vendredi 13 mars 2020

Propos centristes. France – Coronavirus; coronavirus et coordination internationale; coronavirus et école; coronavirus et municipales; coronavirus et économie; coronavirus et Europe; journée des victimes du terrorisme…

Voici une sélection, ce 13 mars 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- [Coronavirus] Après un échange avec Donald Trump et les dirigeants du G7, nous tiendrons un sommet extraordinaire du G7 par visioconférence ce lundi sur le Covid-19. Nous coordonnerons nos efforts sur le vaccin et les traitements, et travaillerons à une réponse économique et financière.
- [Coronavirus – Intervention du Président de la République le 12 mars] Depuis quelques semaines, notre pays fait face à la propagation d'un virus, le Covid-19, qui a touché plusieurs milliers de nos compatriotes. J'ai, bien entendu, ce soir, avant toute chose, une pensée émue et chaleureuse pour les familles et les proches de nos victimes. Cette épidémie qui affecte tous les continents et frappe tous les pays européens est la plus grave crise sanitaire qu'ait connu la France depuis un siècle. Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger, mais le virus peut avoir des conséquences très graves, en particulier pour celles et ceux de nos compatriotes qui sont âgés ou affectés par des maladies chroniques comme le diabète, l'obésité ou le cancer.
Durant plusieurs semaines, nous avons préparé, agi. Les personnels des hôpitaux, médecins, infirmiers, ambulanciers, les agents des Samu et de nos hôpitaux, les médecins de ville, l'ensemble des personnels du service public de la santé en France sont engagés avec dévouement et efficacité. Si nous avons pu retarder la propagation du virus et limiter les cas sévères, c'est grâce à eux parce que tous ont répondu présents. Tous ont accepté de prendre du temps sur leur vie personnelle, familiale, pour notre santé. C'est pourquoi, en votre nom, je tiens avant toute chose à exprimer ce soir la reconnaissance de la Nation à ces héros en blouse blanche, ces milliers de femmes et d'hommes admirables qui n'ont d'autre boussole que le soin, d'autre préoccupation que l'humain, notre bien-être, notre vie, tout simplement.
Je veux aussi, ce soir, saluer le sang-froid dont vous avez fait preuve. Face à la propagation du virus, vous avez pu ressentir pour vous-mêmes, pour vos proches, de l'inquiétude voire de l'angoisse, et c'est bien légitime. Tous, vous avez su faire face en ne cédant ni à la colère, ni à la panique. Mieux, en adoptant les bons gestes, vous avez ralenti la diffusion du virus et ainsi permis à nos hôpitaux et nos soignants de mieux se préparer. C'est cela, une grande Nation. Des femmes et des hommes capables de placer l'intérêt collectif au-dessus de tout, une communauté humaine qui tient par des valeurs : la solidarité, la fraternité.
Cependant, mes chers compatriotes, je veux vous le dire ce soir avec beaucoup de gravité, de lucidité mais aussi la volonté collective que nous adoptions la bonne organisation, nous ne sommes qu'au début de cette épidémie. Partout en Europe, elle s'accélère, elle s'intensifie. Face à cela, la priorité absolue pour notre Nation sera notre santé. Je ne transigerai sur rien.
Un principe nous guide pour définir nos actions, il nous guide depuis le début pour anticiper cette crise puis pour la gérer depuis plusieurs semaines et il doit continuer de le faire : c'est la confiance dans la science. C'est d'écouter celles et ceux qui savent. Les plus grands spécialistes européens se sont exprimés ce matin dans une publication importante. J'ai réuni aujourd'hui, avec le Premier ministre et le ministre de la Santé, notre comité scientifique de suivi. Nous avons en France les meilleurs virologues, les meilleurs épidémiologistes, des spécialistes de grand renom, des cliniciens aussi, des gens qui sont sur le terrain et que nous avons écouté, comme nous le faisons depuis le premier jour. Tous nous ont dit que malgré nos efforts pour le freiner, le virus continue de se propager et est en train de s'accélérer. Nous le savions, nous le redoutions.
Ce qui risque de se passer, c'est que la maladie touchera d'abord les personnes les plus vulnérables. Beaucoup d'entre eux auront besoin de soins adaptés à l'hôpital, souvent d'assistance respiratoire. C'est pourquoi, et j'y reviendrai dans un instant, nous prenons des mesures très fortes pour augmenter massivement nos capacités d'accueil à l'hôpital car l'enjeu est de continuer à aussi soigner les autres maladies. C'est aussi de se préparer à une possible deuxième vague qui touchera un peu plus tard, en nombre beaucoup plus réduit, des personnes plus jeunes, a priori moins exposées à la maladie, mais qu'il faudra soigner également.
Dans ce contexte, l'urgence est de protéger nos compatriotes les plus vulnérables. L'urgence est de freiner l'épidémie afin de protéger nos hôpitaux, nos services d'urgence et de réanimation, nos soignants qui vont avoir à traiter, comme je viens de vous l'expliquer, de plus en plus de patients atteints. Ce sont là nos priorités. C'est pour cela qu'il nous faut continuer de gagner du temps et suivre celles et ceux qui sont les plus fragiles. Protéger les plus vulnérables d'abord. C'est la priorité absolue.
C'est pourquoi je demande ce soir à toutes les personnes âgées de plus de 70 ans, à celles et ceux qui souffrent de maladies chroniques ou de troubles respiratoires, aux personnes en situation de handicap, de rester autant que possible à leur domicile. Elles pourront, bien sûr, sortir de chez elles pour faire leurs courses, pour s'aérer, mais elles doivent limiter leurs contacts au maximum. Dans ce contexte, j'ai interrogé les scientifiques sur nos élections municipales, dont le premier tour se tiendra dans quelques jours. Ils considèrent que rien ne s'oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes. J'ai aussi demandé au Premier ministre, il l'a fait encore ce matin, de consulter largement toutes les familles politiques, et elles ont exprimé la même volonté. Mais il conviendra de veiller au respect strict des gestes barrières contre le virus et des recommandations sanitaires. Je fais confiance aux maires et au civisme de chacun d'entre vous. Je sais aussi que les mairies et les services de l'Etat ont bien organisé les choses. Des consignes renforcées seront données dès demain afin que nos aînés n'attendent pas longtemps, que des files ne se constituent pas, que les distances soient aussi tenues et que ces fameuses mesures barrières soient bien respectées. Mais il est important, dans ce moment, en suivant l'avis des scientifiques comme nous venons de le faire, d'assurer la continuité de notre vie démocratique et de nos institutions. Voilà, la priorité des priorités aujourd'hui est donc de protéger les plus faibles, celles et ceux que cette épidémie touche d'abord.
La deuxième, c'est de freiner l'épidémie. Pourquoi ? Le ministre de la Santé et le directeur général de la Santé vous l'ont expliqué à plusieurs reprises : pour éviter l'accumulation de patients qui seront en détresse respiratoire dans nos services d'urgence et de réanimation. Il faut continuer de gagner du temps, et pour cela, je vais vous demander de continuer à faire des sacrifices et plutôt d'en faire davantage, mais pour notre intérêt collectif.
Dès lundi et jusqu'à nouvel ordre, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités seront fermés pour une raison simple : nos enfants et nos plus jeunes, selon les scientifiques toujours, sont celles et ceux qui propagent, semble-t-il, le plus rapidement le virus, même si, pour les enfants, ils n'ont parfois pas de symptômes et, heureusement, ne semblent pas aujourd'hui souffrir de formes aiguës de la maladie. C'est à la fois pour les protéger et pour réduire la dissémination du virus à travers notre territoire.
Un service de garde sera mis en place région par région, nous trouverons les bonnes organisations pour qu'en effet, les personnels qui sont indispensables à la gestion de la crise sanitaire puissent faire garder leurs enfants et continuer d'aller au travail pour vous protéger et vous soigner. Cette organisation sera travaillée par le Gouvernement dans les prochains jours avec l'ensemble des élus et tous les responsables sur notre territoire.
Quand cela est possible, je demande aux entreprises de permettre à leurs employés de travailler à distance. Les ministres l'ont déjà annoncé, nous avons beaucoup développé le télétravail. Il faut continuer cela, l'intensifier au maximum. Les transports publics seront maintenus, car les arrêter, ce serait tout bloquer, y compris la possibilité de soigner. Mais là aussi, c'est à votre responsabilité que j'en appelle, et j'invite tous les Français à limiter leurs déplacements au strict nécessaire. Le Gouvernement annoncera par ailleurs des mesures pour limiter au maximum les rassemblements.
Dans le même temps, notre système de santé, notamment dans les services de réanimation, doit se préparer à accueillir de plus en plus de cas graves de Covid-19 et continuer à soigner les autres malades. Des places doivent se libérer dans les hôpitaux. Pour cela, toutes les capacités hospitalières nationales ainsi que le maximum de médecins et de soignants seront mobilisés. Nous allons aussi mobiliser les étudiants, les jeunes retraités. Des mesures exceptionnelles seront prises en ce sens. Beaucoup, d'ailleurs, ont commencé. Je veux les remercier. J'ai vu il y a quelques jours, au Samu de Paris, une mobilisation magnifique, émouvante, exemplaire, où des étudiants, à quelques mois de leur concours, étaient là pour répondre aux appels, aider, et où des médecins à peine retraités étaient revenus pour prêter main forte. C'est cela que nous allons collectivement généraliser en prenant les bonnes mesures. En parallèle, les soins non essentiels à l'hôpital seront reportés, c'est à dire les opérations qui ne sont pas urgentes, tout ce qui peut nous aider à gagner du temps. La santé n'a pas de prix. Le Gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance, pour prendre en charge les malades, pour sauver des vies quoi qu'il en coûte. Beaucoup des décisions que nous sommes en train de prendre, beaucoup des changements auxquels nous sommes en train de procéder, nous les garderons parce que nous apprenons aussi de cette crise, parce que nos soignants sont formidables d'innovation et de mobilisation, et ce que nous sommes en train de faire, nous en tirerons toutes les leçons et sortirons avec un système de santé encore plus fort.
La mobilisation générale est également celle de nos chercheurs. De nombreux programmes français et européens, essais cliniques, sont en cours pour produire en quantité des diagnostics rapides, performants et efficaces. Nous allons améliorer les choses en la matière, et au niveau français comme européen, les travaux sont lancés. Nos professeurs, avec l'appui des acteurs privés, travaillent d'ores et déjà sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille et Lyon, entre autres. Les protocoles ont commencé. J'espère que dans les prochaines semaines et les prochains mois, nous aurons des premiers traitements que nous pourrons généraliser. L'Europe a tous les atouts pour offrir au monde l'antidote au Covid-19. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin. Il ne pourra pas voir le jour avant plusieurs mois, mais il est porteur de grands espoirs. La mobilisation de notre recherche française, européenne, est aussi au rendez-vous et je continuerai de l'intensifier.
Cette épreuve exige aussi une mobilisation sociale envers les plus démunis, les plus fragiles. La trêve hivernale sera reportée de deux mois, et je demande au Gouvernement des mesures exceptionnelles, dans ce contexte, pour les plus fragiles. Enfin, l'épreuve que nous traversons exige une mobilisation générale sur le plan économique. Déjà, des restaurateurs, des commerçants, des artisans, des hôteliers, des professionnels du tourisme, de la culture, de l'événementiel, du transport souffrent, je le sais. Les entrepreneurs s'inquiètent pour leurs carnets de commandes, et tous, vous vous interrogez pour votre emploi, pour votre pouvoir d'achat. Je le sais, c'est légitime. Avec les décisions que je viens d'annoncer ce soir, cette inquiétude économique va évidemment s'accroître.
Nous n'ajouterons pas aux difficultés sanitaires la peur de la faillite pour les entrepreneurs, l'angoisse du chômage et des fins de mois difficiles pour les salariés. Aussi, tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et pour protéger nos entreprises quoi qu'il en coûte, là aussi. Dès les jours à venir, un mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel sera mis en œuvre. Des premières annonces ont été faites par les ministres. Nous irons beaucoup plus loin. L'Etat prendra en charge l'indemnisation des salariés contraints à rester chez eux. Je veux, en la matière, que nous nous inspirions de ce que les Allemands ont su par exemple mettre en œuvre avec un système plus généreux, plus simple que le nôtre. Je veux que nous puissions préserver les emplois et les compétences, c'est à dire faire en sorte que les salariés puissent rester dans l'entreprise, même s'ils sont obligés de rester à la maison, et que nous les payions. Je veux que nous puissions protéger aussi nos indépendants. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour donner cette garantie sur le plan économique.
Toutes les entreprises qui le souhaitent pourront reporter sans justification, sans formalité, sans pénalité le paiement des cotisations et impôts dus en mars. Nous travaillerons ensuite sur les mesures nécessaires d'annulation ou de rééchelonnement, mais je nous connais collectivement, on prend toujours trop de temps à faire cela. Je veux, pour nos forces économiques, des mesures simples. Les échéances qui sont dues dans les prochains jours et les prochaines semaines seront suspendues pour toutes celles et ceux qui en ont besoin. Nous défendrons nos entreprises de toutes tailles. Nous défendrons l'ensemble des travailleurs et des travailleuses. En parallèle, j'ai demandé au Gouvernement de préparer d'ores et déjà un plan de relance national et européen cohérent avec nos priorités et nos engagements pour l'avenir.
Nous devons aussi porter une réponse européenne. La Banque centrale a déjà, aujourd'hui, fait part de ses premières décisions. Seront-elles suffisantes ? Je ne le crois pas. Il lui appartiendra d'en prendre de nouvelles. Mais je vais être là aussi très clair avec vous ce soir : nous, Européens, ne laisserons pas une crise financière et économique se propager. Nous réagirons fort et nous réagirons vite. L'ensemble des gouvernements européens doit prendre les décisions de soutien de l'activité puis de relance quoi qu'il en coûte. La France le fera, et c'est cette ligne que je porterai au niveau européen en votre nom. C'est déjà ce que j'ai fait lors du conseil exceptionnel qui s'est tenu hier. Je ne sais ce que les marchés financiers donneront dans les prochains jours, et je serai tout aussi clair. L'Europe réagira de manière organisée, massive pour protéger son économie. Je souhaite aussi que nous puissions nous organiser sur le plan international, et j'en appelle à la responsabilité des puissances du G7 et du G20. Dès demain, j'échangerai avec le président Trump pour lui proposer une initiative exceptionnelle entre les membres du G7, puisque c'est lui qui a la présidence. Ce n'est pas la division qui permettra de répondre à ce qui est aujourd'hui une crise mondiale, mais bien notre capacité à voir juste et tôt ensemble et à agir ensemble.
Mes chers compatriotes, toutes ces mesures sont nécessaires pour notre sécurité à tous et je vous demande de faire bloc autour d'elles. On ne vient pas, en effet, à bout d'une crise d'une telle ampleur sans faire bloc. On ne vient pas à bout d'une crise d'une telle ampleur sans une grande discipline individuelle et collective, sans une unité. J'entends aujourd'hui, dans notre pays, des voix qui vont en tous sens. Certains nous disent : "vous n'allez pas assez loin" et voudraient tout fermer et s'inquiètent de tout, de manière parfois disproportionnée, et d'autres considèrent que ce risque n'est pas pour eux. J'ai essayé de vous donner, ce soir, ce qui doit être la ligne de notre Nation tout entière. Nous devons aujourd'hui éviter deux écueils, mes chers compatriotes.
D'une part, le repli nationaliste. Ce virus n'a pas de passeport. Il nous faut unir nos forces, coordonner nos réponses, coopérer. La France est à pied d'œuvre. La coordination européenne est essentielle, et j'y veillerai. Nous aurons sans doute des mesures à prendre, mais il faut les prendre pour réduire les échanges entre les zones qui sont touchées et celles qui ne le sont pas. Ce ne sont pas forcément les frontières nationales. Il ne faut céder là à aucune facilité, aucune panique. Nous aurons sans doute des mesures de contrôle, des fermetures de frontières à prendre, mais il faudra les prendre quand elles seront pertinentes et il faudra les prendre en Européens, à l'échelle européenne, car c'est à cette échelle-là que nous avons construit nos libertés et nos protections.
L'autre écueil, ce serait le repli individualiste. Jamais de telles épreuves ne se surmontent en solitaire. C'est au contraire en solidaires, en disant nous plutôt qu'en pensant je, que nous relèverons cet immense défi. C'est pourquoi je veux vous dire ce soir que je compte sur vous pour les jours, les semaines, les mois à venir. Je compte sur vous parce que le Gouvernement ne peut pas tout seul, et parce que nous sommes une nation. Chacun a son rôle à jouer. Je compte sur vous pour respecter les consignes qui sont et seront données par les autorités, et en particulier ces fameux gestes barrières contre le virus. Elles sont, aujourd'hui encore, trop peu appliquées. Cela veut dire se laver les mains suffisamment longtemps avec du savon ou avec des gels hydroalcooliques. Cela veut dire saluer sans embrasser ou serrer la main pour ne pas se transmettre le virus. Cela veut dire se tenir à distance d'un mètre. Ces gestes peuvent vous paraître anodins. Ils sauvent des vies, des vies. C'est pourquoi, mes chers compatriotes, je vous appelle solennellement à les adopter.
Chacun d'entre nous détient une part de la protection des autres, à commencer par ses proches. Je compte sur vous aussi pour prendre soin des plus vulnérables de nos compatriotes, ne pas rendre visite à nos aînés. C'est, j'en ai bien conscience, un crève-cœur. C'est pourtant nécessaire temporairement. Écrivez, téléphonez, prenez des nouvelles, protégez en limitant les visites. Je compte sur vous, oui, pour aussi aider le voisin qui, lorsqu'il est personnel soignant, a besoin d'une solution de garde pour ses enfants pour aller travailler et s'occuper des autres. Je compte sur les entreprises pour aider tous les salariés qui peuvent travailler chez eux à le faire. Je compte sur nous tous pour inventer dans cette période de nouvelles solidarités. Je demande à ce titre au Gouvernement de travailler avec les partenaires sociaux, avec les associations dans cette direction. Cette crise doit être l'occasion d'une mobilisation nationale de solidarité entre générations. Nous en avons les ressorts. Il y a déjà des actions qui existent sur le terrain. Nous pouvons faire encore plus fort tous ensemble.
Je compte évidemment aussi sur tous nos soignants. Je sais tout ce qu'ils ont déjà fait, je sais ce qu'il leur reste à faire. Le Gouvernement et moi-même serons là, nous prendrons toutes nos responsabilités pour vous. Je pense à tous nos soignants à l'hôpital, qui auront les cas les plus graves à traiter mais aussi beaucoup d'urgences. Je pense aux médecins, aux infirmiers, aux infirmières, à tous les soignants qui sont aussi hors de l'hôpital qui se sont formidablement mobilisés et que nous allons de plus en plus solliciter dans les semaines à venir.
Je sais pouvoir compter sur vous. Le ministre de la Santé aura l'occasion aussi de préciser, dans les prochaines heures, les règles pour que nous vous aidions à bien vous protéger contre le virus. C'est le respect que nous avons envers vous, et c'est évidemment ce que la Nation vous doit. Les règles seront claires pour chacun, elles seront là aussi proportionnées et expliquées.
Je compte sur vous toutes et tous pour faire Nation au fond. Pour réveiller ce qu'il y a de meilleur en nous, pour révéler cette âme généreuse qui, par le passé, a permis à la France d'affronter les plus dures épreuves.
Mes chers compatriotes, il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s'est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour, interroger les faiblesses de nos démocraties. Ce que révèle d'ores et déjà cette pandémie, c'est que la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession, notre Etat-providence ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe. Ce que révèle cette pandémie, c'est qu'il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d'autres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle, construire plus encore que nous ne le faisons déjà une France, une Europe souveraine, une France et une Europe qui tiennent fermement leur destin en main. Les prochaines semaines et les prochains mois nécessiteront des décisions de rupture en ce sens. Je les assumerai.
Mais le temps, aujourd'hui, est à la protection de nos concitoyens et à la cohésion de la Nation. Le temps est à cette union sacrée qui consiste à suivre tous ensemble un même chemin, à ne céder à aucune panique, aucune peur, aucune facilité, mais à retrouver cette force d'âme qui est la nôtre et qui a permis à notre peuple de surmonter tant de crises à travers l'histoire.
La France unie, c’est notre meilleur atout dans la période troublée que nous traversons. Nous tiendrons tous ensemble.
- [Terrorisme - Discours lors de la journée européenne des victimes du terrorisme] Ils espéraient nous diviser, ils n'ont fait que nous unir. Ils voulaient semer la peur, ils n'ont récolté que notre détermination. Ils cherchaient à nier la valeur même de l'existence humaine, ils n'ont réussi qu'à décupler l'envie de vivre de femmes, d'hommes fiers d'être libres, fiers d'être Français, fiers d'être Européens, l'envie de tous ces enfants venus cet après-midi accrocher un mot, une pensée, au fond un espoir à l'arbre de la paix en souvenir de celles et ceux qui sont tombés. 
Cette première cérémonie d'hommage national aux victimes du terrorisme est une réponse à tous ceux qui ont versé le sang sur le sol de la France, sur les terres d'Europe, partout dans le monde, un avertissement aux groupes qui ourdissent encore des projets de terreur, une promesse d'unité, de souvenir, d'action. L'unité d'abord et toujours, l'unité de l'Europe, dont témoigne la présence à Paris de Sa Majesté le Roi d'Espagne et de Monsieur le Commissaire européen à la Justice, l'unité de la nation française rassemblée dans sa diversité sur cette place du Trocadéro, dans nos préfectures et dans nos ambassades. Tous sont là cet après-midi, les policiers et les gendarmes intervenus sur des scènes de guerre avec leur seule arme de service, les sapeurs-pompiers et les services de secours qui ont soigné et sauvé sous le feu des balles, les militaires de l'opération Sentinelle qui n'ont reculé devant aucun danger pour protéger, les secouristes, les soignants, les associations déjà, les passants qui ont aidé, secouru, les préfets, les magistrats antiterroristes intervenus dès les premiers instants avec pour seule arme la loi et le droit. Tous. Tous sont là pour dire : s'il le fallait, qu'ils recommenceraient. Tous. Et à côté d'eux, tous les élus, la maire de Paris et tous les maires de France qui ont eu à vivre ces attentats. Le courage de toutes celles et ceux qui sont alors intervenus. Leur courage n'était pas en effet le sursaut de l'instant. C'était l'élan citoyen de femmes et d'hommes prêts à donner leur vie pour leurs compatriotes. C'est cela, une nation, une chaîne fraternelle, une chaîne solidaire, pouvoir compter les uns sur les autres. Et aujourd'hui, la nation entoure les familles, les proches de ceux qui sont tombés, de toute son affection. 
Grâce à l'action de la délégation interministérielle, les droits des victimes du terrorisme sont désormais équivalents à ceux des victimes de guerre. Les enfants orphelins deviennent des pupilles de la nation. Ils sont pris sous l'aile protectrice de la République. Les conjoints endeuillés sont soutenus. Les blessés bénéficient d'une prise en charge spécifique. Et quel que soit le pays d'origine des victimes, les familles de tous ceux qui sont morts sur le sol de France sont accompagnées. Je veux ici remercier l'ensemble des associations pour leur inlassable combat, et l'ensemble des fonctionnaires, des élus et des représentants de la nation pour les avoir suivis. 
Se souvenir. Se souvenir sans relâche, ensemble. Assassinats de masse, attentats suicides : les terroristes tuent de manière aveugle. Ils cherchent à supprimer jusqu'aux traces même des existences fauchées. À tous les projets d'oubli et d'effacement, la nation résistera. Nous dirons les noms, nous nous souviendrons des visages, le sourire juvénile de Sandrine qu’a figé pour jamais l’explosion du RER B, le regard franc d’Imad sous ce béret rouge qui faisait son honneur et symbolisait son engagement au service de la France, les joues de Myriam qui n’atteindra jamais ses 9 ans parce que le terrorisme islamiste l’attendait à la sortie de l’école. Nous retracerons les vies, nous dirons leur singularité. Celle d’André, enfant de déportés qui survécut une première fois à la haine aveugle avant de lui succomber 30 ans plus tard rue des Rosiers dans la blancheur d’une journée d’août. Celle de Kamal, venu d’Afghanistan pour vivre en France, y fonder une famille, y monter un garage, tombé devant sa femme et ses 3 enfants sur les pavés de Strasbourg. Nous rappellerons sans cesse le son de toutes les voix, les éclats de rire, les accents mais aussi les talents, les espoirs et les rêves. Et par les témoignages, par les cérémonies, par la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme que nous avons créée nous honorerons ensemble toutes ces victimes. Au-delà du souvenir, par-delà les générations, nous ferons mémoire de ceux qui sont tombés. 
Cette cérémonie, qui doit tant à l’engagement des associations de victimes, que je veux à nouveau saluer, se tiendra chaque année dans une ville différente pour permettre à toute la nation de veiller ses enfants assassinés. Le projet de création d’un Mémorial du terrorisme en France sera mené à son terme pour se rappeler, pour se recueillir, pour faire histoire aussi. Analyser les évolutions, les causes, les racines du terrorisme, lutter contre les ferments de haine. Des propositions ont été formulées qu'il est temps désormais de concrétiser. Sur la base du rapport remis au Premier ministre, une mission sera confiée à l'historien Henry Rousso pour déterminer le lieu ainsi que le projet scientifique et culturel de ce musée unique au monde qui opposera à la barbarie et à la force mortifère de l'oubli la lumière vitale de la mémoire et de la connaissance. Agir enfin avec une détermination de tous les instants parce que la République vous le doit, parce que tous les Français le doivent aux familles et aux proches de ceux qui sont tombés. 
Depuis que les attentats ont endeuillé le sol de France à Montauban, à Toulouse, à Paris, à Vincennes, à Saint-Quentin-Fallavier, à Saint-Denis, à Magnanville, à Nice, à Saint-Etienne-du-Rouvray, à Marseille, à Carcassonne, à Trèbes, à Strasbourg, la lutte antiterroriste a changé d'échelle. Je veux saluer l'engagement, le travail du président Sarkozy et du président Hollande qui ont eu à vivre eux aussi ces morsures du terrorisme durant leur quinquennat. 
La France n'a cessé de s'engager, de combattre. L'Europe aussi s'engage aux avant-postes. Europol, Eurojust, les équipes communes d'enquête, le registre judiciaire : il existe désormais une lutte antiterroriste européenne à la hauteur de la coopération qui permit à l'Espagne et à la France de mettre à bas l’ETA il y a quelques années. La France assume toute sa part dans ce cadre européen et au-delà. Sur les théâtres extérieurs, nos forces armées affrontent d'âpres combats. Au Sahel, avec nos partenaires du G5, nous investissons les zones contestées par les djihadistes et leur portons des coups rudes. Au Levant, au sein de la coalition internationale, nous avons défait le califat territorial de l'Etat islamique et nous continuons la lutte contre ses éléments résiduels. Sur notre sol, les moyens humains, matériels, juridiques du renseignement et des forces de sécurité ont été considérablement renforcés sans jamais renoncer à l'État de droit, sans jamais tomber dans le piège de l'arbitraire tendu par nos ennemis. Et c'est la nation rassemblée qui, dans la sérénité des lois de la République, fait chaque jour œuvre de vigilance. 
Face à la menace, mes chers amis, nous ne renoncerons à rien. Ni à déclamer les mots universels de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, ni à interpréter l'Ode à l'amour, cet hymne magnifique à la tolérance et au respect, ni à réciter la prose poétique de Camus et à nous battre contre la bêtise qui, disait-il, insiste toujours. Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, surtout pas à chanter, surtout pas à penser, surtout pas à aimer. Nous ne renoncerons pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soirs d'été. Nous ne renoncerons pas à la liberté, à la liberté de croire ou de ne pas croire, à la liberté de penser, de dire, de dessiner, de blasphémer. Nous ne renoncerons pas à l'égalité entre les femmes et les hommes, entre tous les citoyens, à cette civilité qui nous fait. Nous ne renoncerons pas à la fraternité. Nous ne renoncerons à rien car nos enfants, nos amis, nos concitoyens sont tombés pour cela. Nous ne renoncerons à aucune des valeurs de la République ni à cet esprit de résistance qui fait la République si grande, la France si forte. 
Je suis fier d'être parmi vous ce jour, fier de notre peuple si résilient dans les temps d'épreuve qui, toujours, dans les secousses de l'histoire, sait se tenir debout, uni, lui-même. 


● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- [Coronavirus]  Il n’y a aucune raison scientifique de penser qu’il serait plus dangereux d’aller voter que d’aller faire ses courses.
- [Coronavirus]  Les enfants ne doivent pas interrompre leur parcours éducatif. Grâce à Internet et à l’enseignement à distance, nous allons proposer des façons de ne pas perdre le contact avec la classe et l’étude.
- [Coronavirus]  Pour ralentir la circulation du covid19 sur tout le territoire, les rassemblements de plus de 100 personnes ne seront pas autorisés.
- [Coronavirus]  Visioconférence avec les préfets de région et des départements les plus impactés par le covid19 pour expliquer les décisions qui ont été prises et veiller à ce que les bonnes pratiques soient mises en œuvre dans tous les bureaux de vote dimanche et le dimanche suivant.
- [Terrorisme] J’ai remis la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme ou leurs proches. Cet objet symbolise tout ce par quoi nous voulons les amarrer à la communauté nationale, à l’avenir, et surtout à la vie. Ce que les terroristes essaient d’abîmer, c’est le lien qui intègre chacun de nos concitoyens dans leur immense diversité à une communauté nationale. Ce lien, on peut l’appeler Fraternité. Solidarité. Respect de chaque personne humaine.

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
- [Coronavirus]  Partout en France, nous renforçons les moyens et facilitons le vote par procuration pour les municipales2020.
- [Coronavirus]  J’ai adressé cette semaine une circulaire aux préfets pour assurer le déroulement des municipales dans le respect des préconisations sanitaires : gestes-barrière, gels hydroalcooliques, points d'eau, organisation des flux d’électeurs. (…) Nous nous sommes entretenus avec les préfets pour nous assurer que ces dispositions seraient respectées, en lien avec les maires. Une attention toute particulière sera portée aux personnes âgées et vulnérables.
- [Coronavirus]  Tout est mis en œuvre pour que les municipales2020 puissent se tenir dans le respect des recommandations sanitaires, en protégeant électeurs et scrutateurs, en lien avec les maires. Les bons gestes à adopter sont diffusés depuis mardi. Les respecter, c’est nous protéger.
- [Coronavirus]  C’est unie, rassemblée et déterminée que notre nation répondra au défi du covid19. Notre solidarité, notre civisme, et le respect des consignes des autorités sanitaires sauveront des vies. Notre mobilisation sera totale, au service de toutes et tous.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
- [Coronavirus]  J’invite toutes les collectivités locales, les grandes entreprises, toutes les banques à participer au fonds de solidarité qui a vocation à soutenir les plus petites entreprises faisant face au coronavirus. J’appelle à la solidarité nationale pour notre économie.
- [Coronavirus]  Nous ferons tout ce qui est nécessaire et plus que ce qui est nécessaire pour soutenir notre économie. Soyons clair : le choc économique lié au coronavirus coûtera des dizaines de milliards d’euros à l’État.
- [Coronavirus]  Nous sortirons de cette crise sanitaire et du choc économique qui va avec que si nous mettons au cœur de tous nos comportements et de nos choix collectifs un principe simple : la solidarité.
- [Coronavirus]  Nous allons renforcer les mesures de soutien aux entreprises faisant face au coronavirus. Tous les prêts de trésorerie qui sont faits aux PME seront garantis par l'Etat, à travers la Bpi [banque publique d'investissement], à hauteur de 90%. Nous allons aussi étudier la mise en place d'un fonds de solidarité.
- [Coronavirus]  L'impact du covid19 sur nos entreprises est violent, particulièrement pour le secteur événementiel.
- [Coronavirus]  Le gouvernement a réagi vite et fort en mettant en place une série de mesures d'aide, comme le chômage partiel, l'étalement de charges sociales et fiscales, des dégrèvements d'impôts directs.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- [Coronavirus]  La nation toute entière est engagée pour faire face à la crise covid19. Les entreprises du secteur de l’énergie réunies ce matin sont mobilisées pour : appliquer les mesures qui freinent l’épidémie; assurer la continuité d’activités vitales pour le fonctionnement du pays.
- [Coronavirus]  Face à la plus grave crise sanitaire traversée par notre pays depuis un siècle, le président de la République engage la mobilisation générale de la nation pour protéger les plus vulnérables, freiner l’épidémie et préserver l’avenir. Soyons tous solidaires dans cette épreuve.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
- [Coronavirus]  L'expression "jusqu'à nouvel ordre" est pratiquement au début de chacune de nos phrases. Ce qui est assez certain c'est qu'on va aller au moins jusqu'aux vacances de printemps. Mais ce ne sont pas des vacances étendues, au contraire.
- [Coronavirus]  Les élèves et leur famille vont recevoir un lien internet pour se connecter à l'enseignement à distance. Ils auront toute la méthodologie pour travailler à distance.
- [Coronavirus] « Ma classe à la maison » pour que chaque élève conserve le lien avec son professeur et dispose de ressources et d’exercices.
- [Coronavirus]  Avec «Ma classe à la maison»,nous sommes préparés à assurer un enseignement à distance à un très grand nombre d’élèves Les premiers retours d’expérience sont très utiles pour les académies qui se préparent aux fermetures futures Travail remarquable des professeurs sur le terrain.

Olivier Véran (ministre de la Solidarité et de la Santé)
- [Coronavirus]  Nous devons la protection à ceux qui nous protègent
- [Coronavirus]  Nous demandons aux Français de limiter au strict nécessaire leurs déplacements. Supprimer les transports en commun, ce serait empêcher à des milliers de personnes, dont nous avons un besoin impérieux, d’aller travailler.
- [Coronavirus]  Dès lundi, les écoles seront fermées pour donner un coup de frein massif à la propagation du coronavirus, afin de ne pas surcharger nos hôpitaux.

Didier Guillaume (ministre de l’Agriculture)
- [Coronavirus]  Face à la plus grave crise depuis un siècle Emmanuel Macron à la hauteur de sa fonction Mesures fortes drastiques, la santé n’a pas de prix Tout sera fait quoi qu’il en coûte Mobilisation générale Faire bloc. Faire Nation.Ensemble Inventons de nouvelles solidarités.
- [Coronavirus] En conférence téléphonique avec tous les DRAAF de métropole et outre-mer pour organiser la continuité de l’enseignement agricole malgré la fermeture des collèges et lycées, et la veille sanitaire et économique de la chaîne de l’alimentation.

Muriel Pénicaud (ministre du Travail)
- [Coronavirus]  Face au coronavirus, j'en appelle aux entreprises pour mettre en place le télétravail pour tous ceux qui le peuvent. Pour les parents sans solution de garde pour leurs enfants de moins de 16 ans, l’arrêt de travail sera automatique et sans délai de carence.
- [Coronavirus]  Suite à l’adresse aux Français d’Emmanuel Macron coronavirus, je reçois les partenaires sociaux avec Bruno Le Maire pour partager les décisions et écouter leurs analyses et propositions sur la situation économique & sociale. Notre priorité est de préserver l’activité et l’emploi.
- [Coronavirus]  [Chômage partiel] On veut que personne ne perde son emploi à cause de la crise sanitaire. (…) Nous allons prendre en compte 100% du chômage partiel.
- [Coronavirus]  Toute personne, tout salarié en chômage partiel (..) aura au moins 84% de son salaire net.
- [Coronavirus]  J’ai renforcé et simplifié le dispositif d’activité partielle. 3600 entreprises ont déjà fait la demande, 60 000 salariés concernés. Tous mes services sont mobilisés pour répondre dans les 48 h. Ma priorité est de protéger l’emploi et les salariés.
- [Coronavirus]  Aujourd'hui, on assure une réponse à 48h lorsqu'il y a une demande de chômage partiel, c'est vrai pour une entreprise d'un salarié jusqu'au plus grands groupes Français
- [Coronavirus] Ça va coûter des dizaines de milliards d’euros.
- [Coronavirus]  [Règle des 3% de déficit] Tous les pays européens vont être dans la même situation (…) Et oui, il faut changer les règles.
- [Coronavirus]  [Assurance chômage] On a plusieurs solutions et options, mais il faut en discuter" avec les partenaires sociaux.

Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)
- [Coronavirus]  Pour protéger les plus fragiles du Covid19, report de deux mois de la trêve hivernale, jusqu'au 31 mai : pas d'expulsions locatives pr les personnes sans solution de relogement ; maintien des 14.000 places hivernales d’hébergement.
- [Coronavirus]  [Prolongement de la trêve hivernale] Je vais écrire dans la journée à tous les préfets pour rendre exécutoire cette décision d'Emmanuel Macron. Il n'y aura donc pas d'expulsion locative jusqu'à la fin du mois de mai.

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- [Coronavirus]  «Le temps est à cette union sacrée qui consiste à suivre ensemble le même chemin. La France unie, c’est notre meilleur atout.» (Emmanuel Macron). Un message de mobilisation, d’attention aux plus fragiles, d’union nationale. Et pour l’avenir, une invitation à refonder notre modèle.

Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- [Coronavirus] J'ai reçu les organisations syndicales et étudiantes afin d'échanger avec elles sur les mesures mises en place dès lundi. Notre priorité commune est de garantir la sécurité et protéger la santé de tous.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- [Coronavirus]  Après le message du Président Emmanuel Macron hier, un mot d'ordre en Europe: pour combattre le covid19, nous ne devons pas être les uns contre les autres, mais les uns avec les autres. Tenons, ensemble, en Européens : unir nos forces, coordonner nos réponses, coopérer.
- [Terrorisme] Le terrorisme ne connaît pas de frontières. À Madrid, Barcelone, Londres, à Paris et dans trop de villes d’Europe et du monde, il a frappé aveuglément. La France n’oubliera jamais ceux qui ont perdu leur vie et elle n’oublie pas ceux qui ont survécu à l’horreur.

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé du numérique)
- [Coronavirus] Face à la crise du covid19, nous avons besoin de la solidarité de tous. Il faut que les étudiants se proposent pour garder les enfants de ceux qui travaillent, que ceux qui ont déjà une nounou proposent d’accueillir d’autres enfants... La technologie peut être une solution.

Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances)
- [Coronavirus]  Le Président de la République a su trouver les mots justes et prendre les décisions fortes qui s’imposent face au covid19. C’est grâce à la mobilisation et la solidarité de tous que nous combattrons efficacement le covid19 pour protéger nos aînés et les plus fragiles.
- [Coronavirus]  Notre mot d’ordre aux entreprises : n’attendez pas et manifestez-vous dès les premières difficultés ! Les services de l’Etat sont pleinement mobilisés pour vous apporter des réponses rapides.

Christelle Dubos (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
- [Coronavirus] Comme annoncé par Emmanuel Macron, la trêve hivernale sera prolongée de 2 mois. Ce report était une demande unanime des associations. Le gouvernement mettra en œuvre les mesures nécessaires pour protéger nos concitoyens les plus fragiles.

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)
- [Coronavirus]  Parents = télétravail conseillé. Mères isolées, parents d’enfants - de 16 ans = arrêt de travail automatique possible. Femmes enceintes = déplacements limités. Appel à la solidarité entre parents afin de trouver un équilibre dans la garde des enfants.
- A ce jour, 1292 verbalisations pour harcèlement de rue ont été dressées par les forces de l'ordre. Nous poursuivons par ailleurs la formation des policiers en la matière.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
- [Coronavirus] Le Président Emmanuel Macron a tenu un langage de vérité, exprimé avec sincérité et hauteur de vue le défi qui est face à nous et mobilisé notre solidarité. Chacun doit agir concrètement pour donner sens à notre nécessaire fraternité.

Stanislas Guerini (délégué général)
- [Coronavirus] Nous vivons la plus grave crise sanitaire qu’ait connue la France depuis un siècle. Les décisions prises et annoncées ce soir par Emmanuel Macron sont à la hauteur de la gravité de la situation. Nous sortirons renforcés de cette crise. Soyons unis.

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Coronavirus] Les députés LaREM apportent tout leur soutien et sont engagés avec le gouvernement pour la protection des Français contre le choc sanitaire et économique du coronavirus. C’est notre capacité à agir ensemble, en bloc, qui nous permettra de surmonter cette crise.

●MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Coronavirus] Le Président a dit la vérité en nous hissant tous à la hauteur des enjeux. Il a mobilisé le pays contre les risques sanitaires, sociaux et économiques. Et il nous a invité à réveiller ce que la France a de meilleur : la solidarité et l’unité dans l’épreuve.

Sarah El Hairy (porte-parole)
- [Coronavirus] Ce soir nous sommes tous appelés à la responsabilité pour nous protéger les uns les autres avec des gestes barrières.Nous sommes appelés à la solidarité pour que le collectif prime sur l'individualisme. C'est dans l'unité aujourd'hui comme demain que nous traverserons cette crise.

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)
- [Coronavirus] Je partage les décisions annoncées ce soir par Emmanuel Macron, qu’il s’agisse de la fermeture des écoles, des 1ères décisions économiques ou du maintien des élections. D’autres mesures seront nécessaires dans les jours qui viennent, au gré des progrès de la pandémie.

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