lundi 27 janvier 2020

Actualités du Centre. Etats-Unis – Hillary Clinton contre Trump et Sanders

Hillary Clinton lors de la présidentielle 2016
Alors qu’un duel entre Donald Trump et Bernie Sanders lors de la présidentielle de novembre prochain n’est pas à exclure, Hillary Clinton s’est clairement positionné contre les deux hommes, le premier représentant la droite radicale populiste et l’extrême-droite raciste, le second représentant la gauche socialiste avec nombre de relents populistes.
Parlant à propos de Trump, la centriste – qui l’a affronté lors de la présidentielle de 2016 et qui a remporté le vote populaire par près de trois millions de voix d’écart – a déclaré:
«Je pense juste que nous devons gagner. Je ne pense pas que nous puissions nous permettre quatre ans de plus avec le président sortant. Ce serait absolument dangereux pour notre démocratie, et je ferai tout mon possible pour assurer, cette fois, une victoire des démocrates.»
Elle a ensuite estimé que le président sortant malgré ses mauvais sondages ne partait absolument pas battu d’avance: «Nous allons devoir faire mieux que le camp adverse, car ils sont extrêmement organisés, incroyablement bien financés et ils bénéficient d'une aide étrangère»
Et d’ajouter:
«Notre camp va devoir s'opposer aux électeurs rayés des listes électorales, gérer la menace réelle du piratage et de l'utilisation à des fins hostiles de documents volés, contrer les publicités mensongères et les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux, venant de notre pays ou de l'extérieur, protéger notre appareil électoral, etc. Nous avons beaucoup de travail».
Pour autant, elle se montre confiante dans le résultat:
«Nous devrions gagner car je pense que les gens ont vu les promesses non tenues et les échecs de cette administration. Mais nous allons devoir surmonter tous les obstacles que [le Parti républicain va mettre] sur notre route».
Si elle souhaite sans aucune hésitation la victoire des démocrates, l’ancienne secrétaire d’Etat espère que leur candidat ne se nommera surtout pas Bernie Sanders.
Quelques jours avant ses propos sur Trump, elle avait ainsi critiqué fortement une nouvelle fois celui qu’elle a affronté lors de la primaire démocrate:
«Personne ne l’aime, personne ne veut travailler avec lui, il n’a rien fait. Il a été au Congrès pendant des années, il n’avait qu’un seul sénateur pour le soutenir. J’ai vraiment de la peine pour les gens qui s’y laissent prendre.»
Elle a également rappelé que les attaques de Sanders contre la sénatrice Elizabeth Warren, également candidate à la primaire démocrate actuelle sur le fait qu’une femme ne pouvait pas gagner l’élection présidentielle, n’étaient pas une première:
«C’est un mode de fonctionnement. Si c’était juste une fois, vous pourriez dire “OK, ce n’est pas grave”, mais il a aussi dit que je n’avais pas les qualifications pour l’emporter».
Et d’ajouter:
«Ce n’est pas que lui, c’est toute la culture autour de lui, son équipe de campagne, ses partisans les plus connus, les attaques incessantes en ligne de ses supporteurs contre ses rivaux, surtout les femmes… Je ne crois pas qu’on veuille de nouveau s’engager dans une campagne avec des insultes et des attaques.»
Insultes et attaques qui avaient joué un grand rôle dans la défaite de Clinton lors de l’élection de 2016 où Sanders l’avait soutenue du bout des lèvres et avec une réticence affichée, ne faisant rien pour mobilier ses troupes et les faire voter pour cette dernière.
Pire, nombre de ses proches estimaient plus ou moins ouvertement qu’Hillary Clinton était un danger plus grand que Trump qui, lui, était plus proche du peuple…


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