mardi 21 mai 2019

Européennes 2019. Propos centristes: Europe, la solution; Bannon, Le Pen et la destruction de l’Europe; L’Europe du concret…

Sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux à propos de l’Europe et des élections au Parlement européen du 26 mai.

► France
● Emmanuel Macron (Président de la République)
Très heureux de recevoir Donald Tusk, le président du Conseil européen, pour préparer les grandes échéances européennes des prochaines semaines dans ce moment si important pour l’Union européenne.

● Gouvernement
Franck Riester (ministre de la Culture)
Non Madame Le Pen, votre bilan n’est pas « fantastique », il est catastrophique. Pensez-vous protéger les Français quand vous faites alliance avec le FPÖ soupçonné de collusion avec la Russie ou quand vous recevez des conseils du nationaliste Steve Bannon?

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux affaires européennes)
- Il faut arrêter de parler d’Europe en discours. L’Europe c’est du concret. Si on fait juste des discours, ça ne dit rien à personne. Nous devons faire plus pour rendre visible nos solutions.
- Une de mes missions est de faire vive l’Europe pour les Français dans les territoires. C’est apporter sur les territoires ce que l’Europe fait concrètement pour le quotidien des élus locaux, des citoyens, des entreprises.

● LREM
Nathalie Loiseau (tête de la liste Renaissance)
- Emmanuel Macron est le seul chef de l’Etat qui a fait passer le climat avant le commerce en refusant de donner un mandat à une négociation avec un pays qui sort de l’Accord de Paris sur le climat.
- Sur le Glyphosate, la Commission européenne voulait le renouveler pour 15 ans, la France a fait pression, on est arrivés à 5 ans, on va en sortir dès 3 ans en ne laissant personne sur le côté.
- Nous avons aujourd’hui 3 fois plus de croissance qu’en Allemagne, nous avons fait baisser le chômage en-dessous de 9 % pour la première fois depuis 10 ans, nous avons créés 500 000 emplois depuis 2 ans.
- Ce que nous proposons, c’est une Europe sociale : aujourd’hui, il y a 150 millions d’européens qui vivent dans 10 pays où le smic est en-dessous de 50% du salaire médian. Cela n’est pas décent.
- Si vous êtes favorable monsieur Bardella à lutter contre les fraudes, pourquoi est-ce que vous avez voté contre l’autorité européenne du travail dont l’objet est précisément de pouvoir lutter contre ces fraudes et lutter contre les abus ?
- Cela fait 2 ans que nous nous sommes battus pour avoir un premier progrès sur les travailleurs détachés et les transporteurs routiers. Ce qui manque, c’est un acte 2 : à travail égal, coût égal. C’est l’Europe sociale vers le haut.
- Ce que nous proposons, c’est une Europe sociale : aujourd’hui, il y a 150 millions d’européens qui vivent dans 10 pays où le smic est en-dessous de 50% du salaire médian. Cela n’est pas décent.
- Monsieur Bellamy, dans votre groupe au Parlement européen il y a la Hongrie de M. Orban qui a imposé 56 heures hebdomadaires de travail. Votre groupe est celui qui résiste le plus à l’Europe sociale.
- Il nous faut revenir dans le progrès technologique pour la 5G, l’intelligence artificielle grâce à une capacité industrielle en Europe comme on l’a vu sur les batteries pour voitures électriques. Seuls, on n’y arrivera pas.
- C’est un moment historique important pour l’avenir des Français. Je redis aux Français: ne pas voter aux élections européennes c’est risquer de se faire voler son avenir.
- Nous avons le choix : avancer vers une Europe de progrès, de protection, de liberté, ou laisser les populistes, les démagogues et les partis autoritaires prendre la main en Europe, détruire notre projet, combattre les libertés et le progrès. Ce n’est pas ce que je veux pour mon avenir ni pour celui des jeunes générations.
- Ceux qui cherchent à faire de ces élections une élection présidentielle au rabais commettent une faute majeure pour l’avenir de l’Europe. Ce qui va se passer dans l’Union européenne dans les années à venir est crucial parce que la marche du monde s’accélère, qu’il s’agisse de l’urgence climatique, des défis technologiques, du terrorisme. Face à cela, les Français auront le choix le 26 mai entre ceux qui veulent détruire le projet européen, ceux qui cogèrent l’Europe depuis vingt ans et qui sont donc responsables du statu quo actuel et ceux qui, comme nous, aiment l’Europe et veulent la changer, ceux qui, comme nous, pensent que si la France veut peser dans le monde, c’est à travers une Europe forte. Notre ambition, c’est de porter la voix de la France en Europe.
- Emmanuel Macron est le leader en Europe en termes de vision, il apporte une énergie nouvelle. Je suis fière de mener la liste qui soutient le président et je suis fière d’avoir son soutien.
- Le plus grand risque, c’est d’affaiblir la voix de la France. Emmanuel Macron fait ce qu’il dit, ce n’est pas quelqu’un qui se réfugie sous la table quand les moments sont difficiles. Depuis cinq ans, au Parlement européen, la voix de la France n’a pas porté parce que le premier parti de France était le Rassemblement national. Le président de la République exprime sa conviction. Nous avons le président le plus engagé sur la scène européenne depuis très longtemps, c’est une chance pour la France et les Français.
- Il y a une voix, une énergie française qui se fait entendre en Europe. C’est vrai qu’aujourd’hui ce n’est pas l’Allemagne qui dirige l’Europe seule: c’est une bonne chose pour les Français et cela n’a pas toujours été le cas par le passé. Ce qu’il faut, c’est que cela se traduise au Parlement européen, car aujourd’hui le groupe dominant est celui de la droite conservatrice, lui-même dominé par la CDU.
- [Les différences de salaires minimum dans L’UE] Ce n’est pas tenable, que dans un espace économique commun il ne doit pas y avoir de différences de salaires pareilles. Si les différences perdurent, les Français seront en permanence en concurrence avec des travailleurs à bas coût. Il faut agir sur ces disparités salariales, car un certain nombre de pays, notamment à l’est de l’Europe, ont atteint le quasi-plein emploi. Là-bas, beaucoup de travailleurs se sont expatriés parce que les salaires étaient trop bas par rapport à leurs qualifications. C’est le moment où il faut amener l’UE à dialoguer sur ce qu’est un niveau de salaire adapté à chaque pays. La France est le deuxième contributeur net au budget de l’UE. Des fonds européens sont massivement transférés vers d’autres pays, il doit y avoir des conditions de convergence sociale et fiscale à destination de ces pays-là. Nous ne diminuerons bien sûr pas le smic français. Ce que nous souhaitons, c’est que les ministres européens se réunissent pour parler du marché du travail, du niveau de vie et de la capacité à augmenter les salaires, avec la même exigence qu’ils le font sur les questions budgétaires. L’arme des fonds européens doit être utilisée. Nous ne pouvons être les naïfs de l’Europe, ceux qui acceptent de financer le dumping social ou le dumping fiscal de nos partenaires.
- Nous voulons remettre à plat Schengen pour sauvegarder la libre circulation. Mais pour cela, il faut s’assurer que tous les participants à Schengen exercent leurs responsabilités dans un contrôle effectif aux frontières extérieures de l’UE et assument leur part d’entraide, qui consiste soit à accueillir des réfugiés, soit à fournir des moyens pour le contrôle de la frontière ou la reconduite des migrants illégaux dans leur pays d’origine. Un pays qui ne respecterait pas ses devoirs au titre de Schengen devrait être suspendu et ne pas bénéficier de la liberté de circulation.
- Quand Bruno Le Maire a porté ce sujet de la taxation des géants du numérique au niveau européen, 24 pays de sont déclarés favorables, quatre ont dit non. Nous proposons de sortir de cette règle de l’unanimité fiscale, mortifère. Cela est possible sans modifier les traités.
- Concernant la banque européenne pour le climat, il ne s’agit pas de 1000 milliards d’euros d’argent public. Ce que nous proposons à travers cette banque, c’est d’orienter l’épargne privée. Souvenez-vous qu’en 1989, quand le rideau de fer est tombé, on a créé une banque, la Berd. Elle a remarquablement bien marché. Puisque nous sommes tous d’accord sur la priorité à donner à l’urgence climatique, mettons en place un instrument puissant afin de la financer. Nous proposons par ailleurs la fermeture de toutes les centrales à charbon à travers l’Europe et pas seulement en France. Nous veillerons aussi à consacrer 40 % du budget européen à la transition écologique.
- Notre liste porte un projet de progrès, de protection. Ce que nous voulons, c’est que l’Europe nous protège; ce n’est pas nous protéger d’une Europe qui nous ferait du mal. Ce que j’entends de madame Le Pen, de monsieur Bardella, sont des mots extrêmement durs qui ne reconnaissent pas ce que nous devons à la construction européenne. Tout, dans leur projet, du retour aux frontières nationales au recouvrement de la souveraineté monétaire, conduit à une sortie de l’UE. Qu’ils assument et le disent clairement aux Français.
- [Marine Le Pen] est allée à la rencontre de ce qui se faisait de moins fréquentable dans l’extrême droite européenne et a fait allégeance à Steve Bannon, dont le seul objectif est d’affaiblir et de diviser l’Europe. Les liens de ces nationalistes avec la Russie de Poutine sont très inquiétants. L’exemple du leader d’extrême droite autrichien Heinz-Christian Strache est en ce sens criant. Les masques tombent.
- François-Xavier Bellamy se revendique comme l’hériter de la droite Trocadéro. Je viens du centre droit, mais cette droite, ce n’est pas ma droite. Si j’ai rejoint Emmanuel Macron, c’est que je ne me reconnaissais pas dans le chemin pris par Les Républicains.
- Une dizaine de partis européens étaient présents lors de notre meeting à Strasbourg, le 11 mai. Certains sont aujourd’hui membres de l’Alde, dont le président actuel, Guy Verhofstadt, a annoncé la dissolution. D’autres ne le sont pas comme l’Italien Matteo Renzi, qui a manifesté son soutien dans une vidéo. On souhaite créer un groupe plus large avec des proeuropéens soucieux de démocratie et de faire progresser l’Europe.
- Le concept que nous portons est la capacité des armées européennes à planifier des opérations ensemble, à s’entraîner ensemble et à intervenir ensemble avec des matériels communs. Rien de cela n’existe actuellement. Il faut pouvoir aller plus loin et construire cette culture stratégique qui nous permet d’avoir une autonomie en Europe. Il y a la conscience forte que l’allié américain est devenu imprévisible et semble accorder moins d’importance qu’avant à l’Alliance atlantique. Aujourd’hui, nous avons besoin de développer des moyens militaires communs. On ne peut rester dans une Europe où il y a 20 types de navires, de chars, d’avions de combats différents. Cela rend difficile d’intervenir quand il y a une telle disparité de moyens. C’est aussi cohérent avec cette notion de préférence européenne que nous avons introduite dans le Fonds européen de la défense. Et cohérent dans notre envie de construire des champions européens.
- [Si la liste RN arrive en tête] Ce serait une mauvaise nouvelle pour les Français. Le RN a un bilan désastreux pour les Français. Il a voté ces cinq dernières années au Parlement européen contre la protection des frontières, la lutte contre le terrorisme, la limitation des émissions de CO2 des véhicules, l’égalité hommes-femmes et s’est abstenu sur l’encadrement du travail détaché.
- Les chiffres du chômage qui viennent d’être publiés montrent que les résultats sont là. Cela faisait dix ans qu’on n’était pas passés sous la barre des 9 %. La France a été désignée parmi les cinq pays les plus attractifs pour l’implantation des entreprises étrangères. Le pouvoir d’achat augmente. Je suis confiante dans la capacité du chef de l’État à poursuivre son action.

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole de la liste Renaissance)
- Ce soir alors que Jordan Bardella a porté un message de division, de rétrécissement de la France et de soumission de l’Europe, Nathalie Loiseau a rappelé avec clarté que la liberté, la protection et le progrès passent par l’Europe.
- Ce matin Marine Le Pen a menti aux Français: elle a affirmé qu’elle avait appris dans la presse que Steve Bannon était à Paris. Or deux de ses plus proches conseillers étaient dans la suite de M. Bannon au Bristol vendredi. Qu’y faisaient-ils?
- Contrairement à ce que dit Yannick Jadot, nous n’avons pas besoin d’un nouveau traité pour l’environnement. Pour réformer la PAC, changer les règles commerciales, ou durcir les normes contre la pollution de l’air tout cela nous pouvons le faire tout de suite
- Quand la majorité des candidats nous parlent de déclin Nathalie Loiseau rappelle qu’il Il nous faut revenir dans le progrès technologique pour la 5G, l’intelligence artificielle grâce à une capacité industrielle renouvelée en Europe.

Stanislas Guerini (délégué général)
- Parlons clairement aux Français dans cette élection: si la liste Renaissance n'est pas en tête le 27 mai, alors la France sera affaiblie en Europe. Le président sera moins fort pour porter la voix de la France. Battre sur notre propre terrain les nationalistes, ceux qui veulent détruire l'Europe, serait un élément fort de crédibilité vis-à-vis de nos partenaires. C'est pour la maison France que nous appelons les électeurs à voter et c'est vrai que cela fera une différence, même si elle est symbolique, si notre liste ne parvient pas à devancer celle du RN.
- Ce n'est pas notre faute si le Front National a gagné les dernières Européennes, avec 24 députés au Parlement. Pour un bilan absolument nul. Ce n'est pas nous qui avons inventé un axe nationaliste porté par Viktor Orban en Hongrie, qui irait du groupe conservateur du PPE au parti de Marine Le Pen. On ne dramatise pas. Nous vivons un moment historique. Ce n'est plus la situation des précédentes élections, où s'affrontaient des projets plus ou moins progressistes ou conservateurs. Nous sommes face à un choix entre la continuité du projet européen ou son démantèlement. Il y a un risque que les forces populistes s'unissent pour détricoter l'Union de l'intérieur. Alors que face à l'Amérique de Trump ou la Russie de Poutine, on n'en a jamais eu autant besoin d'Europe.
- Le Parlement Européen va profondément changer. On va sortir de la situation hégémonique où deux groupes, le PPE à droite et S&D à gauche, se partageaient le pouvoir. D'après les sondages, ils ne pourront plus gouverner seuls. Depuis plusieurs mois, nous œuvrons à la création d'une alliance entre les démocrates et libéraux européens (l'ex groupe ADLE) et un nouveau pilier des forces progressistes en Europe. Ce groupe sera le pivot d'une coalition au Parlement. Et la voix de la France sera beaucoup plus entendue. Nous ne serons pas dilués dans un groupe comme la droite française au sein du PPE mais au cœur d'une alliance qui partage nos positions.
- [Investir 1000 milliards d'euros dans la transition écologique] C'est possible. Il faut remobiliser des fonds européens publics vers la transition écologique mais aussi des fonds privés. L'investissement vert représente à peine 1 % de l'épargne privée. On peut aller plus loin. L'Europe s'est toujours construite en apportant une part de rêve. Elle a apporté la paix, le marché commun, l'emploi. Ces dernières années, on ne savait plus quel était le rêve européen. Elle doit s'emparer de l'urgence écologique.
[Taxer les GAFA] C'est tout sauf un vœu pieu. Nous avons la crédibilité de ceux qui ont fait. La France a instauré une taxe sur les géants du numérique qui va rapporter 500 millions d'euros cette année. On a voulu le faire avec nos partenaires européens et 23 pays y étaient favorables. Mais comme nos règles fonctionnent sur l'unanimité en matière de fiscalité, nous n'avons pas pu aller au bout. Il faut changer cette règle.
- Notre approche, c'est de dire: nous avons un marché commun et il faut conditionner son accès à certaines règles. Nous sommes arrivés au bout d'un système qui tolère le dumping fiscal et social. L'Europe verse des fonds structurels très importants aux pays de l'Union, notamment ceux d'Europe de l'Est. Ces aides doivent être conditionnées à une harmonisation fiscale et sociale, par le haut. On ne peut plus accepter que le salaire minimum aille de quelques centaines d'euros à 2 000 euros selon les Etats. Contrairement à une fake news véhiculée par le PS, notre projet de Smic européen est de pousser les pays ayant un salaire minimum à l'augmenter et pas de réduire le Smic en France.
- [Propositions contenues dans le discours sur l'Europe de Macron à la Sorbonne en 2017] 22 sur 49 sont déjà en œuvre. On a fait des pas de géants sur des sujets comme le travail détaché. Le principe " à travail égal, salaire égal " est acquis y compris dans le transport routier. Certes, il faut aller plus loin en imposant que les travailleurs détachés dans l'Hexagone payent les cotisations sociales françaises. Mais sans remettre en cause la liberté de travailler dans un autre pays de l'Union, comme le veut la France Insoumise. Une folie furieuse. Autre chantier, l'Europe de la Défense a plus avancé ces dix derniers mois qu'en cinquante ans. Et avec les Allemands, nous allons inventer le char du futur.
- Regardez la question du budget de la zone euro. Jusqu'alors, c'était un tabou. Aujourd'hui, le principe est acquis avec les Allemands. Nous avons fait bouger les lignes. Mais c'est vrai que l'Allemagne est dans une position de statu quo dûe à ses problèmes de politique intérieure. Angela Merkel n'est pas dans la position d'Emmanuel Macron, qui porte un leadership pour l'Europe. De nombreux leaders européens reconnaissent d'ailleurs que le mérite du président français, c'est de mettre un projet politique sur la table.

●UDI
Jean-Christophe Lagarde (président, tête de la liste Les Européens)
- L'Europe n'est pas le problème : c'est souvent une partie de la solution.
- L'Europe est en panne, mais ce n'est pas la première fois. La dernière fois, dans les années 80, Jacques Delors avait su la relancer avec des grands projets fédérateurs.
- L'Europe a 14 000 kilomètres de côtes, exactement comme les Etats-Unis. Sauf que pour protéger leurs frontières, les Etats-Unis dépensent 13 milliards quand l'UE dépense 320 millions ! Evidemment que ça ne peut pas marcher.
- Les eurosceptiques racontent n'importe quoi : l'Union Européenne ne gère pas les migrations, elle n'en a jamais eu le pouvoir ! Je pense justement que nous devrions gérer les migrations en commun.
- [Smic européen] C'est un gadget et c'est une chimère.
- [L'Europe n'est pas la France en grand] Je souhaite bon courage à Madame Loiseau pour aller voir les Suédois et leur imposer un SMIC national...
- [Travail détaché] Maintenir, en l'état actuel des choses, c'est une folie car les travailleurs détachés aujourd'hui, c'est une arme de destruction massive de l'idée européenne.
- Arrêtez de faire croire que la règle des 3% est une règle d'airain ! La règle des 3% n'a quasiment jamais été respectée par la France
- Nous sommes la seule liste qui propose un plan de financement pour augmenter le budget de la PAC
- J’aimerais comprendre les règles d’équité de LCI ?Ils choisissent qui peut débattre avec qui mais en plus le second débat n’a pas les mêmes limites de temps.. Que fait la serpillère qu’on appelle le CSA?Rien comme d’habitude... Elections volées!
- LCI a choisi les candidats contre le classement du CSA et sélectionné par les sondeurs. Résultat, cacophonie totale, et quand on est sérieux et qu’on a travaillé le sujet européen, on ne comprend rien... et subit les mensonges. Cette élection tourne à une mauvaise farce!

● Autres
Pascal Canfin (candidat de la liste Renaissance)
- La bataille fondamentale de dimanche, c’est de savoir si la France sera le rempart face à cette internationale de l’extrême droite.
-Si des pays ne jouent pas le jeu de la solidarité européenne, de la lutte contre le dumping social et fiscal, on mènera une bataille au Parlement européen pour leur couper deux choses : les fonds structurels et la libre circulation.
- Quand M. Bannon reçoit deux des plus proches conseillers de Marine Le Pen, ce n’est pas pour parler de la météo. Ce qu’a dit Marine Le Pen ce matin et qui a été révélé ensuite comme étant un mensonge, qu’est-ce que ça cache ?

► Union européenne
● Allemagne
FDP
Nous souhaitons utiliser les opportunités offertes par l'Europe pour une meilleure éducation, par exemple grâce à plus d'Erasmus, aux réseaux d'universités européennes et à une véritable liberté d'enseignement.

● Espagne
Luis Garicano (Ciudadanos, tête de liste aux élections européennes)
- Nous devons réduire la bureaucratie. Un autre problème est qu’il existe des pays de l’Union européenne qui permettent aux entreprises technologiques de ne pas payer d’impôts. Nous devons lutter contre le dumping fiscal.
- Nous devons rattraper nos investissements dans le numérique et en matière d’intelligence artificielle. Nous avons besoin de plus de compétences numériques.
- L'Europe n'a pas fait son travail en matière de création d'emplois et ses citoyens ne se sentent pas en sécurité face aux menaces mondiales.
- La Chine a eu tort. À mesure qu’il avance, il s’agit d’un pouvoir plus fermé, doté de moins de droits. Nous devons avoir une attitude différente et exiger beaucoup plus.

● Italie
Francesca Puglisi (Partito democratico, candidate aux élections européennes)
Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir, car le destin d’un continent est en jeu. Ne le donnons pas aux nationalistes dangereux, aux amis des néonazis et aux bellicistes.

● Royaume Uni
Ed Davey (Liberal democrats, député)
4 derniers jours: le meilleur pour tous les militants! Les maths électorales suggèrent jusqu’à 16 députés Lib dems si tout le monde se prononce. Les sondages suggèrent que nous avons une longueur d’avance sur les travaillistes.


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