vendredi 5 avril 2019

Européennes 2019. Propos centristes: démocratie, environnement, migrations, Brexit, carte d’identité «européenne»…

Sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux à propos de l’Europe et des élections au Parlement européen du 29 mai.

Emmanuel Macron (Président de la république)
- Une extension longue du Brexit impliquant une participation du Royaume-Uni aux élections européennes et aux institutions de l’Union européenne n’a rien d’évident ou d’automatique.
- Le Royaume-Uni restera un ami, un allié essentiel, mais nous ne pouvons passer les prochains mois à régler encore les modalités de notre divorce et solder le passé.
- Brexit: si le Royaume-Uni n'arrive pas à trouver une solution qui réunit une majorité, il aura de facto choisi de lui-même de sortir sans accord. Nous ne pouvons pas éviter l'échec à sa place.
- Je suis heureux d’accueillir Leo Varadkar [Premier ministre irlandais] pour exprimer une nouvelle fois l’unité et la solidarité avec l’Irlande des 27 pays de l’Union européenne dans le cadre du Brexit. Nous n'abandonnerons jamais l'Irlande et les Irlandais. La solidarité est le sens même du projet européen.

Nathalie Loiseau (LREM, tête de liste Renaissance aux élections européennes)
- En obtenant le label européen « Appellation d’origine protégée », les producteurs de piment d’Espelette de ma région ont été sauvés. C’est le symbole de l’Europe que nous aimons : celle qui défend notre identité, qui aide nos producteurs, qui protège nos emplois.
- Le Brexit est une catastrophe : j’étais à Cherbourg pour soutenir les marins-pécheurs qui vont perdre le droit de pécher dans les eaux britanniques. Ils se souvenaient de Madame Le Pen qui appelait alors à sortir de l’Union européenne!
- Le Parlement européen vient d'adopter le paquet mobilité. Application de la directive travailleurs détachés et fin du dumping social dans le secteur du transport routier. Un pas de plus vers une Europe qui protège ses travailleurs.
- Nous avons aujourd’hui des règles de la concurrence en Europe obsolètes. Il faut les revoir pour laisser des géants européens se créer, sur la production de batteries de voitures électriques par exemple ou sur l’intelligence artificielle.
- Quand on a une écologie de témoignage on ne pèse pas au Parlement européen : avec la liste Renaissance, nous nous sommes engagés à sortir du glyphosate en 3 ans sans opposer l’environnement et l’agriculture.
- Quand des pays reçoivent beaucoup de l’Union européenne, on ne peut pas accepter qu’ils fassent du dumping social ou fiscal, qu’ils portent atteinte à la démocratie et à l’Etat de droit. Nos valeurs doivent être respectées.
- Aujourd’hui Schengen est en panne. Je souhaite que l’on renforce les frontières extérieures de l’Europe. Nous demandons que Frontex soit renforcée par 10 000 nouveaux agents.

Stanislas Guerini (LREM, délégué général)
Entre les «y'a qu'à/faut qu'on» de ceux qui se partagent 30 ans d'inaction à Bruxelles et la dangerosité du projet des nationalistes, il est temps que l'UE soit gouvernée par ceux qui l'aiment. Merci Nathalie Loiseau d'avoir défendu la voix des progressistes.

Nathalie Griesbeck (MoDem, députée européenne)
Que fait l'Europe pour nous? Le programme Erasmus est l'un des symboles de l'Union européenne. Nous venons de tripler son budget, pour permettre à un public le plus large possible de participer à la grande aventure de la mobilité européenne.

Jean-Christophe Lagarde (UDI, président, tête de liste Les Européens aux élections européennes)
- La solution n'est pas dans la sortie de l'Europe, elle est dans sa transformation
- L'Europe est faite pour pouvoir créer un rapport de force avec le reste du monde
- L'Europe est souvent paralysée et crève de son absence de démocratie
- Si le climat se réchauffe, l’Europe paiera en premier les pots cassés. Il faut d’abord éliminer cet énorme océan de plastique qui menace la chaîne alimentaire
- Il faut une stratégie industrielle et être capables de se protéger. Lorsqu'il y a des produits qui sont interdits en Europe, on doit interdire de les importer en Europe. C'est vrai pour nos agricultures et industriels!
- Depuis l'élargissement de 2004, j'alerte sur le risque de paralysie européenne. L'unanimité, c'est l'immobilisme : quand tout le monde décide, personne ne décide.
- Il faut d'abord réformer la règle de l'unanimité. Je suis le seul a avoir voté en 2004 contre un élargissement, parce qu'on n'avait pas transformé la gouvernance de l'Europe.
- C'est faux de dire qu l’Europe a échoué en matière d’immigration. Ce sont les nationalistes qui refusent depuis 1989 une protection commune de nos frontières. Si nous l’avions fait, nous n’aurions pas eu ces morts en Méditerranée.
- Nous, nous allons plus loin pour être vraiment efficaces! Un ministère européen des migrations avec des gardes-frontières et gardes-côtes européens!
- Le Brexit est une belle leçon à tous ceux qui appelaient au Frexit. Certains le font encore, d’autres se cachent. Il faut qu’ils assument leurs idées: regardons l’impasse dans laquelle se trouve la Grande-Bretagne.
- Parce que les GAFA s'enrichissent avec vos données personnelles, ils doivent vous rémunérer pour l'utilisation de celles-ci.
- Si vous croyez que la France ne sera pas forte sans une Europe puissante, que la solution n’est pas de sortir de l’Union européenne mais de la transformer, pour cela, il y a la liste UDI.

Dominique Riquet (Mouvement radical, député européen)
Pourquoi voter pour la liste Renaissance? Dans le monde où nous vivons et qui nous attend, l'équipe Europe doit jouer groupé et avoir plus de moyens. C'est ce que nous proposons.

Gérard Deprez (ALDE, député européen belge)
Vote en faveur du règlement «carte d’identité» pour lequel j’ai négocié on nom du Parlement européen avec le Conseil. Bientôt un drapeau européen sur vos cartes d’identité et un format unique.


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