jeudi 23 décembre 2021

Propos centristes. France – Covid19, omicron, vaccination, rentrée scolaire de janvier, accompagnement social, télétravail… / Résultats exceptionnels de l’économie / Science et transcendance selon Macron / Réindustrialisation de la France…

Voici une sélection, ce 23 décembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Bonnes fêtes à tous ! À ceux qui auront la joie de se retrouver en famille pour Noël : les gestes barrières, un test préventif pour rassurer, et en cas de symptôme, on s'isole, on alerte. À ceux mobilisés pour soigner, nous protéger : merci. Prenons soin les uns des autres.

> [Opinion: Réenchanter le monde]
Jamais, sans doute, l'humanité n'a eu autant besoin de science. La pandémie que nous traversons en est l'exemple le plus prégnant. Sans la science qui, avec le conseil scientifique, les sociétés savantes, les médecins et les chercheurs du monde entier, a éclairé chacun de nos choix depuis le premier jour, nous aurions à déplorer beaucoup plus de décès. Sans la science qui, en quelques mois, a su inventer un vaccin, le produire et le distribuer, le monde continuerait de vivre au ralenti, de confinements en confinements, de drames en drames.  
La résolution du défi du siècle, le réchauffement climatique, est également indissociable de la science. A la fois pour comprendre la mécanique de ce phénomène, ce à quoi s'attellent régulièrement les milliers de scientifiques du Groupement international d'experts sur le climat. Et pour élaborer les solutions qui, énergies propres, stockage de carbone, matériaux biosourcés ou solutions agroécologiques, nous permettront de concilier développement humain et réduction des émissions de gaz à effet de serre, progrès et écologie.  
La science enfin se trouve au fondement des innovations qui changent et vont changer nos vies, elle est le moteur du progrès. Numérique, véhicules électriques, nouveau spatial : l'ensemble des produits et services qui façonnent notre époque de même que les révolutions qui, assises sur le quantique ou l'intelligence artificielle, feront la décennie sont marqués par une empreinte scientifique forte.  
Cette part croissante de la science dans le cours du monde exige des grandes puissances qu'elles investissent massivement dans ceux qui, chercheurs, techniciens, innovateurs, sont les artisans de la recherche et de l'innovation.  
Les acteurs privés bien sûr s'engagent qui, pour les plus importants, assument d'explorer des voies qui ne trouveront pas toujours d'issue marchande. Mais c'est d'abord à la sphère publique que revient la mission de constituer un terreau favorable à l'excellence scientifique.  
Depuis cinq ans, la France qui, de Louis Pasteur à Pierre et Marie Curie, se distingue par une tradition hors norme confirmée par les récents prix Nobel et médaille Fields obtenus par ses ressortissants, renoue avec une stratégie d'investissement massif dans ce domaine. La loi de programmation pour la recherche, dotée de 25 milliards d'euros sur dix ans, scelle un effort inédit pour rattraper le retard pris et permettre la montée en gamme de nos universités et de nos laboratoires de recherche. Nous avons aussi, dès 2017 puis à la faveur de France relance et de France 2030, acté de grandes ambitions pour l'intelligence artificielle, le quantique ou encore la santé. 
Au niveau européen, notre pays a été à l'initiative pour que le programme-cadre de recherche et développement de la Commission se dote d'un budget à la hauteur des enjeux - près de 100 milliards d'euros - et consente enfin un effort pour la recherche fondamentale et les jeunes chercheurs. 
Il ne s'agit toutefois là que d'un début, un rattrapage et une indispensable modernisation qui nous permettent plus d'ambition de changement et d'investissement pour l'avenir. 
Mais l'enjeu n'est pas seulement budgétaire, il est culturel. Car, parallèlement à l'augmentation du besoin de science, la remise en cause du discours scientifique n'a cessé de se développer dans nos sociétés. 
Le complotisme gagne du terrain et prend des formes de plus en plus extrêmes, comme en témoigne l'emprise croissante de la mouvance QAnon. 
L'intégrisme religieux, et ses explications totalisantes qui privilégient la foi sur la raison, la croyance sur le savoir et excluent le doute constructif, devient de plus en plus prégnant. 
L'avènement de l'ère du «tout-se-vaut» disqualifie chaque jour un peu plus l'autorité du chercheur, dont la parole est mise au même niveau que celle des commentateurs.  
En même temps que nous nous donnons les moyens d'atteindre l'excellence scientifique, il est donc nécessaire d'agir pour que la science demeure un idéal et une méthode, que le «vrai» retrouve ce statut d'«évidence lumineuse» que décrivait Descartes. 
Voilà pourquoi j'ai lancé le 29 septembre 2021 la commission les Lumières à l'ère numérique. Présidé par le sociologue Gérald Bronner, ce collectif de 14 experts reconnus formulera des propositions pour faire reculer le complotisme et éviter que le flux informationnel auquel chacun est confronté ne présente des faits orthogonaux à ce qui dit le consensus scientifique, ce qui est trop souvent le cas. 
Voilà pourquoi aussi la nation tout entière doit se mobiliser pour opposer au complotisme le raisonnement éclairé, au relativisme la culture des faits et la reconnaissance de l'autorité scientifique, à l'intégrisme une République ferme dans sa défense, forte de ses valeurs, nourrie par ses débats. Gaston Bachelard définissait «l'esprit scientifique» comme la faculté à «se défaire de l'expérience commune» et à accéder à cette idée que «rien ne va de soi, rien n'est donné, tout est construit». Il nous faut faire de la formation à l'esprit scientifique dès le cycle primaire. L'école en effet ne saurait seulement instruire. Elle doit faire des républicains, c'est-à-dire forger des êtres informés et libres. Citoyens. Ce sera là un grand défi des années à venir. 
Et Dieu dans tout ça ? Contrairement à ce que l'interprétation toute voltairienne des Lumières françaises a longtemps imposé comme grille de lecture, ce programme de développement de l'esprit scientifique ne s'oppose en rien à l'expression des religions. 
D'une part parce qu'il ne s'agit pas d'imposer un positivisme forcené, une religion de la science qui se substituerait à toutes les interprétations du monde. Comme l'a si bien résumé Rabelais, la science ne vaut en effet que lorsqu'elle est éclairée et guidée par les sciences humaines, la philosophie, le politique et s'inscrit dans un débat démocratique visant à construire l'intérêt général.  
Dieu et la science ne s'opposent pas ensuite parce que la croyance en l'un est souvent allée historiquement avec le développement de l'autre. Les travaux sont anciens qui ont montré combien l'islam avait nourri une tradition d'algèbre, d'astronomie et de médecine puissante. Plus récemment, le penseur anglais Tom McLeish a fait état des apports réciproques entre développement de la science et développement du fait religieux lors de la petite Renaissance du XIIIe siècle - un évêque anglais aurait même eu l'intuition du big bang. Dans son dernier ouvrage, le grand Jürgen Habermas a montré comment la philosophie grecque a pu se nourrir du religieux, et notamment de la rupture avec les mythes à l'âge coaxial (de 800 à 200 av. J.-C.).  
Au-delà, je crois profondément qu'il peut exister des continuités entre Dieu et la science, religion et raison. Regardons notre Europe ! L'égalité des droits de l'homme en dignité et en droits n'a-t-elle pas été préparée par l'égalité des hommes devant Dieu pensée par le christianisme ? De même l'esprit critique défendu par les Lumières n'a-t-il pas été précédé par le rapport individuel au texte sacré défendu par le protestantisme ? 
Oui, la science et Dieu, la raison et la religion peuvent donc vivre côte à côte, parfois même se nourrir. Cela est même souhaitable tant aspiration à la raison et besoin de transcendance cohabitent en chacun de nous. 
Nous avons, en France, un cadre unique qui, séparant l'ordre temporel de l'ordre spirituel, rend possible cette riche cohabitation : la laïcité. Artisan de cette belle idée, Aristide Briand disait : «Il fallait que la séparation ne donnât pas le signal de luttes confessionnelles ; il fallait que la loi se montrât respectueuse de toutes les croyances et leur laissât la faculté de s'exprimer librement.»
C'est en étant fidèle à l'esprit de Briand, en suivant le chemin de concorde qu'il traçait que la France continuera à être une nation infiniment rationnelle et résolument spirituelle.  
Nation de citoyens libres de critiquer et libres de croire.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> Si nous voulons renforcer notre souveraineté (...), mais aussi garantir les meilleures conditions d’exploitation possibles pour l’environnement, l’extraction de métaux critiques en France doit être envisagée.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> S’en prendre à la mémoire de Samuel Paty, c’est s’en prendre à nous tous, à la France et à ses valeurs. Je condamne la dégradation de la plaque qui rend hommage, à Paris, à ce professeur, victime du terrorisme islamiste. Les auteurs de cet acte odieux seront retrouvés et jugés.

> [Covid19] [Reculer la date de la rentrée des classes de janvier] c'est le contraire du bon sens et doit être envisagé en dernier recours. (…)  À l'école, les enfants ont des interactions sociales, comme leurs parents en ont mais depuis le début de la crise, il n’y a pas plus de cluster scolaire que dans le reste de la société. 

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> La France a encore des milliers de choses à dire au reste du monde. La Nation n'est pas que le passé, c'est l'adhésion à un passé, et une projection vers l'avenir. Je considère que la France est remarquablement placée pour cela.

> Il n'y a pas de Nation française sans culture française. C'est la Nation française qui en dépend, si on n'a pas de mémoire commune, de culture commune, une langue commune.

> Je considère que l'éducation doit être le sujet prioritaire du prochain quinquennat du président de la République. Il faudra investir plus, c'est la proposition que je fais mais c'est lui qui tranchera.

> Jean-Michel Blanquer a fait un travail exceptionnel. (...) Il faut remettre l'éducation au cœur de notre projet de société. Redonner au métier d'enseignant, toute sa valeur, toute sa noblesse.

> Tournons nous vers l'avenir. L'avenir c'est d'ouvrir de nouveaux réacteurs nucléaires, ouvrir des formations de soudeurs, de chaudronnier. Avec une filière nucléaire bien portante, on pourra développer à côté le renouvelable.

> Ce qui devrait frapper tous les Français, ce sont les résultats exceptionnels de l’économie française.

> Qui a retrouvé aujourd’hui son niveau d'activité économique d’avant-crise ? Pas le Royaume-Uni, pas l’Italie, pas l’Espagne, pas l’Allemagne. La France, oui. La stratégie économique du gouvernement, qui reposait sur le «quoi qu’il en coûte», a sauvé notre pays.

> Nous sommes dans la bonne direction. Pour la première fois en 2021, nous ouvrons plus d'industries que nous en fermons. Nous devons aller au bout de cette transformation de l'économie française, et du modèle social français. C'est ce qui nous permettra d'être une grande nation.

> [Covid19] Le cœur de notre stratégie sanitaire est simple : vaccination, vaccination, vaccination.

> [Covid19] La meilleure protection, c’est la vaccination. J’appelle tous les Français, sans exception, qui sont en âge de se faire vacciner, à se faire vacciner. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour les autres.

> Je serai intraitable sur le remboursement de la dette française.

> Nous avons été un certain nombre, depuis plusieurs années à dénoncer l'Islam politique, on peut citer Manuel Valls. L'Islam politique gangrène, je l'ai vu en tant qu'élu local, dans les plus petites communes comme dans les grandes agglomérations.

> Je préfère les décisions fortes, aux déclarations péremptoires.

> Chaque Français me donne confiance dans la France.

> Nous avons tenté beaucoup de choses, réussis certaines, échoués d'autres. Mais le bilan est solide et justifie une nouvelle candidature du Président Emmanuel Macron. Il en acquit l'expérience et la densité nécessaire.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
> Les forces armées françaises continuent de combattre sans relâche les groupes armés terroristes au Sahel : un responsable de l'EIGS (affilié à Daech) a été neutralisé. Il appartenait notamment au groupe de terroristes à l'origine de l'assassinat de 8 personnes au Niger en août 2020, dont 6 Français. J'adresse aujourd'hui à nouveau toutes mes pensées aux familles des victimes.

> Je salue l'engagement de nos militaires : jour et nuit ils protègent, défendent et dissuadent. Sentinelle agit sur notre sol, à terre. Je salue également l'action de nos aviateurs qui surveillent en permanence notre ciel, et l’engagement de nos marins qui défendent nos littoraux chaque jour. Par l'action combinée de nos forces armées, le territoire français est protégé.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Covid19 et télétravail] Face à omicron, nous devons encore renforcer notre mobilisation sur le télétravail. Je demande aux entreprises de se préparer dès maintenant à passer à une cible de 3 jours de télétravail minimum par semaine dès le 3 janvier, voire 4 quand c'est possible.

> [Covid19] Les Français sont fatigués (...) il faut au maximum utiliser les armes dont on dispose aujourd'hui : la vaccination pour éviter les nouvelles restrictions.

> [Covid19 et pass sanitaire en entreprise] J'ai évoqué l'hypothèse d'un pass sanitaire en entreprise, c'est-à-dire demander aux salariés d'être vaccinés, guéris de la Covid19 ou de se faire tester pour aller au travail. Les organisations syndicales n'y sont pas favorables et les organisations patronales ont fait part de réserves et ont posé des questions sur les modalités opérationnelles (…) On va poursuivre les échanges avec les syndicats. (…) On ne sait pas quelle sera la situation dans dix jours et les éventuelles mesures que nous allons être amenés à prendre. Donc je souhaite poursuivre les échanges avec les organisations patronales et syndicales et on verra si les parlementaires jugent qu'il est pertinent de l'introduire par amendement. (…) On a déjà une expérience à petite échelle depuis la rentrée puisque 2 millions de salariés ou agents publics doivent présenter un pass sanitaire pour aller travailler (…) On a vu que ça s'est passé sans difficulté, ça s'est mis en place et nous n'avons pas eu de retours nous faisant part de difficultés. (…) Par ailleurs cela existe en Allemagne ou en Italie donc je pense que c'est important que l'on puisse poursuivre les échanges mais ça ne sera pas prévu dans le projet de loi initial.

> 416 000 embauches en CDI en novembre. Un record depuis 2006, qui dépasse le nombre d’embauches en CDD de + d’1 mois. Notre action pour encourager les entreprises à proposer des contrats de qualité porte ses fruits.

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
> [Covid19] La fermeture des lieux de culture ou la diminution des jauges n'est pas à l'ordre du jour. Nous sommes les patrons de cette affaire-là  (...) Les Français sont en face de la pandémie, ils sont aussi responsables.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] On dépassera très vraisemblablement les 100.000 contaminations par jour d'ici à la fin du mois. C'est ce qui est attendu par les modélisations. (…) Ce variant est tellement nouveau et tellement contagieux que contrairement aux autres variants (...), qui avaient le temps de circuler deux ou trois mois à l'étranger avant d'arriver chez nous, là il se multiplie à une vitesse telle qu'il arrive en même temps partout sur la planète.

> Il y a la certitude : omicron est très contagieux, il va circuler et aucun pays ne va être épargné. Toutefois, là où il circule beaucoup, pour l'instant, il n'entraîne pas de vagues d'hospitalisations. (…) Une autre certitude : c'est qu'il est sensible au vaccin.

> La variant omicron est plus contagieux que le variant delta, il sera majoritaire d'ici fin décembre sur le territoire. Nous n’avons pas de certitude sur les formes graves qu’il peut entraîner. Il faut donc s’en prémunir et se faire vacciner.

> [Covid19] La vaccination des enfants contre le Covid est sûre, efficace et utile pour les protéger contre le virus et sa propagation.

> [Covid19] Suivant l’avis de toutes nos autorités sanitaires, nous ouvrons la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans. Les premiers créneaux de vaccination dédiés seront ouverts en centre. La semaine prochaine, ce sera également le cas en médecine de ville.

> [{Covid19] Il y a une profonde intrication entre les inégalités sociales et les inégalités de santé. Nous luttons contre le renoncement aux soins pour raisons financières. La crise de la covid19 a vraiment montré ces inégalités.

> [Covid19] L’Etat, au cours de la crise sanitaire, a fait 3,5 milliards d’euros d’aides directes monétaires pour les étudiants ou les chômeurs.

> [Indemnité inflation de 100€ retoquée par le Sénat] Je ne comprends pas pourquoi l’opposition de rard Larcher est systématique. Je trouve ça dommage car faire de la politique sur un sujet comme celui-ci, c’est montrer une certaine forme d’immaturité.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> Dégradation insupportable de la plaque du square Samuel Paty. Les mots ont un sens et l'histoire ne doit souffrir d'aucun déni : Samuel Paty a bien été victime du terrorisme islamiste. Je condamne sans appel cet acte de vandalisme honteux.

> Ouverture du site Parcoursup 2022 ! Plus de 19 500 formations à consulter sur le moteur de recherche et des informations précieuses pour affiner son projet. Un objectif: accompagner les jeunes dans leur choix d’études supérieures et vers leur réussite.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> C’est la mère des batailles. Tant qu’on n’arrive pas à payer nos agriculteurs au prix de leur travail, au juste prix, c’est la pérennité de nos agriculteurs qui est questionnée et donc notre souveraineté alimentaire. Je ne veux pas dépendre d’autres pays pour nourrir le peuple français. On a un enjeu fondamental, c’est de pouvoir rémunérer nos agriculteurs au prix de leur production. Aujourd’hui, quand vous êtes un agriculteur, entre le prix du lait et votre yaourt qui est vendu dans le supermarché, vous avez des intermédiaires : l’industriel, la grande distribution. Qu’est-ce qu’on voit ? Pendant les négociations, tout ça se fait le plus souvent sur le dos de l’agriculteur. Quand les prix augmentent, ce n’est pas l’agriculteur qui est mieux rémunéré. La première loi Egalim, qui date de 2018, devait abolir tout ça. C’était une loi de confiance. La grande distribution, les industriels, avaient dit qu’ils allaient l’appliquer, la main sur le cœur. Mais beaucoup ne l’ont pas fait. On a décidé de passer une autre loi, Egalim 2, qui n’est pas une loi de confiance mais de régulation. Elle est entrée en vigueur il y a trois semaines. La loi dit que la partie de la matière première agricole n’est plus négociable. Les négociations sont en cours. Grâce à cette loi, on s’assure que ce n’est pas la grande distribution et les industriels qui augmentent leurs marges. C’est une véritable loi de régulation. Dans la vie, quand la confiance n’est pas là, il faut du contrôle, de la régulation. C’est ce qu’on a fait. C’est difficile y compris pour les consommateurs. Quand le consommateur accepte de payer un peu plus cher, il doit avoir la certitude que c’est pour que cet argent aille dans la poche de l’agriculteur. Je peux vous dire que je mets énormément de pression, que je démultiplie les contrôles, parce que je veux être sûr que cette loi Egalim 2 marche. Il y en a qui jouent le jeu, d’autres non. Le seul truc qui marche, c’est les contrôles. On va en faire quatre fois plus cette année. S’il faut augmenter les prix auprès de nos agriculteurs, parce que les coûts de production augmentent, les industriels doivent l’accepter. Sinon, on ne fait qu’importer des produits. J’y mets toute mon énergie parce que c’est primordial.

> On est à 16 élevages qui sont concernés par ce virus de l’influenza aviaire. C’est un virus qui est apporté par les oiseaux migratoires qui traversent notre pays en cette période. Quand ils rentrent en contact avec des volailles dans la faune sauvage ou dans les élevages, ils les contaminent avec ces virus. Ce virus est mortel pour les volailles. En revanche, la consommation de volailles, de canards, de foie gras, d’œufs, ne présente absolument aucun risque. Donc continuez à profiter de ces beaux produits. Il n’y a absolument aucun risque. C’est à l’évidence une situation qui nécessite que le gouvernement prenne des mesures très fortes pour éviter que les élevages se contaminent. L’abattage a déjà commencé. Dès qu’un élevage est contaminé, pour éviter tout risque, nous ordonnons l’abattage des palmipèdes et des volailles qui s’y retrouvent. C’est à chaque fois un énorme traumatisme pour les éleveurs, parce que ce sont des mois et des mois de travail qui sont anéantis. Ce sont des décisions difficiles, mais nous devons les prendre à chaque fois. L’année dernière, il y a eu 80 millions d’euros que nous avons mis en place pour accompagner les éleveurs. Nous ferons à l’évidence la même chose cette année. On sent toute la détresse des éleveurs face à ces crises de l’influenza aviaire. L’année dernière, on a dû abattre près de 3 millions de volailles. Cette année, on protège au maximum. Pour aider tous ces éleveurs, consommons ces beaux produits. Pendant les fêtes, agayons-les avec ces produits d’excellence.

> Il y aura du foie gras sur ma table, sans aucun scrupule, avec beaucoup de fierté. Cette période de fêtes peut être difficile avec le Covid19. Si elles peuvent être égayées avec nos produits bleu-blanc-rouge, l’excellence des territoires, profitons-en. Faisons le choix de ces produits français, de ces produits des territoires, de ces produits de saison.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> [Covid19] Notre méthode, c'est la concertation avec employeurs et syndicats, et la démocratie, avec le débat parlementaire. Les solutions qui feront consensus à la sortie engageront la responsabilité de chacun pour être armés face à omicron et réussir la rentrée.

> [Covid19] Je mets en garde les Français contre les mensonges des marchands de peur de l'extrême-droite sur le covid19. Ne les écoutez pas, ils ont coûté tant de vies humaines.

> [Covid19] J'appelle les employeurs et les agents publics qui le peuvent à passer à 3 jours de télétravail. Si la majorité le fait à la rentrée, nous diviserons par 2 le nombre de personnes qui se rassemblent dans nos administrations. C'est déterminant face à omicron.

> [Covid19] Les LR ont été anti-pass, puis pro-pass, ils ont voulu fermer les écoles, puis n'ont plus voulu ... Et maintenant c'est Valérie Pécresse qui veut décaler la rentrée plutôt que de la préparer. Et ce serait le gouvernement qui serait dans l'impréparation ?

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> L’export est une valeur cardinale pour les entreprises, grandes comme petites, voire les très petites. Car l’international, bien anticipé, est un levier de croissance.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Ouverture de 3 dispositifs pour accélérer le déploiement de solutions innovantes agricoles, pour que nos exploitations puissent accélérer leur transition avec des robots agricoles, et pour développer l'industrie robotique agricole.

> Tout au long de la crise, nous avons préservé les compétences de notre filière aéronautique. Avec France relance, nous l'accompagnons dans sa modernisation et sa transformation : plus de 400 entreprises sont déjà soutenues.

> Nous avons donné un coup de pouce pendant la crise pour veiller à ce que les industriels ne suspendent pas leurs investissements (...) et ça a très bien fonctionné.

 

Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)
> Tour des régions de France métropolitaine bouclé après avoir déployé les investissements du Ségur de la santé ! Pour les EHPAD, un total historique de 2,1 milliards € pour rénover profondément les établissements.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> [Covid19] Il n’y a aucun laxisme français. Les stratégies européennes sont toutes autour de 2 grandes priorités : accélération de la vaccination et mesures de prudence.

> [Covid19] Dans tous les pays européens, il y a une fatigue. On fait aujourd'hui davantage appel à la responsabilité, à la vaccination et au pass vaccinal.

> [Covid19] Le variant omicron circule dans tout le continent. Les mesures sont adaptées à chaque pays mais nous essayons de coordonner ce que nous faisons aux frontières.

> [Menaces de la Russie sur l’Ukraine] Nous devons réagir avec fermeté et unité européenne (...) Nous sommes prêts, s'il y a une atteinte à la souveraineté de l'Ukraine, à prendre des sanctions.

> [Brexit] La stratégie qui consiste à chercher la division des Européens n’a jamais marché. Nous allons engager un contentieux européen, qui est une procédure juridique pouvant mener à des mesures de rétorsion.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> [Covid19] Le cap sur l'école est le même: on les garde ouvertes au maximum ! Elles sont essentielles pour les enfants: il faut les protéger & limiter les impacts. Évitons la multiplication des inégalités et les écarts d'apprentissage. On a six fois moins de fermetures que nos voisins européens.

> [Covid19] Les jeunes engagés du SNU dédient leurs vacances de Noël à aider dans les centres de vaccination: cela me galvanise de fierté de les voir aussi mobilisés ! Félicitations à eux, qui, partout en France, aident notre pays en cette période de crise sanitaire!

> [Covid19] Se protéger et protéger ses proches c'est: se vacciner, garder les gestes barrières, se faire tester. Le vaccin garantie une bonne santé, et protège ceux qui nous entourent !

> [Covid19] Il n'y a pas de vacances avec le coivd19. Et quand je vois le rythme de vaccination, je suis fière de mon pays

 

Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)
> Face au variant omicron, l'heure est à la mobilisation générale. J'ai demandé, ce matin, à chaque service de santé au travail de s'engager sur un plan d'action pour les semaines à venir. Chaque plan fera l'objet d'un suivi par les services de l'Etat.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
> [Covid19] Nous assumons l'incitation maximale à la vaccination.

> [Covid19] Le variant omicron se rend progressivement majoritaire dans plusieurs régions de notre pays, notamment en Île-de-France, à Paris plus particulièrement. Il devrait l'être bientôt au niveau national, probablement entre Noël et le Nouvel An.

> [Covid19] L'épidémie risque de repartir en trombe (…) Il n'y aura pas de trêve des confiseurs dans notre lutte contre l'épidémie.

> [Covid19] L'hôpital tient, mais nous devons l'aider à continuer à tenir.

> [Covid19 et vaccination des enfants] Les retours que nous avons des Etats-Unis montrent une balance bénéfice-risque positive.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] L'annonce même du pass vaccinal produit ses effets. 50000 Français non encore vaccinés ont reçu leur première dose. La mobilisation est maximale avec 840000 injections hier. Nous faisons tout pour éviter des mesures plus contraignantes face à un variant plus contagieux.

> Le combat politique est un combat d'idées pas un combat de rue. Face aux intimidations, aux menaces, aux agressions envers les élus, nous devons faire front commun.

> Que des individus se croient autorisés à menacer de mort, à visage découvert, des élus est tout simplement insupportable. Le combat politique est celui des idées.

> Sans liberté d'enseigner, sans liberté de dire, de transmettre, toutes les autres libertés sont menacées. Tout commence à l'école. Total soutien à nos enseignants qui continuent chaque jour leur mission.

 

● MoDem
Bruno Millienne (député)
> Un an que l'on répète que le vaccin est sûr et efficace contre les formes graves, 6 mois que les faits le confirment dans le monde entier. En matière d'incitation, que faut-il de plus ?

 

● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> [Covid19] La France est le pays qui a ouvert ses écoles le plus longtemps, c’est un bienfait pour la réussite scolaire des enfants.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Je salue la présentation par la Commission de 3 ressources propres qui permettront de rembourser le plan de relance européen en instaurant notamment un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’UE. Notre groupe Renew Europe, par sa mobilisation constante, a été décisif.

 

Nathalie Loiseau
> J’ai rejoint le parti Horizons pour soutenir Emmanuel Macron et parce que je me retrouve dans les valeurs portées par Edouard Philippe. Je serai en charge du pôle Europe et international.

> 2021: la guerre en Syrie (oui, il y a toujours une guerre en Syrie) a fait 3700 morts, dont 1500 civils et 306 enfants. Il paraît que c’est une « bonne année », la moins meurtrière depuis le début d’un conflit qui a causé un-demi million de victimes. Effroi.

> Je me réjouis que l’on s’intéresse à l’Arménie. Enfin. 2 remarques toutefois: - le calendrier: nous étions peu nombreux à nous rendre à Erevan, encore moins au Karabakh. Cet engouement soudain de candidats à la présidentielle tient-il de la sincérité ou du calcul? - qu’apportent-ils?
Se rendre en Arménie s’en y apporter quelque chose, mais en venant y chercher de la popularité, alors que le pays fait face à un conflit qui s’éternise, qu’il pleure ses morts, ses blessés et ses prisonniers, comment appeler cela autrement que du tourisme électoral?

 

 

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