dimanche 13 novembre 2016

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Extrémistes de tous bords, même combat

Nous commémorons aujourd’hui les 130 morts des attentats de Paris du 13 novembre 2015 où de lâches assassins s’en sont pris à des enfants, des femmes et des hommes innocents et sans défense dans la rue, aux terrasses des café, aux abords du Stade de France dans lequel ils n’avaient pu heureusement pénétré et dans le Bataclan où malheureusement ils étaient entrés.
Téléguidés par des fanatiques illuminés, ces tueurs avaient pour tâche de porter un nouveau coup à cette démocratie républicaine honnie par tous les extrémistes de la terre.
Et, au moment où un populiste démagogue, qui a surfé sur ces attentats et d’autres pour faire passer son message d’intolérance, de racisme et liberticide par le mensonge, l’invective, la menace et les insultes, Donald Trump pour ne pas le citer, vient de se faire élire à la présidence de la première puissance mondiale, il me faut réaffirmer en tant que démocrate, républicain et centriste que tous les extrémismes, de l’extérieur, de l’intérieur et en tous genres sont les ennemis de la liberté, de l’égalité et de la fraternité et poursuivent tous le même combat, abattre la démocratie républicaine que le Centre et de la Centrisme défendent malgré ses imperfections et pour tous ses bienfaits.
Nous savons bien que les islamistes de Daesh et d’Al Qaida et tous les idéologues wahhabites et salafistes qui les poussent au crime veulent créer les conditions d’une nouvelle guerre de religion mais aussi se débarrasser de ce système honni de la démocratie républicaine.
Ils espèrent, en tuant des innocents, susciter une réaction extrémiste dans les pays occidentaux et ailleurs, où s’installeraient des régimes autocratiques voire dictatoriaux, ce qui serait leur première victoire, celle de la preuve que derrière un soi-disant régime de tolérance et de respect, se cache une idéologie encore pire que la leur.
Et s’il ne faut évidemment pas comparer Trump à al Baghdadi, l’élection du promoteur newyorkais rend un fier service au leader de Daesh et n’est que le premier stade, pour ce dernier, de la décomposition annoncée de la démocratie républicaine.
C’est pourquoi, en ce 13 novembre comme il faudra le faire lors du prochain 14 juillet puis du 11 septembre, la défense de la démocratie républicaine encore plus qu’avant doit être fêtée en même temps que doivent être commémorer tous ces morts tombés également en son nom.
Et, nous Français, faisons en sorte que la prochaine élection présidentielle avec l’arrivée à l’Elysée d’une «femme qui pense comme Trump», comme l’a affirmé à la télévision un fan de celui-ci, qui l’a félicité chaudement pour son élection, ne soit pas une nouvelle victoire de Daesh.
Et pour ceux qui trouveraient ces rapprochements excessifs, je les renvoie aux livres d’Histoire…



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