mardi 16 février 2021

Propos centristes. France – Sahel, développement et lutte contre le terrorisme; loi sur les respect des principes républicains; loi climat et résilience; aides aux jeunes; le danger Marine Le Pen; France relance…

Voici une sélection, ce 16 février 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- La stabilité au Sahel est cruciale non seulement pour les populations sahéliennes, mais aussi pour notre sécurité et celle de l'Europe. C'est le sens de notre engagement. Depuis 2014, la France est engagée au Sahel. Elle l'est à la demande et aux côtés du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, devant la détermination des terroristes à frapper les populations, à faire reculer les États, à créer le chaos.
Il y a un an, le constat de la situation au Sahel était critique. Les États de la région sortaient fragilisés des attaques menées par les groupes terroristes contre les populations et des crises humanitaires qui en résultaient. Un nouveau tournant était indispensable. Il y a un an, à Pau, nous avons fixé un cap : renforcer les capacités militaires sahéliennes, accroître notre emprise contre le terrorisme, consolider le retour des États dans toutes les régions libérées et assurer une politique de développement pour les populations.
J'avais appelé à une implication européenne plus importante au Sahel : nous y sommes. La force européenne Takuba est désormais sur le terrain et le nombre de partenaires augmente. Il y a une prise de conscience des enjeux sahéliens et une volonté commune d'agir.
Au prix de lourds tributs, mais par le courage indescriptible de nos militaires conjugué à celui de leurs frères d'armes sahéliens et à une intervention plus importante de nos partenaires européens, les résultats sont là.
Grâce aux formations des forces armées sahéliennes par l'Union européenne, grâce aussi au soutien en équipements par l'Union européenne et les États-Unis, les résultats sont là.
La Coalition pour le Sahel est aujourd'hui plus forte.

- Au Sahel, les résultats sont là. Nous, Européens, nous mobilisons plus largement. Nous, membres de la Coalition pour le Sahel, conjuguons tous nos efforts derrière une dynamique collective pour et avec les populations.

- Il n’y a pas de stabilité possible au Sahel sans solutions durables pour les populations. C’est pourquoi, l'aide au développement est essentielle. Avec des actions pour l'économie, l'éducation ou encore la santé, les résultats sont là.

- Heureux que nous ayons eu ce premier entretien avec la vice-présidente Kamala Harris! Avançons ensemble sur tous les défis auxquels nous sommes confrontés: le climat, l'égalité des sexes, les crises régionales et notre coopération spatiale avec (espérons-le) une nouvelle étape ce jeudi avec l'atterrissage de Perseverance sur Mars!

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

- [Traite des êtres humains] C'est une question majeure, qui confirme totalement l'engagement de la France.

- Le Sahel est au cœur des priorités géographiques et thématiques de la Loi développement solidaire.

- Le développement du Sahel passe aussi par la Grande muraille verte. Un nouvel élan pour la transition agroécologique. Des perspectives d’avenir pour les populations. Les réponses aux défis de demain se trouvent aussi au Sud.

- L’Alliance Sahel, c’est la solidarité internationale au plus près des besoins des populations. La France est fière d’y contribuer : accès à l’eau potable pour 5000 Nigériens, 1000 foyers burkinabè raccordés à l’électricité, 43 ouvrages hydrauliques au Mali.

- Les crises au Sahel engagent la sécurité des Français et des Européens. Avec Barkhane et Takuba, nous combattons la menace terroriste aux côtés du G5 Sahel. Avec l’Alliance Sahel et la Loi développement solidaire, nous inscrivons le retour à la stabilité dans la durée.

- Ravi d’avoir pu m’entretenir cet après-midi avec John Kerry, Envoyé spécial pour le climat du Président Biden afin de relever ensemble les défis qui  nous attendent en 2021 sur le changement climatique. Mobilisés pour Glasgow !

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Demain, avec la loi climat et résilience, nous interdirons la mise en location de passoires énergétiques. Nous sortirons plus d’1,5 millions de foyers en location de la précarité énergétique.

- Demain, avec la loi climat et résilience, nous augmenterons significativement le nombre de collectivités proposant chaque jour un repas végétarien. Nous proposerons plus de menus végétariens dans les cantines publiques.

- Le plastique ne doit plus être automatique ! C'est signé ! 50% des emballages livrés sans plastique à usage unique d’ici 2022 puis 70% en 2023. Fin de la livraison systématique de couverts/sauces dès le 1er mars 2021. Lancement de 12 expérimentations de réemploi. 100% d’emballages recyclables au 1er janvier 2022. La signature de cette charte, c’est aussi l’occasion de marquer le premier anniversaire de la loi antigaspillage. Une loi qui va changer nos vies en nous faisant sortir du tout plastique et du tout jetable !

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- Une expérience d’engagement extraordinaire pour les jeunes: Le Service National Universel!

- Le gouvernement a pris des mesures générales pour le sport, et des mesures particulières pour le sport amateur et le sport des enfants. Ce que nous voulons, c'est que tous les jeunes pratiquent le sport.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

Tirons les leçons de cette crise qui a montré des lacunes industrielles inacceptables. Nous le faisons au niveau national avec France relance. Faisons-le aussi au niveau européen. Faisons de l'Europe une puissance industrielle indépendante et technologique.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

- Nous avons besoin de plus d'interopérabilité entre nos forces armées et de resserrer la coopération entre nos industries de défense. Parfois, il semble que nous sommes en compétition au lieu de coopération. Le futur système de combat aérien [FCAS] est le programme du siècle.

- La meilleure façon de surmonter les problèmes entre la France et l'Allemagne est d'agir plus que de discuter - planifier ensemble, être ensemble sur le terrain, partager les capacités est probablement le meilleur moyen de résoudre bon nombre des problèmes auxquels nous sommes confrontés. En fin de compte, ce qui est important, c'est: avons-nous une analyse commune des menaces croissantes ou non? Le 1er pilier de la boussole stratégique, qui a été réalisé par la présidence allemande du Conseil de l'UE l'année dernière, constitue une base solide.

- Échanges avec mes homologues suédois, estonien et tchèque, nos partenaires de la Task Force Takuba, et mon homologue britannique au sujet du sommet de N’Djamena : l'occasion d'évoquer notre stratégie et nos efforts communs au Sahel contre les filiales locales de Daech et Al-Qaïda. Ces pays font partie de ceux qui incarnent l’Europe de la défense au Sahel : en déployant des militaires au sein de la Task Force Takuba ou bien des hélicoptères lourds de transport, ils luttent au quotidien contre le terrorisme.

- Notre sécurité est de plus en plus en jeu dans la région indo-pacifique. Il est temps de réfléchir à la convergence et aux lignes directrices de l’Union européenne. Nous devons protéger le droit maritime et la liberté de navigation dans la région.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Le projet de loi visant à conforter le respect des principes de la République a été largement adopté par l’Assemblée nationale. C’est une loi qui fera date, une loi pour l’avenir, avec un seul objectif : défendre les valeurs de la République !

- S’attaquer à un maire, c’est s’attaquer à la République. Le gouvernement protège les élus de la République quelle que soit leur couleur politique.

- En France, il y a des droits mais il y a aussi des devoirs. Devoir de respecter l’uniforme. Devoir de respecter l’autorité. Devoir de respecter la loi.

- Marine Le Pen vit des problèmes, elle ne veut pas les résoudre... Je ne la banalise pas, je montre qu'elle n'est pas bonne pour gouverner le pays.

- La loi confortant le respect des principes de la République renforce la liberté de culte et apporte des réponses concrètes au repli identitaire et au développement de l’islam radical.

- Les policiers et les gendarmes ne sont pas des fonctionnaires comme les autres. Ce sont des urgentistes qui interviennent toujours dans des moments difficiles là où la société a échoué. Nous leur devons un respect supplémentaire.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- En tant qu’ingénieure, en tant qu’ancienne préfète de Région, qu'ancienne cheffe d’entreprise et en tant que ministre aujourd’hui, je mesure le chemin qu'il reste à parcourir pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Mon engagement est total pour y parvenir.

- Il faut mieux prendre en compte la situation des femmes qui occupent les métiers « de la 2ème ligne ». Les aides à domicile, les caissières, les personnels d’entretien, qui sont souvent des femmes, méritent plus de reconnaissance. Nous y travaillons avec les partenaires sociaux.

- Compte tenu des incertitudes liées à la crise, nous avons décidé de prolonger les aides massives mises en place pour protéger les entreprises et les salariés.

- L’aide exceptionnelle créée en novembre pour les travailleurs précaires est prolongée jusqu’en mai 2021. Plus de 400 000 personnes ont d’ores et déjà bénéficié de cette garantie de revenu minimum de 900 € net par mois.

- Les taux actuels d'activité partielle seront prolongés jusqu'à fin mars : 0 reste à charge pour les secteurs les plus touchés par la crise, 15% pour les autres. Nous resterons mobilisés pour protéger les emplois et les entreprises aussi longtemps que la crise le nécessitera.

- Les conditions d'entrée en Garantie jeunes vont être assouplies. En 2021, 200 000 jeunes en difficulté pourront bénéficier de cet accompagnement vers l'emploi. C'est un enjeu majeur d'égalité des chances.

- L’année 2020 a été historique pour l’apprentissage. Pour la première fois, nous avons passé le cap des 500 000 contrats signés dans l’année. Ce sont des résultats inespérés en temps de crise. Ils s’expliquent notamment par les dispositifs d’aide à l’embauche du plan «1 jeune, 1 solution» que nous avons mis en place pour encourager le recrutement des apprentis. Les employeurs peuvent bénéficier d’une aide de 5000 à 8000 euros pour l’embauche d’un apprenti. Les entreprises s’en sont massivement saisies car grâce à ces primes, l’État prend en charge la quasi-totalité du salaire de l’apprenti pendant un an. En tout, plus de 400 000 primes ont été demandées en 2020. Le dispositif va être prolongé jusqu’à fin mars et nous réfléchissons, avec les organisations patronales et syndicales et les acteurs de l’apprentissage à la façon dont nous allons l’adapter pour que 2021 soit également un grand succès. Il ne faut pas que cette réussite soit l’exception mais devienne la norme.

- Les secteurs qui embauchent traditionnellement beaucoup d’apprentis, comme l’artisanat, le BTP et l’industrie, se sont maintenus. Il y a aussi eu un développement très important dans le domaine du commerce et des services. Beaucoup d’entreprises, qui n’avaient auparavant pas le réflexe de l’apprentissage, ont embauché grâce au dispositif que nous avons mis en place. Il y a eu une prise de conscience de l’intérêt de ces formations par les entreprises. C’est une voie intéressante pour les jeunes car ils peuvent se former au plus près des besoins des entreprises et découvrir le monde professionnel, ce qui leur permet, la plupart du temps, de trouver un premier emploi beaucoup plus facilement.

- Nous avons allongé le temps que les apprentis pouvaient passer en formation sans avoir trouvé leur alternance: il était auparavant de trois mois, il est désormais à six. À ce jour, il reste encore 20 000 jeunes en formation en apprentissage qui n’ont pas trouvé d’entreprise. Nous les avons identifiés et nous nous mobilisons pour leur venir en aide. J’ai demandé aux préfets de réunir les acteurs locaux de l’emploi et de la formation pour que nous trouvions des entreprises à ces jeunes.

- Les jeunes diplômés ont souvent déjà choisi leur projet professionnel. Ils n’ont pas forcément envie de recommencer une formation mais souhaitent trouver un emploi. Avec la crise, cela peut effectivement prendre plus de temps. C’est pourquoi, dans le cadre du plan «1 jeune, 1 solution», nous soutenons le programme «Objectif 1er Emploi» de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). Un conseiller les accompagne et les aide à trouver leur premier emploi. Ces jeunes peuvent également bénéficier d’une aide financière pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois s’ils en ont besoin. En outre ceux qui étaient boursiers dans l’année universitaire 2019-2020 peuvent bénéficier d’une aide de Pôle emploi pendant quatre mois, équivalent à 70% de la bourse qu’ils touchaient pendant leurs études, plus 100€ s’ils ne vivent pas chez leurs parents. Enfin, pour les jeunes diplômés qui voudraient se réorienter, le choix de reprendre une formation en apprentissage peut effectivement aussi être une solution.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

La République est chez elle dans les Universités. Je fais confiance aux scientifiques pour que les libertés académiques soient garanties partout. Ils peuvent compter sur moi. Oui, je vais demander à ce que ayons un travail d'analyse des courants qui traversent nos établissements.

- Ces agressions sexuelles se produisent dans tous les milieux. Selon une enquête datant de 2018, «Violences et rapports de genre», nous savons que le milieu de l’enseignement supérieur et de la recherche n’est aucunement épargné par les violences sexistes et sexuelles. Il s’agit, dans la grande majorité des cas, d’agressions entre étudiants, souvent à l’occasion de soirées et de week-ends d’intégration. Cela se joue surtout en début d’année universitaire, vers septembre et octobre. D’autres font part de violences sexistes.
Dans 90 % des cas, les victimes en parlent à leurs camarades, seuls 10 % en parlent à leurs enseignants et 3 % à la direction de l’établissement. C’est la raison pour laquelle j’avais créé cette année-là des cellules de veille avec une personne identifiable au sein de chaque institution, pour que les victimes sachent vers qui se tourner si besoin. Il s’agit ensuite de les accompagner psychologiquement et de les inciter à porter plainte.

Depuis deux ans, plusieurs cas d’«article 40» ont été remontés, mais beaucoup de jeunes n’osent pas parler. Ils ont souvent peur d’être ensuite réduits à leur statut de victimes, éprouvent de la peur, de la honte.

 

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

Grâce à France relance, ce sont 7.000 km de haies supplémentaires qui seront plantés sur notre territoire d’ici 2022 !

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

- La fonction publique a été pendant des décennies le moteur de l'ascenseur social. Elle peut et doit le redevenir. Ce gouvernement travaille à ce que ce soit le cas après des décennies de grands discours.

- S'attaquer à un agent public, même en ligne, c'est attaquer la République. Nous renforçons leur protection et luttons contre le "pas de vagues". Nos agents publics sont les héros des valeurs républicaines. Nous leur donnons les moyens de faire respecter la laïcité dans les services publics, partout, et tout le temps.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- C’est la première fois qu’un Gouvernement tout entier est mobilisé avec les associations, les entreprises et la société civile sur ce sujet important que sont les violences conjugales. C’est pourquoi, dès ma prise de fonction, j’en ai fait une priorité et j’ai réuni les onze groupes de travail interministériels ainsi que les associations de lutte contre les violences faites aux femmes. Notre objectif principal étant d’obtenir des résultats concrets en la matière. Des vies humaines sont en jeu et nous ne pouvons réussir qu’à moitié. En 2020, sur 106 homicides conjugaux, 90 sont des féminicides, contre 146 en 2019. Cette baisse est encourageante mais un féminicide est et restera toujours un féminicide de trop. La lutte contre les violences faites aux femmes constitue une priorité du Président de la République et de son Gouvernement. Sur les 46 mesures qui en ont découlé du Grenelle, 100% sont aujourd’hui engagées, 28 ont été complétement mises en œuvre à ce jour et 18 sont en cours de réalisation.  Parmi celles que nous avons mises en place au cours des six derniers mois, je pense notamment aux bracelets anti-rapprochement, déployés désormais sur tout le territoire. Il s’agit d’une disposition qui a fait ses preuves en Espagne et que nous concrétisons avec le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. Je pense également aux 18 centres de prise en charge et d’accompagnement des auteurs de violence qui ont vu le jour en 2020, auxquels s’ajouteront 12 autres centres en 2021, dans l’Hexagone et les territoires ultra-marins.  Par ailleurs, nous comptons créer 1 000 places d’hébergement supplémentaires pour les victimes en 2021, en plus des 6 572 places dédiées aux femmes victimes de violences présentes sur l’ensemble du territoire. Il s’agit d’un engagement important que nous portons avec Emmanuelle Wargon. 

- Concernant la lutte contre le système prostitutionnel, un comité interministériel de suivi de la loi du 13 avril 2016 s’est réuni le 15 février. L’objectif est de créer davantage de commissions départementales de lutte contre la prostitution afin de couvrir l’ensemble du territoire et d’augmenter le nombre de personnes inscrites dans les parcours de sortie de prostitution. Pour lutter contre les mutilations sexuelles féminines, le Gouvernement a lancé un Plan national. Le premier comité interministériel de suivi s’est réuni le 8 février. Je me suis assurée que l’ensemble des mesures avancent et soit effectives pour les jeunes filles et les femmes. Les mutilations sexuelles féminines sont un fléau qui touche de trop nombreuses jeunes filles et femmes en France et dans le monde, face auxquelles nous n’avons pas le droit de détourner le regard. Il s’agit d’un combat collectif qui nécessite un travail en synergie des services déconcentrés de l’État et des associations. Le 6 février dernier, lors de la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, je me suis rendue auprès de l’association « Excision, parlons-en ». Loin des idées préconçues, ces femmes victimes de mutilations sont en réalité de véritables battantes. Enfin, j’ai signé récemment une convention de partenariat entre mon ministère et l’association des droits des femmes « Women Safe ». En pointe sur ce sujet, la France s’engage aussi au niveau international à travers sa diplomatie féministe résolue conduite par Jean-Yves Le Drian à l’ONU notamment pour lutter contre les mutilations sexuelles féminines. Dans le cadre du Forum Génération Égalité, qui se tiendra cet été à Paris, la France s’engage tout particulièrement sur l’autonomie corporelle et les droits en matière de santé reproductive et sexuelle. 

- Si on m’avait dit il y a trente ans, lorsque j’ai débuté ma carrière professionnelle, qu’en 2021 une seule femme serait à la tête des quarante plus grandes entreprises françaises, je n’y aurais pas cru une seule seconde. Il s’agit d’une véritable anomalie qui constitue un miroir grossissant des inégalités qui subsistent entre les femmes et les hommes dans le monde professionnel et je vais être « cash » : je déplore que le CAC 40 demeure un « club de mecs en costumes gris » d’où les femmes restent exclues malgré leurs compétences et leur valeur ajoutée prouvée au sein des entreprises. Si la loi Copé-Zimmermann nous a permis d’opérer un bond spectaculaire au sein des conseils d’administration, faisant de la France la championne d’Europe en la matière, les enjeux résident désormais au sein des instances de direction. Car soyons lucides: l’effet « domino » espéré n’a pas eu lieu. Nous devons y remédier, et ce tout au long de la chaîne de cadre dirigeant. Aujourd’hui, avec Bruno Le Maire, Élisabeth Borne et la majorité parlementaire, nous sommes résolument déterminés à avancer plus vite et plus fort sur ce sujet. En d’autres termes, je plaide pour des quotas dans les instances de direction et je serai favorable à toute proposition de loi qui irait dans ce sens. Demander la parité, ce n’est pas quémander la charité. Il s’agit d’un enjeu de justice sociale ainsi que d’un atout compétitif. 

- Les lois font bouger les lignes mais elles ne suffisent pas. Le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes doit être également mené dans les « esprits ». Car la matrice des inégalités puise sa source dans des stéréotypes de genre, si profondément ancrés dans notre vie quotidienne, qu’ils en deviennent insidieux, invisibles et assignent les jeunes filles et les femmes sans même parfois qu’elles en aient conscience. Ces stéréotypes sont un fléau mais pas une fatalité. Je suis convaincue que l’on peut enrayer cette machine à fabriquer des inégalités et cela doit commencer dès le plus jeune âge. Avec Jean-Michel Blanquer, nous sommes déterminés à insuffler la culture de l’égalité à tous les enfants et leur permettre d’« apprendre à désapprendre ». Car cloîtrer les filles et les garçons dans des rôles conçus à l’avance revient à limiter les potentialités de chacune et chacun. Une ségrégation qui a des conséquences tout au long de la vie et dans tous les domaines : sur l’orientation scolaire comme dans le monde du travail.

- Le Président de la République l’a réaffirmé dans son discours au Panthéon pour les 150 ans de la République, « l’égalité des chances n’est pas encore effective » aujourd’hui, en France. Je partage ce constat. Pour de multiples raisons, qui tiennent autant à notre Histoire qu’aux politiques publiques menées depuis plusieurs décennies, l’égalité reste un principe et non une réalité pour bon nombre de nos concitoyens. La promesse d’égalité s’est peu à peu lézardée sous le poids de la progression des inégalités. Or, cette promesse doit trouver des traductions concrètes dans la vie des gens et cela commence par l’éducation. C’est le sens des annonces qu’a exprimées Emmanuel Macron à Clermont-Ferrand le 8 septembre dernier, en créant un internat d’excellence par département d’ici 2022, en permettant à 200 000 collégiens et lycéens de bénéficier du dispositif des « Cordées de la réussite », en passant dès l’an prochain à 80 campus d’excellence et en mettant en place des aides exceptionnelles pour l’emploi à travers le Plan « 1 jeune, 1 solution ». C’est également le sens des investissements massifs annoncés par le Premier ministre lors du Comité interministériel des villes, le 29 janvier dernier. Malgré la double crise sanitaire et économique que nous traversons, l’égalité des chances ne passera pas au second plan. Bien au contraire, ce doit être le fil rouge de la fin du quinquennat. Notre jeunesse n’est pas abandonnée. L’annonce du Président de la République de proposer à tous les étudiants deux repas par jour à un euro jusqu’à la fin de la crise sanitaire va dans cette direction. Dans ce sillage, les cinq millions d’euros que nous avons débloqués avec Olivier Veran pour lutter contre la précarité menstruelle qui touche près de deux millions de femmes en France est aussi une mesure d’égalité des chances en plus d’être un enjeu de dignité et de santé pour les personnes menstruées.

- Je considère que l’égalité des droits, c’est avant tout l’égalité des choix. N’oublions pas que derrière les statistiques froides, les discriminations affectent la vie de millions de nos concitoyens et, par ricochet, minent notre cohésion sociale. Parce qu’elles assignent, parce qu’elles enferment et surtout parce qu’elles blessent ce qu’il y a de plus profond en nous, ces discriminations créent du ressentiment. Et ce ressentiment est un poison dans la « France plurielle » dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Un poison qui fait le lit des extrêmes de tous bords. Un poison qui donne corps à toutes les radicalités. Au bout du compte, ces discriminations qui créent des injustices individuelles minent, par effet domino, notre cohésion sociale et abîment notre pacte républicain. Et nous devons tout faire pour que notre République reste unie. Dans ce contexte, suite à l’engagement pris par le Président de la République en décembre dernier, j’ai lancé la semaine dernière la plateforme de signalement et d’accompagnement des victimes de discriminations confiée au Défenseur des droits. Ce nouveau service permettra – en lien étroit avec les associations de lutte contre les discriminations – d’apporter une réponse efficace, rapide et gratuite à ces injustices qui se manifestent dans tous les interstices de notre société : dans l’emploi, dans l’accès au logement, à la santé, au financement bancaire, à l’école, etc. Les victimes ou témoins de discriminations peuvent appeler le 39 28 du lundi au vendredi de 9h à 18h ou se rendre sur : www.antidiscriminations.fr. L’égalité des chances, qui est au cœur des missions de mon ministère, c’est l’égalité des choix ; une égalité qui ne saurait être bridée en raison des discriminations. L’ensemble du Gouvernement, autour de Jean Castex, est déterminé à enrayer ce fléau. Dans ce sillon, suite à l’engagement du Président de la République, nous lancerons prochainement avec Marc Fesneau une consultation citoyenne sur les discriminations. L’objectif de cette consultation sera de donner la parole aux Français et recueillir des propositions concrètes pour compléter les dispositifs déjà déployés en faveur de l’égalité des chances et de la lutte contre les discriminations. Enfin, parce que la diversité de notre « France plurielle » doit pouvoir s’exercer pleinement dans tous les domaines et à tous les échelons de notre société, je propose de créer un Index de la diversité. Un outil de mesure qui permettra d’établir une photographie du niveau d’inclusion d’une organisation, publique ou privée, afin d’y apporter des solutions. Car il ne peut subsister dans notre République d’égalité à plusieurs vitesses.

- Comme l’a affirmé le Président de la République, à travers « Me Too Inceste » ou « Me Too Gay » : « la honte, aujourd’hui, change de camp ». C’est une réelle avancée pour notre société. Une avancée permise par la nouvelle génération, dans le droit fil des « suffragettes » et des « 343 salopes » qui ne veut plus concéder la moindre place à l’impunité. Nous ne pouvons que nous en réjouir et nous devons continuer à avancer dans ce combat. Et permettez-moi de profiter de la tribune que m’offre votre média pour m’adresser directement aux victimes de violences sexistes et sexuelles : « nous vous écoutons, nous vous croyons ». En matière d’inceste, je considère qu’il n’y a jamais de consentement. C’est pourquoi, je soutiens Éric Dupond-Moretti et Adrien Taquet dans leur volonté de fixer le seuil de consentement à 18 ans. Personne ne pourra dire qu’un mineur était d’accord. Concernant les crimes sexuels sur mineurs, comme l’a déjà affirmé Adrien Taquet, je suis totalement favorable à condamner tout acte sexuel sur un mineur de moins de 15 ans. 

- Je me réjouis que, pour la première fois, une femme accède à la vice-présidence des États-Unis. La personnalité, les parcours personnel et politique de Kamala Harris constituent un formidable message d’espoir pour les jeunes filles et les femmes américaines voire au-delà.  En France, nombreuses sont les femmes ou les hommes issus de la diversité à avoir occupé des fonctions éminentes dans notre République. Je pense par exemple à Sibeth N’Diaye, Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, Azzouz Beggag, Kofi Yamgnanne, George-Pau Langevin, Rachida Dati mais aussi, si l’on remonte plus loin, à Léopold Sédar Senghor ou à Félix Houphouët-Boigny qui furent ministres sous la IVème République ainsi qu’à Gaston Monnerville, président du Sénat et deuxième personne de l’État pendant dix ans à l’aube de la Vème République.  Néanmoins, si nous vivons aujourd’hui dans une « France plurielle », les personnes issues de la diversité demeurent insuffisamment représentées en politique mais aussi dans les médias, au cinéma ou dans les mondes économique et culturel. Cette réalité renforce l’exigence que je m’assigne dans mes fonctions parce que j’ai conscience du regard que l’on peut porter sur moi en tant que femme noire et des attentes que je peux susciter.    Néanmoins, je ne veux pas ériger ma couleur de peau en horizon indépassable, bien au contraire. À la différence du modèle anglo-saxon, la République transcende les origines sociales, les couleurs de peau, les orientations sexuelles, les croyances ou l’identité de genre. Elle ne voit en nous que des citoyennes et des citoyens. Ce creuset républicain est, à mes yeux, le meilleur chemin vers l’émancipation et vers l’égalité. La couleur de peau ne doit être ni une qualité ni un défaut, mais seulement un attribut. Pour paraphraser René Maran, Prix Goncourt guyanais en 1921, je veux être une « femme pareille aux autres ».

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- La réforme dont l’OMC a besoin pour : redevenir l’instance de régulation incontestée des échanges mondiaux, mettre le développement durable au cœur du commerce mondial. Pour assurer une concurrence mondiale plus loyale. Pour contrer les subventions massives de certains Etats et les déséquilibres qui en découlent. Pour dépasser le blocage de l'organe d'appel et éviter que les Etats ne se fassent justice eux-mêmes.

- Avec la Nouvelle-Zélande, nous partageons la même conviction que les règles du commerce mondial doivent mieux intégrer nos exigences environnementales.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

Nous devons soutenir les jeunes dans cette période difficile. J'annonce une aide à l'installation de 1000€ aux jeunes actifs qui viennent de décrocher leur premier emploi.

Le projet que Marine Le Pen porte pour le pays est un projet de division, un projet de haine, un projet contre une partie des Français. Et c'est cela que moi, je combats"

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

- [Réforme des APL] Nous n'avons pas modifié les règles d'accès aux droits, nous n'avons pas changé les barèmes, nous n'avons pas modifié les critères de calcul. Cette réforme est juste.

- Avec le Brexit la France a su être attractive pour la place financière, entraînant un mouvement de relocalisations à Paris. En 2020 la taxe sur les transactions financières a atteint un rendement record de 1,785Md€, en hausse de 340M€ par rapport à 2019.

- Les prêts garantis par l’Etat et le fonds de solidarité sont des dispositifs efficaces, que nous avons optimisés.

- Pour les saisonniers, nous avons prolongé le dispositif d'aide spécifique.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

[France relance] 492 projets sont soutenus au titre des fonds de modernisation dédiés aux filières automobile et aéronautique. 84% des entreprises sont des PME ou ETI. Plus de 431 millions d’€ de soutien de l’Etat pour plus d’un milliard d’€ d’investissements.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

Protéger ceux qui nous protègent : une des priorités du ministère de l’Intérieur.

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)

Il ne faut céder ni à l’angélisme ni à la diabolisation de Trappes. Oui les réseaux séparatistes existent mais ils ne sauraient réduire Trappes à cette image.

 

Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)

- Il nous faut faire émerger de nouvelles solidarités et bâtir une société dans laquelle les personnes âgées prennent toute leur place.

- Face à l’ampleur de la tâche et devant la beauté de l’objectif, je suis à la fois enthousiaste et déterminée. Lutter contre l’isolement des personnes âgées est un des fils rouges de mon action : il nous faut faire émerger de nouvelles solidarités, et bâtir une société dans laquelle les personnes âgées prennent toute leur place. Une société qui permet d’encourager les solidarités de proximité et de développer le lien intergénérationnel.

 

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)

- [Difficultés du secteur du thermalisme] Depuis le début de la crise, nous travaillons pour mettre fin à un certain nombre de trous dans la raquette. (...) Nous en sommes aujourd'hui à 75 millions d'euros de soutien.

- [Passeport vaccinal] C’est prématuré. Ce choix génère un questionnement éthique. Cela reviendrait à instaurer une sorte de discrimination entre ceux qui ont le droit de se déplacer et ceux qui n’en ont pas le droit.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- L’Europe que nous sommes en train de construire n'est pas ultra-libérale. C’est l’Europe du plan de relance de 750 milliards €, de la Banque centrale européenne qui protège nos emplois, de la régulation des grandes plateformes numériques.

- L’Union européenne n’est plus un simple marché. Elle change sous l’impulsion de la France ! Ce n’est pas l’Europe de l’austérité. La réponse à cette crise a marqué des avancées que nous ne pouvions pas imaginer il y a quelques mois.

- [Vaccins covid19] Au Royaume-Uni, c’est une stratégie d’accélération en prenant plus de risques. En Europe, tant que la vaccination monte en puissance, on a deux piliers dans notre stratégie : la précaution - distanciation, couvre-feu… - et la vaccination.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Un texte pour la République, un texte qui réaffirme nos valeurs, un texte pour notre vivre-ensemble. La loi sur les principes républicains est adoptée en première lecture.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)

[L’économie sociale et solidaire] Cette économie, qui remonte à plusieurs siècles, s’est structurée en parallèle de la révolution industrielle en portant les valeurs humanistes françaises, héritées des Lumières. Les mutuelles, dès le XVIIIe siècle, et malgré leur interdiction par la loi Le Chapelier de 1791, se sont inscrites comme des acteurs économiques à part entière et incontournables. Au travers de notre histoire sociale et collective, elles ont prolongé l’action de l’État avec un modèle qui n’était pas conçu seulement sur la recherche du profit. Si je devais résumer, l’ESS est fondée sur les valeurs humaines et de solidarité, davantage que sur la seule valeur lucrative. (…) Forte de ce passé, la France est reconnue comme étant pionnière sur ces sujets. Elle a ainsi ouvert la première épicerie solidaire au monde, à Lyon, en 1835. Aujourd’hui, l’ESS représente plus de 10 % du PIB français et 14 % des emplois. En 2014, avec la loi Hamon, des formes modernisées de coopératives ont été reconnues, avec les sociétés coopératives d’intérêt collectif et les coopératives d’activité et d’emploi. Plusieurs pays européens regardent ces réussites françaises et, parfois, les dupliquent. 2021 est une année importante car l’Union européenne doit dévoiler, au second semestre, son plan d’économie sociale et solidaire. La France nourrit ce projet depuis plusieurs mois en défendant l’idée de « contrats à impact ». Ils permettent de développer par l’investissement privé des projets portés par des acteurs de l’ESS qui ont fait leurs preuves localement, l’État jouant le rôle de garant. L’ESS n’est pas une simple économie de la réparation ou une économie de seconde catégorie. Elle est capable de porter des projets d’ampleur et joue d’ailleurs un rôle majeur dans la relance suite à la crise due à la pandémie de Covid-19. Non seulement parce que le consommateur et le citoyen veulent donner un sens à leur emploi, mais aussi parce que les épargnants cherchent désormais à investir dans des entreprises ayant un impact social et environnemental tangible. Aujourd’hui, il y a tout un pan d’activités qui allient le sens et la rentabilité. La mobilisation de l’épargne des Français au service de projets solidaires et rentables progresse, notamment grâce au livret de développement durable et solidaire. Les gestionnaires d’actifs, les banques, la plupart des acteurs financiers accompagnent cette évolution majeure.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

L'émancipation économique des femmes est un sujet central sur lequel la majorité mène une action globale et engagée.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

Nous venons d'adopter la loi sur les principes républicains et je suis fier d'avoir voté pour ce texte de protection de nos libertés. Il met fin à trop de renoncements et nous donne des moyens pour défendre la laïcité et notre modèle républicain.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Partout où la République est menacée, nous répondons présents. Renforcer la laïcité. Refuser les comportements hostiles à la République. Réaffirmer nos valeurs. Avec la loi sur les principes républicains, nous avons voté un texte de liberté.

- Jamais une victime ne doit se taire. Sur la question de l’inceste, la parole se libère. A nous d'agir pour qu'elle soit entendue et que ces actes ne puissent plus se reproduire. C'est ce que nous ferons dans les prochaines semaines avec un texte pour mieux protéger les mineurs.

 

Laetitia Avia (porte parole)

Historique ! Aujourd’hui, Ngozi Okonjo-Iweala est devenue la première femme et la première personnalité africaine à la tête de l'Organisation Mondiale du Commerce. De quoi être doublement fière !

 

► Autres

● Organisations centristes
Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

Ceux qui se demandent ce que nous faisons au Sahel oublient que le terrorisme et les trafics contre lesquels nous luttons nous ciblent et nous menacent. De plus en plus d’Européens nous rejoignent dans notre combat, de mieux en mieux partagé, parce qu’il est essentiel.

 

Stéphane Séjourné

- Tout le monde nous renvoie le duel entre le Président et Marine Le Pen. Mais regardez le cynisme des oppositions : personne ne s'en prend à Marine Le Pen. Personne. Il ne faut surtout pas l'attaquer car chaque candidat joue sur un second tour face à elle.

- Partout en Europe, quand vous êtes candidat a une élection et que vous perdez, vous partez. En 2022, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen seront candidats pour la troisième fois à l'élection présidentielle. Ce n'est pas sain pour notre démocratie.

- Quand vous commandez quelque chose et que ça n'arrive pas, qui est responsable ? Vous ou le vendeur ? Sur les vaccins, le problème n'est pas la commande, mais la production. La Commission européenne met la pression sur les contrats pour qu'ils soient exécutés.

- On a beaucoup trop vu des responsables politiques faire de la médecine et des médecins faire de la politique. Chacun doit rester dans son rôle. Quand on prend une décision, toutes les dimensions sanitaires, sociales et économiques sont prises en compte.

- Il ne faut pas être dupe. La stratégie sanitaire du Royaume-Uni est basé sur le politique : Boris Johnson souhaite montrer qu'ils ont bien fait de sortir de l'Union européenne.

 

 

 

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