samedi 9 octobre 2021

La quotidienne centriste du 9 octobre 2022. De l’abolition de la peine de mort / Des Horizons d’Edouard Philippe / Du pathétique trio socialiste Hidalgo-Le Foll-Faure

► Il y a 40 ans la peine de mort était abolie en France grâce à François Mitterrand.

Enfin!

Parce que pour tous les démocrates, il était inconcevable qu’une communauté aux références chrétiennes et  humanistes puisse continuer à tuer.

Surtout la France des idéaux révolutionnaires et de la déclaration des droits des humains.

Sans oublier, comme nous le prouve tous les Etats qui continuent à appliquer cette peine, qu’elle n’a aucun effet dissuasif sur les criminels et les assassins.

Sans oublier qu’une erreur judiciaire dans ce domaine ne peut jamais être réparée.

Abolir la peine de mort n’était pas une mesure sociale ou de justice mais tout simplement une mesure de principe.

Une société civilisée et évoluée doit condamner ceux qui enfreignent les règles et la justice ne doit pas trembler pour les envoyer en prison pour la peine qu’ils méritent mais elle ne peut appliquer la loi du talion, l’œil pour œil, le dent pour dent, elle ne peut se substituer à Dieu ou se prendre pour un dieu tout puissant ou alors elle répond à la barbarie par la barbarie sans se débarrasser aucunement des tueurs, surtout les plus ignobles.

Abolir la peine de mort, c’est dire que l’on n’est pas comme ceux qui tuent, que l’on ne répond pas à leurs ignobles actes par d’autres ignobles actes.

 

► Edouard Philippe a le droit de fonder un nouveau parti – baptisé «Horizons» pour «voir loin» – quoi qu’en pense certains notamment au centre.

D’abord parce qu’il a toujours dit qu’il était de droite, il n’a jamais adhéré à LaREM depuis son départ de LR et, qu’enfin, en tant qu’ex-premier ministre, il a évidemment une ambition politique et que celle-ci passe par une organisation dédiée à le soutenir ainsi que ses idées en particulier pour la reine des élections françaises, la présidentielle.

Aurait-il pu la créer après les élections de 2022?

Sans doute mais il aurait pris alors un retard peut-être définitif dans la course à l’Elysée de 2027, n’en déplaise à François Bayrou.

D’autant qu’en dévoilant ses intentions ce jour au Havre, la ville dont il est maire, il a rassuré les dirigeants de LaREM, Christophe Castaner et Aurore Bergé qui étaient présents, en déclarant que «Mon objectif en 2022, c'est de faire en sorte que le président de la République Emmanuel Macron soit réélu».

Horizons pourrait présenter des candidats aux législatives qui suivront et faire partie d’une coalition avec LaREM, le MoDem et Agir, voire d’une majorité présidentielle si Macron est réélu et que ses soutiens obtiennent les sièges nécessaires pour cela à l’Assemblée nationale.

Cette formation se positionne sur le segment de la droite libérale et progressiste dans la ligne d’Alain Juppé et de sa campagne de 2017 lors des primaires de LR.

 

► Sous la présidence d’Olivier Faure, la désignation du prochain candidat à la présidentielle du Parti socialiste se jouera entre Anne Hidalgo et Stéphane Le Foll.

Tout est dit dans cette phrase sur l’indigence actuelle du PS.

Ce trio pathétique où l’inconsistance le dispute à l’incompétence est d’une tristesse infinie pour tous ceux qui estiment que le débat démocratique nécessite des courants de pensée forts avec des partis qui ont des choses à dire et à proposer.

Le PS vit désormais dans la nostalgie de François Mitterrand et n’a réglé aucune de ses factures issues de la présidence de François Hollande, notamment de ces «frondeurs» de pacotille qui lui ont littéralement porté un coup de poignard dans le dos.

Quand on voit un de ces «rebelles», Arnaud Montebourg, se présenter à la présidentielle avec comme programme sa seule fatuité et son égocentrisme démesuré, on se rend compte que ceux-ci n’avaient, non seulement, rien à proposer de mieux quand ils cocufiaient Hollande mais qu’ils ne roulaient que pour une chose, eux.

Le «départ» de la politique d’un autre de la bande, Benoît Hamon, en est une preuve supplémentaire.

L’Histoire nous apprend néanmoins que l’on peut renaître de ses cendres – le PS en est une preuve, tant en 1971 qu’en 1986 et 1995 – et l’on se gardera bien de dire qu’il est en voie de disparition.

Mais, en revanche, actuellement, il n’est qu’un parti en torpeur qui, s’il n’y prend garde, peut vite être en coma dépassé.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

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