vendredi 5 août 2022

Propos centristes. France – Sécheresse / Inflation / Sécurité / Compromis parlementaires / Droits des LGBT+ / Enseignants…

Voici une sélection, ce 5 août 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> En responsabilité, en bâtissant des compromis comme les Français l’ont souhaité, députés et sénateurs ont adopté des mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat. Je veux saluer leur travail et celui du gouvernement. C'est le quotidien de nombreux concitoyens qui va être amélioré.

> [Déclaration: Le 4 août 1982, la loi française dépénalisait totalement l’homosexualité]
Oui, en France, jusqu’au début des années 1980, des milliers de personnes ont été poursuivies et condamnées pour « actes impudiques ou contre nature ». Et tant d’autres ont vécu dans la crainte de la répression et avec la peur au quotidien. 
Mais il y a 40 ans jour pour jour, enfin, la République faisait honneur à sa devise – liberté, égalité, fraternité.
Ce jour-là, la France mettait fin à la discrimination dans l’âge de la majorité sexuelle entre personnes homosexuelles et hétérosexuelles. Et posait un nouveau jalon de l’égalité des droits, fondement de notre République, en abrogeant tout délit d’homosexualité.
Aujourd’hui, nous nous souvenons de cette injustice, des souffrances qu’elle a infligées. Je pense à tous ceux qui étaient entravés dans leur liberté, leurs amours, qui furent arrêtés, jugés, sanctionnés. La Nation n’oublie pas.
Et je veux rendre hommage au Président François Mitterrand, à Pierre Mauroy qui était Premier ministre, à Robert Badinter, alors ministre de la Justice, à Gisèle Halimi, avocate et militante des droits humains, qui ont eu le courage, la ténacité et, au fond, l’humanisme d’abroger cette disposition inique du code pénal, triste héritage d’une législation du régime de Vichy.
« Cette discrimination et cette répression sont incompatibles avec les principes d’un grand pays de liberté comme le nôtre ». Les mots de Robert Badinter nous guident encore, jusqu’à aujourd’hui.
Car depuis 40 ans, la France a continué d’agir pour la liberté et les droits des homosexuels, avec le PACS, le mariage pour tous, la PMA pour toutes les femmes, la fin des thérapies de conversion ou encore la suppression de toute référence à l’orientation sexuelle dans les dons du sang.
Bien sûr, il reste, encore de nos jours, des souffrances et des discriminations intolérables dans notre République. C’est pourquoi nous continuerons à œuvrer avec les associations et avec les élus pour améliorer encore et toujours les droits de chacune et de chacun. Mais il nous revient à tous de changer les regards, de faire bouger les lignes, pour poursuivre la longue marche du progrès des libertés et des droits. 
Pour rendre plus simples, plus libres, plus belles, les vies de tous nos concitoyens.

> Deux ans après l'explosion au port de Beyrouth, aujourd'hui est un jour de deuil national au Liban. C'est avec beaucoup d'émotion que je me remémore la stupeur qui m'a saisi en août 2020 en apprenant ce drame.
Le surlendemain de l’explosion, j'étais là, aux côtés des Libanaises et Libanais, dans les rues de Gemmayzé détruites, porté par la dignité et le courage des habitants, malgré la douleur. Justice doit être rendue.
Ce drame fût un révélateur tragique de la crise multiforme que connaît le Liban. Il faut répondre aux attentes légitimes de justice et de réformes de la population libanaise.

> Félicitations au peuple sénégalais et à la démocratie sénégalaise pour l'esprit de calme et de responsabilité dans lequel se sont déroulées les élections législatives.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> L’épisode de sécheresse que nous vivons dans toute la France métropolitaine est historique. Pour faire face à cette situation exceptionnelle, j'active la cellule interministérielle de crise. Ensemble, soyons responsables : préservons nos ressources en eau.

> Gouvernement et Parlement ont fait du pouvoir d’achat un combat collectif : ce sont 20 milliards d’euros pour répondre aux conséquences de l'inflation. La culture du compromis se construit. C’est ce que les Français nous demandent.

> Le projet de loi de finances rectificative est lui aussi définitivement adopté ! Texte après texte, avec le Parlement, les compromis se construisent, au service des Français. Continuons à bâtir ensemble.

> Pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine, nous avons besoin de consensus. Cela passe par le dialogue et la transparence avec la représentation nationale. J’ai réuni aujourd’hui notre Comité de liaison, avant un débat au Parlement dans les prochains mois.

> Aujourd’hui, au centre LGBT+ d’Orléans, j’ai voulu rencontrer celles et ceux qui, chaque jour, s’engagent, aident, conseillent, accompagnent, notamment des jeunes LGBT+.
J'ai voulu les écouter, échanger sur leur quotidien, sur les droits aussi, qu’il reste à conquérir. J'ai voulu, aussi, avec eux, célébrer les 40 ans de la fin de toute répression de l'homosexualité, dans le droit pénal français.
Car oui, alors que la Révolution française avait dépénalisé l'homosexualité, 150 ans plus tard, la France était revenue en arrière.
En 1942, notre pays a réintroduit dans le code pénal une discrimination, en raison de l'orientation sexuelle.
En 1945, cette discrimination a été maintenue.
En 1960, le moralisme l'a emporté sur le droit, et l'homosexualité a été catégorisée comme fléau social, comme s'il s'agissait d'une maladie à combattre, comme s'il s'agissait d'une menace pour notre pays.

S'en prendre à l'homosexualité, ce n'est pas seulement attaquer une personne pour ce qu'elle est, mais aussi pour ce qu'elle ressent. C'est vivre de caricatures et de préjugés, c’est daigner le droit d'être soi-même.
Oui, il y a 40 ans à peine, on pouvait encore, en France, être condamné pour homosexualité. Oui, des milliers de personnes l’ont été. Oui, la France a pris des lois qui ont visé et discriminé les personnes homosexuelles.
Heureusement, les combattants de l'égalité n'abandonnent jamais.
En 1980, l'homosexualité n'est plus considérée comme un fléau social, c'est un premier pas.
Mais ça n’est qu’avec la loi du 4 août 1982 que la France est revenue sur la faute de 1942, par l’engagement des militants, par la détermination du président François Mitterrand, de Gisèle Halimi, de Robert Badinter, par la force des convictions et des valeurs, la France abolissait définitivement cette discrimination.
Et enfin, l'homosexualité ne figurait plus dans le code pénal.
Cette loi a ouvert la voie, et bientôt d'autres progrès ont suivi : le PACS, le mariage pour tous, la reconnaissance des discriminations en raison du genre. Les cinq dernières années ont été l'occasion de progrès nombreux et significatifs. Nous avons tenu la promesse d'ouvrir la PMA à toutes les femmes.
Nous avons supprimé toutes références à l’orientation sexuelle pour le don du sang. Nous avons interdit les thérapies de conversion, nous avons soutenu les associations, lancé un plan de lutte contre la haine et la discrimination LGBT+, et mis en ligne une plateforme de signalement.
Ce sont des avancées majeures, mais il reste encore des étapes à franchir, la bataille des mentalités n’est pas encore gagnée, les haines anti LGBT+ continuent à exclure, blesser et même parfois tuer.
C’est à cause d’elles, que certains croient qu’il est plus sûr de se cacher, que des enfants sont encore rejetés par leur propre famille, que le suicide est un fléau chez les jeunes LGBT+. Pour accompagner, épauler, notamment les jeunes, je sais pouvoir compter sur le travail exemplaire des associations et des centres LGBT+.
L’année dernière, les 35 centres LGBT+ de France ont aidé près de 6 000 personnes, partout dans notre pays, ces centres sont le point d’entrée, identifiable et accessible, pour de nombreuses personnes qui ne savent pas vers qui se tourner
Aussi, j’ai décidé la création d’un fonds de 3 millions d’euros, pour créer 10 nouveaux centres LGBT+ en France, et renforcer les 35 qui existent déjà.
Notre objectif est clair : nous voulons qu’il y ait au moins deux centres dans chaque région de l'hexagone et un centre au moins dans chaque région outre-mer.
Mener le combat pour l’égalité, c’est aussi le porter au-delà de nos frontières.
Ces dernières années, des droits LGBT+ ont été remis en cause, y compris sur le sol européen, ce n'est pas acceptable.
Aussi, conformément à l'engagement du président de la République, je vous annonce qu'un ambassadeur aux droits LGBT+ sera nommé d’ici la fin de l’année.
Cet ambassadeur coordonnera l’action du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour la protection contre les discriminations et la promotion des droits LGBT+.
Il portera la voix de la France et défendra notamment la dépénalisation universelle de l'homosexualité et de la transidentité.

Le combat du Gouvernement pour les droits LGBT+ va se poursuivre, se prolonger et s'accélérer. Nous agirons sans relâche et nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés.
Nous aurons besoin des associations, de la société civile, des collectivités. Nous aurons besoin de toutes celles et tous ceux qui refusent qu'on rejette une personne pour ce qu'elle est.
Il est long le chemin de l'égalité, mais, ensemble, nous pourrons avancer. Je vous remercie.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> L'inflation telle qu'elle est aujourd'hui va continuer à augmenter jusqu'à la fin de l'année 2022. (..) J’ai bon espoir quant à un reflux de l'inflation au début de l'année 2023. [Pour cela] on a diversifié les approvisionnements énergétiques, on a trouvé du gaz ailleurs, on a trouvé du pétrole ailleurs, on a réorganisé les chaînes de production. (…) Nous prenons toutes les dispositions avec la réorganisation des chaînes de valeur, la diversification des approvisionnements, les décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne. (…) Produire en France et en Europe c'est plus cher que d'importer mais c'est mieux pour le climat et notre indépendance économique

> L’accord trouvé entre les parlementaires sur les mesures pouvoir d’achat est une triple victoire : Victoire pour les Français qui pourront mieux faire face à l’augmentation des prix. Victoire de la politique du compromis. Victoire pour les finances publiques qui ont été tenues.

> Le projet de loi de finance rectificative est définitivement adopté ! Merci à tous les députés et sénateurs pour l’esprit de compromis qui a présidé nos débats. Au-delà de nos divergences, nous avons su nous accorder sur des mesures qui continueront à soulager les Français face à l’inflation.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Pendant la présidence française de l’Union européenne, grâce à l’action du président de la République, nous avons obtenu un accord historique sur le contrôle de nos frontières extérieures. Dans le même temps, nous souhaitons passer à la vitesse supérieure en France. Cela va passer par une réforme profonde de l’organisation de l’asile, une intégration bien plus exigeante des étrangers arrivant sur le territoire national, une réflexion nécessaire sur le rapport entre immigration et économie, ainsi que par une lutte plus intraitable que jamais contre les étrangers délinquants.
À la demande de la première ministre, dès la fin août et en septembre, nous allons organiser une concertation Place Beauvau sur la base de nos propositions, avec tous les partis, les partenaires sociaux, les associations et les représentants de la société civile. En octobre, nous mettrons à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et du Sénat un grand débat sur l’immigration avant qu’un projet de loi finalisé ne soit présenté. Nous avons une proposition de texte législatif, mais, pour un tel sujet, deux mois de concertation ne sont pas de trop.

> Mener une intégration beaucoup plus exigeante des étrangers arrivant sur notre sol :
- La maitrise élémentaire du français conditionnera le titre de séjour;
- En finir avec les files d’attente des étrangers en préfecture. Celles-ci ne sont pas dignes de notre pays.

> La période du Covid19 n’était pas significative puisque, pour expulser une personne, il fallait qu’elle accepte un test PCR et qu’elle ait un vol alors que l’espace aérien était fermé! Depuis la fin de la pandémie, nous retrouvons des chiffres plus «classiques», avec environ 30 % des OQTF exécutées. Au premier semestre, ce chiffre a même augmenté de 50 % vers les pays du Maghreb et de l’Afrique et plus de 3000 délinquants étrangers ont été éloignés en deux ans. Nous avons progressé, mais nous devons faire mieux.
Nous pourrions ainsi examiner les protections contre l’éloignement dont bénéficient certaines catégories d’étrangers, en lien avec leur âge d’arrivée en France ou leur statut marital, et qui ne découlent pas d’obligations constitutionnelles ou internationales. Nous proposons par ailleurs de porter de 1 à 3 ans la possibilité de placer en rétention ou d’assigner à résidence un étranger sur le fondement de son OQTF. Nous proposons enfin de réduire le délai pour quitter volontairement le sol français de 30 à 15 jours après l’injonction du préfet.(…)
Aujourd’hui, les recours peuvent se multiplier et durer plusieurs années. C’est bien trop long! Ces délais permettent à certains de se volatiliser dans la nature. C’est pourquoi nous proposons de simplifier les règles du contentieux des étrangers, conformément aux orientations du Conseil d’État et de l’excellent rapport du sénateur LR François-Noël Buffet. Cela passe notamment par une forte réduction du nombre de procédures applicables.

> Si on doit être très ferme sur le contrôle de l’immigration, on doit en effet être plus humain sur le traitement des étrangers sur notre sol. Or, malgré les efforts consentis par les agents des préfectures, force est de constater que nous sommes encore mal organisés. Je veux que, d’ici à un an, les files d’attente devant les préfectures - qui choquent légitimement tout le monde - disparaissent.
Pour y arriver, je vais réorganiser le travail en dématérialisant la constitution des dossiers et en expérimentant des «back-offices» de préinstruction qui permettront de libérer des agents pour offrir un accueil personnalisé à partir de 2023. En somme, une modernisation digne du prélèvement à la source. Avec cette nouvelle organisation, nous constaterons par ailleurs que chaque étranger demandant un titre de séjour n’a pas de casier judiciaire. Et, pour nous assurer de la bonne intégration de chaque étranger, nous proposons que l’obtention d’un certificat prouvant la maîtrise du français et l’acceptation des valeurs de la République, comme la laïcité ou l’égalité entre les femmes et les hommes, conditionne le titre de séjour.

> Nous proposons, fait totalement nouveau, qu’une décision d’éloignement soit prononcée dès le rejet de la demande d’asile, ce qui réduira considérablement les délais. Par ailleurs nous proposons également que, dans la majorité des cas, un juge unique, contre trois aujourd’hui, siège à la Cour nationale du droit d’asile, chargée d’examiner les recours. Nous poursuivrons aussi le dialogue volontariste que nous avons engagé avec les États au sujet des laissez-passer consulaires.

> Le texte que nous proposerons reprend la proposition du garde des Sceaux: considérer l’aide au séjour irrégulier comme un crime et non comme un délit. La peine infligée aux passeurs, qui sont des trafiquants d’êtres humains, passerait de 10 à 20 ans de réclusion. Par ailleurs, nous travaillons à la création d’un office d’investigations à l’échelle européenne pour débusquer les filières et nous faisons aussi monter en puissance nos moyens de renseignement dans les pays d’origine, pour mieux traquer les réseaux à la source.

> Avec le ministre du Travail, nous sommes tout à fait prêts à imaginer des quotas supplémentaires [d’immigrés] par métier ou par secteur en tension - hôtellerie, agriculture, restauration, BTP… Mais il faut mettre ce sujet sur la place publique: quelle responsabilité sociale compte prendre le patronat pour accueillir cette main-d’œuvre, qui doit se loger, scolariser ses enfants, s’intégrer? Les étrangers ne peuvent pas être vus simplement comme une main-d’œuvre qui viendrait pallier les difficultés de recrutement ou mènerait à effectuer des pressions à la baisse sur les salaires selon le seul point de vue capitaliste. Par ailleurs, attention à la contradiction apparente des mêmes personnes qui demandent plus d’étrangers pour travailler, mais moins d’étrangers dans le pays…

> Nous ne sommes ni dans la naïveté générale de l’extrême gauche, ni dans la caricature absolue de l’extrême droite. Nous ne jugeons pas les étrangers pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils font. S’ils souhaitent s’intégrer à la République, ils sont les bienvenus. S’ils ne respectent pas nos valeurs et nos lois, ils doivent partir. Aujourd’hui, les étrangers représentent 7 % de la population française et commettent 19 % des actes de délinquance. Refuser de le voir, ce serait nier le réel. Mais il serait faux de réduire la délinquance aux étrangers. Nous devons avoir davantage de fermeté lorsqu’on constate que, à Lyon et à Paris, respectivement 39 % et 48 % des actes de délinquance sont le fait d’étrangers, souvent des multirécidivistes qui n’ont rien à faire sur notre sol et que je vais m’employer à expulser.

> [Loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur] La première ministre souhaite des projets de loi courts au service d’un débat parlementaire efficace. C’est pourquoi, sans rien retirer à notre ambition, nous proposons un premier texte de quinze articles qui sacralise les 15 milliards d’euros d’augmentation du budget du ministère de l’Intérieur sur cinq ans, conformément aux engagements du président de la République. Le texte consacre le doublement de la présence des forces de l’ordre sur le terrain, avec notamment les 200 nouvelles brigades de gendarmerie et la création de 11 unités de force mobile.
Le deuxième chantier concernera le cyber: en préparation des Jeux olympiques de 2024, mais aussi pour penser la police de demain. Nous allons donc former 1500 cyberpatrouilleurs, intégrer des cours de codage aux écoles de police et de gendarmerie, créer des concours spécifiques… Bref, il y a une révolution technologique à mener au ministère de l’Intérieur. Enfin, puisqu’il faut plus d’officiers de police judiciaire pour suivre les progrès en matière de sécurité publique, il y aura un important volet sur l’investigation.

> J’ai toujours mis un point d’honneur à accueillir les ministres lorsqu’ils venaient à Tourcoing car en tant que maire, j’étais le représentant de tous les habitants de ma commune, sans idéologie ni parti pris. Quand on est maire, on doit toujours privilégier l’intérêt général à son parti pris idéologique. Grégory Doucet [le maire de Lyon] a donc fait deux erreurs.
D’abord, par son comportement, il a refusé d’être le porte-parole de ses administrés et des habitants de La Guillotière que j’ai longuement rencontrés. Ensuite - sans doute en communauté de pensée avec Jean-Luc Mélenchon qui considère que «la police tue» -, il n’a pas souhaité saluer les forces de l’ordre pourtant agressées. Et c’est sans doute là le plus grave.

> Je suis une personne de bon sens, provinciale, enfant de classe moyenne qui se contente de parler français, avec les mots qu’utilisent les Français. Lorsqu’il y a des violences de plus en plus sauvages dans la société, je le dis. Et, quand je vois que l’extrême droite essaie d’exciter les pulsions, je le dis aussi. Le tout, sans aucun autre calcul politique que la volonté de servir la République. J’essaie d’incarner le bon sens populaire, qui allie générosité et fermeté.> On m’a demandé de m’investir dans le futur parti présidentiel. Étant donné que je n’ai qu’une seule boussole, la réussite du quinquennat, j’ai accepté. J’y ferai entendre la voix des classes populaires et moyennes, qui allie respect de l’autorité et intérêt pour la question sociale. Mais, à propos de bon sens populaire, comme disait ma grand-mère, «avant l’heure, c’est pas l’heure»! Tout le monde doit se concentrer sur la réussite du président de la République, de son quinquennat, qui sera aussi la réussite de la France. Il ne peut y avoir de destins individuels en cas de défaite collective.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Solidarité avec le peuple libanais 2 ans après l'explosion du port de Beyrouth. Pensées aux familles et aux proches des victimes. L'enquête doit aboutir en toute indépendance. La France y a apporté son plein soutien. La France continuera de se tenir aux côtés des Libanaises et des Libanais.

> Partenariat Europe-Afrique, intégration régionale, sécurité alimentaire, COP 27 climat, paix et sécurité : l’Union africaine est un partenaire majeur pour la France et l’Europe.

> [Déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7 sur la préservation de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan]
Nous, ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni, et Haut représentant de l’Union européenne, réaffirmons notre détermination commune à préserver l’ordre international fondé sur des règles de droit, la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et dans le reste du monde.
Nous sommes préoccupés par les activités menaçantes menées récemment et annoncées par la République populaire de Chine (RPC), en particulier par les manœuvres à tirs réels et les mesures de coercition économique, qui risquent de provoquer une escalade inutile. Il n’est pas justifié d’utiliser une visite comme prétexte pour réaliser des activités militaires agressives dans le détroit de Taïwan. Les déplacements internationaux des parlementaires de nos pays sont des événements normaux et habituels. La réaction de la RPC, susceptible d’entraîner une escalade, risque d’accroître les tensions et de déstabiliser la région.
Nous appelons la RPC à ne pas modifier unilatéralement et par la force le statu quo dans la région et à régler les différends entre les deux rives du détroit de façon pacifique. Les politiques d’une seule Chine appliquées respectivement par les membres du G7 demeurent constantes, le cas échéant, tout comme leurs positions de base concernant Taïwan.
Nous réaffirmons notre détermination commune et inébranlable à préserver la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et nous encourageons toutes les parties à garder leur calme, à faire preuve de retenue, à agir en toute transparence et à maintenir des canaux de communication ouverts pour éviter les malentendus.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Conformément aux engagements d’Emmanuel Macron, je me félicite de la création d’un poste d’ambassadeur aux droits LGBT+ qui permettra de porter haut à travers le Monde la voix de la France, celle de l’Egalité !

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Loi sur le pouvoir d’achat] C'est la première fois que j'entends dans un hémicycle que donner 20 milliards d'euros aux Français c'est baisser leur pouvoir d'achat.

> [Loi sur le pouvoir d’achat] Ce texte a fait l'objet de compromis (...) cela peut aussi avoir valeur d'exemple pour des textes qui seront soumis prochainement à votre examen.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Refaire République ce n'est pas simplement répéter ou inculquer notre devise républicaine, c'est montrer qu'elle est valable pour toutes et tous. Lorsque l'école ne répond plus à l'espoir de progression sociale, la République en est affaiblie.

> Nous sommes en train de préparer la revalorisation de la rémunération des enseignants débutants mais également tout au long de leur carrière. Je me suis engagé pour que chaque nouvel enseignant soit rémunéré à hauteur de 2 000€.
Nous devons également à nos enseignants, une revalorisation sociale et morale de leur métier. J'agirai contre le sentiment de déclassement et de dégradation de leur position sociale et je veillerai au rétablissement du respect et de l'autorité qui sont dus à nos enseignants.
Dès l'automne, nous lancerons des milliers de débats démocratiques dans les écoles, collèges et lycées, pour que les communautés éducatives qui le souhaitent, puissent échanger et imaginer un nouveau projet d'établissement et de pédagogie.
A la rentrée, auront lieu une négociation nationale pour la revalorisation de la rémunération des enseignants, ainsi que des débats locaux dans les établissements de l'ensemble du pays pour permettre aux personnels d'être acteurs de nouvelles méthodes et projets pédagogiques
> L'école inclusive, ce sont 410 000 élèves dont nous prenons en compte les singularités et les besoins éducatifs particuliers. Il faut continuer d'avancer en recrutant 4 000 AESH à la rentrée et en reconnaissant le temps réel de leur travail.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Avec les représentants de 19 États, je co-signe aujourd’hui un appel international pour le libre-accès immédiat aux données scientifiques nécessaires pour contenir la propagation du virus de la variole du singe. L’urgence de santé publique l’exige.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Comprendre, analyser afin de mieux sécuriser les sites classés Seveso et protéger les Français. Les membres du bureau d’enquêtes et d’analyses sur les risques industriels sont à pied d’œuvre pour déterminer les causes de l’explosion sur le site d’une usine à Bergerac.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Le projet de loi de finance rectificative est définitivement adopté ! On accélère la décarbonation de nos modes de vie.
- 400 M€ en plus pour la prolongation du bonus écologique des voitures électriques.
- 400 M€ en plus pour intensifier la rénovation thermique MaPrimeRénov.
- +5 M€ pour amplifier le Plan vélo.

> Préparation des dossiers de la rentrée : Plan sobriété, nouvelle trajectoire de planification écologique, ENR, décarbonation. Nous avançons, plus déterminés que jamais, pour faire de notre pays une grande Nation écologique.

> Réunion du «Comité de liaison sur la situation en Ukraine». Nous avons notamment abordés les mesures prises pour garantir l'approvisionnement en gaz et protéger les Français face aux conséquences de la guerre.

> Après avoir retardé les débats puis déposé une motion de rejet, la NUPES veut maintenant retarder la promulgation de la loi sur le pouvoir d’achat. Mais c’est maintenant que les Français ont besoin des mesures qui s'élèvent à 20 Mds € et protégeront leur pouvoir d’achat !

> Plan sobriété : il faut faire la chasse au gaspillage d’énergie et faire évoluer nos pratiques, vers plus de bon sens. Les grandes enseignes qui éclairent leur vitrine la nuit ou climatisent les rues, ça n’est plus possible ! Deux décrets interdiront ces pratiques.

> Nous faisons face aux urgences et agissons concrètement pour protéger le pouvoir d’achat des Français : boucliers tarifaires sur le gaz et l’électricité, chèques énergie, remise sur le carburant. Résultat : l’inflation en France est la plus faible d’Europe.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Premier comité de suivi et d’évaluation des mesures de la mission « flash » : 70 acteurs engagés autour de la table, 3h d’écoute et d’échanges directs. Surtout une même volonté d’avancer ensemble en améliorant ce qui doit l’être. Telle est la nouvelle méthode que je souhaite impulser.

> [Variole du singe] Je le redis : nous aurons toutes les doses pour vacciner ceux qui le souhaitent.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Le Projet de loi visant à soutenir le pouvoir d'achat des Français vient d'être définitivement adopté. Notre priorité est claire, protéger les Français de l'inflation, notamment nos compatriotes les plus modestes !

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Le projet de loi de finances rectificative est lui aussi définitivement adopté ! Texte après texte, avec le Parlement, les compromis se construisent, au service des Français. Continuons à bâtir ensemble.

> Agir vite et fort pour protéger les Français face à l’inflation. Le faire dans le respect du Parlement, de ses débats, et de ses apports à ces mesures essentielles. C’était notre double objectif : il est réussi!

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> La loi du 3 août 2018 a notamment allongé le délai de prescription des crimes sexuels commis sur les mineurs et crée un délit pour réprimer le harcèlement de rue. De grandes avancées pour la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Continuons !

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Les sanctions européennes ont un impact important sur l’économie russe. Nous poursuivons notre soutien massif au peuple ukrainien.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> La démocratie doit s’emparer du numérique, qui ne peut être une zone de non-droit.

> Les entreprises du numérique contribueront activement au plan de sobriété énergétique

> Le numérique joue un rôle important dans la transition énergétique. Avec la technologie, on peut trouver des solutions pour économiser de l'énergie.
Là où le numérique peut jouer un rôle important, c'est qu'il peut offrir des solutions aux autres acteurs économiques, aux autres organisations, que ce soit les administrations, les entreprises, et même les particuliers.

> L'universalité de l'accès au numérique est une priorité. (…) Aujourd'hui dans notre pays, des millions de Français, des centaines de milliers de commerçants et d'artisans sont éloignés du numérique. Nous devons les accompagner un à un.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Le tourisme représente près de 8 % du PIB. C’est une économie à part entière, au même titre que l’industrie, le commerce ou d’autres secteurs d’activité. C’est aussi une réserve formidable de création de richesse et d’emploi. Il est indispensable de continuer à le soutenir pour renforcer l’offre, notamment à l’approche des Jeux olympiques de 2024.

> Le mois de juillet a tracé la voie d’un été splendide pour le secteur du tourisme. Réjouissons-nous du retour de la clientèle étrangère mais aussi du patriotisme touristique des Français qui sont 75% à choisir une destination sur notre territoire.

> Les pronostics qui étaient les nôtres se confirment: la saison estivale en France sera excellente. La destination retrouve ses niveaux de fréquentation de 2019, année de référence. La clientèle étrangère fait un retour en force, à commencer par les Belges, les Allemands, les Britanniques et les Américains. Cet été, les Français sont aussi plus nombreux à partir en vacances (7 sur 10, au lieu de 6 sur 10), et les trois quarts d’entre eux ont fait le choix de la France. Je les en remercie.

> On dit que l’amour n’a pas de prix mais pendant trop longtemps beaucoup de nos concitoyens ont payé de leur liberté pour qui ils étaient et qui ils aimaient. Depuis 40 ans, nombreuses ont été les avancées pour garantir les droits des personnes LGBT et elles devront se poursuivre.

 

Olivier Becht (ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger)
> Dans un monde très perturbé depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie, la France connaît le même sort que les principaux pays de l’Union européenne : tous voient leur solde commercial se dégrader depuis le début de l’année 2022 du fait de l’explosion des prix de l’énergie. Mais, dans le même temps, la résilience de notre économie se confirme : les excédents sectoriels se consolident, l’excédent de services bat des records et la France reste le pays le plus attractif d’Europe. Le contexte de crise nous oblige à nous mobiliser davantage pour soutenir nos entreprises à l’export, notamment les PME et les ETI,
grâce au collectif de la Team France Export. J’effectuerai moi-même un travail de terrain, un « porte à porte » pays par pays, pour promouvoir nos entreprises. Ma priorité sera de garantir, dès l’origine, les débouchés exports de nos filières stratégiques et d’attirer en France tous les talents et les investissements dont nous aurons besoin. Sous l’autorité de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, j’entends mettre cette diplomatie économique offensive, qui s’appuiera sur notre réseau diplomatique et nos opérateurs, au service de notre souveraineté, industrielle, numérique et énergétique, et contribuer ainsi au succès de France 2030.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Il y a 40 ans, la France abrogeait le « délit d’homosexualité » grâce à l’engagement de G. Halimi, R. Badinter & F. Mitterrand. En 2022, les discriminations anti LGBT n’ont pas disparu. La lutte pour l’égalité des droits reste un combat de chaque instant. Nous le menons.

 

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative)
> 10 nouveaux centres LGBT+ en France, un ambassadeur thématique pour défendre les droits partout dans le monde, un fonds de 3 millions d’Euros: des engagements forts et inédits! Le monde associatif, précurseur dans ces luttes, y prendra part !

 

Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> «Cette discrimination et répression sont incompatibles avec les principes d’un grand pays de liberté» 40 ans après, ces mots nous guident encore. Depuis plus de 5 ans nous avons agi: PMA pour toutes les femmes, fin des thérapies de conversion, don du sang. Continuons pour les LGBT+ !

> L'environnement est la 1ère préoccupation des 18-30 ans Ces missions de Service civique permettent aux jeunes de se mobiliser, s’engager et de donner de leur temps.

> Les animateurs s'occupent de nos enfants matin-midi-soir-vacances, et méritent de meilleures conditions de travail. Je réunirai à la rentrée ceux qui les emploient pour avancer vers une meilleure rémunération, une meilleure organisation du temps de travail.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Les textes sont votés, les consensus se construisent. C’est un excellent signe que nous envoyons à nos concitoyens. La démocratie fonctionne ! Le parlement est au travail pour les Français.

> Les échanges, les discussions, ne sont jamais une perte de temps. Je préfère que l'Assemblée soit dans une démarche de construction de consensus plutôt que d'être bloquée sur ses positions.

> Beaucoup de mesures ont été adoptées beaucoup plus largement qu'avec les voix de la majorité ou de la droite. Il y a eu des débats d'idées et parfois des convergences d'idées, à droite et aussi à gauche.

> Un compromis, ça se travaille, un consensus ça se crée. Il faut que chacun fasse un pas vers l'autre, et ce qui s'est passé. Il y a eu des discussions très fructueuses, franches aussi, et chacun a pu faire valoir ses positions.

> Suppression de la redevance qui pèse sur le porte-monnaie, ristourne sur le carburant, revalorisation du ticket-resto… Accord entre députés et sénateurs en CMP [Commission mixte paritaire] sur le projet de loi de finance rectificative! Le Parlement est au rendez-vous pour améliorer le quotidien des Français.

> Nous avons franchi une incroyable étape pour l’égalité à l’Assemblée avec mon élection, 5 femmes vice-présidentes, une première questeure. (…) Sous la précédente mandature, nous avions quatre femmes et quatre hommes à la tête des commissions. Il y a toujours du chemin à faire, mais évidemment on va vers le mieux. Il ne faut jamais baisser la garde sur ces questions et rester vigilantes.

> Auditions, groupes de contact, missions d’information, travail en circonscription… Les députés ne seront pas dans l’hémicycle - qui est la partie émergée de l’iceberg - mais ils seront au travail dès la rentrée de septembre.

> Je n’accepterai jamais qu’il y ait des propos antisémites, sexistes, racistes ou homophobes dans l’hémicycle comme ailleurs.

> J'ai été victime de menaces et d'injures antisémites pendant mon premier mandat, et j'ai toujours trouvé l'hémicycle avec moi pour me soutenir, j'espère que ce sera toujours le cas.

> Le règlement de l'Assemblée nationale prévoit une tenue de ville, donc on n'y vient pas comme on irait à la plage. On doit avoir une tenue respectueuse, après je ne vais pas faire la police vestimentaire, je compte sur le bon sens des parlementaires.

> Les séances doivent commencer à 9h, 15h et 21h30, et celle-ci est censée se terminer à minuit. Cet été, à plusieurs reprises nous avons poursuivi pendant la nuit. J'ai demandé au gouvernement d'avoir plus de temps pour travailler les projets de loi.

 

Partis politiques

● LaREM (futur Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Notre combat depuis 5 ans, c'est celui de l'emploi. C'est par l'emploi que nous protégeons le mieux le pouvoir d'achat des Français. Et nous avons revalorisé encore le travail : intéressement, triplement du plafond de la prime Macron, heures supplémentaires défiscalisées...

> [Superprofits] Notre enjeu, c'est la redistribution. Par contre, si les efforts des entreprises ne sont pas assez soutenus, on ne s'interdira pas cette discussion en matière fiscale.

> Une session extraordinaire qui s'achève par le vote à une large majorité du projet de loi qui renforce de 20 milliards d'euros la protection des Français : mieux rémunérer le travail, baisser les impôts, protéger les plus vulnérables... C'est tout le sens de notre action !

> Le bilan est clair : les projets de loi sont adoptés et permettent de protéger les Français et leur pouvoir d'achat. Des compromis, loin des tentatives d'obstruction systématiques de certains.

> Nous avons posé un principe simple avec LaREM: les compromis ne seront jamais des compromissions. On ne négocie ni avec ceux qui sont les porte parole du Kremlin ou ni avec ceux qui se revendiquent de Corbyn.

> Les Français ont certes voté individuellement pour un seul député, mais à la fin, ils ont une représentation à l'Assemblée Nationale qui est sans doute plus fidèle à la diversité politique qui est celle de notre pays.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> L’Assemblée Nationale adopte le projet de loi de finances rectificative. Un mois de travail, de négociations, de compromis: 20 milliards d’euros pour soutenir le pouvoir d’achat des Français face à l’inflation. La nouvelle méthode fonctionne.

> Les députés Insoumis nous citent la nuit du 4 août 1789 pour justifier leur rejet de la loi de finance rectificative. Quelle insulte à nos ancêtres, quel manque absolu d’humilité, de se comparer aux révolutionnaires qui ont abattu les privilèges quand on fait le Saint-Just de comptoir sur YouTube.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Être au service des Français. Défendre l'intérêt général. Ce qui devrait tomber sous le sens. Ce n'est pourtant pas l'image que donne l'Assemblée depuis un mois. Au regard des enjeux auxquels notre pays fait face, c'est irresponsable. Persévérer dans cette voie serait une faute.

 

● Parti radical
>
Le 4 août 1982, la loi française dépénalisait l'homosexualité, mettant fin à une discrimination indigne. 40 ans après, le Parti Radical s'inquiète de la recrudescence des actes homophobes et en appelle au respect de l'égalité des droits dans notre République.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Ratification de l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN] sans les voix des députés de La France Insoumise et du Rassemblement national. Ni hasard, ni alliance de circonstance, ce vote entérine la complaisance coupable et l'indulgence assumée des extrêmes face au régime russe.

 

Nathalie Loiseau
> À ceux qui s’indignent du voyage à Taïwan de Nancy Pelosi, je conseille de réserver leur indignation aux propos scandaleux de l’ambassadeur de Chine, qui promet la réunification de Taïwan contre la volonté de ses habitants puis leur « rééducation ». C’est là qu’est le scandale.

> C’était déjà le cas au Parlement européen, c’est aussi le cas au Parlement Français : les extrêmes, alliés objectifs de Poutine, ne soutiennent pas l’Ukraine. La clarification attendue est arrivée.

 

 

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