mercredi 23 octobre 2019

L’Humeur du Centriste. Décidément, les amis de monsieur Mélenchon sont peu démocrates



Moralès et son "frère" Mélenchon
Copain de feu Chavez et de son rejeton Maduro, deux autocrates vénézuéliens peu regardants sur la démocratie, eux-mêmes admirateurs comme lui du camarade Fidel, lui-même carrément dictateur, Jean-Luc Mélenchon, le leader maximo de la France insoumise l’est aussi de Moralès, le peu reluisant leader populiste de Bolivie qui, comme ses coreligionnaires cités plus haut, est en train de trafiquer les résultats des élections générales qui viennent de se dérouler dans son pays qui risquent de le bouter hors de son fauteuil présidentiel, tout comme il s’était assis sur les résultats du référendum constitutionnel l’empêchant de se représenter pour devenir un autocrate à la Poutine, voire un dictateur à la Xi, deux amis de son régime.
Décidément, le pathétique tribun de pacotille de notre scène politique nationale aime bien les personnages douteux qui s’assoient sur la démocratie et persécutent leur opposition, lui qui affirme sans relâche être victime de procès politiques en France.
Moralès s’était même fendu d’un tweet de soutien à Mélenchon lors de la présidentielle de 2017 :
«La lutte pour la paix et la vie est donnée dans le monde entier. Nous saluons les progrès du frère Jean-Luc Mélenchon aux élections de France.»
C’est vous dire si l’adjectif pathétique est le bon…
Mais le plus important dans l’histoire, c’est ce nouveau recul de la démocratie dans un pays où le régime en place ne brillait certes pas par son exercice mais maintenait jusqu’à présent un paravent d’état de droit parce qui lui bénéficiait…
Comme au Venezuela, c’est du Centre qu’est venue la contestation et la victoire de la démocratie confisquée parce que celui-ci est porteur de liberté et de progrès pour tout le monde et non pour les clientèles électorales de nos bonhommes.
Ce qui est pire encore en Bolivie, c’est que le frérot de Mélenchon était arrivé en tête du premier tour de la présidentielle et qu’il avait encore ses chances de garder son pouvoir par les urnes même s’il l’aurait usurpé constitutionnellement parlant.
Mais comme tous les autocrates du même acabit, au bout du compte, ils ne se préoccupent même plus de faire semblant de jouer le jeu de la démocratie.
Il faut dire que l’atmosphère est plutôt propice à la défier avec succès.
Triste.

Centristement votre.

Le Centriste

P.S.: la pression internationale fera peut-être reculer le régime qui est en train de maquiller allègrement les résultats du premier tour alors qu’ils n’ont pas encore été officiellement publiés.


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