samedi 23 septembre 2017

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Pourquoi Mélenchon est aussi dangereux que Le Pen

Depuis toujours, le Centre et le Centrisme ont un ennemi principal auquel ils ne font et ne doivent faire aucune concession: l’extrémisme.
Celui-ci se divise en extrême-droite et extrême-gauche.
Pour tenter de conquérir le pouvoir avec leurs idéologies totalitaires et intolérantes, lorsqu’ils n’utilisent pas la force, ces deux extrêmes tentent de séduire une partie du peuple avec des propos et des programmes populistes et démagogiques, souvent proches de l’appel à l’insurrection.
Et leur continuelle référence au peuple et à la rue pour renverser les gouvernements légitimes est une constante historique.
Au moment où le Parti radical est sur la voie de la réunification après s’être divisé en 1972 parce qu’une partie de ses membres faisait alliance avec l’extrême-gauche (en l’occurrence le Parti communiste dans le cadre du programme commun), il n’est pas inutile de rappeler la dangerosité de cet extrémisme pour la démocratie républicaine.
Ainsi, de monsieur Mélenchon qui vient de défiler à Paris avec des slogans d’un populisme affligeant et qui revendique d’être le leader de cette gauche extrême et extrémisme.
Voilà un homme politique dont les amitiés et les admirations laissent pantois.
Elles ont nom, entre autres, l’autocrate Chavez, l’apprenti-dictateur Maduro, le stalinien Guevara, et le dictateur Castro.
Et bien sûr Robespierre…
Quant à son incitation récurrente à défier un pouvoir démocratiquement élu voici seulement moins de quatre mois en l’accusant de «coup d’Etat social et antidémocratique», cela va de pair avec l’incapacité des extrêmes des deux bords d’accepter le résultat du choix démocratique des citoyens en prétendant qu’une élection qu’ils perdent est évidemment truquée et illégitime.
Voyez monsieur Mélenchon affirmer péremptoirement et sans rire qu’il aurait du être élu, que s’il avait été au second tour à la place de Marine Le Pen, il aurait écrabouillé Emmanuel Macron et que celui-ci n’a pas gagné mais que c’est la candidate du FN qui a été battue…
Des propos qui sont en résonnance avec sa mégalomanie mais aussi ses invectives, ses insultes et les caricatures de ses opposants, principalement aujourd’hui Emmanuel Macron.
Mais on ne peut oublier de la manière ordurière dont il parlait de François Hollande et de Manuel Valls voici peu.
Dans son outrance, monsieur Mélenchon a même réussi à séduire nombre de sympathisants du Front national et ce n’est pas un hasard si Florian Philippot, ex-numéro deux du parti d’extrême-droite, voulait engager un dialogue avec lui.
Parce que contrairement à ce que s’est autoproclamé monsieur Mélenchon, il n’est pas le représentant du peuple, ni même de celui des défavorisés.
Tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit s’adresse à la populace, cette foule des haineux et des envieux, que les philosophes de tous bords craignaient le plus et qui est la plus dangereuse pour la liberté, celle qui est souvent prête à la pire violence.
C’est aussi celle qui hurlait au passage des charrettes allant vers la guillotine, injuriant les hommes et les femmes que Fouquier-Tinville avait envoyé à la mort pour plaire à son maître… Robespierre.
Comme pour Marine Le Pen, une des tâches principales des centristes aujourd’hui est de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon au nom de leurs valeurs et de leur attachement à la démocratie républicaine.


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