire, la République ne vacille pas.

Aurore Bergé (LREM, porte-parole)
Qui dira après les violences d'aujourd'hui que la loi anti-casseurs est liberticide? Qui veut revoir à une prochaine mobilisation, sur les Champs, ceux qui ont cassé, brûlé? C'est une loi de protection.

Gilles Le Gendre (LREM, président du groupe à l’Assemblée nationale)
Les violences en particulier à Paris sont inacceptables. Les forces de l'ordre ont été exemplaires pour éviter un bilan humain qui de la seule responsabilité des casseurs aurait été dramatique. La loi anticasseurs permettra de prévenir et sanctionner plus efficacement la violence.

Laetitia Avia (LREM, députée)
C’était donc ça cet «ultimatum»? Des pavés? Des violences? Des incendies? Ces actes criminels ne seront jamais une alternative. Merci à nos forces de l’ordre pour leur mobilisation. Jamais nous n’accepterons de laisser notre République aux mains des casseurs

Patrick Mignola (MoDem, président du groupe à l’Assemblée nationale)
Je soutiens la fermeté du gouvernement face à tous ces faux manifestants qui sont seulement de vrais délinquants

Aude Luquet (MoDem, députée)
Ces violences rendent inaudibles des revendications légitimes. C'est inacceptable de se retrouver encore dans une situation de violence, pour les gilets jaunes qui ont participé de façon constructive au Grand débat mais aussi pour les petits commerçants qui les subissent.

Jean-Christophe Lagarde (UDI, président)
Après une journée de campagne, je découvre les violences inadmissibles à Paris.1) personne ne peut croire que les moyens nécessaires à la sécurité ont été mis 2) si la loi anti casseurs, votée au Parlement, n’était pas bloquée par Emmanuel Macron on serait plus efficace!

Laurent Lafon (UDI, sénateur)
Dix-huitième semaine de suite de manifestations et surtout de violence. On a beau être attaché au droit de manifester. Cette situation est devenue incompréhensible. Elle donne le sentiment qu’une forme de passivité et de laisser faire prédomine au plus haut niveau de l’Etat.

Flavien Neuvy (UDI, maire)
Entendu à la radio une gilet jaune: «je ne cautionne pas vraiment la violence mais je peux comprendre»... Bah non, justement, personne ne peut comprendre. Il y en a marre de ces casseurs.


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