jeudi 24 mars 2022

La quotidienne centriste du 23 mars 2022. L’alibi «salariés» pour continuer à financer la guerre de Poutine

On ne savait pas les entreprises françaises aussi préoccupées par leurs salariés, en particulier les russes.

Parce qu’une des raisons invoquées par certains grands groupes qui font des profits juteux en Russie pour ne pas fermer leurs usines et points de vente est que cela mettrait au chômage leurs employés qui y travaillent.

C’est notamment le cas du groupe Mulliez avec ses enseignes Auchan, Décathlon et Leroy-Merlin.

Admettons que la fibre sociale qui n’apparaissait pas évidente dans ses pratiques jusqu’à présent soit la raison principale de son refus de fermer ses enseignes.

Mais, la famille Mulliez, une des plus grosses fortunes de France, doit aussi admettre alors que nous sommes fondés à dire qu’elle préfère s’occuper de ses salariés en Russie que de penser aux morts, dont des enfants, dans les bombardements russes en Ukraine.

Ou, même, à ses salariés ukrainiens blessés ou tués par les missiles envoyés par le dictateur russe.

C’est son choix et les responsables du groupe ont sans doute la conscience tranquille.

Du côté de ceux qui estiment que toutes les sociétés étrangères qui continuent à commercer avec le régime scélérat de Poutine ne méritent pas leur argent, leur conscience leur dit d’aller acheter ailleurs notamment chez les concurrents qui, eux, sont partis de Russie ou y ont cessé temporairement leurs activités.

C’est leur choix et, quelque part, humainement parlant, il semble bien plus légitime et reposer sur des valeurs qui ne se retrouvent pas sur un compte en banque.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

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