mardi 3 avril 2012

USA élection 2012 vue du Centre. La grande peur de l’establishment républicain le pousse à tenter d’abréger des primaires de tous les dangers et à rendre Romney incontournable

Comment s’en sortir avec le moins de casse possible au sein du parti tout en ayant un candidat qui a des chances de pouvoir remporter la présidentielle de novembre prochain? Telle est la question incontournable et obsédante que se posent les responsables républicains devant le spectacle désastreux des primaires de leur parti.
Eviter la bérézina avec un candidat extrémiste, semble déjà de l’ordre du possible puisque Rick Santourm n’a quasiment plus aucune chance de collecter le nombre délégués requis pour l’emporter lors de la Convention républicaine de Floride. Mais sa capacité de nuisance pour empêcher Mitt Romney d’être un candidat crédible reste entière, soit en le poussant vers les rivages de l’extrémisme, soit en le désignant comme un traitre à la cause républicaine car pas assez extrémiste… Une de ses dernières déclarations en la matière, qualifiant Romney de «pire candidat républicain face à Barack Obama» a été très mal vécu par l’establishment du parti.
Du coup, ce dernier s’est réveillé et de nombreuses personnalités politiques ont indiqué se ranger derrière la candidature de Mitt Romney. Dernièrement l’ancien président George Bush (père) et le représentant Paul Ryan, étoile montante du Congrès, pourtant assez peu proches idéologiquement tous les deux, ont appelé à soutenir l’ancien gouverneur du Massachussetts.
Mais, un fois désigné par son parti, Mitt Romney devra convaincre qu’il a la stature d’un possible président des Etats-Unis. Ce sera une autre paire de manche.
D’autant que les derniers sondages lui sont peu favorables. Ainsi, le dernier d’entre eux, réalisé par Gallup, donne Barack Obama vainqueur par 49% contre 45%.
Il confirme d’autres enquêtes récentes. Dans celle du Pew Research Center, 50% des Américains se déclaraient satisfaits de Barack Obama et le donnait largement vainqueur face à Romney par 12 points d’écart (54%-42%). Dans un sondage Reuters/Ipsos, la cote de popularité d’Obama était à 50% et son avance sur Romney était de dix points.
Alexandre Vatimbella

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