mardi 18 juin 2019

Propos centristes. France – Municipales 2020; bonus-malus et emplois de longue durée; 18 juin 1940; avion de combat hispano-franco-allemand; tiers-lieux…

Voici une sélection, ce 18 juin 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- 79 ans après, l’appel du général de Gaulle résonne toujours. Nous n’oublions pas toutes celles et ceux qui se sont levés pour défendre la patrie. Devant la défaite, ils ont fait le choix de l’espérance. Nous leur devons tout. La flamme de la Résistance ne s’éteindra pas.
- Qui aurait cru possible de voir travailler ensemble l’Allemagne, l’Espagne et la France sur un même avion de combat ? De voir nos grands industriels unir leurs efforts ? Le programme du Système aérien du futur, le SCAF, avance ! L’Europe de la défense se construit.

● Gouvernement
Edouard Philippe (Premier ministre)
- Conformément à la promesse du président de la République, le Gouvernement va instaurer un régime de bonus-malus pour favoriser l’embauche sur des emplois de plus longue durée.
- Il faut qu'on trouve une façon de faire vivre le débat public éclairé, respectueux, et en même temps il y a des moments où il faut trancher, il faut une part de détermination. Si vous n'essayez pas de vous y coller quand vous avez pris une décision, il ne se passe rien !
- Quand le Président m'a nommé, on a décidé qu'on allait tenter quelque chose qui ne se faisait plus depuis longtemps : ne pas jouer le décalage. C'est ma ligne de conduite.
- [PMA] Je pense qu'aujourd'hui il est possible d'accorder ce droit sans enlever quoi que ce soit à quiconque et sans remettre en cause les équilibres fondamentaux de notre société.
- Je n’ai jamais cru à l’expression «l’enfer de Matignon». C’est un honneur extraordinaire qui vous est fait d’être Premier ministre.
- [Urgence écologique] Je viens de la droite. J'ai travaillé chez Areva. Est-ce que ça m'interdit d'évoluer dans ma pensée?

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
- Maintenir l’ordre républicain, c’est satisfaire deux exigences apparemment contradictoires : celles de la sécurité et de la liberté.
- Je sais la force de leur engagement. Et ici, dans l’Aude, j’ai tenu à honorer le courage et le dévouement de nos forces de sécurité intérieure qui ont été si durement éprouvées ces derniers mois alors qu’elles servaient l’État et garantissaient l’ordre républicain.
- Nous devons respect et gratitude à nos gendarmes et policiers. Et l’exemple doit aussi venir de l’État en leur assurant des conditions de travail décentes.

François de Rugy (ministre de la Transition Écologique et Solidaire)
- Notre majorité doit continuer à s'élargir ! Sur sa droite, sa gauche, du côté de l'écologie, au centre, ... Renouvellement et recomposition sont les deux piliers d’En marche. Le mouvement est lancé depuis 2017, il ne s'arrêtera pas et j'invite tous les maires à y participer.
- Alors que s’ouvre le salon du Bourget le secteur aérien est plus que jamais au cœur du défi écologique. Aucun secteur ne pourra échapper à l’effort général pour le climat. Les Français sont porteurs de cette exigence. L’industrie aéronautique a les ressources pour y répondre. 
- La prochaine révolution industrielle de l’automobile sera technologique et écologique! La mobilité autonome et partagée en est un exemple: moins de parkings, plus de places pour les vélos.

Florence Parly (ministre des Armées)
En 2040, les forces armées françaises seront dotées d'un avion de combat, construit entre européens, pour faire face aux combats de demain. Historique. Et ce n’est que le début.

Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- Le Service national universel sera un formidable instrument de cohésion sociale et territoriale. Des jeunes, provenant d’horizons différents vont pouvoir apprécier toute la diversité de la vie réelle. Un objectif : former la jeunesse à sa liberté de jugement.
- [Maisons France-Service] Le but n’est pas de fermer des services publics, mais d’en (ré)implanter partout dans les territoires, au plus près de nos concitoyens! Par ailleurs, le lieu unique permet à chaque citoyen de répondre en même temps à différentes problématiques: emploi, retraite, santé, impôts, aide au logement, affaires administratives… Au-delà du panier minimum proposé par ces maisons, il pourra y avoir – en fonction des besoins propres à chaque territoire – des services en plus. Par exemple, on peut imaginer qu’un distributeur de billets puisse être présent au sein d’une maison France-service. Dans certaines zones, vous devez aujourd’hui faire des kilomètres pour pouvoir effectuer un retrait. C’est une réorganisation des opérateurs de l’État, on ne va pas le nier: vers plus de disponibilité et de proximité pour nos concitoyens!
- Les tiers-lieux sont des projets spontanés qui partent du terrain : il y a donc des initiatives très différentes qui naissent sur tout le territoire. Par exemple, en Gironde, le maire d’un village a créé un espace de coworking pour éviter aux habitants de subir les embouteillages vers Bordeaux en allant au travail. Ce qui fait l’originalité et la richesse des tiers-lieux, c’est leur caractère hybride. Ils répondent aux besoins des territoires. On ne va donc pas inventer un modèle unique et l’appliquer, mais au contraire accompagner une dynamique multiforme.
- Les tiers-lieux sont une chance pour le monde rural. Ils animent les territoires, font renaître des villages. Ils correspondent à une évolution des mentalités, des aspirations à une qualité de vie meilleure : on veut travailler plus près de chez soi, éviter de se déplacer chaque jour, favoriser les ressources de son territoire. Le déploiement sans précédent de la couverture numérique que nous menons en parallèle est donc une clef de voûte dans l’accompagnement des tiers-lieux.
- Bien évidemment. Les premiers « gilets jaunes » que j’ai rencontrés sur les ronds-points, en particulier beaucoup de femmes, éprouvaient une grande solitude. Cela m’a vraiment frappée. Ce n’est bien sûr pas la seule, mais tout ce qui est lieu de partage, lieu de rencontre, est une réponse ! Je pense que cela contribue, avec les maisons France-Service, à amoindrir la fracture territoriale.

Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)
- Municipales LaREM: nous nous fondons sur nos valeurs, une méthode, un calendrier et un socle commun de 10 engagements : chaque candidat(e) et chaque élu(e) aux municipales devra respecter notre projet politique progressiste.
- [Le tiers-lieu] est avant tout un lieu de partage, où peuvent se retrouver des salariés en télétravail, ou encore des entrepreneurs qui veulent bénéficier de l’expertise d’autres personnes ou de nouveaux outils et de matériel. Cela peut aussi être un lieu pour ceux qui sont férus de culture mais ont des difficultés à y avoir accès.
- Le tiers-lieu répond aussi aux aspirations de notre société. Quand vous interrogez des jeunes, beaucoup vous disent qu’ils veulent être indépendants mais en travaillant en groupe. Comment concilier ces deux ambitions ? Les tiers-lieux sont un des éléments de réponse et c’est pour cela que nous voulons les développer fortement. Ils se développent aujourd’hui beaucoup pour le travail, avec des espaces de coworking. Notre gouvernement, [la ministre du Travail] Muriel Penicaud, a beaucoup fait pour que l’accès au télétravail soit largement simplifié et renforcé pour les salariés qui le souhaitent vis-à-vis de leur employeur.
- Aujourd’hui, nous lançons la première vraie politique publique pour ces lieux de partage. Concrètement, on va lancer un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour créer 300 nouvelles «fabriques de territoires», dont 100 seront labellisées dès l’année prochaine. Il peut s’agir de tiers-lieux déjà existants, comme de nouveaux projets. L’Etat les accompagnera avec une subvention comprise entre 75.000 et 150.000 euros sur trois ans. Par ailleurs, sur ces 300 «fabriques de territoires», nous souhaitons que 150 soient dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). C’est une priorité pour moi. L’Etat va y consacrer 45 millions d’euros. C’est très ambitieux dans le contexte budgétaire actuel. Nous avons aussi le soutien d’Action Logement, qui va débloquer 50 millions d’euros pour soutenir l’investissement des tiers-lieux dans le foncier et les infrastructures. Le fonds Amundi va également mettre 50 millions d’euros sur la table. Le fait que des acteurs privés viennent nous accompagner montre que cette priorité est partagée. Tout le monde a conscience que nos concitoyens souhaitent vraiment avoir accès à de tels lieux. Avec ce plan, nous espérons lever deux obstacles à la création des tiers-lieux : le coût d’investissement (achat/location de bureaux ou d’ateliers), et l’amorçage (se faire connaître, recruter du personnel). D’où un soutien sur les trois premières années. C’était la recommandation du rapport de Patrick Levy-Waitz qui a travaillé pendant un an à mes côtés sur ce sujet.
- Il faut juste s’assurer d’une chose : les tiers-lieux que nous soutiendrons devront être des projets pérennes. (…) On va d’abord regarder les projets qui remontent des territoires. L’objectif est d’accompagner les projets les plus pertinents. Mais nous souhaitons qu’ils se développent aussi bien en milieu rural que dans les quartiers.
- Si le télétravail vous permet d’éviter de grands déplacements et d'améliorer votre cadre de vie, alors il faut absolument créer des lieux pour développer cette pratique. C’est ce que demande une partie des Français et c’est ce que nous faisons. Il faut aussi accompagner celles et ceux qui se lancent dans des aventures entrepreneuriales. Quand vous créez une entreprise, c’est beaucoup plus facile de le faire dans une structure qui vous accompagne et qui vous permet d’échanger avec d’autres entrepreneurs qui ont les mêmes défis que vous.


Geneviève Darrieussecq‏ (secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées)
Les mots de l’Appel du 18 Juin 1940 appartiennent à notre patrimoine collectif et ont contribué à forger une part de l’identité de notre Nation. 79 ans après, avec ces mots, nous continuons à écrire l’histoire de la France et à porter haut les valeurs de la République.

● LaREM
Stanislas Guerini (délégué général)
- Une élection n’est jamais un objectif en soi. C’est un point de départ pour agir et faire la différence entre réformer et transformer. Réformer, c’est le travail des députés à l’Assemblée nationale. Transformer, c’est ce qui doit se passer à l’échelle locale.
Hier, nous avons lancé un appel aux citoyens pour qu'ils s'engagent avec LaREM lors des élections municipales. Ces élections doivent contribuer à la réussite de l’acte 2 du quinquennat.
- Nous avons présenté nos 19 premiers candidats et candidates pour les élections municipales de 2020. Ils incarnent les valeurs de notre mouvement et illustrent notre dynamisme politique.
- Nous aurons besoin d’élus locaux progressistes pour agir au niveau local et réussir l’acte 2 du quinquennat. Notre objectif n'est pas de planter des drapeaux LaREM dans toutes les villes, mais que nos idées gouvernent partout en France.

Pierre Person (député, délégué général adjoint)
LaREM est un mouvement d'ouverture. Nous travaillerons avec des maires qui partagent nos valeurs progressistes. Mais nous proposerons aussi du renouvellement en donnant des responsabilités à des candidats et candidates issus de la société civile.

Aurore Bergé (porte-parole)
Municipales LaREM: c'est parti ! Objectif : multiplier par 5 le nombre de nos élus municipaux. Avec 3 conditions : engagement citoyen notamment des femmes, rassemblement de tous ceux qui veulent la réussite du pays, cohérence du projet et des pratiques.

● MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
La dette est un boulet pour notre présent et notre futur : 2 300 M€ c’est l’équivalent de 80 000€ de dette par ménage.

Aude Luquet (députée)
Après 4 semaines de débats, 55h en commission, 80h en séance et 6000 amendements étudiés, l'Assemblée Nationale adopte le projet de loi Mobilités. Un texte au service de nos concitoyens pour mettre fin aux fractures sociales et territoriales dans les mobilités du quotidien.

Jean-Noël Barrot (député)
Hier c'est l'institution judiciaire [agression, hier matin, de la Présidente de la Cour d'Assise de Versailles] tout entière que l’on a frappé au visage. Ce sont les magistrats qui s’acquittent de leur mission dans des conditions difficiles et sans faire parler d’eux. Mais quand on s'en prend à un représentant de l'Etat, c'est la République toute entière que l'on brutalise. Ce sont les forces de l’ordre, policiers et gendarmes régulièrement victimes de violence dans l’exercice de leurs fonctions. Ce sont les sapeurs-pompiers qui ont bravé tous les dangers pour sauver Notre Dame des flammes, qui portent secours aux personnes tous les jours et dans tous les territoires. 2800 d'entre eux ont été victime d'une agression en intervention en 2017. Ce sont les enseignants et les professeurs, tout entiers attachés à leur mission, qui se retrouvent en première ligne face aux situations sociales les plus difficiles, face à des élèves et des parents qui en font des boucs émissaires. Ce sont les personnels hospitaliers épuisés par les injures, les menaces et les coups. Plus de 1000 agressions signalées en 2018 par les médecins victimes de violences de la part de patients ou d’accompagnateurs, jusqu'aux agressions récentes à Saint Antoine à Paris.

Erwan Balanant (député)
Le 17 juin 1789, les députés du tiers-état votaient pour la création d'une «Assemblée nationale», le discours de l'abbé Sieyès posait les fondations de la Nation et la République Française. Fier d'être député de notre si belle Nation.

Jimmy Pahun (député)
Une initiative que je soutiens ! Le bio ne peut se développer autrement qu’en respectant la saisonnalité des fruits et légumes.

● Mouvement radical social libéral
Jean-Marc Gabouty (sénateur)
[Assurance-chômage et dégressivité de l’indemnisation pour les cadres] Que la dégressivité s'adresse à des salaires plus élevés, cela me parait juste.

● Autres
Team progressistes
La gauche qui n’a même pas lu la réforme de l’Assurance chômage commence déjà à la critiquer. La vérité est pourtant la suivante: aucun autre gouvernement que celui actuel n’a autant lutté contre la précarité des travailleurs comme l'a justement rappelé Muriel Pénicaud.


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