jeudi 6 décembre 2018

Actualités du Centre. LREM et MoDem derrière le gouvernement pas l’UDI

L'Assemblée nationale
Lors de la déclaration du Gouvernement à l’Assemblée nationale sur la politique fiscale faite par le Premier ministre Edouard Philippe, les groupes LREM et MoDem par les voix respectives de leur président, Gilles Le Gendre et Patrick Mignola, lui ont apporté leur soutien tandis que les députés UDI par la voix de Jean-Christophe Lagarde et ceux du Mouvement radical, par celle de Bertrand Pancher, ont été particulièrement critiques à son égard.
Gilles Le Gendre a défendu le bilan de la majorité présidentielle en matière économique et sociale tout en estimant qu’il fallait écouter le peuple qui exprimait des frustrations légitimes avec le mouvement des gilets jaunes tout en affirmant qu’une grande majorité de la population voulait que l’ordre soit rétabli après les manifestations violentes de ces dernières semaines.
Il a rappelé que la grosse majorité des députés de La république en marche venaient de la société civile et qu’ils étaient à l’écoute de celle-ci et de ses demandes.
Selon lui, la crise est en gestation depuis plusieurs décennies et que son éclatement actuel venait de trente ans d’immobilisme.
Patrick Mignola a repris pour l’essentiel le discours officiel du Mouvement démocrate sur la nécessité de prendre en compte les revendications des Français et celle de bâtir un nouveau contrat civique et social tout en demandant une nouvelle justice fiscale et sociale.
Mais il a déclaré que l’on ne pouvait pas continuer à creuser les déficits publics en baissant les impôts et en augmentant les dépenses sociales.
Il s’est également fait le défenseur de la démocratie mise à mal par les extrémistes et les casseurs.
Jean-Christophe Lagarde a, de son côté, affirmé qu’il avait eu raison le premier sur la crise qui s’annonçait et a été particulièrement critique de l’action du Gouvernement mais a aussi attaqué le Président de la république.
Il a demandé que la plupart des demandes des gilets jaunes soient prises en compte et a souhaité l’organisation d’un «grenelle» social, fiscal et environnementale… dont le Gouvernement avait déjà annoncé la tenue.
Bertrand Pancher a voulu faire un tour d’horizon de la crise mais a surtout joué sur le catastrophisme.


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