► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Lorsqu’un investisseur choisit la
France, c’est bon pour l’emploi et pour la vie de nos régions. Voilà pourquoi
je porte la stratégie Choose France qui a fait de la France le pays le plus attractif
d’Europe. Nous avons battu un nouveau record ! 56 projets, 15 milliards
d’euros d’investissements et 10 000 emplois créés!
C’est le fruit des réformes opérées depuis 2017 :
- Une fiscalité attractive : baisse des impôts sur les sociétés et des impôts
de production ; crédit d’impôt pour les activités de recherche ; crédit
d’impôt pour les nouveaux projets industriels dans les domaines des batteries,
de l’éolien, des panneaux solaires et des pompes à chaleur, de la production
d’équipements aux matières premières critiques.
- Des investissements massifs dans l’innovation avec France 2030: IA, quantique, hydrogène,
nucléaire, semi-conducteurs, batteries.
- Un investissement massif dans les compétences, de l’école à l’enseignement
supérieur.
- Un dispositif Talent pour attirer des profils très qualifiés et mobiles qui
contribuent aux objectifs de réindustrialisation de l’économie française,
notamment dans les secteurs d’avenir.
- De l’électricité décarbonée grâce à la production nucléaire et un
développement massif des énergies renouvelables.
- Des délais d’implantation des sites industriels en forte réduction autour de
sites clés en main.
- Une administration qui simplifie ses procédures et se digitalise. → Une
couverture du réseau très haut débit recherchée.
- Une campagne internationale inédite
avec nos fiertés françaises
- Un rendez-vous économique annuel incontournable dans l’agenda des industriels
et des investisseurs internationaux: Choose France !
> L’attaque de ce matin, qui a coûté la vie à des agents de l’administration pénitentiaire, est un choc pour nous tous. La Nation se tient aux côtés des familles, des blessés et de leurs collègues. Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin que justice soit rendue au nom du peuple français. Nous serons intraitables.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> On ne peut pas se dire Français et patriote quand on porte un
programme qui nous imposerait de dépendre du gaz russe, qui nous placerait en
état de faiblesse face aux géants du numérique et face à la concurrence
chinoise et américaine. Quand on est Français et patriote, on défend l’Europe,
parce que c'est la vocation de la France!
> Nos opposants parlent d'eux-mêmes et de 2027 mais très peu d'Europe. Vous savez pourquoi? Parce que parler d'Europe, ça les obligerait à reconnaître la force de notre bilan.
> [Nouvelle-Céldonie] J’ai eu l’occasion de le dire : je crois profondément que c’est le dialogue qui nous permettra d’apaiser la situation. Ce dialogue, nous en créons les conditions et nous le pratiquons depuis le début, par la voix du ministre de l’intérieur et des outre-mer. Notre main est toujours tendue pour le mener. C’est notre souhait pour trouver une solution politique globale : non une solution qui conviendrait seulement à certains, mais une solution pour toutes et pour tous. C’est pourquoi le Président de la République a annoncé qu’il invitait l’ensemble des acteurs et des parties prenantes à une rencontre. C’est pourquoi le Congrès ne sera pas réuni immédiatement après l’examen du texte, qui doit aller à son terme. C’est pourquoi nous proposons aux dirigeants calédoniens de les réunir pour discuter et bâtir ensemble l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Nous faisons le choix du dialogue et nous le ferons toujours.
> Notre pays est traversé par des grands débats. Est-ce
que la transition écologique est compatible avec le développement économique ?
Est-ce que des décisions publiques, politiques, peuvent améliorer la vie
quotidienne des Français ? Est-ce que l'Europe porte encore des projets qui
changent la vie des Européens ? Il y a peu de chantiers qui apportent une
réponse concrète, tangible à l'ensemble de ces débats, qui sont des débats de
sociétés immenses qui traversent, d'ailleurs, je crois, toutes les sociétés occidentales.
Et le chantier du Lyon-Turin en fait partie. (…)
Quand on échange avec les élus, quand on
échange avec les porteurs de ce projet, on est immédiatement saisi par les
transformations extrêmement concrètes qui vont intervenir pour les habitants
ici de la Maurienne, avec des embouteillages en moins, de la [coupure] en
moins, et donc du temps de vie en plus, puisque le temps passé dans les
transports, dans les embouteillages, évidemment que c'est du temps en moins
pour soi, pour sa famille, pour ses amis et pour sa vie personnelle.
C'est une implication très concrète,
parce qu'avoir Lyon et Turin à à peu près, je crois, une heure 45 mn de train
contre près de quatre heures aujourd'hui, avoir Paris et Milan à à peu près
quatre heures de train contre près de sept heures aujourd'hui, c'est un
changement fondamental pour la vie quotidienne de beaucoup de Français,
d'Italiens et d'Européens qui traversent la frontière régulièrement pour se
rejoindre, pour travailler ou tout simplement pour des raisons [coupure].
Donc oui, ce projet, c'est un projet qui
va concrètement changer, améliorer la vie quotidienne et la vie concrète de
beaucoup de Français, comme de beaucoup d'Italiens.
Deuxième débat : est-ce que la transition
écologique est compatible avec le développement économique ? Nous, nous
répondons que oui. C'est ma conviction, c'est celle de mon Gouvernement et
c'est la ligne que nous défendons. Et on le voit ici avec ce projet, d'abord
parce que c'est un immense projet, créateur d'emplois, créateur d'activités
économiques pour toute une vallée et bien au-delà. Ensuite parce que c'est un
projet qui va concrètement améliorer notre environnement, c'est l'écologie en
acte. Ça a été dit il y a un instant par ceux qui m'ont précédé. Il y a
aujourd'hui 44 millions de tonnes de fret qui circulent entre l'Italie et la
France. (…) Donc oui, ce projet,
c’est l’écologie en actes.
Et je le redis ici, je ne comprends pas
ceux qui se prétendent écologistes qui s'opposent à ce projet. Parce qu'en
s'opposant à ce projet, ils s'opposent à ce qu'on limite les émissions de CO2
de millions de camions qui, chaque année, doivent traverser cette vallée.
(…)
Enfin, troisième débat qui est évidemment
d'actualité : est-ce que l'Europe, c'est concret ? Là aussi, ce chantier y
répond de manière éclatante. Sur les prêts de 9 milliards d'euros, je crois,
que coûte ce projet, près de la moitié sont financés par l'Union européenne. (…)
Pour en citer beaucoup d’autres, des
projets d’infrastructures là aussi brièvement juste avant. Avec ce projet, ce
n'est pas simplement Lyon et Turin que nous raccordons, c'est Lisbonne et Kiev.
Quelle plus belle manière de montrer ce qu’est l’Union européenne? (…)
Oui, ce projet va changer la face de ce
territoire, de l'Europe, dans les années, dans les décennies à venir. Oui, un
jour, des personnes qui seront à notre place se diront : « Mais comment est-ce
qu'on a pu vivre avant que le Lyon-Turin existe ? Comment est-ce qu'on pouvait
expliquer que 44 millions de tonnes de fret circulent par la route, alors même
que ça pouvait circuler par le ferroviaire ? Comment est-ce qu'on peut
expliquer qu'on mettait autant de temps pour relier Lyon et Turin, Paris et
Milan ? Comment est-ce qu'on peut expliquer que l'Europe n'avait pas pensé
encore plus tôt à porter ce projet ? » (…)
Et je veux vous dire aussi, au nom du
Gouvernement, ma solidarité, mon soutien et le fait, évidemment, que nous
continuerons à vous accompagner en lien avec la société, en lien avec les élus
sur les questions de sécurité. J'aurai d'ailleurs, cet après-midi, l'occasion
de faire un déplacement sur la question des accidents du travail en région
parisienne. C'est un projet immense, je le disais, un projet qui nous dépasse.
Le projet d'une génération, vous l'avez dit. J'avais, je crois, 12 ans quand le
premier accord a été donné pour ce projet, en tout cas, quand les premières
galeries d'exploration ont été engagées. Je crois qu'il est prévu que j'ai 43
ans au moment où le tunnel sera pleinement en service. C'est dire à quel point
ce projet a été porté par des femmes et des hommes qui se sont succédés et qui
se succéderont encore, tout ça dans l'intérêt de notre pays et dans l'intérêt
des Français.
Alors, après avoir visité ce projet — et
j'ai la conviction que je reviendrai peut-être pour les tunneliers peut-être
pour d'autres occasions — je veux à nouveau avoir une pensée pour celles et
ceux qui le portent et qui l'ont porté, et redire ici que ce qui se joue, c'est
la transition écologique, c'est la vie quotidienne des Français, c'est le
développement économique de notre territoire et c'est l'Europe en acte.
Alors vive l'Europe, vive la République
et vive la France !
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Choose France, c'est plus qu'une lueur d'espoir, c'est un grand
succès, et c'est un succès qui est dû à une politique économique qui est la
même depuis 7 ans. Moi, je vois beaucoup de nos compatriotes qui se disent : «
Mais pourquoi est-ce qu'ils ont baissé les impôts de production sur les
entreprises ? Pourquoi est-ce qu'ils ont baissé l'impôt sur les sociétés ?
Pourquoi est-ce qu'ils ont cette politique économique pour les entreprises ? »
Eh bien tout simplement parce ça crée de l'activité sur tous les territoires,
ça nous permet d'avoir de la croissance. On a eu de la croissance au début de
ce trimestre. Ça nous permet d'avoir de l'activité, dans des territoires qui
sont reculés, dans des territoires ruraux. Quand vous avez une entreprise, on a
beaucoup cité Microsoft, c'est formidable Microsoft, c'est 4 milliards d'euros
d'investissements, mais prenez une entreprise comme GSK, à Evreux, dont j'ai
été élu pendant 15 ans, quand elle investit 200 millions d'euros, GSK c'est un
des poumons économiques de la ville d'Evreux, c'est l'avenir de ce site, et des
centaines de salariés qui sont sur place, qui est garanti. C'est à ça que sert
la stabilité de notre politique économique, celle que nous menons avec le
président de la République depuis 7 ans, être attractif pour les
investissements, avoir de l'activité sur tous les territoires, nous rapprocher
du plein emploi et tenir cet objectif stratégique pour la Nation française,
redevenir une grande Nation de production. On a été pendant des années une
Nation de consommateurs, on doit redevenir une grande Nation industrielle,
agricole, de production.
> On ne fait pas venir des mouches avec du vinaigre, comme on dit, donc c'est bien de traiter bien les gens, quand ils investissent sur votre territoire. Mais surtout, le plus important, c'est de comprendre, et l'exemple que vous avez montré avec la Chine a été très significatif, que nous vivons actuellement deux révolutions économiques. La révolution énergétique, avec la décarbonation de l'économie, et la révolution technologique, avec l'intelligence artificielle. C'est une occasion historique pour la France, de redevenir cette grande Nation de production dont je parlais tout à l'heure. C'est-à-dire de rouvrir des usines, pour les éoliennes pour les éléments permanents, pour les batteries électriques, pour le traitement des terres rares, et redevenir une grande Nation d'intelligence artificielle, parce que nous sommes aujourd'hui leaders en Europe, que nous avons des grands succès dans certaines start-up comme la start-up Mistral, et que nous voulons, avec des investissements comme Mistral, accentuer cette avance. La plus grande Nation de production, dans les nouvelles technologies et dans la décarbonation, c'est l'enjeu de Choose France.
> On aime trop la régulation. On met des normes, des carcans, des obligations, des contraintes. Il y a des normes qui sont indispensables, notamment dans le domaine environnemental. Et il y en a qui sont complètement inutiles, qui coûtent cher et qui nous ralentissent. Quand je défends le projet de loi sur la simplification en France, c'est bien fait, justement pour alléger la charge administrative qui empêche nos TPE, nos petites et moyennes entreprises, nos start-up, de se développer rapidement. C'est la première condition ? Débureaucratiser, comme l'avait dit le Premier ministre, la production française et je dirais aussi la production européenne. La deuxième condition, c'est l'argent. Tout cela demande des dizaines de milliards d'euros d'investissement. Donc, nous avons besoin de mettre en place ce que je défendrai ce soir à Bruxelles, l'Union des marchés de capitaux, c'est un terme très complexe pour dire : quand une entreprise arrive en France, elle peut lever de l'argent avec les mêmes règles, dans les mêmes conditions, à Paris, à Berlin, à Bruxelles, à Rome ou à Madrid, sans aucune contrainte, sans aucune difficulté. C'est ce qui nous permettra de résister à la Chine et aux Etats-Unis. Investir plus et plus facilement.
> Un des grands enjeux de faire basculer une France qui depuis 40 ans a désindustrialisé, fermé des usines, renoncé, à sa culture ouvrière, vers une France, ce que nous faisons depuis 7 ans, qui ouvre des usines, plus de 600 usines ouvertes, qui recrée des emplois industriels et des emplois d'ouvriers, plus de 150 000 emplois ouvriers qui ont été créés, et qui redevient une Nation de production. Pourquoi est-ce qu'on a un déficit commercial ? Eh bien si vous ne produisez pas des voitures, des avions, des biens manufacturiers, et que vous n'avez rien à exporter, vous avez un déficit commercial. C'est ce qui a été fait pendant 40 ans en France. C'est ce que nous avons inversé avec le président de la République depuis 7 ans. Et pour moi, le plus grand succès de notre politique économique, il est là, et c'est ce qu'il faut lire derrière Choose France, ce n'est pas simplement d'avoir des patrons qui viennent à Versailles, ce n'est pas ça le sujet, c'est de refaire basculer la France du côté des Nations qui réussissent à produire des voitures, des avions, des fusées, des satellites, des biens manufacturiers, mais aussi demain aussi des vêtements, des biens électroménagers, pour les exporter en dehors de nos frontières, rééquilibrer notre balance commerciale, et rester une grande puissance économique au 21e siècle. Et je le dis, la chance historique, c'est qu'avec la décarbonation et l'IA, on peut gagner cette bataille.
> [Voitures électriques] L'Europe se soigne, mais elle
n'est pas encore guérie. Elle se soigne, quand je vois qu'il y a une enquête
qui est menée sur le dumping sur les véhicules chinois. On sait tous qu'il y a
des surcapacités chinoises. Tous. Donc il est peut-être temps qu'on réagisse.
Donc, c'est bien que la Commission européenne ait lancé une enquête. (…)
On a mis encore trop de temps, comme toujours, c'est trop lent, il faut aller
plus vite. Et puis surtout, je voudrais qu'on parle d'une seule voix. J'ai pris
la décision de réserver le bonus sur les véhicules électriques qui peut aller
jusqu'à 7 000 €, c'est quand même très important, uniquement aux voitures qui
respectent les normes environnementales les plus strictes, c'est-à-dire les
voitures européennes. J'aimerais que tous les autres pays européens fassent la
même chose, parce qu'unis on est plus fort. S'il n'y a que la France qui prend
cette décision, qu'est ce qui se passe ? Eh bien la Chine peut riposter contre
la France. Alors que si demain les 27 Etats de l'Union européenne disent "
On va protéger notre marché, réserver nos aides aux produits européens,
défendre l'idée d'un contenu européen, par exemple pour les champs éoliens, ce
sera 50 ou 60% de produits exclusivement européens ", eh bien, comme nous
sommes le plus grand marché de la planète, le plus grand marché de
consommateurs, ça pourra changer la donne.
> On est le pays le plus attractif. On a de la croissance et surtout la meilleure nouvelle qui soit tombée économiquement pour les Français depuis plusieurs mois, c'est que désormais, les salaires augmentent plus vite que l'inflation. Et ça, pour moi, c'est absolument essentiel. C'est-à-dire que les gens qui bossent, les gens qui travaillent, vont pouvoir vivre mieux, puisque l'inflation recule et que les salaires continuent d'augmenter. Après, cette dette, il faut s'en débarrasser. Il faut renoncer effectivement à continuer à dépenser toujours plus, à faire des chèques. Nous avons mis fin à la politique du quoi qu'il en coûte avec le président de la République, nous rentrons dans une nouvelle phase, le Covid est derrière nous, l'inflation est derrière nous. Eh bien il faut rétablir sereinement, mais fermement, les comptes publics, avec un objectif : revenir sous les 3% de déficit en 2027.
> Choisir la France, dans le fond, c'est un bon slogan politique à mes yeux. Oui, je vous le confirme, nous n'augmenterons pas les impôts. Pourquoi ? Parce que c'est cette stabilité fiscale qui fait que les investisseurs viennent en France, qu'ils viennent ouvrir des usines, qu'ils viennent créer des emplois. Et je vous disais que les salaires augmentent plus vite que l'inflation. Donc tout d'un coup, les gens qui travaillent retrouvent un tout petit peu d'air. Par moment, ils retrouvent un petit peu d'air, ce n'est pas le moment de leur dire qu'on va augmenter leurs impôts. Au contraire, il faut continuer dans cette politique où nous refusons catégoriquement toute augmentation d'impôts sur les ménages français.
> Moi je reste très confiant. Je pense que nous aurons un bon résultat aux élections européennes. Je pense que Valérie Hayer fait une très bonne campagne. Je pense que toute la majorité est en train de se mobiliser et surtout que beaucoup de nos compatriotes sont en train de voir que les seuls qui ont une politique européenne cohérente, volontariste, c'est la liste de la majorité. Les résultats économiques, à quoi ils sont liés ? Ils sont liés aussi non seulement à notre politique économique, mais à la relance que nous avons votée après le covid19. Ni monsieur Glucksmann, ni monsieur Bardella n'ont voté la relance. La protection de notre outil économique, c'est lié à la dette en commun, que nous avons décidée avec le président de la République. Ni monsieur Glucksmann, ni monsieur Bardella n'ont voté cette dette en commun qui a permis de protéger nos compatriotes face à la crise du covid19. Les Européens de cœur, et d'action, et de décision, c'est nous. Et je pense que c'est ce qui fera la différence le 9 juin.
> [Accord SNCF- syndicats, qui rogne en partie les effets de la réforme des retraites] Je veux savoir comment est-ce que cet accord sera financé. Je ne trouve pas que ce soit un très bon signal de dire qu'on peut partir plus tôt de son travail, alors que toute notre politique économique, c'est de faire en sorte que tous les Français puissent travailler davantage pour avoir une économie qui se porte mieux. (…) Je verrai Jean-Pierre Farandou prochainement. Je lui demanderai surtout comment est-ce qu'il compte financer cet accord, parce que je suis ministre des Finances, c'est ma responsabilité de savoir comment est-ce qu'on finance cet accord. Ça n'empêche que Jean-Pierre Farandou a fait un travail remarquable à la tête de la SNCF. Mais les deux choses sont parfaitement compatibles. Moi, j'ai une difficulté avec cet accord. Je l'ai dit. (…) Un mandat ne se résume pas à une décision prise avec les syndicats. Jean-Pierre Farandou a été un grand patron de la SNCF et il a fait un très bon boulot.
> La révolution énergétique avec la décarbonation de l’économie et la révolution technologique avec l’intelligence artificielle sont des occasions historiques pour la France de redevenir une grande Nation de production.
> La France championne d’Europe de l’attractivité ! Le sommet Choose France enregistre plus de 15 milliards d’euros d’investissements étrangers dans notre pays en 2024. Un record ! Ce grand succès historique est dû à une seule chose : notre politique économique mise en place depuis 7 ans avec Emmanuel Macron. La réindustrialisation de la France est en marche !
Gérald Darmanin, ministre
de l’Intérieur et des Outre-mer
> Le dégel du corps électoral pour les seules
élections provinciales en Nouvelle-Calédonie n’est pas seulement une volonté
politique, c’est une obligation morale pour ceux qui croient en la démocratie.
Ce texte n’empêche nullement la main tendue à toutes les parties pour un accord
politique plus large.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Nous avons franchi une étape importante dans
le parcours du projet de loi sur l'aide à mourir et sur les soins
d’accompagnement. Nous avons débuté les discussions de la commission spéciale
de l’Assemblée nationale pour examiner pendant une semaine les 1 900
amendements déposés par les députés. Le texte que nous avons élaboré et qui a
fait l’objet d’une convention citoyenne est un texte équilibré et respectueux
de toutes les sensibilités. Dans cet esprit, nos échanges à l'Assemblée ont été
empreints de la même démarche constructive. Je veux entendre ce que chaque
parlementaire a à dire sur ce texte. Sur un sujet si important, chaque
proposition doit être examinée avec considération et sérieux. Je ferai tout
pour être à la hauteur de la tâche.
> Depuis 2018, le sommet Choose France démontre que la politique d'attractivité conduite par Emmanuel Macron porte des résultats concrets. Choose France n'est plus une ambition, c'est un succès.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> [Conseil européen jeunesse] L’Europe, c’est du
concret pour notre École ! Le Conseil Éducation s’est tenu à Bruxelles avec 3
priorités : la mobilité de nos jeunes, le développement de l’intelligence
artificielle et le niveau scolaire de nos élèves. Ensemble à 27, nous
avançons !
> [Conseil européen jeunesse] Je suis ravie d’être à ce
Conseil des ministres en tant que Ministre de l’Éducation. Pour moi, c’est un
moment très important à la veille des élections européennes, un moment
important où nous allons montrer qu’au fond, l’Europe c’est quelque chose
d’extrêmement concret. C’est très concret puisque nous allons délibérer sur la
mobilité des étudiants et des apprentis, dans le domaine de la formation
professionnelle, et des personnes qui sont plus éloignées du domaine de
l’emploi.
Nous allons également adopter, dans un débat d’orientation, des recommandations
sur l’intelligence artificielle. On mesure à quel point, pour l’école de
demain, c’est évidemment essentiel pour les élèves de travailler dans ce
domaine-là, avec l’accompagnement d’un adulte et d’un professeur. Nous allons
également travailler sur des éléments de comparaison entre les différents États
fondés sur des données scientifiques, c’est essentiel pour progresser. Voilà
des raisons qui justifient le plaisir que j’ai à être ici.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Depuis 7 ans, Emmanuel
Macron a fait le choix de
la ré-industrialisation du pays et de l’objectif du plein emploi. Cette
stratégie paye. Choose France Cette année sera une année de records pour les
investissements en France. C’est une excellente nouvelle pour chacun d’entre
nous. Avec des retombées tant attendues dans tous les territoires de France.
> 2,2 Md€ de projets d’investissement liés à l’alimentation, à l’agriculture et à la filière bois ont été annoncées aujourd’hui pour la 7e édition du Sommet Choose France. Ce sont des annonces stratégiques pour notre pays, fruit de la politique économique volontariste menée par Emmanuel Macron depuis 2017.
> Pour faciliter les déclarations des agriculteurs, nous élargissons la date de dépôt des dossiers pour la PAC 2024 jusqu’au 24 mai 2024. Le droit à l’erreur restera possible après son dépôt. Les services, dont je veux saluer le dévouement sans faille, restent mobilisés sur l'ensemble du territoire pour répondre aux questions des agriculteurs.
> Je comprends le besoin
de cohérence entre les politiques et de réciprocité des normes pour éviter de
placer nos agriculteurs en situation de concurrence déloyale : c’est un chemin
difficile mais sur lequel la France avance. J’entends aussi que les procédures
administratives peuvent être pesantes pour des agriculteurs. J’ai donc lancé un
travail au sein du ministère, et avec les organisations agricoles et
alimentaires, sur les simplifications possibles.
J’ai obtenu un budget historique pour notre agriculture 4 milliards pour les
trois prochaines années dont 1,3 milliard d’euros cette année pour la
planification écologique. Sur le défi, majeur du renouvellement des
générations, et sur les enjeux de transmissions des exploitations, je vais
présenter ce mercredi au Conseil des ministres le projet de loi d’orientation
pour le renouvellement des générations qui comprend notamment la création d’un
fonds de garantie à hauteur de 2 milliards d’euros pour favoriser l’accès aux
capitaux pour l’installation de nouveaux agriculteurs. Et puis nous les avons
aidés notamment la filière viticole : j’ai tenu fin novembre à rencontrer
les viticulteurs qui font face à une crise importante qui accentue les défis
auxquels ils doivent répondre afin de les écouter et répondre à leurs
inquiétudes. Comme je m’y suis engagé, un travail est en cours avec les
représentants professionnels de la filière pour affiner les éléments annoncés
et je serai de retour, en Occitanie, pour présenter les résultats de ce
travail.
> [Situation en Allemagne et au Pays-Bas] Je regarde avec attention ce qui se passe dans ces deux pays, et de manière générale en Europe. Même si la situation dans les deux pays n’est pas comparable à la situation française, je note qu’il y a des similitudes. Il ne faut pas négliger également un sentiment profond qui s’est malheureusement installé chez les agriculteurs, en France notamment, qui se sentent dénigrés, attaqués. «Pollueurs, empoisonneurs, réfractaires au changement…», ce sont des propos infâmes, injustifiés que l’on entend dans certains médias et organisations. On parle de femmes et d’hommes qui effectuent un travail dur pour nous nourrir. Je souhaite qu’on soit tous fiers d’eux, au contraire, pour ce travail !
> Le RN cherche à souffler sur les braises de la colère et le désespoir des agriculteurs mais ce n’est que de l’opportunisme électoral pour les élections européennes de cet été. Comment un parti qui a une position si ambiguë avec l’Union Européenne, dont les élus ne travaillent pas au Parlement européen et ne défendent donc pas les agriculteurs au quotidien peut aujourd’hui donner des leçons et se poser en porte-parole des agriculteurs qui évoluent dans un marché unique et mondial ?
> Projet de loi sur l’agriculture]
On a fait un vrai travail de commission, c’est-à-dire qu’on est allés au
fond des sujets. On avait 2.500 amendements en commission. Avant leur examen de
recevabilité, il y en a 4.500 aujourd’hui, en séance publique. Il y en aura
donc, dans l’hémicycle, un peu plus qu’en commission mais l’important c’est
qu’on arrive à éclairer le débat.
Il y a trois grands axes : Le premier, c’est l’article 1, centré
autour de la souveraineté. Il permet de dire aux agriculteurs ce qu’on attend
d’eux en termes de production et de souveraineté et de leur donner un cap.
Les articles suivants, jusqu’à l’article 13, concernent les politiques
d’orientation de formation, d’installation et de transmission conformément au
pacte présenté en décembre. Et nous avons souhaité aller plus loin en
adjoignant les articles 13 et suivants qui sont des articles de
simplification. (…)
Il s’agit d’une brique et d’une étape de plus, dans une stratégie lancée depuis
2017 : la rémunération des agriculteurs au travers des premières lois
Egalim, des moyens pour la transition écologique, et une Pac (politique
agricole commune) avec un budget maintenu en 2021, simplifiée cette année.
Cette année, nous avons un budget en hausse d’un milliard d’euros pour la
planification écologique. Ce sont des moyens pour la transition, sur
l’autonomie protéique, la recherche d’alternatives phyto, les haies, la
décarbonation des serres et de l’élevage…
À ce texte de loi, nous allons adjoindre deux choses d’ici l’automne. La
première, c’est l’amélioration des lois Egalim et donc la question du revenu.
Un travail est actuellement fait par des parlementaires, dans une chronologie
que tout le monde connaissait. En mai ou juin, nous aurons des propositions
pour un texte qui devrait arriver pour l’automne.
Le deuxième sujet, c’est celui des produits phytosanitaires. Un texte qui sera
examiné dans les mêmes délais. Nous aurons le budget pour porter des mesures de
compétitivité. (…)
Ce projet de loi vient s’incrémenter dans une série de textes et de politiques
publiques avec la même finalité : compétitivité, rémunération, transition
et renouvellement des générations. S’il n’y a pas de renouvellement des
générations, on ne saura pas assurer la souveraineté.
On n’oublie pas, bien évidemment, ce qui s’est passé au début de l’année. Le
texte était prévu avant la crise, en particulier pour répondre au défi du
renouvellement des générations, et on a mis sur la table un certain nombre de
propositions complémentaires ou intégré des travaux qui avaient déjà été
initiés.
Une partie d’entre elles sont dans le texte et permettent une simplification.
Cela arrive à un moment qui n’est pas complètement anodin puisqu’il y a une
crise. Mais le projet de loi vient s’inscrire dans le plus long terme, puisque
la question du renouvellement des générations, ce n’est pas seulement le moment
d’une crise, c’est aussi du long terme. (…)
Ce n’est pas un texte facile pour trouver une majorité. Mais je suis sûr que
des gens de bonne foi se retrouveront pour servir l’agriculture. On va regarder
tous les amendements et ce qui nous paraît ressembler à ce qu’est la
philosophie du texte. Moi, j’ai dit depuis le début que ce n’était pas un texte
qui était fermé. Il peut y avoir des ajouts et des compléments apportés par le
Parlement. (…)
On va remplacer les ordonnances par une écriture directe dans la loi sur le
quantum des peines. L’idée, c’est faire du contraventionnel ou de la réparation
la plupart du temps et réserver le pénal aux cas les plus graves. Ce qui paraît
assez logique. Aujourd’hui, on est sur le terrain pénal tout de suite.
L’agriculteur qui a arraché vingt mètres de haies est théoriquement passible de
cinq ans de prison. Ce n’est pas la même faute que celui qui viendrait faire
une atteinte très grave et intentionnelle à l’environnement.
> [Principe de «bonne foi»] C’est la poursuite de ce que nous avons fait dans le cadre de la Pac, le principe de droit à l’erreur. Juridiquement, ce n’est pas facile à qualifier. Mais moi je pense que dès lors qu’on simplifie les réglementations, on évite aux agriculteurs de faire des erreurs. Sur la question des haies, par exemple, il y a une douzaine de réglementations. On a donc tout regroupé en un seul article et créé un guichet unique.
> 496.365, c’est le nombre de chefs et coexploitants à la
tête des exploitations agricoles de France en 2020. La moitié des exploitations
sont dirigées par au moins un exploitant de 55 ans ou plus. (…)
Avec le renouvellement des générations, on va avoir des millions d’hectares qui
vont être rendus disponibles. Cela va nécessiter des moyens importants pour
installer de nouveaux agriculteurs.
L’idée, c’était, au travers d’un groupement foncier d’investissement agricole,
de mobiliser des capitaux privés de manière maîtrisée. Ce qui est le cas déjà
dans l’agriculture mais le volume est tel qu’il faudra apporter des capitaux
pour des jeunes, en particulier ceux qui ne sont pas issus du milieu agricole
et qui veulent s’installer. On va en débattre en séance.
La crainte d’un certain nombre de députés, c’est qu’on allait financiariser le
foncier agricole et que des grands groupes allaient s’en saisir et spéculer sur
le foncier.
Je pense que dès lors qu’on met des verrous solides, on doit pouvoir arriver à
l’éviter. Si vous n’avez pas besoin de capitaux privés, si on peut vous
transmettre un bien par héritage, il n’y a pas de problème. Mais si vous êtes
un jeune qui a 25 ans, qui n’a pas d’héritage personnel, qui n’a pas de
caution, il ne vous suffira pas d’aller voir le banquier. C’est ça le sens du
dispositif.
On va essayer de convaincre. Aujourd’hui, la moitié des installations se font
hors cadre familial, c’est-à-dire avec des jeunes qui ne sont pas issus du
milieu agricole.
> Engagement tenu : le décret visant à réduire les délais de recours contentieux contre les projets agricoles et ouvrages hydrauliques est publié aujourd’hui. Pour s’adapter au changement climatique et restaurer notre souveraineté alimentaire, nos agriculteurs doivent en finir avec des procédures qui, par leur longueur, les découragent. Quand un projet est bon, il doivent pouvoir le savoir rapidement pour réussir à le mettre en œuvre. Quand un projet ne l’est pas, il doivent pouvoir le savoir rapidement pour chercher des alternatives. Désormais, nos agriculteurs auront une visibilité plus rapide sur la conformité de leurs projets au droit, en purgeant les autorisations de tout recours en 24 mois, maximum. Ces dispositions seront complétées par l’article 15 du projet de loi d’orientation agricole qui sera débattu mardi à l'Assemblée nationale.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> La France attire ! Ce sont plus de 15
milliards d’euros d’investissements qui ont été annoncés, et qui vont générer
10 000 nouveaux emplois en France.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques
> Au Sommet ChoosecFrance. 15 milliards d’euros d’investissements, 56 projets et
10 000 emplois créés ! Les entreprises choisissent la France. C’est
le résultat des réformes menées depuis sept ans par Emmanuel Macron.
> [Elections européennes] Le refus de Marine Le Pen de débattre avec Emmanuel Macron est symbolique d'un Rassemblement national qui se cache.
> [Suppression des catégories A, B, C dans la fonction publique] C'est un sujet que je mets sur la table. Il faut qu'on puisse casser les plafonds de verre.
> [Licenciements dans la fonction publique] Le statut n'a jamais dit qu'on ne pouvait pas licencier un agent qui ne faisait pas son travail. Les agents publics que je vois sur le terrain ne sont pas du tout choqués par ces propos-là.
> [Réforme de la fonction publique] Si on veut garder un statut qui distingue la fonction publique du privé, il faut avoir le courage de le moderniser.
> [Simplification de l'administration française] On va supprimer un certain nombre de CERFA. Ce sont des centaines de milliers d'actes administratifs que l'on va supprimer ou totalement simplifier.
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Choose France,
c’est la perspective de 10 000 nouvelles créations d’emplois grâce à 15
milliards d’euros d’investissements. Un record ! En développant notamment les
futurs usages du quantique et de l’IA, la France et sa recherche d’excellence
sont au cœur des technologies de demain.
Prisca Thevenot,
ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique,
porte-parole du Gouvernement
> La France reste le pays le plus attractif, on
continue ! Grâce à la politique menée depuis 2017 par Emmanuel Macron, la stratégie Choose France
continue d’apporter du concret pour notre pays : 56 projets, 15 Mds€
d’investissements, 10.000 emplois créés.
> Au RN ils passent leur temps à se dire patriotes mais ce sont des déserteurs. Ils sont où quand il s’agit de défendre les Français au Parlement européen ? Ils sont où quand il faut débattre concrètement de l’Europe ?
> À tous ceux qui disaient que les mains rouges n’étaient pas un symbole antisémite. À tous ceux qui les justifiaient. Les voilà apposées sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah. L’antisémitisme dans sa forme la plus débridée. Et certains partis continuent de l’encourager.
Marie Lebec, ministre
déléguée auprès du Premier ministre chargée des Relations avec le Parlement
> La carte actuelle de l’éducation prioritaire, résultat de la
refondation effectuée en 2014-2015, est constituée de 1093 réseaux.
Conformément aux annonces faites par les ministres de l’éducation nationale Pap
Ndiaye, en 2022, puis Gabriel Attal, en 2023, les services de l’éducation
nationale, se fondant sur un indicateur robuste, mènent des travaux sur la
carte, travaux dont l’aboutissement figure bel et bien dans la feuille de route
de la ministre Nicole Belloubet.
Nous visons une convergence entre la carte des quartiers prioritaires de la
ville et celle de l’éducation prioritaire. C’est la raison pour laquelle nous
travaillons avec les acteurs impliqués dans la politique de la ville. La
révision de la carte avait été repoussée, dans le prolongement de la mission
Territoires et réussite en novembre 2019, afin d’expérimenter le nouvel outil
que constituent les contrats locaux d’accompagnement. Déployés sur trois ans et
destinés aux écoles et aux établissements proches de l’éducation prioritaire,
ils intensifient la prise en charge éducative des élèves en répondant au mieux
à leurs besoins. Les premiers contrats arrivant à terme, des bilans académiques
et un bilan national vont être établis prochainement.
Lorsqu’interviendra la révision de la carte de l’éducation prioritaire, seront
pris en compte les indicateurs du collège Joséphine-Baker de Brest et les
conditions de travail de ses enseignants. Soyez assuré que la ministre Nicole
Belloubet suit personnellement cette situation.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Nouveau record :
15 milliards d’euros d’investissements pour 56 projets, annoncés à Choose
France aujourd’hui. C’est
le résultat de la politique économique de Emmanuel Macron depuis 7 ans : la France attire,
elle se réindustrialise. Merci de choisir la France ! (…)
C'est une bonne nouvelle qui en suit six autres, parce que c'est
le septième sommet Choose France et tous les ans c'est plus d'investisseurs, on
en a 56 cette année, contre exactement, la moitié en fait, et plus d'euros, on
est passé de 13 à 15, et plus d'emplois à la clé. On annonce des choses à
Versailles, ça fait un peu les ors de la République, les grandes annonces, les
patrons débarquent, mais la réalité c'est que les annonces sont faites à
Versailles et les parpaings ils poussent partout en France, dans la Somme, dans
l'Ardèche, dans la Côte-d'Or, dans les Hauts-de-France, donc on a vraiment
aujourd'hui des usines qui poussent, sur des investissements qui ont été annoncés
il y a quelques années, qui sont en train de livrer, et on continue à livrer,
donc oui, c'est une très bonne nouvelle, face au défaitisme parfois un peu
généralisé, ne gâchons pas notre plaisir. (…)
Ce sont, à terme, des centaines d'emplois, et il y a deux enjeux derrière
l'intelligence artificielle, qui est le gros sujet sur lequel Microsoft
investit en France, il y a, un, la recherche, les ingénieurs, et ça ce sera
plutôt dans la région parisienne, et deux, les data centers. Et vous savez
pourquoi Microsoft choisit la France ? parce qu'on a l'électricité décarbonée
et pas chère, les data centers ça consomme beaucoup d'énergie et ils
choisissent la France, ça fait souvent partie des atouts qui sont mis en avant
d'ailleurs, parce qu'on a de l'électricité décarbonée pas chère et on va
continuer à investir là-dedans parce que ça fait des avantages comparatifs de
la France extrêmement appréciés.
> Aujourd'hui on installe des usines, on installe des centres de data, on installe des emplois dans des territoires éloignés, pour certains d'entre eux d'ailleurs, qui ont vu la désindustrialisation, je dirais se délivrer pendant 25, 30 ans aujourd'hui, enfin vraiment je souhaiterais qu'on ne gâche pas notre plaisir, on a des emplois qui vont être créés dans tous les territoires de France avec de l'espoir à la clé.
> Une entreprise qui choisit la France, et qui choisit à nouveau d'investir en France, c'est encore une meilleure nouvelle. Je vais vous donner un exemple très concret, on parle de milliards, moi je vais vous parler de millions. Vorwerk, qui est une entreprise allemande qui fabrique le Thermomix, tout le monde connaît le Thermomix, vous savez qu'il y a 1,4 million Thermomix qui sortent de France et qui sont exportés dans le monde entier, tous les Thermomix du monde sont fabriqués en France, à Châteaudun, dans l'Eure-et-Loir. Il y a deux ans, Thermomix, qui est présent depuis 1961 en France, dit " moi je vais investir 70 millions à Châteaudun pour une nouvelle usine ", deux ans plus tard ils disent " je double la mise ", ça fait 120 emplois, donc évidemment que c'est important, quand on choisit la France, d'investir à nouveau. Les chiffres exacts. L'année dernière, 200 usines, ou extensions d'usines, net supplémentaires en plus, il y a des ouvertures d'usines en 2023, des nouvelles, c'est à peu près 50, 55, et il y a des usines qui sont étendues, c'est à peu près 150, et les deux on prend, parce que les deux c'est de l'emploi, les deux c'est de l'activité, les deux c'est de la prospérité, et en plus la plupart de ces investissements sont liés à la décarbonation, donc ce qu'on appelle l'industrie verte, qui permet en plus de dépolluer.
> Sur les 200 net en 2023, on a 350 ouvertures, de lignes ou d'usines, et à peu près 150 fermetures, donc le solde net c'est 201, pour être précis, en plus.
> Au rythme d'ouvertures d'usines, sur lequel on est, d'ici une dizaine d'années on aura inversé les quinze ans qui viennent de s'écouler, donc c'est déjà bien, mais ça veut dire effectivement qu'il faut accélérer, accélérer, accélérer.
> Ce qui est vrai c'est que la politique de l'offre, comme on l'appelle, qu'on mène depuis sept ans, elle fait partie des qualités, elle fait partie de ce qui attire aujourd'hui les investisseurs en France, mais il y a d'autres éléments tout aussi importants. Je parlais tout à l'heure de l'électricité décarbonée, très important, la rapidité d'exécution, on a simplifié les procédures d'installation, on ne sacrifie pas l'environnement évidemment, mais on simplifie, on accélère.
> On a encore la fiscalité la plus lourde du monde, donc je ne pense pas que ça suffise. C'est vrai qu'on a baissé les impôts pour les entreprises, on a baissé l'impôt sur les sociétés, mais on reste aujourd'hui le pays, un des deux pays, qui taxe le plus au monde, non, la fiscalité ça joue, le foncier, les terrains, l'électricité décarbonée, la capacité à générer du talent, on a aujourd'hui des ingénieurs, des techniciens qui sont connus pour la qualité de leur travail, c'est vraiment l'ensemble de l'oeuvre. Et je voudrais rajouter un truc, c'est l'alignement entre l'Etat et les régions. On dit souvent, je dis souvent l'industrie n'a pas de couleur de maillot, l'extrême droite déteste l'industrie parce qu'ils se sont nourris de la désindustrialisation, l'extrême gauche n'aime pas l'entreprise, mais pour tout le reste, moi je travaille avec Xavier Bertrand, je travaille avec Carole Delga, je travaille avec Alain Rousset et Franck Leroy, tous les présidents de région aujourd'hui sont alignés sur cette politique et je pense que, si vous leur demandez, ils reconnaîtront que là-dessus on a fait le boulot.
> On est aujourd'hui, je pense, sur une Commission européenne qui est en train de changer de logiciel et il faut reconnaître que la France en est en grande partie responsable. Pour qu'on se retrouve dans une concurrence certes ouverte, mais juste. Et donc, sur les panneaux solaires, sur les engrais, sur les véhicules électriques, sur les dispositifs médicaux, l'Europe est en train de bouger et je peux vous dire c'est plus grâce à nous que grâce à d'autres qui râlent beaucoup mais qui ne font pas grand-chose. Aujourd'hui, on est dans une phase où on est à la fois capable de développer l'Europe dans la nouvelle industriel, industrie verte, et de le faire, le président de la République l'a dit, en protégeant ces industries, le temps qu'elles se développent. La Chine l'a fait pour les véhicules électriques. On va le faire nous aussi.
> Emmanuel Macron, depuis qu'il est président de la République, a mis en place une stratégie qui permet à la fois de décarboner et de développer des panneaux solaires, du photovoltaïque, mais aussi de l'éolien, de l'éolien en mer, de manière à ce qu'on ait une électricité décarbonée, tout en développant une industrie qui va avec. Et je peux vous dire c'est compliqué.
> Pour les panneaux photovoltaïques, on a deux gigafactories qui vont ouvrir : HoloSolis à Sarreguemines, et Carbon à Fos. (…) On a perdu du temps, c'est sûr. Et maintenant il faut, je le répète, accélérer pour aller plus loin, plus vite. Mais on a deux Giga factories. C'était à Choose France l'année dernière.
> Je souhaite que la Commission européenne aille vite dans ses enquêtes et prenne des mesures drastiques, si les enquêtes montrent que la concurrence a été faussée. Et j'allais dire, j'ai bien l'impression que oui. Donc oui, il faut arrêter la naïveté. Il faut être plus efficace.
> Les investisseurs internationaux choisissent la France de plus en plus depuis 7 ans. Et dire qu'on dort au gaz et qu'on a 8 ans de retard et que rien ne va bien dans le royaume de France.
> Je préfère que les Chinois viennent investir en France, créer de l'emploi, plutôt que d'envoyer des panneaux solaires bradés. Et ça fait partie des discussions qui ont eu lieu.
> Aujourd'hui, on fait face à un défaitisme généralisé. Moi j'entends Jordan Bardella qui systématiquement va des usines mentir aux salariés en leur disant : «on vous a menti, on est en train de vous abandonner». On investit, on introduit des usines partout, on crée de l'emploi, on décarbone, on fait des choses, grâce au Green Deal, qu'il a refusé de voter. Jordan Bardella, il a une guerre de retard. Tous les jours. Il était contre l'Europe, finalement, il est pour. Il était contre l'Euro. Finalement il est pour. Il était contre le marché de l'énergie. Finalement, il est pour. Aujourd'hui, il est contre la voiture électrique. Vous vous rendez compte ? Qu'est-ce qu'on va dire aux 20 000 salariés de Dunkerque qui sont en train de trouver un job ? «Ah ben finalement, on va attendre un peu», alors que les Chinois, vous l'avez dit, eux, sont prêts. Non, il faut être extrêmement ambitieux sur cette nouvelle technologie, et notamment sur les véhicules électriques, et y aller à fond.
> La bonne nouvelle d'abord, c'est que cette campagne européenne elle est en train de prendre, on en parle de plus en plus, on ne parle pas seulement des débats, mais de ce qui est dit, on parle de la politique industrielle européenne, on parle des enjeux de défense, on parle d'immigration, on parle de tous ces sujets-là, qui sont au fond des sujets du quotidien, mais qui sont traités à Bruxelles, ça c'est tant mieux.
> Je trouve que le fait que le président de la République s'implique c'est bienvenu parce que, moi j'ai rejoint Emmanuel Macron maintenant il y a près de dix ans, huit ans, essentiellement parce qu'il avait le courage de mettre des drapeaux européens derrière lui, là où la plupart des partis de l'époque avaient soit l'Europe haineuse, soit l'Europe honteuse. L'Europe ça fait partie des axes de force d'Emmanuel Macron et de ces majorités successives, on a porté des sujets, en a fait bouger l'Europe comme on ne l'avait jamais fait auparavant, très bien. Impliquez-vous, impliquons-nous tous.
> Quand on interroge un investisseur international qui souhaite investir en Europe, on constate qu’il choisit la France parce qu’elle lui garantit de l’électricité décarbonée et bon marché. Si nous souhaitons relancer la politique industrielle française et faire de la France le point d’entrée privilégié des investisseurs internationaux en Europe, il faut le faire par le nucléaire. Il faut investir dans les EPR, mais également dans l’ensemble de la filière : le traitement et le recyclage des déchets – nous avons annoncé le prolongement de l’usine Orano et la construction d’une nouvelle usine ; l’organisation de la filière, pour que les talents soient au rendez-vous – il faut former et recruter 150 000 jeunes dans les dix ans qui viennent. Nous nous sommes organisés, nous mettons les moyens et nous serons à ce rendez-vous stratégique pour l’énergie et pour l’industrie françaises.
Thomas Cazenave, ministre
délégué chargé des Comptes publics
> La France a renforcé l’ambition environnementale du bonus écologique
et a lancé le leasing social, avec une voiture électrique à 100 euros par
mois pour les ménages les plus modestes. Ces aides contribuent à démocratiser
les véhicules propres et à réduire l’écart de prix avec les véhicules
thermiques : c’est l’enjeu auquel nous devons faire face. Une baisse de
prix des véhicules électriques a d’ailleurs été constatée en 2024, encouragée
par l’arrivée sur le marché de véhicules plus accessibles, produits en France,
ainsi que par le développement d’un marché de l’occasion et par des solutions
comme le retrofit de véhicules thermiques, que nous continuons à encourager.
Après des années difficiles, liées à une succession de crises et à un marché de
l’automobile en berne, la bonne santé financière retrouvée des deux
constructeurs français historiques, Renault et Stellantis, mais aussi la
production record de l’usine Toyota d’Onnaing, permettent à la filière
d’investir en France et d’envisager sereinement l’électrification de la
production. Les annonces de Renault autour du pôle ElectriCity à Douai ou
l’engagement pris par Stellantis de produire plus de douze modèles en France
témoignent de cette capacité d’investissement mais aussi de l’attractivité et
de la compétitivité de la France en matière de production de véhicules. Ces
nouvelles perspectives auront des retombées concrètes pour le site de Cléon,
par exemple, qui doit produire plus d’un demi-million de moteurs électriques,
ou pour le site de Douai, que vous avez cité, qui doit accueillir la production
de nouveaux modèles, dont la nouvelle R5, attendue pour la fin de l’année 2024
et dont le prix de départ, hors bonus, devrait être inférieur à
25 000 euros.
Nous pouvons nous réjouir de ces investissements et de l’adoption, aussi rapide
que possible, du véhicule électrique, alors que la filière, comme les citoyens,
doivent prendre un virage important vers la décarbonisation de l’industrie et
celle des déplacements du quotidien.
Marie Guévenoux, ministre
déléguée chargée des Outre-mer
> En Nouvelle-Calédonie, le projet de loi du Gouvernement
prévoit en fait de permettre à 25 000 électeurs qui sont aujourd'hui écartés de
la possibilité de voter. Certains sont nés en Nouvelle-Calédonie en 1999, en
2000 ; donc il y a quand même un certain temps. D'autres sont résidents en
Nouvelle-Calédonie depuis plus de dix ans et ils sont privés de droit de vote
donc il faut corriger cette situation. Mais il faut corriger cette situation en
le faisant dans le dialogue. (…) Effectivement, il y a des indépendantistes qui
sont, au fond, contre cette proposition, en tout cas contre une proposition
qu'ils jugeraient trop extrême de leur point de vue. Et puis, les loyalistes
qui sont, eux, peut-être plus... qui ont envie d'avoir un corps électoral
encore plus élargi. (…) Ça veut dire
qu'il y a une situation qui nécessite que les parties prenantes, les
loyalistes, les indépendantistes, se retrouvent autour de la table et puissent
converger autour d'un accord. (…)
Au fond, la proposition du Président de la République aujourd'hui, c'est de
redire cette proposition et dire voilà, s'il y a un accord, si le texte est
voté à l'Assemblée nationale, de toute façon, je ferai en sorte que les parties
prenantes puissent venir à Paris et que les discussions puissent avoir lieu.
Donc en fait, c'est une poursuite de la discussion depuis son terme initial, on
veut privilégier l'accord politique entre loyalistes et indépendantistes de
Nouvelle-Calédonie.
> [Choléra à Mayotte] Aujourd'hui, l'épidémie est cantonnée à un quartier dans la commune de Koungou. Donc on a aujourd'hui 72 cas qui ont été référencés depuis le début de la crise. Depuis janvier, 72 cas. L'idée, c'est d'agir par cercles concentriques. On voit un malade, on le vaccine, on prend contact avec les cas contacts, on les vaccine 3 600 vaccins aujourd'hui donnés.
> Je ne fais pas de lien direct entre l'immigration comorienne et l'épidémie de choléra. Il y a d'autres immigrations à Mayotte, d'autres pays qui pourraient être touchés par le choléra. Et donc, je ne fais pas de lien direct. Après, un des objectifs prioritaires du Gouvernement, c'est lutter contre l'immigration clandestine à Mayotte, qu'elle vienne des Comores ou qu'elle vienne des pays d'Afrique, c'est un objectif prioritaire pour ces raisons et pour d'autres.
> Vous avez aujourd'hui une attractivité de Mayotte qui est extrêmement forte et cette attractivité est aussi liée à l'acquisition de la nationalité française pour des enfants et à l'acquisition de titres de séjour de vie familiale pour les parents de ces enfants. Je m'explique. Vous avez aujourd'hui quinze-mille titres de séjour délivrés annuellement à Mayotte, 15 600 sont du fait de la vie familiale. Vous avez 75 % des 11 000 enfants qui naissent à Mayotte chaque année, qui sont de mères étrangères. Et donc, vous avez bien une attractivité de l'île pour avoir un enfant qui se voit plus tard reconnaître la nationalité française et que de ce fait, votre famille puisse bénéficier de titres de séjour.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> [Conseil européen jeunesse] Aujourd’hui est une journée importante
pour plusieurs raisons. La première d’entre elles est d’accompagner la jeunesse
européenne dans un moment où elle a besoin d’être protégée face à de nouveaux
défis. Je pense, bien sûr, aux défis du numérique. Nous avons besoin que
l’Europe se saisisse de tous ses leviers, par exemple, avec la DSA, pour
protéger les jeunes Européens du harcèlement en ligne, protéger les jeunes
Européens du numérique ou encore leur donner les moyens finalement de se saisir
d’opportunités nouvelles.
Concrètement, la France a uni son portefeuille jeunesse, enfance et familles
pour apporter une réponse globale et un continuum d’accompagnement. Nous
souhaitons aussi porter ce que nous avons fait dans notre droit français, en
tout cas poser le débat sur la majorité numérique à quinze ans, pour protéger
nos enfants, mais également continuer à leur donner des ailes.
Je pense bien sûr à ce que nous avons fait avec le pass culture et nous
souhaitons débattre sur les opportunités d’accompagner l’ensemble des projets,
aujourd’hui, au sein de l’Union, sur une culture proposée en commun pour notre
jeunesse et donc pourquoi pas, un jour, imaginer un pass culture européen.
Voilà en quelques mots, des projets qui sont essentiels pour nous aujourd’hui,
mais également l’héritage qui sera celui de l’année européenne de la jeunesse.
Enfin, un seul et unique message mais essentiel, pour avoir une Europe forte,
il faut que sa jeunesse se mobilise et aille voter : il y a un seul tour,
il y a un seul vote. Rendez-vous le 9 juin
Fadila Khattabi, ministre
déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées
> Depuis 2017, nous avons pris plusieurs mesures fortes contre la
surpopulation carcérale, qui est un véritable enjeu. La loi du 23 mars
2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice et la loi du
22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire ont
permis de favoriser les aménagements pour des peines inférieures ou égales à un
an et ont prohibé les peines inférieures à un mois.
La lutte contre la surpopulation carcérale passe notamment par la lutte contre
la récidive. Notre majorité a voté la création d’une libération sous contrainte
de plein droit, en vigueur depuis 2023 pour les incarcérations d’une durée
inférieure ou égale à deux ans, lorsque le reliquat de peine est inférieur ou
égal à trois mois et à condition de remplir certaines conditions. Cette mesure
évite les sorties sèches, qui multiplient par deux le risque de récidive.
De plus, un travail de fond a été engagé, afin de favoriser le recours au
travail d’intérêt général. La durée maximale a été accrue jusqu’à
400 heures pour les délits. Nous poursuivons cette démarche en donnant la
possibilité de convertir des peines en TIG. Le nombre d’offres de TIG a doublé
entre 2019 et 2024, passant de 18 000 à 38 000. De plus,
l’instauration de réunions régulières avec les directions interrégionales des
services pénitentiaires, au niveau de chaque cour d’appel, constitue un autre
levier de régulation important. Nous devons réguler en fonction des besoins des
différentes régions. Toutefois, la création d’un mécanisme strict et généralisé
de régulation carcérale, qui impliquerait de fait un numerus clausus, nous
semble contraire à un certain nombre de nos principes fondamentaux, au premier rang
desquels l’égalité devant la loi. En outre, il pourrait porter atteinte de
manière importante à l’effectivité de la réponse pénale.
Chrysoula
Zacharopoulou, secrétaire d’Etat chargée du Développement et des Partenariats
internationaux
> [Aide publique au développement] Le bilan de cette politique depuis
2017 est sans précédent : l’aide publique au développement de la France a
augmenté de 50 % et son budget a doublé. La France figure aujourd’hui
parmi les premières puissances solidaires. La représentation nationale a
contribué à cette évolution en adoptant la belle loi de solidarité du
4 août 2021.
Vous avez raison de rappeler que cette politique est au service de nos
concitoyens : elle sert leurs intérêts politiques, stratégiques et
économiques ; elle les protège dans un monde interdépendant où un virus à
l’autre bout du monde peut bouleverser leur vie, un monde dans lequel des
tonnes de CO2 émises de l’autre côté de la planète contribuent à
déclencher les feux de forêts qui dévastent nos territoires.
Alors oui, notre politique de développement contribue cette année à l’effort
collectif de maîtrise des dépenses publiques. Une coupe budgétaire de
742 millions d’euros est prévue, dont 540 millions sur les crédits du
ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Le ministre de l’Europe et
des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, et moi-même sommes personnellement
mobilisés pour préserver nos engagements, et nous continuerons de nous battre
pour protéger les subventions françaises au bénéfice des populations les plus
vulnérables, pour sanctuariser notre aide bilatérale, plus visible, et pour
maintenir nos engagements humanitaires, qui font l’honneur de notre pays de
Kiev à Gaza, de Khartoum à Port-au-Prince. Le Gouvernement maintiendra son
engagement au service de la solidarité internationale, dans l’esprit de la loi
de 2021. Le rapport sur sa mise en œuvre, qui sera rendu public dans les
prochains jours, nous permettra d’examiner ensemble les moyens de renforcer
l’efficacité de cette politique dans un contexte budgétaire contraint.
Mais ne nous focalisons pas uniquement sur la programmation budgétaire, car les
besoins vont bien au-delà. Il faudrait 4 000 milliards par an pour
assurer une vie digne à tous sur la planète. Or l’APD mondiale représente
200 milliards. Nous avons besoin d’une réforme ambitieuse du système
financier international. Banque mondiale, Fonds monétaire international (FMI),
dette, fiscalité internationale, secteur privé : tous les leviers doivent
être mobilisés, dans l’esprit du Pacte de Paris pour les peuples et la planète,
défendu par la France au niveau international et désormais soutenu par
cinquante-quatre États.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Il y aura un choix
à faire lors des élections européennes: pour ou contre l’Europe. La vision que nous portons
avec Valérie Hayer, c’est celle d’une Europe forte dans une France puissante. Nous ne
voudrons jamais d’un Frexit déguisé comme certaines de nos oppositions.
> Un acte inqualifiable ! Le Mur des Justes du mémorial de la Shoah vandalisé cette nuit, jour des 83 ans de la « rafle du billet vert », où 3700 Juifs ont été arrêtés. Cette profanation est un affront à la mémoire des victimes de la Shoah et à ceux qui ont sauvé des Juifs au péril de leur vie. L’antisémitisme est un délit.
> [Panneaux solaires chinois en Europe] Je préfère que les Chinois viennent investir en France, créer de l'emploi plutôt que d'envoyer des panneaux solaires bradés.
> Il est temps d’écrire un nouveau chapitre pour l’avenir des Calédoniens. Cette révision de la Constitution, permettra à plus de 20 000 de nos concitoyens d’exercer enfin leur droit de vote. Une avancée démocratique indéniable et nécessaire. Nous ne pouvons les décevoir.
> Aujourd’hui, 20 000 Calédoniens ne peuvent pas voter à cause du gel électoral. Nous faisons en sorte d’avancer. Nous sommes en 2024, cela fait 3 ans que les négociations ont commencé, il faut une réponse.
> Le témoignage de Judith Godrèche, comme beaucoup, m'a profondément ému. Une commission d'enquête pour comprendre ce qu'il se passe dans le milieux cinéma a été votée. Il n’y aura aucun silence. Peu importe l'industrie, la transparence doit prévaloir de partout.
● MoDem
Bruno Millienne
(député)
> A l’occasion du sommet Choose
France, 15 milliards d’euros d’investissements étrangers en France ont été
annoncés, avec à la clé des milliers d’emplois dans nos territoires. Cela
conforte la place de la France comme pays le plus attractif d’Europe pour les
investisseurs étrangers, pour la cinquième année consécutive. Nous pouvons tous
nous en réjouir. Loin des discours défaitistes que l’on entend trop sur ces
bancs, notre pays regorge de ressources pour expliquer ce succès. L’une
d’elles, peut-être la principale, est l’accès à une énergie nucléaire fiable,
pilotable, abordable et décarbonée. Le nucléaire est un enjeu majeur de notre
souveraineté, nationale comme européenne.
J’insiste sur ce point. Alors que
l’extrême droite ne cesse de changer d’avis sur le sujet – nous l’avons
encore vu récemment (Protestations sur les bancs du groupe RN) –, la
gauche se perd dans des circonvolutions électoralistes, ne sachant plus si elle
doit se raccrocher à la raison ou à l’opposition dogmatique de ses composantes
les plus extrêmes. Je veux le dire à ceux qui nous regardent : le bulletin
que vous mettrez dans l’urne le 9 juin, c’est aussi un bulletin pour ou
contre le nucléaire, pour ou contre notre indépendance énergétique, pour ou
contre la soumission au gaz russe – c’est important de le rappeler.
Notre majorité met tout en œuvre pour renforcer cette filière d’excellence
française, en cohérence avec l’indispensable développement des énergies
renouvelables, deuxième jambe de notre stratégie énergétique pour la sortie du
carbone. Les textes majeurs adoptés depuis le début de cette législature en
sont une preuve irréfutable.
Le démarrage du réacteur de type EPR de
Flamanville est une nouvelle étape qui en appelle de nombreuses autres. C’est
sur ces prochaines étapes que je veux vous interroger, monsieur le ministre
délégué. Des engagements forts ont été pris
● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> La dégradation du Mémorial de la Shoah est un
acte monstrueux et je le condamne absolument. Alors que l’antisémitisme flambe
en France et dans le monde, le Parti radical appelle
à le combattre sans relâche et à sanctionner implacablement ceux qui s’en
rendent coupables.
David Valence (député)
> [Mur des Justes du mémorial de la Shoah de
Paris vandalisé] Un écœurement insoutenable te saisit. Comment peut-on souiller
ainsi la mémoire de ceux qui ont risqué leurs vies pour sauver d’autres vies?
Un acte hideux, monstrueux.
> 7 heures de débats déjà hier pour la loi sur l’accompagnement des malades et la fin de vie : certains adversaires du texte font hélas le choix d’engager une vraie course de lenteur… mais on tiendra bon jusqu’à vendredi.
> [Elections européennes] Soyons fiers d'être au rendez-vous de l'Histoire. Nous sommes les seuls pro-européens dans cette campagne !
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Sans Europe, nous n'aurions eu ni plan de
relance, ni stratégie vaccinale, ni unité face aux conséquences de la guerre en
Ukraine. L'Europe, c'est notre assurance-vie. Je le dis aux Français : ne
laissez pas d’autres choisir l’avenir sans vous. Allez voter le 9 juin.
> Le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah rend hommage à tous ceux qui ont protégé nos concitoyens pourchassés parce que juifs. Voir ce Mur des Justes vandalisé me glace d’effroi. Soutien absolu face au poison antisémite qui n’aura jamais sa place sur notre sol.
> Quand, aujourd’hui, Choose France permet 15 milliards d’investissements dans notre pays, cela sert les jeunes comme le climat ! Acciona Energia dans le renouvelable à Lyon, Iveco dans les bus propres faits en Ardèche… Voilà une belle preuve que le climat, c’est de l’emploi.
> Le nucléaire est une énergie verte, décarbonée, abordable, qui garantit notre indépendance. Grâce à la France, l’Europe a reconnu le nucléaire, qui créera 100 000 emplois en France d’ici 2030 et encore plus en Europe! Nous agissons pour notre souveraineté, pour le climat et pour l’emploi.
> L’Europe de 2030 aura saisi la révolution numérique tout en protégeant nos jeunes. Majorité numérique à 15 ans, contrôle parental par défaut sur les portables, vérification de l’âge pour les sites pornographiques: notre Europe investit pour nos jeunes et agit pour leur santé mentale.
> L’Europe est un continent d’inventeurs. Nous prendrons part aux révolutions de demain ! Avec le plan Delors pour l’Europe de 2030, investissons massivement dans des secteurs stratégiques. La course aux étoiles, le vaccin contre le cancer ou Alzheimer, la recherche sur l’autisme.
> Les jeunes sont inquiets face au recul des droits. Nous les protégerons. Nous inscrirons l’IVG dans la Charte européenne des Droits fondamentaux et permettons son remboursement systématique. Nous défendrons la liberté d’aimer, la fin des thérapies de conversion : il n’y a rien à guérir !
> Défendons l’excellence universitaire européenne ! J’ai vu les étoiles dans les yeux des apprentis partis en Erasmus en Finlande ou en Italie. Allons plus loin grâce à un nouvel espace européen des apprentis et à un Grand Tour des Compagnons et des métiers d’excellence !
> Je veux que les jeunes qui n’ont pas les moyens de voyager puissent découvrir et apprendre à aimer l’Europe. Notre liste Besoin d’Europe se battra pour créer un pass culture européen et un pass rail illimité pour les jeunes, pour découvrir ce qui fait notre identité commune européenne!
> Je veux m’adresser aux jeunes inquiets pour leur avenir. Un tiers seulement d’entre vous prévoit d’aller voter. Un tiers de ce tiers pour l’extrême-droite. Je veux vous dire que l’Europe n’est pas loin et vous sert. Les jeunes ont, plus que quiconque, besoin d’Europe!
> Plus de 15 milliards d’investissements, 56 nouveaux projets et une France qui est pour la cinquième année de suite le pays le plus attractif d’Europe. Oui, les fleurons mondiaux choisissent la France d’Emmanuel Macron!
> Le Président de la République l'a dit, l'Europe est mortelle. Nous sommes à un moment de bascule car nos valeurs, nos démocraties sont attaquées. Regardons de près le projet de l’extrême-droite. Si ce n'est pas ça, sortir de l’Europe, je ne vois pas ce que c'est…
> Agir pour le pouvoir d’achat, c’est négocier le plan de relance européen qui a sauvé des centaines de milliers d'emplois, c’est réformer le marché de l’électricité et accélérer sur le nucléaire, c’est réindustrialiser. Le sommet Choose France montre notre attractivité !
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