lundi 10 mars 2008

Actualités du Centre. Municipales 2008 Le bilan du premier tour du Centre est mitigé

Alors que le Nouveau Centre a déjà des maires réélus comme André Santini à Issy-les-Moulineaux, Francis Vercarmer à Hem, Jean-Christophe Lagarde à Drancy ou Hervé Morin à Epaignes (à noter, tout de même, que Gilles de Robien est en ballotage défavorable à Amiens), le Mouvement démocrate n’a guère dépassé les 4% des voix au niveau national. Mais il est dans la position des «faiseurs de roi» dans de nombreuses villes même s’il n’obtient pas les scores espérés. Ainsi, à Paris, le Mouvement démocrate n’a guère percé et tente de s’allier avec Bertrand Delanoë qui se tourne plutôt vers les écologistes. A Marseille, Jean-Luc Benhamias sera courtisé par la gauche mais son score ne lui permet guère de troubler le jeu droite-gauche. Sans parler de François Bayrou qui prend une gifle à Pau où il n’arrive qu’en seconde position derrière la candidate socialiste  et dont l’élection pourrait dépendre du bon vouloir de… l’UMP ! Mais le président du Mouvement démocrate semble ne vouloir aucun accord national. De leurs côtés Jean-Marie Bockel (en ballotage favorable) et Eric Besson (réélu au premier tour), ont réussi leur examen de passage du PS au centre-gauche «sarkozyste ». Jean-Louis Borloo, du Parti radical, a été réélu à Valenciennes en compagnie de Valérie Létard du Nouveau Centre. Quant à Jean-Marie Cavada, son passage du Mouvement démocrate à candidat soutenu par l’UMP n’a pas donné les résultats escomptés puisqu’il est en ballotage défavorable dans le XII° arrondissement de Paris.
Au niveau des défaites emblématiques, il faut évidemment parler en premier de celle de Pierre Albertini à Rouen, sévèrement battu par la candidate du Parti socialiste qui a été élue dès le premier tour avec 55,79% et qui pourrait signifier la fin de la vie politique de l’ancien auteur du projet politique de l’UDF. A Lyon, la «ville centriste» par excellence, a élu le socialiste sortant, Gérard Collomb, au premier tour, ce qui n’était arrivé à aucun candidat depuis 60 ans. Dans d’autres villes «centristes» comme Strasbourg ou Toulouse, les centristes sont également à la peine.

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