mercredi 22 janvier 2020

Propos centristes. France – Création d’emplois; politique écologique du gouvernement; bioéthique; guérilla de la CGT contre la démocratie; réforme des retraites…

Voici une sélection, ce 22 janvier 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- La France réussira si elle agit "en même temps", d’un bloc. Réconcilier territoires, énergies et ambitions, réconcilier l’économique et le social, le productif et l’environnemental.
- La négation de l'existence même d'Israël comme Etat est un antisémitisme (...) Ce qui ne veut pas dire qu'il deviendrait impossible d'avoir des désaccords, de critiquer telle ou telle action du gouvernement d'Israël
- Faire croître les PME pour qu’elles deviennent des ETI, les ETI pour qu’elles deviennent des grands groupes. C’est la bonne stratégie. Et pour cela, j’ai besoin de vous.
- Excellente discussion avec Donald Trump sur la fiscalité du numérique. Nous allons travailler ensemble sur un bon accord pour éviter toute escalade des tarifs.
- Les résultats des réformes engagées depuis le début du quinquennat sont là : en deux ans et demi on a créé plus de 500 000 emplois.
- Durant douze ans, on a détruit des emplois dans l’industrie. Depuis 8 mois, on en recrée.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- Lorsqu’on procède à des coupures sauvages d’électricité, on met nécessairement nos concitoyens dans une situation inacceptable et parfois périlleuse. C’est méconnaître la loi et cela doit être sanctionné.
- J’ai demandé à l’inspection des services de renseignement de mener une revue en profondeur des procédures de détection et de traitement des processus de radicalisation dans tous les services de renseignement impliqués dans la lutte contre le terrorisme. Le drame du 3 octobre 2019 l’a rappelé : la sécurité des services de renseignement est une exigence primordiale. Après l’analyse en profondeur menée par l’inspection des services de renseignement, j’ai pris les décisions suivantes pour la renforcer.
- Le groupe MSC construira ses 2 prochains navires propulsés au gaz naturel en France, ce qui représente 2 mds d’investissement et 2400 emplois. On ne signe pas tous les jours des contrats de cette importance pour l’économie française et l’avenir de nos territoires !

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
[Municipales] Mise au point : Chaque candidat, quelle que soit la taille de sa commune, pourra, comme à chaque élection, décider de son étiquette politique  Les préfets ne nuanceront plus d'office les listes des communes de - de 9000 habitants. C'était une demande forte des élus locaux.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
- Direction Davos pour le World economic forum avec une double ambition: convaincre les dirigeants politiques et économiques d'aller vers un capitalisme durable, respectueux de l'environnement et un capitalisme plus juste. Une volonté : attirer les investisseurs en France.
- Les mouvements sociaux ont un impact sur de nombreuses entreprises du secteur logistique et du transport de marchandises. Le gouvernement soutient celles qui ont des difficultés financières avec une série de mesures.
- Le Pacte productif sera au cœur de la stratégie économique de la France dans les prochaines années. Nous souhaitons investir dans les nouvelles technologies, former, alléger les impôts de production, simplifier davantage tout en prenant en compte la lutte contre le réchauffement climatique
- Les trois années qui viennent de s’écouler montrent que la volonté politique, partagée avec les acteurs économiques, donne des résultats. Un exemple frappant : la France recrée des emplois industriels pour la première fois depuis 15 ans. Inverser la tendance, c’est possible !

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- La loi Antigaspillage est définitivement adoptée à l’Assemblée nationale ! Développement du vrac, fin du plastique à usage unique, interdiction de la destruction des invendus neufs...Cette loi, ce sont 130 mesures qui nous font sortir concrètement d’une société du tout jetable.
- Le ministère de l’écologie a été pendant longtemps un ministère de la parole. Aujourd’hui, ce doit être un ministère de l’action. Depuis que je suis à la tête de ce ministère, je veux mener concrètement, constamment, systématiquement la transition écologique et solidaire. La stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) que nous mettons en consultation à partir d’aujourd’hui retiennent cette approche systémique, celle d’une transformation globale de la société à laquelle je crois profondément. Ces documents constituent le plan de bataille qui va nous permettre d’aller d’ici à 2050 vers un pays qui ne produit pas plus de carbone qu’il n’en absorbe. Ce plan concerne tous les secteurs, nos façons de consommer, de produire, de nous déplacer, d’habiter. C’est cette ambition forte que je porte à la tête de ce ministère.
- Ces derniers mois, ont été votées ou sont en cours d’adoption la loi énergie-climat, celle sur la mobilité et la loi sur l’économie circulaire. Ce que nous dit le Haut Conseil pour le climat, c’est que les budgets carbone de la période ayant débuté lors du quinquennat précédent n’ont pas été respectés (2015-2018). Il est faux de dire que nous n’avons pas d’ambition alors que nous voulons justement, avec la SNBC, corriger les insuffisances du passé pour rejoindre la bonne trajectoire Je suis convaincue que l’on a besoin de transformations radicales, profondes, mais évidemment, on ne va pas se payer de mots en laissant croire que cela peut se faire du jour au lendemain. Ce qui compte, c’est d’avancer concrètement. Par exemple, le projet de loi sur l’économie circulaire induit des modifications profondes de nos modes de consommation : il s’agit de passer d’une société du tout-jetable à une société où l’on répare et recycle.
- Face à ces drames internationaux, nous cherchons des solutions collectives. La France a pesé de tout son poids pour que l’Europe annonce vouloir être le premier continent neutre en carbone. Quand on porte cette ambition, on le fait pour entraîner d’autres pays. La Chine représente 30 % des émissions de GES, l’Europe 10 %. Si l’Europe se fixe un objectif plus ambitieux que 40 % de réduction en 2030, on pèse collectivement et on peut entraîner la Chine pour qu’elle révise à la hausse ses objectifs.
- Il s’agit de la première stratégie nationale bas carbone qui donne une trajectoire secteur par secteur pour atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle. C’est beaucoup plus ambitieux qu’auparavant. La France s’engage à réduire la part du nucléaire à 50 % en 2035, ce qui veut dire fermer 14 réacteurs. On donne des objectifs crédibles, qu’on transforme en actes, en fermant le premier réacteur de la centrale de Fessenheim dès février et en fermant les centrales à charbon.
- Le développement de l’éolien est très mal réparti en France. La majorité des capacités est concentrée dans deux régions, les Hauts-de-France et le Grand-Est. Cela s’est fait de façon anarchique et on a des territoires dans lesquels il y a une saturation, y compris visuelle. On n’a pas suffisamment travaillé avec les collectivités territoriales. Les porteurs de projets peuvent avoir des démarches vécues comme du démarchage agressif. Il faut éviter que les champs se concentrent au même endroit, sans renoncer à l’éolien pour autant. Nous allons mener un travail sur l’acceptabilité sociale des éoliennes pour que les nuisances visuelles soient moindres. Ce qui est clair, c’est qu’on ne veut pas l’imposer.
- La trajectoire fixée, c’est 50 % de notre production électrique par le nucléaire en 2035 et elle est crédible. Ensuite, il faut regarder de façon objective les avantages et les inconvénients des différents scénarios d’équilibre avec les autres sources de production décarbonées telles que l’éolien ou le solaire. Je suis surprise de voir que certains en France remettent en cause le principe d’une réduction de la part du nucléaire dans notre mix électrique. C’est pourtant du bon sens de se dire qu’il est raisonnable de ne pas avoir un mix aussi déséquilibré – 72 % de notre électricité provient du nucléaire. Après Fukushima, il est évident qu’on ne peut pas dépendre totalement de cette technologie.
- [Convention citoyenne pour le climat] Cette convention est un moment charnière pour la démocratie. Cela montre que l’on peut préparer des mesures fortes et qui soient acceptables, en associant les citoyens. La hausse de la taxe carbone a été abandonnée. Si on veut malgré tout rehausser notre ambition, nous avons besoin de partager avec les citoyens quels sont les leviers qui leur semblent les plus appropriés. On a aussi connu en cette année 2019 la canicule, la sécheresse, les inondations… Aujourd’hui, la prise de conscience est de plus en plus forte et il faut apporter des réponses. C’est pour cela que j’ai souhaité que la question de l’adaptation au changement climatique soit à l’ordre du jour du prochain conseil de défense écologique. Le président de la République a dit aux citoyens de la convention que, pour que l’on puisse reprendre leurs propositions, il faudra qu’elles soient « prêtes à l’emploi ». Nous attendons donc des propositions très concrètes, dont une partie pourrait faire l’objet d’un référendum.
- Les propositions avaient été mises sur la table en décembre 2019, à la SNCF comme à la RATP. Elles permettent d’aller vers l’universalité, en passant de 42 régimes à un seul, tout en respectant la part de contrat moral avec les agents de ces sociétés ; la réforme ne s’appliquera pas à ceux qui sont à moins de dix-sept ans de la retraite ; ainsi, plus des trois quarts des conducteurs ne sont pas concernés. Et les droits acquis avec les règles actuelles seront garantis.
- Le président de la République et le premier ministre l’ont dit: avec le changement des vies professionnelles, qui sont aujourd’hui plus heurtées qu’hier, le moment est venu d’avoir une solidarité entre tous les Français. Nous avons toujours été clairs sur notre volonté de passer à un système unique, ce qui implique la fin des régimes spéciaux. Ceux-ci comptent deux retraités pour un actif, et l’Etat apporte au total 7,5 milliards d’euros par an pour équilibrer leurs comptes. Il y a donc bien un problème.
- [Des représentants de la CGT affirment qu’il faut taper sur l’économie] Ce n’est pas responsable car taper sur l’économie, ça veut dire taper sur l’emploi. Depuis plusieurs années, les ports voyaient leur activité repartir, nous étions sur une bonne dynamique qui est sapée par ces conflits. Les armateurs vont s’adapter sans difficulté, au détriment de notre économie : par exemple pour livrer la région parisienne, il leur suffira de débarquer les marchandises à Anvers et de les transporter en camion, au lieu de les acheminer par la Seine depuis Le Havre.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
- Les humanités sont plus que jamais fondamentales pour élargir notre vision et penser la vie. Odysseum, nouveau site de l’éducation nationale, superbe outil pour les langues anciennes et pour comprendre les civilisations dont nous sommes issus.
- Le contrôle continu se passe bien dans la grande majorité des lycées. Les quelques désordres sont le fait de groupes qui commettent des actions illégales. Ce qu’ils font est grave vis-à-vis des élèves. Cela reste limité & nous traitons au cas par cas dans l’intérêt des lycéens.

Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Coronavirus : la situation concernant la France est réévaluée en continu en fonction des informations nouvelles. Nous serons réunis ce soir avec l'OMS pour déterminer si de nouvelles dispositions s'avèrent nécessaires.
- Les choix posés par le projet de loi Bioéthique sont ceux de l’équilibre entre le possible et le souhaitable : ce sont des choix que nous faisons tous ensemble, à l'Assemblée et au Sénat. Ces sujets ne laisseront personne indifférent. Nous souhaitons un débat parlementaire exigeant, serein et apaisé, où chacun pourra prendre le temps de débattre d’un texte qui reconnaît des droits nouveaux sans rien céder aux principes qui nous lient les uns aux autres.
- L’ouverture de la PMA à toutes les femmes, c’est l’ouverture sur un avenir que nous regardons avec confiance.
- [Projet de loi bioéthique] Les principes que nous défendons sont au cœur du projet de loi: la dignité de la personne humaine, l’autonomie de chacun et la solidarité de tous. Le champ des possibles ouvert par la science et la recherche est vaste, mais nos principes sont solides : ils sont autant de jalons et de limites à ne pas dépasser.
- L’hôpital public a été pendant trop longtemps victime de baisses budgétaires consécutives : nous sommes en train de rattraper le retard d’investissement et de valorisation des professionnels de santé.
- Les négociations ont déjà débuté pour voir comment nous pouvons appliquer les critères de pénibilité dans la fonction publique hospitalière (...) Cela leur permettra de partir à la retraite plus tôt en accumulant des points de pénibilité.
- Maintenant, je mets les moyens sur l'hôpital public qui a été pendant trop longtemps victime de baisses budgétaires (...) Les premiers chèques ont été donnés aux hôpitaux ce mois-ci.

Didier Guillaume (ministre de l’Agriculture)
- Nous pouvons être fier de notre modèle agricole, engagé dans la transition agro écologique. Accompagnons les agriculteurs et les consommateurs dans un dialogue apaisé! 
- L’encadrement réglementaire du biocontrole doit être porté au niveau européen. C’est une nécessité pour accélérer son développement répondant ainsi aux demandes sociétales 

Franck Riester (ministre de Culture)
Il y a moins d’un an, nous étions déjà réunis au ministère autour des 18 signataires de la Charte « Pour les femmes dans les médias ». Cette année, 59 signataires supplémentaires s’engagent. Une formidable réussite !

Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)
- Conformément à la promesse d'Emmanuel Macron, l'impôt sur le revenu va baisser !
- Dès ce mois-ci, 17 millions de foyers vont voir leurs impôts diminuer de 300€ en moyenne par an.
- Cette année, 80 % des Français bénéficieront de la suppression totale de la Taxe d’habitation, pour un gain moyen de 600€. Nous tenons nos engagements.

Muriel Pénicaud (ministre du Travail)
Faire croître les plus de 5000 entreprises de taille intermédiaire ETI pour qu’elles deviennent des champions de la création d’emploi en France: nous réussirons en investissant dans l’innovation technologique, le capital humain et l’écologie.

Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)
- La rénovation de logements est ma priorité depuis le 1er jour. En 2 ans, deux fois plus de logements ont été rénovés par l'ANAH. Nous renforçons cette action grâce à la prime rénovation. Chacun doit pouvoir vivre dans un logement sain et en sécurité.
Réformer, c'est difficile.
- [Coupure d'électricité revendiquée par la CGT Énergie] C'est scandaleux et irresponsable.
- [Je suis] totalement opposé [à la création d'un fichier national des locataires mauvais payeurs].

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- L’antisémitisme est souvent fondé sur l’ignorance, la méconnaissance, le refus de la différence. Il faut lutter sans relâche, où que ce soit, contre ces mouvements. C’est le respect de l’autre, de la différence, y compris religieuse, qui doit prévaloir.
- Il faut mesurer, chaque jour, son langage, y compris chez les responsables publics. Un langage belliqueux peut créer la confusion dans les esprits. Il faut trouver les voies et moyens pour nouer le débat démocratique, accepter les désaccords, trouver des compromis.
- Les phénomènes de violence sont présents dans toute la société, sur tous les sujets. Cela doit nous interpeller. Ceux qui ne sont pas d’accord manifestent trop souvent par la violence, l’intrusion, l’intimidation, leur désaccord. Il faut rappeler certaines règles.

Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- 9 millions d'euros supplémentaires investis pour soutenir le déploiement de la réforme des études en santé, sous la forme d’un appel à projet lancé dans les prochaines semaines. Un engagement fort que nous prenons.
- Favoriser la réussite, reconnaître l’engagement, donner sa chance à l’audace, sont autant de préoccupations au cœur de la loi de programmation pluriannuelle pour la recherche.

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- [Protection de l'enfance] On n'a pas attendu le reportage de M6 pour s'attaquer à ce sujet. Dans la stratégie de protection de l'enfance, il y a toute une partie sur la création de normes nationales d'encadrement et de contrôle.

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé du numérique)
Au-delà des milliards d’investissement annoncés à Choose France, ce qui compte ce sont les milliers d’emplois créés partout en France. Ces emplois ne tombent pas du ciel. Nous les devons aux réformes du gouvernement et à la politique menée depuis 2 ans et demi.

Brune Poirson (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
- [Loi sur l’Économie circulaire] C’est une loi de rassemblement. Elle a été adoptée à l’unanimité lors de la commission mixte paritaire entre le Sénat et l’Assemblée nationale, ce qui est rare. Concrètement, l’idée est de passer du tout jetable au tout réutilisable, avec le développement du vrac, de la réparation, de la réutilisation des produits et la lutte contre l’obsolescence programmée. Nous doublons le nombre de filières pollueur-payeur. Par exemple, chaque année en France, 1 million de vélos sont envoyés à la benne. En relançant le secteur de la réparation, nous soutiendrons l’emploi local et le pouvoir d’achat. D’autres filières seront créées pour les articles de sport, le bricolage, les jouets, les mégots, les lingettes et les chewing-gums, entre autres. L’information du consommateur va être massivement améliorée: sur le caractère réparable ou non des produits, sur leurs caractéristiques écologiques, sur les perturbateurs endocriniens contenus dans les objets, qu’ils soient avérés ou suspectés.
- [Interdiction du plastique à usage unique à l’horizon 2040] Nous aurions pu faire voter, comme les gouvernements précédents, un objectif suffisamment lointain pour ne pas être comptables de son échec mais suffisamment proche pour en récolter des gains politiques. Or, on veut une transition radicale, sans retour en arrière, mais pas brutale, sinon on va être confronté au même problème qu’avec la taxe carbone, faute d’alternative technique ou de solutions ne grevant pas le pouvoir d’achat. Si le gouvernement est trop brusque, les Français se sentiront piégés et rejetteront la mesure. Dans les faits, nous sommes un des pays qui vont le plus loin sur l’interdiction du plastique à court terme. Une trentaine d’objets à usage unique sont concernés. Les pailles, les touillettes, les couverts, etc. seront interdits dans moins d’un an. Dans les fast-foods, dans moins de trois ans, il n’y aura plus d’emballages jetables pour les repas consommés sur place, plus de jouets en plastique distribués aux enfants. Enfin, d’ici à 2030, un objectif de la loi est de diviser par deux le nombre de bouteilles en plastique commercialisées.
- [Possible vague écologiste aux municipales] Je me réjouis toujours quand l’écologie est mise en avant. Mais j’appelle les Français à se méfier des promesses faciles. Une partie de la gauche tente de renaître avec un discours écologiste.
A Un véritable populisme vert est en train de se développer. Il est porté par des responsables politiques prêts à faire croire n’importe quoi en suggérant que tout est faisable en un claquement de doigts. Ici on pourrait passer à 100 % d’énergies renouvelables en quelques années, là on pourrait supprimer tous les plastiques jetables en autant de temps. Face à eux, tout discours rationnel sur l’écologie est interprété comme un renoncement. Ils utilisent l’angoisse créée par l’urgence climatique pour pousser les Français à y répondre par la précipitation. Or, faire passer le réalisme pour un manque d’ambition est extrêmement dangereux à moyen terme. Cela crée du cynisme et nourrit les extrêmes. Il faut lutter contre ce populisme vert qui ne peut être que mortifère pour la cause écologique. Ce mouvement vise soit à utiliser l’écologie comme excuse pour casser le système actuel, c’est ce qu’on retrouve à l’extrême gauche avec Jean-Luc Mélenchon, Les Insoumis et Yannick Jadot à EELV; soit à vanter une écologie du repli, dont le projet secret est de refermer la France sur elle-même et de l’isoler, comme le souhaite Marine Le Pen. Emmanuel Macron porte une politique réaliste. C’est moins facile sur un plateau télé mais c’est plus efficace pour la planète.
- La transition ne se fera pas sans l’écologisation des milieux économique et financier mais pour cela, ils doivent savoir quel sont notre cap et notre ambition. Je serai la VRP de ma loi afin de leur décrypter ses nouveaux leviers de croissance verte.
- [Greta Thunberg sur place] C’est une voix forte, utile pour mobiliser l’opinion publique. Mais chacun son rôle. C’est à nous d’apporter des solutions, et nous nous y attelons.

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)
- Avec Adrien Taquet nous mettons en œuvre tout ce qui est possible pour renforcer la protection et la prise en charge des enfants qui sont des victimes de violences conjugales.
- Pénaliser la sollicitation du «viol à distance», passage de 2 à 5 ans d’emprisonnement pour consultation d’images pédoporno, inscription automatique au fichier des agresseurs sexuels : 3 décisions concrètes de lutte contre la pédocriminalité.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
La proposition de loi pour protéger les victimes de violences conjugales est un modèle de co-construction, à laquelle ont participé associations, élus locaux, bénévoles, députés, victimes, témoins, sur l'ensemble du territoire. Merci pour leur apport inestimable.

Stanislas Guerini (délégué général)
-Mener une transition énergétique concrète et juste, tenir la promesse du vivre mieux, être intransigeant sur les valeurs républicaines, changer de méthode pour gouverner au niveau local... Autant de priorités qui seront celles des futurs maires En Marche.
- 8 milliards d'euros investis par de grandes compagnies étrangères en France, ce sont des milliers d'emplois en plus sur tout le territoire. Notre politique économique porte ses fruits, et elle bénéficie à tous les Français!

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Jamais la France n'a créé autant d'emplois. Jamais les investissements ne se sont aussi bien portés. Ces résultats sont les 1ers fruits des réformes que nous conduisons pour armer notre pays face aux défis économiques, sociaux, numériques, écologiques.

●MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
- Jamais nous pourrons justifier la violence et l'ère de l'intimidation que la CGT essaye d'imposer. Nous sommes dans un état de droit: le vote la grève la manifestation sont des droits fondamentaux pour exprimer son opposition Je condamne les intrusions et les coupures électriques.
- La seule communauté qui existe est nationale, chacun à le droit de croire ou pas et de le faire en sécurité. C'est à l'école que l'on doit faire l'apprentissage de la tolérance et nous devons lutter partout contre cette cyber haine trop souvent anonymisée.

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)
- En 2020, l’UDI restera le parti politique de la raison quand une partie du pays perd la tête et une partie de ses dirigeants perd le Nord
- 600 000 Français ont entendu ce que nous disions aux européennes : l’Europe fait face à de grands enjeux de souveraineté et d’indépendance qu'elle doit relever pour ne pas devenir un dominion d’autres puissances.
- Nous avons un tabou français sur la capitalisation. Une retraite par capitalisation aurait permis de cotiser onze fois moins pour obtenir la même pension qu’aujourd’hui ! La capitalisation est la seule solution pour anticiper nos futurs déséquilibres démographiques
- On peut battre le Président de la République dans les urnes, on ne peut pas l’abattre dans la rue. Une fraction minoritaire de la société veut imposer aux autres son opinion parce qu’elle pense avoir raison : ce n’est pas la démocratie.
- Les Français ne veulent pas partir plus tard à la retraite. Ils n’ont pas envie de perdre deux ans de vie pendant lesquels ils pourraient s’occuper de leurs petits-enfants. On peut financer les retraites en passant aux 37 heures.
- La seule solution pour sauver les retraites, c’est de travailler plus. A l’UDI, nous croyons qu’il faut travailler plus tout au long de sa vie, pas forcément de partir encore plus tardivement à la retraite !
- Ce qui a aggravé les craintes sur la réforme des retraites, c’est d’avoir mélangé la retraite par points avec le sujet de l’équilibre financier. Le Gouvernement a eu raison de séparer les deux dossiers.
- Les Municipales ne sont pas une élection à enseignement national : faire croire que tel ou tel parti a gagné les élections, c’est prendre les français pour des cons !
- L’UDI est la troisième force territoriale du pays, surtout dans les villes moyennes. Je vous fais un pari : la moitié des Maires UDI seront réélus dès le premier tour !
- Ce dont la France manque le plus, ce sont des projets qui nous permettent de nous rassembler et de nous surpasser. Pendant que nous devenons une colonie technologique d'autres pays, comment on dépasse nos propres rivalités pour l'emporter?
- Depuis vingt ans, trente ans, le sujet est : “est-ce qu'on recule l'âge où l'on part en retraite?” On est passé de 60 à 62 ans, c'est ce qui fait que le régime est équilibré aujourd'hui, c'est grâce à M. Sarkozy. Aujourd'hui, avec M. Macron, on veut passer, avec l'âge pivot, de 62 à 64 ans.  Moi je dis que plutôt que reculer l'âge de la retraite, on ferait mieux, au lieu de travailler plus à la fin de sa vie professionnelle, de travailler plus tout au long de sa vie.
- Si vous travaillez 37h à partir de 2022, c'est-à-dire 20 à 25 minutes de plus par jour, on peut garantir l'équilibre et le maintien de l'âge de départ à 62 ans. Je n'ai pas rencontré un seul français qui m'a dit “Non, je préfère rester à 35 heures et partir à 64 ans”. Encore ce week-end, tout le monde me disait “20 à 25 minutes par jour, on ne voit pas la différence”.
- Mes grands-parents travaillaient 40 heures par semaine, partaient à 65 ans et avaient une dizaine d'années de vie devant eux. Aujourd'hui, on travaille 35 heures par semaine, on part à 62 ans et on vit jusqu'à 85, 88 ans. Est-ce qu'on pense que c'est terrible comme acquis social de travailler 37 heures par semaine pour partir à 62 ans? Je trouve préférable de gagner deux ans de sa vie et de perdre vingt minutes par jour».


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