vendredi 3 mars 2023

La quotidienne centriste du 3 mars 2023. En France, les syndicats ne défendent pas les salariés mais une idéologie

Un parti politique, ça défend un projet pour la société française.

Un syndicat, ça défend les intérêts des salariés.

Celui qui veut changer la société peut donc militer dans un parti politique.

Celui qui veut améliorer la condition des travailleurs peut s’inscrire à un syndicat.

Evidemment, la même personne peut, à la fois, être membre d’un parti politique et s’investir dans la lutte syndicale.

Mais, se servir d’un syndicat à des fins politiques, c’est le décrédibiliser et c’est affaiblir ses capacités de négociations.

Or, en France, depuis toujours, les leaders des syndicats les plus importants ont mélangé le politique et le syndicalisme.

Evidemment, les deux ne sont pas hermétiques l’un à l’autre.

Cependant, il y a un lieu pour défendre ses convictions politiques et il y a un lieu pour défendre ses conditions de travail.

Il y a des élections politiques et des élections syndicales.

L’existence de syndicats puissants est tout aussi utile que celle de partis politiques de masse.

Néanmoins, chacun son rôle d’autant que le syndicaliste politisé peut sans problème être membre d’un parti tout comme le militant défenseur des travailleurs peut être membre d’un syndicat.

Afin d’avancer masquer, ces dernières années, nombre de groupuscules extrémistes à la pensée totalitaire ont fait de l’entrisme dans les syndicats.

Aujourd’hui, la CGT, qui n’était déjà pas un parangon de vertu syndicaliste, est gangréné par l’extrême-gauche ce qui est aussi le cas de nombre de fédérations de Force ouvrière, sans parler de Sud qui est la scission gauchiste de la CFDT.

Ici, la défense des travailleurs est l’alibi pour déclencher le chaos afin de désorganiser le pays et fomenter une révolution.

C’est d’ailleurs ce que vient d’avouer le secrétaire général de la CGT du secteur de l’énergie en déclarant que la grève du 7 mars avait pour but de bloquer le pays afin de «mettre à genoux l’économie française» donc à créer du chômage, à mettre en danger et la rémunération des salariés, le contraire du cœur même de la légitimité d’un syndicat.

En réalité, l’objectif est d’abattre la démocratie républicaine libérale, régime que pourtant une grande majorité de Français soutient.

Quant aux travailleurs, ils sont généralement instrumentalisés.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

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