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jeudi 25 décembre 2025

L’année du Centrisme 2025. Le Centre pas mort!


Au Canada, Mark Carney, en Roumanie, Nicosur Dan, aux Pays-Bas, Rob Jetten, en Bolivie, Rodrigo Paz Pereira, en Corée du Sud, Lee Jae-myung ont remporté des élections.

En Côte d’Ivoire, Ouattara, en Equateur, Daniel Noboa Azín ont été réélus.

Au Royaume-Uni, les Libéraux démocrates britanniques sont en pleine expansion, remportant depuis les dernières législatives de 2024 (où ils sont passés de 11 à 72 sièges) nombre d’élections partielles ou locales.

Aux Etats-Unis, les démocrates, notamment centristes, ont remporté des élections importantes en novembre dernier, notamment celles de gouverneur de l’Etat en Virginie et dans le New Jersey (sans doute plus significatives politiquement parlant que la victoire du socialiste Mamdani à New York).

En Belgique, le Centre est présent au gouvernement comme en Suède ou au Danemark.

En France, il participe encore au pouvoir avec Emmanuel Macron, Président de la république et une forte présence dans le gouvernement dirigé par un macroniste de droite, Sébastien Lecornu.

Où que l’on regarde, une constatation s’impose en 2025: non le seulement le Centre n’est pas mort et enterré comme le souhaitaient beaucoup mais il fait bien mieux que résister.

Et cela vient après l’année 2024 qui avait été clairement une «annus horribilis» pour le Centre et les centristes en matière électorale avec, néanmoins, quelques petites raisons de croire encore que le pire n’était pas une fatalité pour le Centrisme.

La bonne santé du Centre et son influence dans de nombreux pays où il n’est pas au pouvoir vient infliger un cinglant désaveu à tous ceux qui affirment qu’il est mort ou en voie d’extinction.

Cela n’est guère surprenant.

Les expériences de gouvernement radicaux de droite ou de gauche et leurs multiples échecs mais aussi leurs outrances font le jeu d’un courant responsable et humaniste qui a pour principes la médiété et le juste équilibre.

De même que l’investissement des centristes dans la défense de la démocratie républicaine libérale dont ils sont les principaux défenseurs.

A ce titre, d’ailleurs, c’est eux qui mènent le combat en première ligne contre les extrémismes comme c’est le cas aux Pays-Bas avec la victoire du parti D66 et de son leader Rob Jetten aux législatives ou au Royaume-Uni où les Libéraux démocrates dirigés par Ed Davey se révèlent les principaux adversaires de l’extrémiste trumpiste et brexiter, Nigel Farage et son parti Reform.

En Roumanie, le centriste Nicosur Dan a réussi à barrer la route au candidat de l’extrême-droite poutino-trumpiste.

Et en Hongrie comme en Slovaquie, l’opposition aux autocrates au pouvoir vient avant tout des centristes.

 

En France, l’année 2025 a été marquée par l’expérience pour le moins mitigée de François Bayrou comme premier ministre.

Si celui-ci a réussi à faire adopter un Budget après la chute de son prédécesseur, Michel Barnier, son passage à Matignon a surtout été marqué par son impossibilité à s’adapter à la situation d’un Parlement où n’existe aucune majorité, ce qui est étonnant d’un représentant d’un Centre qui a toujours mis en avant l’importance du rôle du Parlement.

Bien sûr, et à l’opposé de ce qu’ont prétendu la Gauche, la Droite et leurs extrêmes ainsi que les médias, le gouvernement qu’il a dirigé n’a pas fait sur surplace, loin de là, et a fait passer plusieurs législations comme il a géré correctement le quotidien et les quelques périodes agitées.

Néanmoins, le président du Mouvement démocrate et maire de Pau a cru qu’il pouvait mettre en place une sorte d’union nationale – qu’il a toujours prônée ces dernières années – et, pour y parvenir, a mis en avant la dette de la France – il a toujours combattu les déficits publics – au moment où les oppositions se sont emparées de la question pour tenter de déstabiliser Emmanuel Macron.

Mais ce combat qui a semblé devenir une obsession et sa seule planche de salut face à des motions de censure qui avaient des chances de réussir, lui a coûté son poste lorsqu’il a demandé la confiance de l’Assemblée sur le sujet ce qui lui a été refusé.

 

Emmanuel Macron a vécu une année 2025 assez fructueuse si l’on parle de sa présidence au-delà des campagnes de propagande et médiatiques réclamant son départ ainsi que des sondages peu favorables.

C’est surtout sur le plan international qu’il est parvenu à agir et à faire entendre la voix de la France au grand dam de ses adversaires politiques qui ont tenté de faire accroire qu’il n’avait plus aucune influence sur l’Europe et le monde.

Or, si la voix de la France est toujours une des plus importantes en Europe et elle apparait comme un des leaders de la défense de la liberté dans le monde, c’est dû avant tout au Président de la république.

De même si elle est attaquée, à la fois, par Trump et Poutine, c’est qu’elle compte dans le concert des nations.

Et si aujourd’hui la France a une croissance parmi les plus hautes en Europe, c’est aussi le résultat des politiques menées par Emmanuel Macron depuis 2017.

 

Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC

 

 


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